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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Ven 21 Oct - 11:56 (Dans ma chronologie, ce rp se passe avant mon arrivé à Central, je ne connais donc pas encore Roy XD)
- Atcha !
Qu’est-ce qu’il fait froid dans ce pays ! Comment un pays peux avoir des pôles si opposé l’un a l’autre ? Dans le sud d’Amestris, on cuit, et dans le nord, on gèle ! Il ne peut pas y avoir un temps tempéré PAR TOUT ! Gabriel avait tellement froid qu’il n’avait pas hésité sous son manteau et ses boots à prendre forme de chimère pour avoir son pelage. Enfin pour ce qu’il avait, mais au moins l’extrémité avait moins froid. Enfin ça c’était la théorie. Ses moufles et son bonnet cachaient également ses parties félines, et sa queue, elle était enroulée autour de son corps sous son manteau qui malheureusement ne tenait pas excessivement chaud. Le nez dans son écharpe, son sac à dos en place, ainsi que son sac de docteur en bandoulière. Il cherchait à gagner la ville….
- Mais elle est où cette ville ??!!! J’aurais dû prendre le train ! Oui, mais je n’avais plus d’argents ! Faut que j’en retire à la banque…. PUNAISE IL FAIT FROID !!!
Râla le blondinet en continuant d’avancer tant bien que mal dans cette neige qui lui arrivait a mis cuisse en tremblant ses bras autour de lui dans l’espoir de se tenir chaud. Pourtant, il était habitué au froid, chez son oncle en hivers, c’est toujours plein de neige… Oui, mais il restait à se prélasser près de la cheminée. En choisissant de voyager, il avait fait une croix sur son petit confort. Mais ici, il devait affronter la température extérieure en permanence ! Dire que le jeune docteur était la car il avait entendu une rumeur comme quoi une épidémie de grippe sévissait, et que beaucoup n’avaient tout simplement pas les moyens de se payer un docteur. Et encore moins des remèdes, hors ! Il savait préparer des remèdes avec des plantes très efficaces, et il avait emporté les dites planter avec lui, et même déjà fabriqué quelques remèdes. Mais pas trop, car les flacons bah, c‘est fragile et c’est lourd une fois remplie. Mais parti comme c’était le chat sentait que c’était lui qui allait avoir des problèmes.
- Atcha !
Ha non ce n’était pas le moment de tomber malade ! Bon continuons d’avancer ! Il lui faudrait des raquettes tiennes ! Bon où était-il ? De la neige à perte de vue ! Des bois aussi, mais pas une habitation à porter de vue. Levant son nez rougi vers le ciel couvert le jour déclinait déjà alors qu’il n’était même pas encore dix-sept heures. C’est vrai que la nuit tombait tôt dans le nord. Épuisé, il leva la jambe plus haut pour avancer et…HAAAAAAAA !!!
BROUF ! Le voilà affalé dans la neige. Et puis le jeune homme avait perdu l’équilibre, son bonnet de travers dévoila une oreille féline noire. Soupirant ses yeux émeraude à la pupille oblongue fixèrent le sol. Bon, il se reposait genre deux minutes puis reprenait. Ses paupières étaient lourdes soudainement. Fatiguer était le mot juste…. Il tendit une main vers le haut et chercha un appui, il ne devait pas… pas… pas…. Dormir….
La main retomba à demi dans la neige et un ronronnement lui s’éleva légèrement. Car les chats ronronnent pour deux raisons. Soit ils sont heureux, soit comme dans ce cas-là, ils ont mal, ou peur et cela les rassure. C’était instinctif et ils pouvaient le faire en dormant sans s’en rendre compte. Heureusement, les flocons ne tombaient pas, mais la nuit elle oui. Sauf que la chimère, elle ne voyait pas le ciel se dégager pour laisser place aux étoiles.
Dernière édition par Gabriel Lucky le Jeu 9 Fév - 17:41, édité 1 fois |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Ven 21 Oct - 13:47 Je regardais tout autour de moi, neige ici, ici, ici, la, la, au loin, la bas, QUE DE LA NEIGE PARTOUT ! Pourquoi a t'il fallu que je prenne quelques jours pour me balader ICIIIIIII !!!!! De la neige partout, une température glaciale et toute une matinée à marcher dans la neige à l'aide d'une paire de raquettes pour m'aider à marcher. Car oui, je me balade dans les montagnes mais pas sans un minimum d'équipement. J'ai les raquettes aux pieds, t-shirt à manches longues, sous-pull, pull chaud, grosse veste, manteau, deux paires de gants, bonnet, écharpe et chaussures adaptés au froid.
Et c'est qu'il y en avait une sacrée couche, peut être de quoi aller jusqu'à mi-cuisse pour une personne pas très grande et de quoi avoir bien froid si on marche dedans depuis tôt le matin, j'avais un sac contenant de quoi boire, manger et se soigner en vitesse ainsi que quelques vêtements chauds. On m'avait prêté le sac en échange d'aide pour faire quelques dossiers, j'avais pris quelques journées de repos, posé depuis un petit moment par prévention. Je marchais encore un peu, une bonne partie de l'après midi, je relevais la tête et vis le jour commencer à tomber, il fallait peut être commencer à rentrer...
Je regardais au loin et vis une personne allongée dans la neige, neige qui commençait à tomber sur sur lui, commençant à déposer une fine pellicule blanche sur lui, inégalement répartie, je retirais rapidement la neige sur lui et regardais si il était encore en vie... Apparemment oui mais il avait bien froid, je lui retirais ses sacs, les mit précautionneusement, l'un d'entre eux produisant des tintements, entre verres je suppose, car quand je le secouais un peu ça faisait comme si ça l'était entre deux verres, je prenais le corps endormi, sans trop regarder. Je veillais juste a ne pas laisser des affaires derrière nous, surtout les siennes, je ne savais pas le pourquoi du comment il avait atterri ici mais je lui le demanderais une fois qu'il sera à peu près rétabli.
Je le portais pendant un petit moment, la nuit était tombée, j'éclairais mon chemin comme je le pouvais, j'avais une petite lampe torche, elle n’éclairait pas très loin mais suffisamment pour marcher. A force de marcher, au bout d'un moment je tombais sur une maison à moitié délabrée et abandonnée depuis un bon moment au vu de son état, je le déposais non loin, ses sacs à côté de lui et faisait un petit tour en vitesse, je n'avais pas trouvé de choses de grande valeur mais en fouillant un peu je tombais sur un espèce de vieux coffre, un peu abîmé, avec un coin en lambeaux mais avec une serrure abîmée, peut être trop solide pour la défaire a l'aide d'une planche, peut être impossible à crocheter mais possible à faire sauter à l'aide d'une balle ...
Je sortais mon P-08 de la poche intérieure de ma veste, retirais la sécurité, visais et tirais... Raté, mais pas de loin... Je recommençais... Gagné ! Je terminais de déloger totalement la serrure et fouillais dans le coffre, il était peu rempli mais j'y trouvais des choses utiles, des couvertures assez chaudes pour réchauffer l'autre, un briquet avec encore de quoi l'allumer à l’intérieur je l’espère en tout cas même si son aspect extérieur me rassurait, il était un peu rayé mais il semblait robuste et pas forcément très lourd, je regardais rapidement le mécanisme visible... Il était pas mal, je vais le garder et le faire réparer à North city si je trouve une boutique capable de faire ça...
Je le mis en poche et prenais les couvertures, je cherchais un coin le moins exposé au vent possible et installa une couverture au sol, rapatriant le type dans ce qu'il reste de « l’intérieur » de la maison, retirant son manteau et essayant de retirer un maximum de neige possible, puis je mettais sur lui la seconde couverture, il faisait assez sombre mais avec le briquet j'avais de quoi allumer un feu si je trouvais du combustible et de quoi isoler le sol de la chaleur... Je partais a la recherche de planches de bois le plus sec possible et d'autres trucs, je recherchais pendant quelques minutes puis revenais avec mes trouvailles, quelques planches de bois, un coussin à moitié mort mais pouvant encore remplir ses fonctions pour le moment et quelques cailloux pour que le feu d'appoint ait une forme convenable...
A l'aide d'une planche je délogeais la neige d'un coin, fabriquais un petit paravent avec les moyens du bord pour protéger le feu de la neige et assez haut pour que le feu ne l’abîme pas, je mettais les cailloux en cercle, cassais les planches en deux et les disposais dans le cercle, prenais un vieux bout de tissu pour faire le départ de feu et ressortait le briquet de ma poche, je pensais « Si tu fonctionnes toujours c'est le moment de le montrer, p'tit' vieux... ». Je l'allumais une fois... Pas de feu... Deux fois... Toujours pas, je le secouais un peu, espérant que ça fonctionnera mieux... Troisième fois... Du feu !! Il fonctionne !! Je mettais le bout de tissu au feu et quelques secondes plus tard les planches prenaient feu. Bon... Ça c'est bon. Je prenais quelques planches en plus, en réserve, pour alimenter le feu jusqu'au matin.
Je retournais près du type... Bon il semble être plus chaud, c'est déjà ça, le feu produisait une petite lumière mais surtout assez de chaleur pour ne pas grelotter de froid. Je le regardais attentivement, parfois je croyais voir des poils... Mais non Quentin... C'est pas possible, c'est un humain pas un...- Hé ! Prend pas cette planche ! Prend pas ce tissu ! Ne l'allume pas !
J'écoutais ma curiosité, je fabriquais une torche de fortune et l'approchais du type, P-08 dans l'autre main... MAIS C'EST QUOI CA ?! DES POILS ?! UNE QUEUE ?! MAIS C'EST QUOI CE TYPE ?!!!! Je le tenais en joue, retirant le cran de sécurité, rapprochant la torche de son visage, il semblait se réveiller.
-Ne fais rien. Ne bouge pas.
Mon ton est très sec, assez menaçant, surtout a vu de ma taille, de ma carrure et du fait que le bout du canon de mon arme n'est qu'a quelques centimètres de son visage, bien éclairé grâce à la torche. J’attends sa réaction, prêt à réagir au cas ou... |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Ven 21 Oct - 14:32 Il était engourdi, mais ça commençait à aller mieux. La chaleur commençait à le gagner, c’était lourd sur lui. Du tissu, mais le son du vent et la moiteur de la neige rendaient l’air désagréable. Le son du crépitement du feu lui parvint, c’était agréable. Rassurant. Le froid de na neige ne l’engourdissait plus. Une de ses oreilles bougeait légèrement, captant du bruit, quelqu’un qui fouille, trifouille, fabrique. Le corps refroidi se recroquevilla plus sur lui-même. Gabriel ne réagit pas tout de suite en sentant cette présence près de lui. Ce fut quand elle devint hostile qu’il entre ouvrit les yeux, puis les écarquilla, la lumière du feu donnant un aspect mordoré a ses iris au lieu du vert habituel. Il loucha alors sur le canon de l’arme presque contre son nez et la p…
- Atcha !
... Peur, et maintenant un mal de crâne, s’empara de lui. En éternuant son corps entier, c’était contracter et il avait donné un coup de tête à l’arme à feu. Il rouvrit un œil, il était toujours vivant ! Bonne nouvelle, mais pour combien de temps. Sans oser bouger d’avantage ses yeux bougèrent eux, observant autour de lui, son regard remonta sur le jeune homme près de lui, c’était lui qui l’avait amené ici ? Il c’était endormi dans la neige alors ! Sous la couverture, le chat bougea ses doigts, évidemment qu’il avait peur ! Il était toujours sous sa forme de chimère. Particulièrement quand il dormait, il ne contrôlait pas cela.
Dire qu’il lui avait dit de ne pas bouger et de ne rien faire. Lui, il avait éternué et avait maintenant un beau bleu qui se formait sur son front. Cependant vu l’attitude de cet homme, il était évident qu’il n’avait jamais vu de chimère de sa vie. Le voilà bien ! Enfin après tout cela ne courrait pas les rues, lui-même n’en avait encore jamais rencontré d’autre. A part ce petit garçon vu de loin quand lui-même était encore un enfant. Lui-même ne savait pas comment il réagirait, serait-il terrorisé ? Ou fasciné ? Le blond ne savait pas. Cependant il avait entendu des rumeurs sur des chimères assoiffées de sang, rien que pour ça d’ordinaire il faisait attention à ne pas être surprit en plein sommeil. Mais là c’était différent, il c’était évanoui du au froid.
Comme à chaque fois qu’il avait peur le jeune homme ronronna et chanta dans sa tête quelques instants pour se redonner contenance. Allez ! Tu peux le faire ! N’émettant plus de bruit, un sourire timide vain ornée ses lèvres encore pâlichonne.
- Merci….
Après tout un peu de politesse détendait les gens. S’il lui montrait qu’il n’était pas dangereux, il baisserait peut-être son arme. Du moins, la chimère l’espérait vraiment.
- Est-ce que je peux me redresser ?
Mieux valait demander, on ne sait jamais. Du coup, la position si confortable, il y a quelques minutes ne l’était plus tant que ça et il voulait bien étirer ses muscles engourdis.
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Ven 21 Oct - 15:25 Le type éternua et sa tête tapa contre le canon de l'arme, heureusement pour lui que je n'avais pas le doigt sur la détente ou le coup serait parti tout seul. Il m'observait yeux écarquillés, ok, j'pouvais être menaçant, terrifiant et je ne sais quoi encore mais je le faisais par sécurité, on ne sait jamais sur qui on peut tomber, surtout la nuit, dans les montages, la nuit, seul mais armé et entraîné. Je voyais ses yeux bouger et observer un peu partout, sûrement peu rassuré et inquiet de son sort, moi j'allais pas le tuer, le blesser au pire mais pas lui ôter la vie. Lui devait s’imaginer un paquet de scénarios possibles, pouvant conduire jusqu'à la mort...
J'observais les alentours, personne, tant mieux, déjà je devais gérer le type et le sortir de la dès qu'on repart ou plutôt dès qu'il est capable de repartir. Il n'osait pas bouger... La peur sans doute, il devait se dire que ne pas bouger devait augmenter ses chances de survie. On peut avoir plein de réactions différentes sous la peur, la pression et autre... Je le gardais toujours en joue, juste par sécurité, attendant sa réaction, une fois que je saurais comment il réagit je baisserais le canon ou pas.
Je l'entendais ronronner quelques instants, je le laissais faire en silence, puis un sourire timide ornait son visage, il commençait à ravoir des couleurs mais ça se voyait qu'il était dans le froid il y a encore quelques heures. Puis il me remerciais, d'une petite voix encore apeurée mais il me remerciais, je l'écoutais encore un peu, attendant de voir si il avait encore le courage de parler un peu... Et il l'avait encore, il me demandais si il pouvait se redresser, je réfléchissais quelques instants puis baissais le canon de mon arme.
-Oui tu peux tant que tu te tire pas comme un voleur et que tu restes dans le coin. Et je ne te remettrais pas en joue tant que tu ne feras rien de dangereux.
Je rangeais mon arme et regardais le contenu de ses sacs, l'un contenait quelques vêtements et des affaires personnelles, l'autre ressemblait plus a un sac de docteur ou plutôt une sacoche de docteur. Dedans il y avait tout un nécessaire pour soigner et des flacons en verre avec à l’intérieur ce qui semble être un remède, je rangeais le tout soigneusement, ne voulant pas tout exploser au sol par pur plaisir. Je me relevais et le regardais.
-Pourquoi t'es dans le coin ? Depuis combien de temps ? Et ou tu veux aller ?
Je lui laissais le temps de répondre entre chaque question, et avec un ton neutre, ne voulant pas l'effrayer encore. Puis j'observais mon sac, pensif, de toute façon je pense qu'il y a assez a manger pour deux, je ne sais pas si il a mangé ou si il avait des réserves de nourriture qu'il à épuisé en cours de route mais ça doit faire un petit moment qu'il a pas dû manger. Je soufflais un coup. Et un autre.
-T'as de quoi boire et manger ou pas ?
J’avançais vers mon sac et farfouillais un peu en ressortant une petite tablette de chocolat, j'avais aussi de la viande en conserve qu'on pouvait réchauffer au feu. J'ôtais gants, bonnet et l'écharpe et les rangeais dans mes nombreuses poches, excepté l'écharpe qui rejoignait le sac. Je retirais le papier enveloppant la tablette et cassa une rangée de chocolat avant d'en casser un carré et le le mettre en bouche, le suçant un peu, le temps de laisser le goût du chocolat imprégner mon palais et je lui tendais le reste de la rangée.
-Tiens, prends. Excuse si je t'ai fait peur mais dans ces montagnes la sécurité prime vu que tu sais jamais ce qu'il peut arriver... |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Ven 21 Oct - 16:08 Autant le dire Gabriel fut rassurer de voir l’arme être rangée. Il se redressa alors. Il ne portait plus son manteau, mais ses moufles si ainsi sur ses boots et son écharpe, ou était son bonnet ? Ha posé avec son manteau à ses pieds. Le blond retira sont les « gants » qu’il portait libérant ses mains pleines de fourrure noire à son annuaire droit une chevalière en métal gris, or ? Argent ? Peux importait, l’ornais.
La chimère baissa les oreilles grondant un peu quand le grand gaillard osa fouiller ses affaires ! Mais il était gonflé celui-là ! Est-ce que lui regardait dans ses sacs ? Non ! Bon. Il releva ses oreilles quand le grand type à lunette s’assit et le questionna. Se mettant assis en tailleur, et tirant la couverture sur ses épaules, le bout de sa queue dorsale balayant lentement la surface du sol. Bon, il ne semblait pas si méchant que ça de grand type finalement.
- Je me rends à North City. J’ai entendu dans la ville voisine qu’il y avait une épidémie de grippe. Et que beaucoup ne pouvaient pas se payer le luxe d’avoir un médecin et des remèdes. Alors j’ai pensé que je pourrais être utile au moins un peu. Et je me suis perdu en venant.
Et c’était en plus c’était la stricte vérité. Le blond l’observa alors faire, s’installer tout ça, ho une nouvelle question, c’est vrai ça, non, il n’avait plus rien. Il ne se rappelait plus la dernière fois qu’il avait mangée ou but, si, il avait de l’eau…. Congeler.
- J’ai de l’eau, mais elle a gelé. Non, je n’ai rien à manger, je pensais m’approvisionner en ville.
Gabriel se déplaça alors à quatre pattes aillant retire ses chaussures pour ne pas les abîmer d’avantage. Griffe ranger évidemment, il attrapa son sac à dos par une des lanières et le tira a lui, il fouilla dedans et en sortie une gourde. Se remettant assit, il la déboucha et la posa non loin du feu. Le félin observa le chocolat puis saisit entre deux coussinets ce que l’autre lui donnait et le porta à sa bouche, suçant l’aliment sucré.
- Merchi….
Gabriel lui sourit quand il s‘excusa, comme il le pensait ce n’était pas un mauvais gars. Le chat prit alors le temps d’observer son sauveur. Il était vraiment très grand ! Il avait une sacrée carrure. Il pourrait être facilement militaire s’il le voulait, il en était sûr, d’ailleurs s’il avait une arme à feu peux être était-il policier. Il ne savait pas.
- C’est si dangereux que cela par ici ? Je veux dire je me douter que ce ne soit pas sans danger, mais il ne doit pas y avoir autant de bandit que cela n’est-ce pas ?
Si c’était vraiment le cas pour repartir, il devrait vraiment envisager le train. Cela ne l’enchantait pas, mais c’était plus sécuritaire que de finir congeler ici. D’ailleurs sans cet homme, il serait surement déjà mort de froid. D’ailleurs, il ne connaissait pas son nom
- Je m’appelle Gabriel et vous ?
Puis il se rappela un détail.
- Mon apparence vous dérange peut-être, j’en suis désolé, je vais changer.
Et en effet, tout ce qui était félin disparut. Les pieds devenant un peu plus petit, il enfila rapidement chaussettes et chaussures pour ne pas avoir froid tout en gardant entre ses lèvres le chocolat.
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sam 22 Oct - 11:16 Je l'avais entendu gronder un peu quand je fouillais ses sacs, bon cela ne se fait pas mais j'avais rien volé et j'avais remis ce que j'avais sorti soigneusement, ne voulant pas les casser. Puis il répondait à mes questions, donc il voulait aller à North City pour rejoindre une petite ville située non loin ou une épidémie de grippe à lieu et qu'il voulait soigner ceux qui n'en avait pas les moyens. Il à bon fond, j'ai l'impression qu'il pense à autrui puis à lui. Mhhhh... Je pense l'amener jusqu'à North City puis je pense qu'il connaît le chemin à partir de la.
Par contre il n'avait plus à manger, bon... Si il veut s'approvisionner en ville je pourrais l'y conduire suivant ce dont il a besoin. Puis il se déplaçait jusqu'à son sac, ayant retiré ses chaussures, sûrement pour ne pas les abîmer. Il en sortit une gourde, contenant de l'eau gelée, il la mit non loin du feu pour que le liquide puisse se réchauffer. Il me remercia quand je lui tendis le carré de chocolat, je l'observais attentivement, il n'était pas très grand et pas très lourd, il a bien dû la sentir la neige...
Puis il me demanda si c'était beaucoup dangereux dans le coin, je farfouillais dans le sac, sortant une conserve de viande et recherchant un plat pouvant faire office de casserole pour réchauffer la viande.
-Bah... Si on prévoit un minimum d'équipement pour affronter le froid, des réserves et un bon équipement il doit y en avoir quelques groupes. Surtout qu'on ne peut pas surveiller efficacement un endroit aussi grand. Et qu'il y a quelques voyageurs à détrousser en route... Mais avec moi tu risque rien, je peux t'accompagner jusqu'à North City si tu le souhaites et te donner quelques adresses ou tu peux te réapprovisionner.
Je trouvais une vieille casserole bien sale, j'essayais de frotter ce que je pouvais avec la neige puis faisais bouillir de l'eau, espérant la rendre plus propre, au moins suffisamment propre pour réchauffer la viande et en plus vu la taille il y en a assez pour deux personnes, je pourrais lui proposer quelque chose de plus consistant que du chocolat. Puis il me dit son nom, Gabriel, ok je retiens. Puis il se transforma en humain, s'excusant, c'était pas la peine mais bon. Je regardais la casserole et jetait l'eau bouillante remettant de la neige à chauffer. Puis je percutais enfin qu'il m'avait demandé mon prénom, je me tournais vers lui et lui disais ce qu'il m'avait demandé.
-Appelle moi Quentin, je suis officier au QG Nord en permission de quelques jours, ici, dans les montagnes... Et si t'as faim je chauffe un peu de viande la.
L'eau était bien chaude, je mettais donc la viande à cuire, je le regardais, attendant de voir si ça lui convenait, je surveillais juste la cuisson de temps en temps. |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Dim 23 Oct - 11:21 Le blond l’observa sortir la conserve de viande. Cool ! Il mourrait de faim en plus ! Hum ainsi, il y avait des bandits de grand chemin même jusqu’ici, il avait eu de la chance de ne pas tomber sur un de ces groupes, mais sur ce jeune homme. Gabriel semblait réfléchir en l’écoutant, puis reporta son attention sur son interlocuteur.
- Cela me convient très bien que vous me montriez le chemin.
Oui, la chimère était désormais plus froide, moins choupinette. En humain, il mettait beaucoup plus de distance entre lui et son entourage. Il était évidemment reconnaissant envers son sauveur, mais bien moins communicatif. Cependant, il allait se laisser guidé par ce jeune homme jusqu’à la ville, ou il pourrait se réapprovisionner. Ce qui était une bonne nouvelle, par la suite, il devrait pouvoir se débrouiller. Gabriel l’observa alors se battre avec cette casserole. Beurk ! Elle était salle, que faisait-il ? Ho utiliser la neige pour la nettoyer en faisant bouillir ce n’était pas bête. Ainsi, l’observant, les yeux bleu/vert s’agrandirent de surprise quand il le vis refaire fondre de la neige et y plonger la viande. Mais mais… Il ne savait pas cuisiner ou quoi ? Quel drôle d’idée ! Il en fut tellement perturbé que c’est à peine s’il intégra les informations données par Quentin. Remettant bien la couverture autour de lui, l’observant, le blond réfléchi enfin aux données transmises. Donc il s’appelait Quentin et c’était un officier en congé. Le faites qu’il ne semble n’avoir jamais vu de chimère de sa vie le confortait dans le sens qu’il ne le livrerait pas.
- J’ai faim oui.
Donc il fallut attendre, l’eau bouillant allégrement, la viande changeant de couleur sous la cuisson. Ça allait être de la vraie carne ! Cependant, la chimère ne dit rien. Il préférait ne pas vexer son sauveur. Ainsi observant, il remonta ses genoux contre son torse et les enroula de ses bras la couverture aussi en même temps.
- Quentin ? Il y a d’autre endroit qu’ici pour passer quelque jour de congé, pourquoi ne pas être descendu vers le sud ?
C’est vrai ça. Quitte à être en congé autan quitté un endroit où il y a de la neige huit mois sur douze non ? Et encore Gabriel n’était même pas sûr que pendant la période de l’été toute la neige soit fondue partout. C’est pour dire. C’était vraiment un endroit très rude. Le jeune docteur était persuadé, ce ne serait principalement que des enfants qui étaient malades et des personnes âgées. Perdu dans sa pensée, il ne réagit pas tout de suite quand la viande fut prête à ce que lui tendait le militaire châtain. Il avait l’air bien jeune mine de rien. Le blondinet en vain à l’observer tout en mastiquant un bout de viande assez dur quand même. Cependant, il était très grand, vraiment grand !
Et sans doute bien plus lourd que lui, avec une carrure assez sympathique. Pas trop exagérer, mais pas un gringalet non plus. Les lunettes ne cachaient en rien le bleu des yeux de son cadet, car Gabriel en était sûr, Quentin était plus jeune que lui. C’était désolant de ce dire que l’armée en venait à embaucher des enfants. L’armée était vraiment dangereuse. Mais il se doutait que le jeune homme n’avait sans doute pas eu le choix. Gabriel commençait à piquer du nez. Du haut de ses vingt-deux ans, il faisait lui-même bien plus jeune. Peut-être que Quentin pensait avoir affaire à un adolescent présomptueux qui se croit capable de tout. Dans tous les cas, le blond en était sûr, son sauveur était un gentil garçon. Souriant alors légèrement et fort de cette constatation. En général ses gènes de félin ne le trompaient que rarement sur les gens qu’il rencontrait. Un courant d’air s’infiltrant jusqu’à lui le fit frissonner. Tournant la tête sur le côté, seul le noir de la nuit lui parvient, pourtant, il ne devait pas être très tard. Sortant sa montre à gousset de ses doigts froid, il actionna le mécanisme qui fit s’ouvrir le couvercle et regarda l’heure. Punaise déjà !!!! Il était presque vingt-deux heures ! Le jeune docteur termina alors son bout de viande, n’aillant plus faim. Et reporta son regard fatigué sur le militaire en congé.
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Dim 13 Nov - 18:41 Il me répondit, me révélant ce ça le convenait très bien que je lui montre le chemin jusqu'à North City, tant mieux. Mais il avait l'air plus froid, plus distant, moins communicatif... Bon... Peut être qu'il est comme ça après tout, si il est une chimère il doit sûrement se méfier des autres... Ça doit être mieux pour sa sécurité de mettre un peu de distance avec ses interlocuteurs, au moins pendant un premier temps. En tout cas il semblait être ravi que je cuisine pour deux... Jusqu'a que j'y mette les saucisses... Bah quoi ? Il ne sait pas qu'elles peuvent cuire en bouillant ? … Par contre la cuisson est un peu ratée mais passer d'une cuisinière a un feu de camp c'est pas pareil mais ce sera toujours mieux que de regagner North City le ventre vide ou peu rempli.
Puis il me demanda pourquoi passer mes congés au Nord plutôt qu'au Sud... C'est vrai que pour la plupart c'est mieux le Sud mais je ne préférais pas partir trop loin, je m'étirais et lui répondit.
-Car le Sud ne m'attire pas vraiment, si je veux partir ailleurs que dans le Nord j'irais sûrement à Central... Je n'y suis pas retourné depuis l'Académie puis j'aurais de quoi faire la bas.
Je retournais m'occuper de la viande... Sur cuisson, je soupirais, tant pis, ce sera toujours mieux que rien. Je lui donnais ça part et mangeais, la viande était plutôt dure mais si on repart dès demain matin il faut qu'on mange. Une fois le repas pris je mettais quelques planches de plus pour mieux alimenter le feu.
Quelques instants plus tard il commençait à m'observer, je le laissais faire, il continuait, m'observant attentivement. J'ai quoi encore ?! Mais tu vas arrêter ?! Mais c'est qu'il continue en plus... Eh.. Mais... On dirait qu'il observe un gosse ?!!! Nan mais je rêve ou quoi ?!!! J'vais lui planter deux-trois balles on va voir si il continue ?!!! Tu vas voir le blond avec les yeux bleu-verts et en plus on doit être dans les mêmes âges toi et moi !!!
Je soupirais longuement, puis le vis frisonner et regarder l'heure, je fis pareil, avec ma montre d'alchimiste. Mh... Puis je l'observais, il semblait fatigué, je réfléchissais silencieusement quelques instants...
-Bon, vu que c'est pas comme si c'était l'endroit le plus sécurisé du monde ici et vu qu'il faut qu'on dorme tout les deux je propose qu'on fasse une garde par roulement. C'est a dire que je commence à surveiller pendant deux heures puis c'est à ton tour et ainsi de suite jusqu'à que le jour se lève et qu'on reparte. C'est d'accord ou pas ? Il faut qu'on évite de se faire surprendre. T'es en état de monter la garde ou pas ?
J'attends une réponse de sa part, mon ton était légèrement sec et un peu autoritaire, sans même le vouloir, l'habitude sans doute... Mais il n'était pas menaçant, je pensais juste à notre sécurité et a convoyer les remèdes en bon état, surtout que si un groupe s'en empare, il n'auront pas de scrupules a faire payer des tarifs très élevés, en argent ou en sang... Voir à kidnapper l'autre pour obtenir une rançon ou un docteur a leur service... Je ne sais pas si il peut se battre et si oui quel est son niveau, donc agissons avec prudence, il faudrait peut être mieux éclairer... Non... Ça nous rendrait mieux repérables même si cela nous donnerait une meilleure vision des alentours.
J’effleurais mon arme, je suis armé et je maîtrise l'alchimie, Gabriel lui peut se transformer et a son gré apparemment, je suis capable de tenir au corps à corps, lui je ne sais pas. Mais peut être peut t'il compenser par d'autres habilités. Mh... A voir. Pour le moment j'attends sa réponse, croisant les bras, silencieux mais pas menaçant. |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Mar 22 Nov - 15:12 Oui Gabriel était épuisé. Il remonta ses genoux contre son tors et noua ses bras autour.
-Cela me va…
Oh oui dormir était une bonne idée. Encore frissonnant, il laissa ses chaussures sur le côté. Enfin le blondinet s’allongea, enfin se mit en boule dans les couvertures. Il somnola un peu et fini par se rendormir… Ce ne fut qu'aux bouts de quelques minutes que ses oreilles de chat réapparurent, que la fourrure noire recouvrit ses mains aux griffes rangées. Le reste de son corps était soigneusement emmitouflé dans les tissus le recouvrant. Visiblement, le jeune médecin une fois endormir perdait le contrôle de son apparence et redevenait une chimère chat. Ainsi, Gabriel ne fit plus entendre. Le léger feu du réchaud lui s’estompait graduellement alors que dehors, il faisait nuit noire ainsi que du vent qui soufflait. Il faudrait être fou pour sortir à ce moment-là de la nuit en pleine montagne.
Habituellement, le blond se déplaçait beaucoup la nuit. Normal, c’était un chat. Mais dans le nord, il avait préféré bouger de jour. Car les montagnes étaient réputées dangereuses de nuit, de jour aussi, mais au moins il avait une meilleure visibilité. Gabriel dormait dans une position pas très relaxante, mais chez les félins, elle était connue comme une position de prévention, ainsi en cas de danger, il pouvait sauter même s’il n’était pas bien réveiller. Ses oreilles qui bougeaient au moindre son confirmaient cette hypothèse. Et chose surprenante, il se réveilla pile deux heures après, c’être endormit. Il se redressa en s’étirant puis laissa le militaire s’endormir à son tour. Quentin avait également besoin de repos.
Ce fut après deux tours en alternance ainsi que quelque chose se produisit. Le blond voyant parfaitement dans le noir grâce à la lune même si elle était à demi cacher. Le jeune homme félin laissa chaussure de côté et manteaux, restant en chemise noire, gilet et pantalon, il sortit de son sac un masque noir. Puis se déplaça en silence. Il posa sa main en mode patte de velours sur l’épaule du militaire, tout en continuant a fixé la large ouverture. Ses oreilles bougeaient au moindre craquement dans la neige aussi minime, soit-il. Portant à son visage son masque, il se déplaça en silence. Passant sous les couvertures ses sacs pour qu’ils ne soient pas visibles. Puis une silhouette menaçante apparut entrante arme en main. Il ne fallut pas plus d’une seconde pour que la chimère réagisse et avec un geste rapide, il frappa les bras de l’homme vers le haut le surprenant puis un coup de pied dans l’abdomen l’envoyant volé à l’extérieur. Bien sûr, cela surprit leurs assaillants qui c’étaient immobilisé.
Ces individus ne savaient sans doute pas que c’était un médecin, eux n’avaient vu là qu’un voyageur a détroussé visiblement. Sauf que le dit voyageur savait de base se défendre. Et en plus actuellement, il était accompagné d’un militaire. Et armé de surcroît. Gabriel entendit les hommes jurés, trop surprit qu'il y ai un potentiel danger et décida de contre attaquer. Sauf que du coup, ils faisaient vraiment n’importe quoi pour le coup. Et le blond ne tarda pas à en immobiliser un autre au sol en se mettant assit dessus, laissant visiblement Quentin jouer avec les autres.
(Désolé ce n'est pas très long) |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Lun 28 Nov - 8:32 Il était d'accord, tant mieux, je l'observais, il se préparait à dormir. Je le laissais faire, après tout il était bien assez fatigué comme ça, pendant qu'il continuait, je rangeais le coin de la maison qu'on occupait pour qu'on ait plus de place pour bouger et se mettre a couvert si besoin, j'alimentais le feu de temps à autre, pour éviter que le froid nous atteigne et nous congèle, je vérifiais les niveaux d'eau, rassemblais nos affaires, cachant rapidement la mallette contenant les remèdes sous un bout de vieux tissu, au moins les plus pressés n'y verront rien.
Je retirais quelques couches de vêtements en gardant assez pour avoir assez chaud, mais en retirant assez pour être plus mobile et agile, les rangeant dans mon sac, je vérifiais mon arme tout en gardant un œil sur l’extérieur régulièrement, je regardais si elle était assez propre et si elle ne risquait pas de s'enrayer même si le mécanisme était assez fiable et ne m'a jamais lâché aux moments les plus importants surtout grâce aux quelques modifications qu'elle a pu subir.
Je regardais ce que j'avais en munitions sur moi, je regardais attentivement, dans mes poches cinq chargeurs, cinq autres dans mon sac et un déjà chargé, soit 11 chargeurs avec en tout 88 balles, soit huit dans chaque chargeur. Je me mettais un peu dehors, observant au loin, pas de mouvements suspects pour le moment, tant mieux, même si la nuit réduit mon champ de vision... Je buvais et mangeais un coup et sentis des tapotements sur mon épaule, c'était Gabriel, me faisant signe qu'il me remplaçait et que je pouvais aller me reposer, je lui indiquais ou étaient les affaires et ou était ce qu'il fallait pour alimenter le feu ainsi que la pièce bien dégagée et allais me reposer.
Je dormais tel un bébé... Faisant comme si j'avais nounours... J’espère qu'il ne l'a pas trop remarqué, les habitudes se prennent si vite... Il me réveilla environ deux heures plus tard, je lui laissais la place, essuyant la bave au coin de mes lèvres, je n'avais pas dormi longtemps mais j'avais bien récupéré. Lors de mon deuxième tour de garde j'essayais d'aménager un ou deux poste de tir au cas ou, assez bien protégés pour me permettre de viser et recharger en toute sécurité. Et j'avais un mauvais présentiment... Comme si il allait se passer un truc... Si Gabriel est au courant pour l’épidémie d'autres peuvent l'être aussi... Et pas pour d'aussi bonnes intentions... J’espère qu'il a de quoi soigner et désinfecter des plaies... J'essaye de chasser ces idées de ma tête tout en aménageant notre abri temporaire de façon la plus pratique possible.
Je rebuvais un coup, assis en tailleur près du feu, un coup en train d'entretenir du mieux que je peux mon arme, un coup en train de regarder les alentours, je pensais toujours à l'idée qu'on pouvait être attaqué et je ne voulais pas ne pas être préparé, je continuais à nettoyer mon arme puis je vérifiais que mes chargeurs étaient attrapables facilement au cas ou et surtout bien installés. Puis je fis bouillir un peu d'eau, remplissant nos gourdes et rangeait correctement mon sac pour avoir mieux accès aux choses utiles comme les munitions, l'eau et la nourriture. Mon tour de garde continuait encore un peu, j'alimentais à nouveau le feu et observais le ciel, une demi lune présente, offrant un peu de lumière, pas assez pour distinguer ce qu'il se passe plus loin, mais peut être de quoi distinguer quelques formes avec une bonne vue et de pas trop loin.
Gabriel me fit signe à nouveau de me reposer, je vérifiais que tout était à sa place, que j'avais bien mon arme et mes chargeurs sur moi et partais à nouveau me reposer. Malgré le confort rudimentaire qu'offrait notre abri, tout aussi rudimentaire et dépouillé de tout objet de grande valeur et bien caché d'ailleurs, je dormais bien. Il y avait des couvertures pour nous isoler du froid ambiant et du sol, de quoi poser sa tête, un feu offrant lumière et chaleur supplémentaire, eau et nourriture consistante. On était même plutôt bien lotis vu la ou on était, même si la sécurité des lieux laissait à désirer, nous obligeant a monter la garde avec de quoi nous défendre, ça aurait pu être pire...
Je rêvais, je ne sais plus de quoi, mais je rêvais, j'étais bien, détendu, au calme, laissant mon esprit vagabonder ailleurs...
Puis j'entendais des coups. Des cris. Un râle. Et me réveillais sur le champ, avec pour seul réflexe de prendre mon arme. Je retirais la sécurité. Une forme humaine se jetait sur moi. Prendre l'arme par le canon. Reculer largement la main. Agripper fortement le canon. Entamer un mouvement circulaire de la main, visant la tête du type. Laisser le coup prendre de la vitesse. Continuer. Laisser toujours faire. Sentir la crosse de l'arme arriver sur du solide. Laisser la force du mouvement continuer. Lever la tête. Regarder l'espèce de type. Le voir blêmir. Le voir écarter les yeux. L'entendre hurler. Le laisser faire. Reculer le bras. Reprendre l'arme par sa crosse. Tirer sur un type. Se rendre compte qu'il était tout aussi près de l'autre. Voir un trou dans son pantalon. Le voir prendre une teinte rouge sang. Se rendre compte qu'il hurle de douleur.
Le premier type finit par basculer en arrière et s’évanouir sur le coup, l'autre se tient la jambe, je lui donne un autre coup, la il aura des raisons d'hurler, il hurle de plus belle, se tenant l'entre jambe à deux mains, je l’assomme et neutralise deux autres types, deux balles chacun, une en visant l'arme, l'autre en visant la jambe. Vu la ou ils étaient et vu l'état dans le quel j'étais je pouvais les tuer sur le coup. D'une balle entre les deux yeux. Il me reste trois balles dans mon chargeur. Je regarde rapidement comment se débrouille Gabriel et sens qu'on approche de moi.
Un type avec la carrure d'un ours s'est jeté sur moi, il commence à m'étrangler, me soulevant du sol, me pensant trop faible pour oser riposter. Ils sont peut être en supériorité numérique mais nous sommes sur notre terrain et capables de bien nous défendre contrairement à la plupart des personnes passant par la. Il sert plus fort cet abruti, je sens que je commence à manquer d'air mais je reste calme, j'essaie quand même d'une main d'essayer de le faire lâcher prise, essayant de les mettre entre mon cou et ses mains, il sert plus fort, je les retire, il aurait pu me les broyer...
Il tourne la tête une seconde. Une de trop. Je souris. Un sourire pour l'énerver. Pour le pousser à bout. Ça ne manque pas. Je me reçois une belle droite, je le sais car j'ai senti une de ses mains libérer son emprise. Ça passe. Je sens un goût métallique remplir ma bouche. Je sens du sang. Il sert encore plus fort. Je résiste. Je tiens. Trop têtu pour renoncer. Il tourne la tête à nouveau. Quand il pose à nouveau ses yeux sur moi je lui crache tout le sang que j'ai en bouche sur sa tête. Il me lance un regard noir. Je tiens toujours, mais pour combien de temps encore ? Je lève doucement le bras qui à l'arme au poing, visant l'espace entre les deux yeux, passant d'une seconde à un regarde de défi à celui d'une personne déterminée, prête à tuer dans la seconde. Il rit. Je tire. Entre ses deux yeux. Il arbore un regard de surprise. Il me lâche enfin. Il tombe. Raide mort.
Je tombe sur les genoux, reprenant mon souffle, le cou rouge, voir presque violacé à certains endroits. Il me faut une bonne poignée de secondes avant d'être à peu près d'attaque et encore, c'est pas tout à fait ça... Mon cou me fait mal. Ça passe pour le moment, sous l’adrénaline du combat mais je sens que je vais bien le sentir passer après... Plus que deux balles dans mon chargeur. Je prends encore un peu de repos. Combien sont t'ils ? Comment on va tenir ? Combien seront morts ? Combien seront blessés ? Pour le moment quatre blessés, dont un à la tête, j'entends les trois autres chouiner tel des bébés, de douleur. Et un mort. Un abruti qui à essayer de m'étrangler, un bon abruti... Je regarde à nouveau rapidement Gabriel, regardant comment il se débrouille, me relevant doucement mais alerte et prêt à tuer à nouveau si besoin... |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Mer 14 Déc - 17:16 Le blond assit sur le même type depuis le début et lui tenant les mains, griffe enfoncer dans les poignets le faisant gindre regarda Quentin jouer. À un moment, il avait cru devoir intervenir, mais non, donc un cadavre, et six blesser, un K.O par lui-même et le dernier sous lui qui chougnait.
- Et on fait quoi maintenant ?
H : Me laisser partir ?
- Hum….
Semblant réfléchir il balançant sa queue dorsale de droite à gauche avec ce petit frémissement digne d’un serpent à sonnettes que faisaient tous les chats quand il pensait à un truc ou était en chasse. Le blond se pencha en avant et vains mordiller l’oreille du malheureux sous lui, y laissant quelques petites traces rouges.
- Non… On va vous livrer au poste militaire le plus proche et vous irez en prison.
H : Il a tué un de mes compagnons et toi t’es un monstre ! C’est vous qui irez en prison !
- Je ne pense pas non. Vois-tu, vous avez agressé un militaire en mission. Et son « colis » donc vous irez en prison
Bon, le coup de la mission ce n’était pas vrai, mais Quentin avait promis de le guider jusqu’à la ville. Le blond attrapa une corde et lui attacha les mains, puis se releva, le chaton allait avoir des crampes a force. Il força l’autre à se lever puis à s’asseoir, et alla voir pour soigner les autres, des soins basiques, mais quand même. Une fois tous attaché solidement, il croisa les bras se rapprochant de Quentin. Puis le fit s’asseoir.
- Je vais te soigner ok ?
Il sortit onguent, et oui, son partenaire de fortune avait le droit à des soins bien plus soigneux. Reprenant apparence humaine bien sûr avant cela, il appliqua la crème, puis vérifia les cervicales, et enfin fit un bandage pour tenir le tout au chaud.
- Il ne semble pas y en avoir d’autres.
En disant cela, Gabriel reprit forme de chimère pour mieux voir fixant par les ouvertures le dehors. Se mettant assit à côté du jeune homme, il resta contre lui et serra ses bras autour de lui-même.
- On fait quoi maintenant ?
C’est vrai ça ? Maintenant que l’attaque était finie, il accusait une certaine fatigue, baillant, la lumière de la lune luisant sur ses cross trop longs pour un humain. Ces mêmes petits Cros qui avaient laissé de petits trous a l’oreille du seul type pleinement indemne et solidement attacher et qui les fixait maintenant terrorisé. Le chat noir attrapa son manteau et s’emmitoufla dedans, gardant forme anomal pour ne pas avoir trop froid, chaussures vaguement mise à ses pattes arrière, il enroula sa queue autour de sa taille et trembla légèrement. Maintenant que l’adrénaline retombait le froid revenait. Un sourire vain effleuré, ses lèvres. Le soleil commençait à pointer le bout de son nez. Les rayons venaient timidement illuminer la neige et les reliefs de la montagne ainsi que de la végétation. La neige scintillait de mille feux. C’était juste magnifique, magique.
Gabriel reprit forme humaine et chaussa correctement ses chaussures avec chaussettes, puis se leva, mettant écharpe, gant et bonnet en place, il se saisit de ses deux sacs, celui cacher et celui visible. Il était prêt à reprendre la marche.
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sam 31 Déc - 19:06 Finalement tous furent neutralisés, Gabriel en gardait un, qui chouinait, j'avais telllllllement envie d'élever la voix pour qu'il la ferme... Surtout qu'il pensait pouvoir repartir cet abruti... Je m'appuyais au mur, bras croisés, observant Gabriel réfléchir... Je ne pense pas qu'il va le laisser repartir, mais bon, j'attendais sa réaction, regardant sa queue dorsale se balancer et ce truc en était presque hypnotisant... Il mordilla son oreille et un sourire se dessina sur mon visage, quand il dit qu'ils vont êtres amenés au poste le plus proche pour finir en prison, l'abruti cria, semblant pour lui que son sort fut injuste, traitant Gabriel de monstre et disant qu'on finirait en prison a leur place ! Mais pour qui il se prend cet abruti ?! Pendant que Gabriel lui répondait calmement je sortis un peu de mes gonds et en deux pas fondait sur lui, le choppait par les cheveux, nullement gêné par son poids, plus celui de Gabriel qui était sur lui et lui parlais, voir aboyais, bien énervé... -Toi l'abruti tu la fermes, ou j'te jure t'auras d'autres raisons de chouiner !!!!!!!!!Puis je le reposais au sol, laissant Gabriel l'attacher, le relever, et faire le nécessaire pour maintenir les autres abrutis en vie... Pendant ce temps la je rassemblais mes affaires et rechargeais mon arme, revérifiant que rien d'autre d'utile traînait... Je dépouillais les bandits de leurs armes, des bâtons, quelques armes de poing et chose étonnante un fusil, qu'ils n'ont même pas pu utiliser par notre rapidité... Je regarde... Un Mauser modèle 1898 avec quelques munitions, que je prenais volontiers, au cas ou, surtout qu'on était pas prêts d'arriver... Ils avaient sûrement dû le voler à un poste ou a un soldat... Je le rendrais au QG Nord une fois qu'on sera la bas, ils pourront peut être identifier son propriétaire ou quel poste la reçu par son numéro de série. Gabriel s'avança vers moi... Bras croisés... Et me fit m’asseoir pour me soigner... Je ne répondis pas a sa question car je n'aimais pas qu'on me touche mais je pouvais difficilement dire non aux soins et risquer que ça empire... Je le laissais donc faire, même si je me tortillais et gigotais un peu, peu à l'aise. Mais a la fin des soins ce fut plus agréable, mon cou me faisant beaucoup moins mal. Gabriel me dit qu'il ne semblait pas avoir d'autres bandits, ce que je confirmais par un léger hochement de tête, pour ne pas trop gêner le bandage, l'ongent et tout... Gabriel finit par me demander ce qu'on allait faire à présent, je réfléchissais quelques instants puis lui répondit. -Eh bien... Se reposer si on peut, sinon rassembler nos affaires, vérifier qu'il y a plus rien d'utile ici... Ah ! Prendre les couvertures avec nous, ça peut servir... Et ne pas oublier la bande d’abrutis...
Et tout en lui répondant je rangeais leur armes de poing dans mon sac, vidant leurs chargeurs et récupérant les balles du même calibre que mon P-08. Puis je relevais la tête et l'observais de rhabiller chaudement, pendant que l'autre abruti nous regardait, terrorisé, tant mieux, il m'a cherché, il m'a trouvé... Le soleil pointait le bout de son nez, révélant un paysage magnifique... Puis je tournais la tête et vis Gabriel, sac mis, prêt à reprendre la marche, j'allais vers mon sac, l’arrangeais mieux et en vitesse, repris les couvertures, en donnant une à Gabriel pour qu'il ait moins froid, mis mon sac, chargea le fusil, prêt à m'en servir et le fit reposer sur une épaule, grâce à la lanière, prêt a le dégainer en un instant. -Bon. Prêt à reprendre la route. Et toi ?- HRP:
Désolé du délai, j'étais pas très inspiré... Si quelque chose te gêne, fais moi en part en MP
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Lun 16 Jan - 17:32 Le blond hocha la tête, approuvant les dires du jeune homme. Les criminels reliés entre eux par une corde, furent tirés à la suite du duo. Il faisait bon, pas de vent en cette fraiche mâtiné, le soleil les inondait de lumières les réchauffant un peu malgré le froid de la montagne, la neige fraichement tomber la veille craquait sous leurs pieds. Et la progression se faisait lentement. Pas de précipitation. La chimère s’étira sous les tendres rayons du soleil. Sous forme humaine, il suivait Quentin.
Gabriel en eu vite marre de cette neige qui le ralentissait, en avoir jusqu’aux cuisses était contraignant. La bonne nouvelle, c’est que les bandits aussi avaient du mal. Si seulement ils avaient des raquettes….
- Dommage que l’on n’ait pas un alchimiste sous la main ! On lui aurait demandé de nous faire des raquettes de marche. Ou des sky !
Évidement le blond ne savait pas que son compagnon pratiquait cet art. Et qu’il ne pratiquait pas celui désiré. Mais peux importer. Il fallut s’arrêter à un moment donné tout le monde étant bien fatigué, surtout Gabriel qui éternua. C’était le comble. Il resserra sa couverture autour de lui.
- Tshi…. Tshiii !!
Fit il a plusieurs reprise. C’était le comble, voilà que le docteur tombait malade, quelle poisse ! Au moins sous le couvert des arbres moins de neige. Ils purent s’installer pour grignoter. Le blond attacha la corde à un arbre. Puis retira ses chaussures, couverture, gants, et se transforma, toute griffe dehors, il monta dans un arbre. Montant tout en haut, il eut une vue imprenable sur la vallée. Super ! C’était là-bas ! Redescendant, il s‘arrêta en route et en profita pour faire ses griffes. Punaise que ça faisait du bien. De vagues éclats de voix lui parvinrent d’en bas venant des criminels qui se plaignaient de se prendre de la neige et des copeaux de bois. Cela fit légèrement rire le chat.
Le félin fini par redescendre et atterrie sur le sol près du feu, dégagé de toute neige. Il remit chaussures et gants en reprenant forme humaine. Puis s’installa non loin du militaire en se réfugiant sous sa propre couverture.
- C’est dans cette direction.
Déclara le médecin en pointant la dites direction du pouce.
- Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai un truc sur le nez ?
Criminel : Il te fixe par ce que t’es étrange !
Lui étrange ? Mais il était normal… Enfin pour une chimère. L’homme préféra se taire de peur de se faire pourrir par Quentin.
(hors rp : désolé ce n'est pas très long |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Mer 18 Jan - 17:27 Je marchais en tête et aisément avec les raquettes que j'avais, Gabriel et les autres peinaient bien plus, encore pour Gabriel parfois je l'aidais mais les autres qu'ils se démerdent... Le temps était agréable, bien couvert c'était l'idéal, je ne sentais même pas le froid ambiant, de plus avec le fusil je pourrais peut être chasser les quelques bêtes qui osent s'approcher, car a deux ce que j'avais ça va mais avec les andouilles qui nous suivent c'est loin d'être le cas...
Gabriel peinait tellement qu'il se demandait si il ne fallait pas mieux utiliser l'alchimie pour faire des raquettes, ou même des skis, pestant sur le fait qu'il n'y ait pas alchimiste dans le groupe sauf... Que je le suis ! Je regardais Gabriel qui c'était couvert de sa couverture de fortune, je transmuterais une fois qu'il y aura un arbre, ou même un groupe de deux, trois arbres au mieux pour qu'il y en ait pour tout le monde et éviter d'être ralenti par le groupes d'andouilles...
Plusieurs heures de marche passèrent, le reste commençait à fatiguer, moi moins, habitué à la rigueur militaire et au niveau d'exercice demandé, même si maintenir cet effort sur plusieurs jours pourrait s'avérer plus compliqué que prévu. Le froid ne se faisait pas trop mordant et on avait tout le groupe, malgré la tentative d'évasion de deux d'entre eux, mais sous la menace du Mauser et le fait des difficultés de déplacement ils sont sagement retournés dans le rang et tant mieux, car un ours ça gueule et ça fait mal.
Peu de temps après Gabriel éternua et un endroit plus hospitalier pour y passer la nuit commençait à apparaître, je fis signe à Gabriel que l'on s’arrêtera la pour la nuit, tout le monde commençant à être trop fatigué pour poursuivre sans risque, surtout sans raquettes et de plus, vu le soleil, la nuit tomberait d'ici une heure ou deux et je ne vais pas continuer encore au risque de laisser passer cet abri rudimentaire. Je regardais la topographie des alentours, elle m'a l'air bonne pour chasser, je laissais Gabriel s'occuper du groupe de prisonniers, vu mes compétences et vu la lumière ambiante je pense pouvoir m'en sortir pour nourrir tout le monde.
Je partais donc chasser, laissant Gabriel se défouler un peu et revenait une bonne heure plus tard avec de quoi nourrir tout le monde, la chasse étant plutôt bonne et le Mauser bon dans cet exercice. Je pendouillais les animaux a une branche et les préparais du mieux que je pouvais, après je préparais le feu, un bon histoire de ne pas mourir de froid, préparant même du bois en rab' pour passer la nuit sans manque, je transmutais un système de broche avec le métal d'une partie des armes prises aux bandits et commençait à cuire la viande.
Gabriel revient près de moi, s'enroulant encore dans sa couverture, puis il me dit que c'était dans cette direction, je haussais un sourcil, continuant à m'occuper de la viande, jetant un coup d’œil aux bandits de temps, puis lui demanda,tout en le fixant :
-Quoi dans cette direction ? North City ? D'ailleurs on a encore combien de marche à faire ?...
Puis il se demanda ce qu'il avait et avant même que je puisse répondre un criminel déclarait qu'il était étrange, sur ce je me levais et lui donna une bonne droite, suivi d'un regard glacial et retournais m'occuper de la viande, qui cuisait tout doucement, mieux que la viande en boîte...Ahem... Après j'dis pas qu'il est normal mais c'est peut être pas de sa faute si il est dans cet état... Je ne sais pas ce qu'il c'est passé avant donc je n’émettrais pas de jugement, juste des interrogations, car ses capacités ne sont pas normales... Est t'il une genre de chose, une chimère, mi-humain, mi-animal comme dans des contes et légendes ?...
La viande est presque cuite et j'avais plein de questions qui me brûlait les lèvres mais il y a aussi la question de ce qu'il veut garder privé ou non et de ce qu'il veut dire a chacun, mais bon... Je m'y risquais...
-Euh... Gabriel... Comment t'as eu... Ca ?
Mon ton était un peu tremblotant, ne sachant pas sa réaction je me préparais au pire, « Ca » désignant ses « capacités »... Je le regardais, attendant patiemment une réponse...
(HRP : Blabla... Si ca va pas, ou si des ponts sont confus envoie moi un MP Blabla...) |
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Mar 24 Jan - 15:25 Et se taire après la remarque ne suffit pas. Gabriel prit de la pommade et soigna rapidement l’homme avant que ça ne gonfle le surprenant, mais il préféra ne rien dire. Le blondinet revint près de son nouvel ami et se colla presque a lui pour se réchauffer tremblant légèrement.
- Oui, je parle de la ville, je l’ai vu du haut de l’arbre… hum… Je dirais que demain soir, nous serons arrivés. Enfin, c’est de la théorie seulement.
Alors les y voilà…. Gabriel n’avait pas envie d’en parler, vraiment pas. Il remonta ses genoux contre son tort. Gardant ses bras entre son buste et ceux-ci, posant son menton dessus, il fixait le feu dansé devant ses yeux bleu vert…. Qui devinrent vert acide… l’odeur de la viande grillée lui parvenait, et pas qu’a lui, a leur prisonnier aussi et des ventres gargouillaient. La chimère avait entendu le tremblement dans la voix.
- Ne t’en fais pas, je ne vais pas te manger par ce que tu m’as demandé, c’est dans la nature humaine de vouloir, savoir et comprendre…..
Comment parler de ça ? Voyons voir….
- Un jour, un scientifique m’a emmené dans son laboratoire et m’a fusionné avec mon chat… C’est tout.
C’est vrai, il n’y avait rien de plus à dire sur le sujet. Il ne se plaignait pas, il gardait en lui pour toujours une part de sa Luna adorée. Et il avait acquis beaucoup de choses pratiques. La force, l’ouïe, l’odorat, la vue présente, surtout dans le noir, l’instinct, des capacités très utilisé dans sa pratique de la médecine. L’agilité aussi. La souplesse… Bien que là dans la neige ce n’était pas terrible. Il y avait aussi des inconvénients comme ne pas, ou peux supporter l’eau autre que la boire. Ne pas supporter d’être sale. Du coup malgré tout, il pouvait passer du temps dans une salle de bains. Avoir du mal à se contrôler devant une ficelle qui s‘agite, chassez les souries, la honte quoi ! Être capable de s’endormir n’importe où et bien d’autre. Heureusement, le côté humain lui permettait de se contrôler.
- C’est cuit !
Dit-il en voyant le jus dégouliné. C’est qu’ il était l’heure de manger et de dormir. Et Gabriel laissa Quentin faire et partager les parts. Bien sûr Gabriel ne pensant pas à lui en premier préféra aller donner à manger à leur prisonnier, certain boudèrent, d’autre pas. Leur laissant les mains libres, mais sous surveillance, le blond revint manger sa part. Mine de rien, il avait autan faim qu’il n’était fatigué. D’ailleurs aillant trop froid, il reprit sa forme de chimère et plaqua ses oreilles sur sa tête, puis mit la couverture dessus s’enfermant presque totalement. Sa queue dorsale dépassant, il la bougeait un peu, juste le bout comme savait si bien le faire les félins.
- Et toi ? Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir militaire ?
C’était donnant / donnant comme on dit, tu me demandes une info, je réponds, a ton tour de répondre à ma question quoi.
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Chaton congelé (PV Quentin) (fini) Sujet: Re: Chaton congelé (PV Quentin) (fini) |
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