Forum ouvert le 25/02/2014 Jetez un coup d'oeil à notre Organigramme. Beaucoup du prédéfinis du manga sont disponibles ! Prenez le temps de zieuter nos prédéfinis des membres !
D'après les rumeurs, Le Généralissime King Bradley aurait été vu dans les jardins du Q.G, tondant la pelouse avec un tablier rose.
Témoin effrayé - "Faites attention à vous ! Scar n'est pas un véritable humain, c'est un Dalek déguisé... Fuyons !!!" "EXTERMINATE"
Des gens cherchent des RPs ! N'hésitez pas à venir zieuter ici
Votez pour le forum toutes les deux heures ! Il y aura des nouvelles têtes et des nouvelles aventures ! Un post pour 250 cenz ! ~
Nous recherchons des méchants pour mettre la pagaille en Amestris ! Les infiltrés recrutent toujours ! Recevez en cadeau un bain de pied en porcelaine d'une valeur de xxxx cenz.
Le désert pour une rencontre : Ou comment faire des rencontres originales ! (PV PNJ Lance Bronson)
Sujet: Le désert pour une rencontre : Ou comment faire des rencontres originales ! (PV PNJ Lance Bronson) Lun 29 Aoû - 20:01
ft. Mina C. Westenras
Le Désert pour une rencontre
Le désert était ta compagnie depuis maintenant surement des mois, et depuis quelque semaine tu n'étais pas loin d'arriver vers la frontière pour attirer à Amestris. La solitude était ta seule compagnie, tandis que tu portais son sac sur ton épaule droite. Tu marchais, encore, et encore. Tu n'en voyais jamais la fin. Enfin, jusqu'à maintenant tout du moins. A vrai dire tu n'étais pas très sûre. Tu n'avais pas un très bon sens de l'orientation, et ta carte datait un peu. Vu que tu l'avais piqué en vitesse après ton départ, après ta fugue.
Tu avais grogné tout le long du voyage, te demandant encore si tu avais fait le bon choix. Tu fis même de grands gestes de pieds par sentiment d'amertume. Amertume de quoi ? De n'avoir réussi à convaincre ton frère de venir avec toi découvrir le monde. Tu avais dû le fuir lui aussi. A cause de cette loi absurde que tu n'acceptais pas. Tu ne pouvais accepter d'être traité comme une des filles de l'empereur. Non. Tu n'étais pas comme toutes les autres qui se soumettaient ou qui ne disaient rien. Tu voulais un semblant de liberté, tu ne voulais pas devenir princesse de clan ou héritière. Pour le grand bonheur de ton frère... dans un sens le malheur des uns fait le bonheur des autres. N'est-ce pas ?
Enfin, bref, toujours était-il qu'en ce moment tu ne savais plus où aller tellement la densité du sable était énorme autour de toi. Tu avançais dans le brouillard. Au sens propre du terme en plus. Au bout de quelque minutes, tu n’en pouvais plus. Alors tu n’insistas pas. Tu pris ton sac, et montas la tente à toile verte en face de toi. Elle était facile à monter quand on en avait l’habitude… mais pas quand ce n’était qu’occasionnellement comme pour toi ! Rah qu’elle plaie ! Tu fais un soupire et retombes les bras et jambes en tailleur. Tu fixes ton regard sur le ligne d’horizon. Et tu observes s’il n’y aurait pas des rochers pour la coincer et juste te faire un abri.
Ou même carrément une grotte ? Le désert près de Xing était très dangereux apparemment. Bingo ! Tu avais aperçu une pointe de rocher un peu plus haut.
Allez courage ! Tu y étais presque, bon avoir le vertige ne te faisait pas tellement avancer… mais petit à petit tu arrivais à grimper. En soufflant bien et en inspirant. Punaise, depuis le temps tu devrais être habituer aux conditions du désert ! et à cette chaleur. Tu réussis tant que mal à glisser la tente dans les brèches et à la coincer pour qu’elle ne s’envole pas. Tu y passas quelque heure, attendant que la tempête du désert soit calmée.
Cependant, c’est en voulant repartir… après avoir ranger la tente… que le drame arriva. Tu glissas de l’endroit où tu avais un peu dormi pour atterrir… près d’une drôle de créature du désert !!! Le tint de ton visage blêmit et changea radicalement de teinte. Le blanc prenant de plus en plus de place, tu fuis aussi vite que possible. Tu cris de frayeur en essayant de te cacher parmi la falaise escarpée à la suite de ton point d’attache.
« Oh lala…. Il m’agace celui-là ! » Hurlais-tu dans un bel écho… en sortant ton épée, prête à en découdre.
Tu fis un soupire… allons bon, fallait lui échapper maintenant. Journée pourrie ! Avec un peu de chance… ta situation de s’empirerait pas… enfin ça c'est que tu croyais avant d'arriver enfin près de la frontière d'Amestris et d'avoir subitement du mal à respirer. Une bestiole, quelque chose avait fait que tu ne sentais pas bien. Tu voulus te tourner pour vérifier mais la douleur était trop forte... trop douloureuse. Pour que tu puisses continuer à avancer. Tu apercevais au loin ce qui séparait le désert et Amestris... la frontière... tu essyais de forcer sur tes jambes. Sans succès. Tu étais à ça d'atteindre ton but !
Pourquoi fléchir.... maintenant ? Ce n'était pas juste... et puis plus rien. La sueur avait gagné les différentes parties de corps et dégoulinait de partout. Ton cœur battait vite. Trop vite pour que cela soit lié à un insecte. Peut-être une grippe ? A vrai dire tu n'en avais aucune idée à l'heure actuelle, tu essayais simplement, d'organiser tes pensées pour ne pas sombrer dans l'inconnu du sommeil. Tu luttais entre la vie et la mort en somme... qui sait une bonne âme viendrait peut-être à ton secours ? Tu n'espérais pas trop... vraiment pas en fait. Toi Ayako Xiahou.
Master PNJ
Messages : 33
Who am i !
Notes Ticket de Loterie: Succès:
Le désert pour une rencontre : Ou comment faire des rencontres originales ! (PV PNJ Lance Bronson)
Sujet: Re: Le désert pour une rencontre : Ou comment faire des rencontres originales ! (PV PNJ Lance Bronson) Sam 3 Sep - 23:52
La gamine était motivée. Cela faisait quelques semaines que j’avais commencé à la préparer pour son entrée à l’Académie. Son enthousiasme était très compréhensible, mais peut-être un peu trop… imposant.
- Celas, tu déconnes, il est seulement six heures ! Le soleil s’est même pas encore levé ! - Eh bien comme ça, ça te laisse le temps de te préparer, et après, il sera levé. - Pas aujourd’hui, dis-je en faisant un petit effort pour quitter mon lit. J’ai reçu ma nouvelle affectation, je bosse à la frontière, à partir de demain. - Ah ouais ? Dans quel coin ? - Ça dépendra, selon les jours et les semaines. M’enfin globalement, la zone s’étend sur toute la frontière de la région Est, de Liore à Wisteria. - Wisteria ? C’est où, ça ? - A l’endroit exact de la frontière entre la région Sud, la région Est, et le territoire d’Aerugo. La ville est cachée dans une sorte de canyon, c’est très joli. Faudrait que j't’emmène y faire un tour, un d'ces quatre. - Avec plaisir ! - Bien, faut que j'me prépare, j’ai de la route, faut que j'parte dès aujourd’hui. J'te laisserai la maison, j'reviendrai sûrement dans quelques jours.
Après ce réveil un peu brusque, je me préparai, pris mon petit déjeuner, et partis à dos de ma fidèle jument, vers la frontière, un peu plus loin, au sud-est de Giribaz. La route était longue, et plus j’approchais du désert, plus la chaleur se faisait ressentir. Dans la soirée, c’était l’inverse. Les nuits dans le désert sont extrêmement froides, et on commençait à ressentir cette fraîcheur à une bonne centaine de kilomètres. Je décidai de passer la nuit dans une des rares auberges de la région, pour éviter les conditions climatiques un peu difficiles. Pendant que je mangeais un repas préparé par le tavernier, je ne pouvais m’empêcher de penser aux années que Celas avait passées, seule dans ce coin de désert dans le territoire d’Amestris, dans l’ancienne région de Cameron. Une gamine aussi jeune, dans un endroit pareil, elle n’avait quasiment aucune chance de s’en sortir, et pourtant, elle l’a fait. Je ne pouvais m’empêcher de penser que j’étais en partie responsable de cette galère dans laquelle elle s’était retrouvée. Après tout, je lui avais sauvé la vie en la sortant d’Ishval, mais j’étais reparti sans m’assurer qu’elle irait bien. Une erreur de jeunesse. Sur cette pensée, je rendis mon assiette vide à l’aubergiste et me dirigeai vers ma chambre. Il fallait que je me repose, le trajet n’était plus très long, mais il fallait que je sois en forme pour le boulot.
Je me remis en route au petit matin, après m’être plus ou moins bien reposé. Il y avait eu beaucoup de vent pendant la nuit, et le son du sable qui claquait contre la fenêtre m’avait un peu gêné. Il n’avait cependant aucunement gêné ma jument, qui se portait à merveille ce matin-là. Après deux autres heures de voyage, j’arrivai donc là où je devais me rendre, et fus accueilli par un vieil ami, les bras posés sur une rambarde. - Bonjour, Lance, ça fait un bail ! Alors, il paraît que tu vas bientôt devenir Commandant ? C’était le Commandant Timothy Leoron, nous étions devenus amis après que l’on nous ait confié plusieurs missions ensemble. Il était mon aîné d’un an, était entré à l’Académie militaire tardivement, et était pourtant mieux gradé que moi. Enfin, plus pour longtemps. - Salut, Tim ! - Alors c’est toi qu’ils ont envoyé, hein ? - Ouep, et c’est toi qui m’attendait, quelle belle surprise. Ils auraient au moins pu nous donner cette info, répondis-je en m’accoudant à la rambarde, comme lui. - Oh, tu sais, l’Armée et la communication. Allez, entre, cowboy. Il fait trop chaud dehors. Nous nous dirigeâmes vers le bâtiment situé juste derrière nous, et Timothy m’invita à m’asseoir. - Bien, qu’est-ce qu’on t’a dit sur ton poste ? - De v'nir ici, et qu'la personne qui m’attendrait m'donnerait tous les détails. Tout c'que j'sais, c’est qu'mon lieu de travail n’est pas fixe, et qu'la zone est… très grande. - Eh bah, c’est bien ma veine. Tu vas devoir patrouiller ici pendant les prochains jours, et empêcher les citoyens étrangers, nomades, et autres d’entrer sur le territoire d’Amestris. Enfin ça, c’est la version officielle. - Qu’est-ce que tu veux dire ? - Que je t’autorise à faire preuve de pitié si tu juges que la personne en face de toi en est digne, ou qu’elle en a réellement besoin. Fais juste attention à ce que personne ne soit au courant. - T'as déjà fait ça ? - Pas encore, non.
Cette première journée de travail fut calme. Un groupe de nomade qui passait au loin, un marchand d’alcool xinois à qui nous avons refusé l’entrée… Rien de particulier, en somme. Le matin du deuxième jour fut plus chaud que le précédent. En scrutant l’horizon, je crus apercevoir une silhouette. - Tim, tu vois c'que j'vois, là-bas ? - Sûrement juste le soleil qui te tape sur le crâne. Étonnant, avec un chapeau de cette taille. - J'rigole pas, Tim. Hé, passe-moi les jumelles, dis-je en tendant le bras vers lui. - Tiens. - Merci. Je les portai à mes yeux, et pus voir de manière plus claire la silhouette au loin. Cela semblait être une silhouette féminine, une épée à la main. - Une femme. J'vois pas très bien, mais elle est probablement jeune. J’aperçois une tente. La fille a une épée dans la main, on dirait qu’elle se bat. J'vois personne d’autre. - Laisse couler. - Merde, elle flanche. Elle est en train d'tomber ! Je rendis les jumelles à Timothy et me mis à courir vers Jane, et montai sur sa selle en un éclair. - Tu fous quoi, là ? - Cette fille est en danger, j’peux pas la laisser comme ça ! - Tu viens d’arriver et tu fais déjà du zèle ?! - Mais merde, Timothy, j’peux pas rester là et la r'garder crever sous mes yeux ! Je claquai les rennes de Jane pour qu’elle se mette au galop, et me dirigeai vers le campement de fortune de la jeune femme. Là-bas, je la trouvai, inconsciente, et la fis monter derrière moi. Aucune trace de la personne ou de l'animal contre qui elle se battait. - T’en fais pas, tu vas t’en sortir. Je retournai vers le petit local qui nous servait de base, et Timothy m’attendait. - Merde, elle est dans un sale état. - Où est l’armoire à pharmacie ? Elle a de la fièvre. - Elle te servira à rien, on a tout utilisé pour soigner la piqûre de scorpion du Sergent Kusch l’autre jour. T’as qu’à l’amener chez toi. Tiens, prends ces cachets que j’avais gardés en cas d’urgence, ça peut te servir sur la route. - Si je fais au plus vite, j'peux être rentré tard ce soir… Merci. - Grouille-toi ! Je te couvrirai pour l’absence. Je te rejoins dès que possible... Eh merde, pourquoi j'lui ai dit ça, hier...
Je repris donc la route, la jeune femme malade derrière moi. Elle reprit connaissance à un moment du voyage, juste assez pour que l’on ait le temps de se présenter, et elle se rendormit presqu’aussitôt. Au beau milieu de la nuit, je débarquai à la maison, la fille dans mes bras, et l’allongeai dans le canapé. Celas se réveilla, surprise, et vint me demander ce qu’il se passait. Je lui expliquai, et lui dit de retourner se coucher. Je restai aux côtés de la Xinoise, au cas où, mais finis par m’effondrer de sommeil à mon tour. La journée avait été rude.