Okaï Amarange, née en 1890 à Amestris. Mère morte en couche, père militaire dans la zone nord du pays. Il a tenté d'élever sa fille du mieux qu'il pouvait en essayant de mettre de côté le fait que son enfant lui avait enlevé son amour, sa raison de vivre et de se battre. Plusieurs fois celui-ci a voulu abandonner lâchement son enfant, cependant il fit face à la folie que le deuil de sa femme avait provoqué. Okaï, aussi loin qu'elle s'en souvienne à toujours eu face à elle un regard froid et dénué d'affection. Quand vous ne montrez pas à un enfant ce qu'est l'amour et la chaleur de l'affection, il devient aussi froid que la neige. Et c'est malheureusement ce qui s'est passé pour elle.

A 6 ans son père commença un entrainement avec elle dans le but de l'envoyer dès ses 18 ans dans l'armée, comme cela il ne se verraient plus. Musculation, course etc ... Tout ce qu'il savait de la préparation à l'examen militaire et de la condition physique qu'un homme doit avoir. En même temps elle allait dans une des écoles de North City. Elle n'avait aucun ami, personne ne voulait approcher quelqu'un qui avait un regard vide et glacé. Les professeurs faisaient leur possible pour pouvoir rendre cette petite fille un peu plus joyeuse ou même chaleureuse, mais rien n'y faisait. Aucun mot ne sortait de sa bouche.

Vers ses 10 ans, un nouvel entrainement commença. L'escrime. Car c'était bien de pouvoir se battre avec ses poings, mais être accompagné d'une arme et de pouvoir s'en servir c'était encore mieux. Peu à peu que l'entrainement se passait, une chose changeait avec son père. Il devenait moins froid et commençait à pardonner à sa fille un mal qu'elle n'avait jamais commit, surtout en voyant les rumeurs qui parfois lui arrivaient jusqu'aux oreilles : "La fille d'Amarange ressemble tellement à un monstre." "Elle ne parle pas, il doit lui faire des choses horribles." . Il était peut-être encore temps de réparer ses erreurs.

14 ans, Okaï maîtrisait beaucoup de techniques que ce soit avec l'épée, le fleuret ou même le katana, sa culture des armes blanches présentes dans tout Amestris était parfaite. En même temps la guerre civile d'Ishval prenait de plus en plus d'ampleur, il était temps pour son père de parler à sa fille avant qu'il ne soit trop tard. Mais, par peur de sa réaction il préféra lui écrire une lettre, pour la dimension symbolique. Soit elle la brûlerait soit elle la garderait.

" Okaï, je t'ai détesté pendant toute ton existence. Je pensais que ta mère était décédée par ta faute et que tu étais la seule coupable. Je n'avais qu'une seule envie, c'était de te tuer. Avec le temps j'ai appris à t'aimer et j'ai compris ce que je devais faire avec toi. J'ai malheureusement fait énormément d'erreurs et j'espère qu'un jour tu réussiras à me pardonner, que tu pourras découvrir ce qu'est l'amour et aimer quelqu'un. Que ce soit de part sa grandeur ou par son âme.

A ces mots, un nouveau sentiment surgit de l'enfant. Des perles d'eau se mirent à ruisseler abondamment sur ses joues rosie par le froid. Enfin elle comprenait d'où venait le fait qu'on la traite de monstre, du pourquoi aucun enfant ne voulait jouer avec elle, pourquoi jamais elle a eu d'amoureux quand elle était plus petite ... Pourquoi elle était toujours seule et pourquoi elle avait eu toujours froid au fond d'elle. La haine s'empara d'elle, renforçant son côté "monstrueux". Elle prit la première arme, qu'elle vit dans la maison, le katana à lame noir de son père. Elle sorti la lame de son fourreau et fonça droit vers son père en hurlant, pas dans le but de lui faire du mal ou de le tuer, mais juste lui faire comprendre toute la haine qu'elle avait pour lui. Cependant tout ne se passa pas comme prévu ... Le katana se planta dans le bras du père, qui repoussa sa fille d'un coup sec d'un mouvement de bras. Okaï lâcha l'arme et trébucha en arrière sur le tapis du bureau de son père avant de venir s'empaler violemment sur des armes d'expositions qui n'étaient pas rangés à leur place. Faute du père une fois de plus.
Immédiatement conduite à l’hôpital dans un état critique, elle n'aurait pas du survivre à ses blessures. Des jours de coma, beaucoup de sang perdu, tous le monde croyait qu'elle était perdue. Mais une autre forme de rage était née, celle de vivre et de connaître ce que son père ne lui avait enseigné. La rage qu'elle avait éprouvé par rapport au comportement et actions de son père lui a laissé une belle marque, une énorme cicatrice en forme de croix sur tout son buste. Dorénavant cela allait être, sa marque, sa propre marque, celle qui lui rappellerai que la haine n'est pas forcément bonne mais pas forcément mauvaise non plus.

Elle se remit de ses blessures peu à peu, la guerre d'Ishval avait débuté et son père était parti là-bas. Vers ses 18 ans, elle pu enfin sortir de l’hôpital indemne, 4 ans enfermée avec plein d'examens car sa cicatrice ne faisait que de se ré-ouvrir. Trop de mouvements brusques. Elle poussa la porte de chez elle qui était restée ouverte. Rien avait bougé depuis 4 ans mis à part la poussière qui c'était entassé et un capharnaüm qui avait pris possession des lieux. Elle poussa la porte du bureau de son père, là où l'accident s'était produit. Tout était resté en place, les papiers éparpillé et le sang séché sur le tapis. Rien avait bougé mis à part ... Le katana à lame noir ainsi qu'une lettre de son père à nouveau.  

" Je ne sais pas si tu liras cette lettre après ce qui s'est passé. Je suis parti à la guerre. La seule chose que je peux faire pour essayer de me faire pardonner, bien que je sais que c'est impossible, c'est de te le laisser. Fais-en bon usage et trouve-toi un but à accomplir.

Le regard de Okaï se dirigea vers l'arme en question. Sa main gauche venait de chiffonner la lettre de son géniteur, la droite se dirigea tremblante vers l'arme en question mais une fois en main toute son assurance revenait peu à peu. C'était décidé, Okaï Amarange, épéiste de 18 ans allait s'engager dans l'armée dans le but de servir son pays, de retrouver son père et de le tuer, mettre à profit ses capacités de combat mais aussi avec un peu de chance de trouvé la personne qui lui montrera ce qu'est l'amour.  

Un an plus tard, 19 ans, elle passa les examens d'entrée à l'armé pour pouvoir intégré le corps militaire, beaucoup d'hommes et peu de femmes. Son ambition avait un énorme coup de boost, il fallait qu'elle montre l'étendue de ses capacité aux hommes. Elle réussi l'examen haut la main, puis retourna dans le nord, c'est l'année de ses 24 ans qu'elle fut promue sergent.