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Retrouvailles inattendues Sujet: Retrouvailles inattendues Ven 26 Déc - 0:27 - Je me souviens... - Xing, mon pays d'origine.
Une petite larme à l'oeil, je me souviens de cet endroit riche en souvenir. Pas tous gai je l'avoue, mais même si ce drame est venu ternir la toile, il y a tellement de couleur qui se sont ajoutés au fil des années, des couleurs claires et pastelles qui réchauffent le coeur et font sourire. Ces couleurs se mélangent, se donne la main, s'unissent dans un même bonheur sans frontière qui résiste sans fin face à ces couleurs plus sombre qui met un terme au image de mon pays.
Tout c'est tellement mal terminé, comme une histoire romantique avec un divorce comme conclusion. Tout s'est noirci et la toile s'est arrêtée. C'est un bémol à une mélodie en gamme majeur qui rythmait mes journées d'enfant naïve. Comme un accord mineur dans une pièce joyeuse, ce jour était inattendu, surprenant et changeait l'atmosphère. Mais faut-il s'attrister pour un bémol parmi tant de dièse ? Ces quatre années douloureuse ancrée dans le livre de ma vie, ne sont-elles pas qu'un passage entre deux périodes de bonheur ? Certes ma vie n'est plus la même, je ne vis plus dans le même environnement, mais je m'y sens tout de même bien. J'ai une famille qui m'aime, une maison charmante, un pouvoir fantastique, et la vie devant moi. Il ne tient qu'à moi d'ajouter de belles couleurs à ma toile, de belles note à ma pièce et de beau mot à mon livre.
Toute cette réflexion se passe dans ma matière grise alors que je me trouve à Central, sur une terrasse encore pas fréquentée, le coude sur la table et ma mon menton tranquillement logé dans ma main. Mes yeux regarde dans le vide, ce qui me donne l'allure d'une douce rêveuse. Mon autre main est posée immobile sur la table. Un cabas est appuyé sur la chaise, rempli de quelque commission pour mes potions et mes seringues. Je profite de ce moment seule, pour laisser mon esprit voyager et ressentir une liberté bienfaisante.
Mais elle est de courte durée. Une voix venu soudainement de nulle part fait immédiatement revenir mon esprit à son poste et mes yeux se déplace mollement vers la personne qui venait de m'adresser la parole. À la vue de son physique, je reconnais tout de suite l'ami de Kazu.
Celle qui a influencé en moi un choix que je regrette amèrement.
Salut Inaku euh... je peux m'asseoir
Je ne lui accorde aucun sourire. Juste un regard indifférent pendant que la scène pendant laquelle ma soeur me sauve in extrêmis de l'enfer, défile lentement dans ma tête. Comment osait-elle m'aborder de la sorte après ça ?
Mouais murmuré-je refoulant un sentiment de colère
J'ai envie de lui sauter au cou pour l'étrangler, mais finalement, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi si j'avais suivi ces conseils à l'aveuglette sans faire confiance à Malagan. Elle n'a fait qu'exposer son avis. De la rancune et du regret jaillissent maintenant en moi. Je suis partagée entre blâmer celle qui se présentait face à moi ou ignorer cet épisode. Mais extérieurement, je ne manifeste aucune sorte de joie de la retrouver.
Juste de l'indifférence.
- Ne sois pas triste à cause de malheur, souris car ils ne sont pas le monopole de ta vie- |
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Jeu 8 Jan - 0:33 Retrouvailles inattendues
Ah, le matin. Je n'aime pas me lever tôt le matin, d'autant plus que j'ai bien souvent tendance à me coucher tard, très tard. Mais malgré cela, il y a quand même quelque chose de beau, avec le matin. La nuit, c'est une longue période de silence total et de noir complet, dans l'imaginaire collectif. Mais si vous vous levez tôt, le matin, ce silence et cette noirceur s'éclipsent en très peu de temps pour laisser place à un sublime lever de soleil, accompagné de la symphonie des oiseaux, chantant comme pour vous dire bonjour. C'est aussi ça le matin. Un ciel orangé au-dessus de votre tête, et l'herbe humide sous vos pieds, un faible vent qui caresse votre visage, et une température assez faible qui vous revigore le corps et l'esprit, le tout s'entremêlant pour vous aider à commencer cette nouvelle journée qui s'offre à vous. Mais malgré tout ça, un détail est toujours présent, le matin... Vous avez toujours la tête dans le cul.
- Et merde, chuis d'jà réveillée à cette heure-ci...
Il était à peine sept heures, ce matin-là, j'avais la tête enfoncée dans l'oreiller, en voyant la petite horloge que j'avais difficilement réussi à poser contre la paroi de ma petite grotte sous la colline. Je me tortillais dans les couvertures quelques minutes, le temps d'être bien réveillée, pour enfin me lever après une dizaine de minutes. Je me suis ensuite lavée et habillée, avant de me mettre en route pour aller prendre mon petit déjeuner sur Central. Sur ma route, je croisai quelques personnes vivant à la périphérie de la grande ville, et nous échangions les classiques ''bonjour'', ''comment allez-vous ?'' que les gens se disent toujours lorsqu'ils se croisent. Je commençais à connaître mon voisinage, quelques-uns savaient que je vivais dans la grotte et pensaient que j'avais juste des goûts originaux pour ce qui est du logement. Ils étaient tous très gentils, beaucoup étaient d'adorables personnes âgées, et aucun n'était assez curieux pour venir voir chez moi ce qu'il se passait, et je les remerciais pour cela. Après tout, l'intimité est quelque chose de très important pour une femme, et surtout pour une voleuse. Parfois, il arrivait que certains d'entre eux m'invitent à boire le thé chez eux, et j'acceptais volontiers. Passer du temps avec ces gens me faisait du bien, j'avais l'impression d'enfin vivre une vie normale, après tout ce qu'il m'était arrivé.
Mais là n'était pas la question, je discutais avec ces gens, mais pendant ce temps, j'avais toujours faim. Je continuai donc mon chemin vers l'intérieur de Central, pour enfin arriver à ma destination, à ce petit café que j'affectionnais tant. D'habitude, j'arrivais plus tard que ça, souvent vers onze heures (il n'était que neuf heures ce jour-là), et l'endroit était vide, ou alors fréquenté par deux ou trois péquenots qui jouaient aux cartes, un cigare dans la bouche. Mais cette fois, il y avait un peu plus de monde, et pour la première fois depuis que je fréquentais l'endroit, une présence féminine autre que la mienne. Et cette demoiselle, je la connaissais. Je l'ai directement reconnue, les filles de Xing, ça court pas les rues à Central, et c'est pas demain la veille qu'on verra des gamines en kimono se balader avec un panda sur l'épaule, ça je vous le dis. Bref, la fille qui était assise, perdue dans ses pensées, c'était Inaku, la fille adoptive d'un de mes rares amis. Elle était plongée dans ses pensées, et je me faufilai à l'intérieur du café en la regardant du coin de l’œil pour être bien sûre qu'elle ne puisse pas me voir. Une fois à l'intérieur, j'étais tranquille, les rideaux étaient déroulés et couvraient la grande vitrine à l'avant de ma si précieuse baraque à jus de pomme. Je m'avançai vers le bar pour m'adresser au tenancier.
- La même chose que d'habitude, Roger. Ah, et ajoute-moi deux croissants. - Ah, ma belle Scarlet, tu sais très bien que j'm'appelle pas Roger, et pourtant tu continues à m'donner c'nom là. - Meh. Ça te va bien, Roger.
Cet endroit, ça devait être le seul où je n'étais pas obligée de jouer le rôle de la douce et gentille Scarlet, et où je pouvais être moi-même dans mon comportement, sous-couverte de ce fort pratique pseudonyme.
- Installe-toi ma grande, le p'tit nouveau va venir te servir. C'est un bridé, il a un p'tit accent marrant. Allez, prends une place.
Je me suis assise sur un tabouret, au bar. Mais, après une courte réflexion, je décidai de me relever et d'aller rejoindre Inaku. Cependant, avec ce qu'il s'était passé la dernière fois avec sa sœur, j'étais assez mal à l'aise.
- Salut Inaku, hum, je peux m'asseoir ?
Je commençais à regretter d'avoir changé d'avis en voyant son expression se modifier.
- Mouais, me répondit-elle, l'air complètement indifférent.
Je pris donc place sur une chaise en face d'elle. Je ne savais pas où me mettre, j'étais un peu gênée, car son visage était perdu dans les nuages, et que ses lèvres faisaient la moue. Le silence s'était installé. Un silence de marbre. On aurait même dit que le vent soufflait un peu plus fort. Mais ce silence fut interrompu par une voix exotique venant de derrière moi et par un bras posant un plateau sur la table.
- Mademoiselle Scarlet ? Votre commande. - Merci jeune ho-WAAAH !
Alors que je me retournais vers lui, je le reconnaissais. Ce Xinnois, je le connaissais, c'était Aiko, avec qui j'avais passé des années à l'orphelinat à l'époque.
- Aiko, mais qu'est-ce que tu fais là ?! - Eliza...
Je posai ma main sur sa bouche et chuchotai.
- Scarlet ! - S-Scarlet, ça faisait longtemps, héhé...
"What are you doing here ?!"©Setsu Nekos
Dernière édition par Elizabeth "Rouge" Kane le Jeu 30 Avr - 17:10, édité 2 fois |
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Dim 11 Jan - 22:57 - Miracle- Toujours partagée entre deux sentiments à l'égard de ma nouvelle compagnie, je décide de ne rien lui dire. Je ne voulais qu'elle comprenne quelque chose que j'aurais regretter de dire après coup. Mon esprit est tellement embrouillé qu'il ne peut pas me communiquer avec fiabilité ce qu'il est cohérent de dire. Je me tais donc, évitant de la regarder afin d'éviter de m'embrouiller encore plus. Mais malgré cela, le silence qui s'installe entre nous est pesant. Il me met mal à l'aise, car il semble vouloir s'exprimer à ma place. Quelque fois, ne rien dire en dévoile plus à autrui que le moindre mot. On croit garder secret un sentiment, une pensée mais on oublie que le corps et particulièrement le visage peut nous trahir. Et le risque en plus, c'est que celui-ci peut se montrer imprécis, menteur. Un geste, un rictus n'importe quoi peut être mal-interprété par le récepteur et finis en malentendu ou dégénéré en bien pire que cela.
Est-ce ce que je veux ? Au final, voulais-je une mésentente entre nous ? Je ferme les yeux et songe un instant à cette question. Non, je ne voulais pas qu'elle se mette des idées fausses en tête. Certes je lui en voulais, mais je ne désirais pas que notre relation se termine et vu l'accueil plutôt glacial que je viens de lui offrir, elle a de quoi en douter. Je devais rattraper le coup ou du moins mettre les choses au clair.
Je commence de bouger les lèvres, les yeux à nouveau ouverts quand le serveur arrive pour apporter la commande de la dénommée scarlet. Lentement, je déplace mon regard vers lui et un détail attire d'un coup toute mon attention, me faisant oublier toute mon actuelle méditation: son visage.
Ma bouche s'ouvre d'elle, signe d'étonnement intense. Mes globes semble trembler de surprise et tout mon corps se fige.
Aiko, mais qu'est-ce que tu fais là ?!
ça y est, elle l'a dit. Il n'y a plus de doute. Me lèvre deviennent pâteuse et des larmes se forment. J'avale difficilement. Après tant d'année, tant d'épreuve et de séparation, il apparaît soudain devant mes yeux, encore plus beau que jamais. Je m'étais fait à l'idée non sans de grandes peine de le savoir séparé de moi pour le restant de mes jours et voilà qu'il se tient à moins d'un mètre de moi.
A...a....aïko....? murmuré-je difficilement.
Il se tourne vers moi pour à son tour réalisé petit à petit qui venait d'énoncer son nom. Un long moment, nos regards s'attachent et quelques larmes en plus se perdent.
I...Inaku ?? c...c'est toi ??
Je ne répond pas verbalement, mais fonds en larme en lui sautant au cou, laissant cette fois franchement l'eau salées dévaler mes joues. Je ne retient d'ailleurs pas un cri de joie qui résonne partout dans le bâtiment, suivi d'un bruit de plateau vide qui tombe par terre, probablement lâché par Aïko. Ses bras se resserrent sur moi, le paradis m'est enfin accessible. Je vois la porte du bonheur m'inviter à entrer. Plus rien autour de moi n'existe désormais, exepté Aïko, tout semble disparaître, nous laissant seuls. Un sentiment d'allégresse, de soulagement, de joie, bref, je n'ai jamais jamais été aussi heureuse qu'à cet instant. Mon coeur jubile et ma raison n'en revient pas.
Tu m'as tellement manqué sanglotté-je
J'entends sa douce voix résonner, tintée d'un léger tremblement
Toi aussi Inaku, je ne croyais jamais te revoir
Je finis par déserrer mon étreinte, les joues encore rouge. Je fixe son visage, jamais vu depuis des années.
Il m'était enfin revenu - Tous deux, nous partageons un amour entier, attentionné et sincère, puisque rien n'est doux, rien n'est paisible pour l'autre, s'il n'est profitable aux deux. - |
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Mer 11 Fév - 22:32 Retrouvailles inattendues
J'avais amorcé une conversation avec mon vieil ami. Mais cette conversation fut de très courte durée. J'allais reprendre la parole, levant le doigt à la hauteur de mon front mais... Ils étaient déjà dans les bras l'un de l'autre.
- Eh bien, je savais que les jeunes allaient vite, mais là... - Tu m'as tellement manqué... dit-elle en sanglotant. - Oh, bien, vous... vous connaissez... Super.
Les tourtereaux se serraient l'un l'autre et rien ne semblait pouvoir les séparer. Je tournais autour d'eux, en les touchant du bout du doigt pour être sûre qu'ils ne se soient pas transformés en statues.
- Euh... Bon, je crois que... Je vais vous laisser un peu de temps à deux, hein, dis-je, en pointant l'entrée du café avec mes index. Et merde, dans quoi je me suis encore embarquée, moi ?
Je rentrai une deuxième fois à l'intérieur pour me réinstaller près du comptoir.
- Bah alors, le gosse s'est pas pointé avec ta commande ? - Si, justement. Et surprise ! Je le connais. Et la fille qui était avec moi aussi. Et plutôt bien, visiblement. Ou alors c'est une coutume de Xing, de se rouler des pelles quand on se rencontre, mais ça m'étonnerait beaucoup.
Ce bon vieux « Roger » se mit à rire et me servit un verre de jus de pomme. Avec une paille. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup. En buvant mon verre, je jetai quelques regards occasionnels par la fenêtre pour voir ce que faisaient les deux tourtereaux. Ils n'avaient clairement pas envie de se lâcher. Et moi, je commençais à me faire chier. J'étais juste venue pour manger, puis mes plans ont été changés en un repas entre... amies ? Et pour finir, je me retrouve à nouveau seule sur le côté, à siroter de la même manière que d'habitude. Je décidai de poser mes fesses sur le piano, dans le coin de la salle, et de jouer quelques notes. Un petit morceau entraînant pour raviver les cœurs des clients.
J'aime ce café. J'aime ses clients, son ambiance, son patron, ses serveurs et ses serveuses. C'est dans ce genre de moments de solitude que je me rend vraiment compte de ces simples choses.
Mon morceau est terminé. Le peu de personnes présentes à ce moment-là m'applaudissent, et je leur souris. Je leur souris pour les remercier d'être présents, tous les jours, et égayer ma journée. Je n'ai besoin de rien d'autre que leurs sourires et leur joie. Même pour une voleuse comme moi, les choses simples et gratuites de la vie sont une ressource importante.
"Oh, right, you guys... know each other. That's... great."©Setsu Nekos
- Spoiler:
Désolé, ça a pris du temps, et c'est assez court. Mais bon, j'ai eu pas mal de boulot, et je dois avouer que j'étais pas super inspiré, j'avais pas énormément de possibilités pendant que vous batifoliez ! x)
Dernière édition par Elizabeth "Rouge" Kane le Jeu 30 Avr - 17:10, édité 1 fois |
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Dim 15 Mar - 22:01 - Idylle- - Regarde Inaku, j'arrive à le faire maintenant !!
- c'est pas vrai, tu triches regarde hihihi
- Hey ! c'est malin, maintenant je suis tombé, tu l'as fait exprès de me pousser
- hahahahaha tu es trop drôle Aïko
(rire collectif)
Quel douce sensation habite mon cœur en cet instant. Mon âme a retrouvé l'époque de mes 7 ans, assise sur une petite bosse d'herbe à regarder mon meilleur copain essayer de faire un appui renversé. Cela faisait quelques jours qu'il essayait et par cette belle après-midi d'été, il avait décidé de me montrer le résultat. Heureuse, je m'étais amusé à le pousser légèrement pour lui faire perdre l'équilibre et j'avais ri aux éclats. Ce rire innocent d'un enfant inconscient de tout le mal qui pouvait exister au delà de son univers. Il s'est d'abord un peu énervé avant de m'accompagner et essayer de m'attraper pour me faire payer joyeusement ma petite farce. Nous avions ri des heures à courir à travers les champs pour que finalement, je m'arrête et que l'on se couche dans le champs, ensemble.
Ma bouche tendrement posé sur la sienne, je ressens cette délicate tendresse, cette même sucrerie qui comblait mon petit coeur il y a plus de 10 ans. Mes mains viennent d'elle-même entouré la nuque que j'ai dû brutalement lâché à cause d'un perturbateur sanglant. Je peux enfin en refaire le tour en toute quiétude. Il ne me manque plus que les ailes pour atteindre le paradis.
Oh Aïko, je suis si heureuse...
Nos mains se rejoignent et nos regards semblent s'enlacer.
Tu habites Central maintenant ?
Nan, pas tout à fait, j'habite dans l'Est, je... je venais juste ici pour acheter de quoi faire mes potions d'elixiologie
Des potions ?? Oh Inaku tu as appris cet art, oh comme je suis fier de toi !
Mon sourire paraissait traverser complètement mon visage. Notre conversation dure encore quelques bonnes minutes ou j'apprends que lui maîtrise les arts martiaux comme personne, ce qui a le don d'attiser ma joie, avant que je me rappelle qu'elisabeth était encore là. Je me rends finalement compte que si aujourd'hui je peux être à nouveau unie à mon grand amour, c'est en partie grâce à elle, qui n'a fait que prononcer son nom et pourtant qui m'a confirmé ce que je n'espérais plus. Mon sourire disparaît, dûe à un léger regret de l'avoir ainsi oublié une fois dans les bras de celui que j'aime, mais il était encore bien rayonnant. Je la cherche un moment des yeux, ce qui n'échappe à Aïko
Qu'est-ce que tu as Inaku ?
ça y est je la trouve. Je repose mon regard sur lui et lui réponds en me levant et prenant gentiment sa main.
Viens, je dois parler à quelqu'un que tu connais
L'une plongée dans l'autre, nos deux mains nous relit quand nous entrons dans le salon. Mes émois ont attiré l'attention et donc quand nous franchissons le seuil de la porte, beaucoup de personne nous regardent, comme intrigués par nos deux êtres. Un peu gênée de la situation, je m'efforce de ne pas les regarder, me blottissant un peu plus contre mon ami. Nous arrivons devant elisabeth qui blague avec ce qui semblait être une personne importante du café, le chef sans doute.
Elisabeth, je... je voulais te dire merci en fait... euh...comme tu as certainement pu le voir, j'aime celui que tu as appelé Aïko, et c'est grâce à ce nom que tu as prononcé que je l'ai totalement reconnu alors... euh... merci
Mon visage devait être aussi rouge que le coeur que l'on offre à la st-valentin à sa moitié mais mes propos étaient sincères. Je me devais de lui dire merci. Ayant toujours ma main dans celle d'Aïko, je posai ma tête sur son épaule avant de conclure.
Oui merci et pardon de la peine que j'ai pu te causer en t'accueillant un peu froidement tout à l'heure - J'ai retrouvé ce à quoi je pensais devoir renoncé à jamais- |
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Sam 28 Mar - 23:57 Retrouvailles inattendues
J'étais retournée au comptoir, et je discutais avec ce bon vieux patron, en attendant... Qu'est-ce que j'attendais ? Rien de bien spécial, en fait. Juste qu'il se passe quelque chose. Depuis que j'avais lâché ce piano, rien ne s'était passé. J'étais juste assise, les jambes croisées, le coude posé sur le bar, à siroter un grand verre de jus de pomme à la paille.
-Ça fait vingt minutes que je suis partie, tu crois qu'ils sont encore en train de mélanger leur salive, demandai-je avec un soupir. -Oh, tu sais, à leur âge, ils ont de sacrées réserves dans les poumons, pas besoin de respirer, me répondit-il avec un rire gras tout en s'astiquant la moustache. -Mouais.
A un moment, tous les gens autour de moi se tournèrent vers l'entrée. Moi, je ne bougeai pas et je continuai à aspirer ma boisson préférée, comme un gosse.
-Laisse-moi deviner, ils font une pause ?
En effet, dans les quelques secondes qui suivirent, on me toucha l'épaule. Bien évidemment, je me suis retournée, avec ma nonchalance habituelle, et la paille toujours dans la bouche. C'était Inaku, qui avait le visage à peu près aussi rouge que les pommes qui poussent sur l'arbre près de ma grotte.
-Elizabeth, je... je voulais te dire merci en fait... euh... Comme tu as certainement pu le voir, j'aime celui que tu as appelé Aiko, et c'est grâce à ce nom que tu as prononcé que je l'ai reconnu alors... euh... merci. -Hum ? Oh. De rien ma grande. Contente de pouvoir être utile à quelqu'un d'autre que moi-même. Ah et, au fait. Mon p'tit nom à moi, c'est Scarlet. Je sais que ça se termine avec le même son qu'Elizabeth, mais va falloir que tu te mettes ça dans le crâne ! Je passai ma main dans les cheveux de la jeune fille pour la décoiffer, en lui lâchant un sourire amical. -Oui, merci, et pardon de la peine que j'ai pu te causer en t'accueillant un peu froidement tout à l'heure. -C'est rien, j'ai l'habitude. On peut pas dire que beaucoup de gens me portent dans leur cœur.
Je sortis une pièce de ma poche avant de sauter de mon siège et la lançai vers Roger. -Garde la monnaie. J'embarque ton serveur pour une heure ou deux. Bon allez, venez vous deux, on va faire un tour. Je pris un peu d'avance sur eux en m'avançant vers la sortie et me mit à parler tout bas pour moi-même. Eh merde, après avoir été entremetteuse, v'là que maintenant j'vais faire la baby-sitter. Cette journée s'annonce fantastique.
Nous marchâmes quelques minutes dans la rue, sans rien nous dire. Et ce silence était d'autant plus pesant que les rues étaient... désertes. Personne, si ce n'est un chien ou un chat qui traversait la rue de temps à autre. Un tel calme à Central, c'était rare. En tout cas, ça ne perturbait pas les deux amoureux, qui ne s'étaient pas lâchés depuis tout à l'heure. J'aperçus un banc et décidai de m'asseoir dessus.
-Bon, Aiko, parle-moi un peu de toi. Ça fait longtemps qu'on s'est pas vus, il a dû t'en arriver des choses. Moi, par exemple, je suis morte. Et on m'a refilé des gènes de chauve-souris. Au début c'était pas facile, mais au final on s'habitue, dis-je en posant mes mains derrière ma tête, fermant les yeux. Il ne répondit pas tout de suite, alors je rouvris un œil. Bah quoi ? Il faisait une drôle de tête, comme s'il était choqué parce qu'il venait d'entendre. Ah, oui, pardon, ça fait p'têt beaucoup d'infos d'un seul coup. Longue histoire. Très longue histoire. Bon, maintenant, ressaisis-toi et raconte moi tout !
"Basically, I am dead. And I have bat genes."©Setsu Nekos
- Spoiler:
Encore une fois, désolé pour le temps de réponse. ^^"
Dernière édition par Elizabeth "Rouge" Kane le Jeu 30 Avr - 17:10, édité 1 fois |
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Sam 25 Avr - 19:52 - Son passé - Nos mains sont toujours liées à tel point que j'avais l'impression qu'elles ne faisaient plus qu'un. Mon sourire s'agrandit et un petit rire se fait entendre quand scarlet paie le serveur en décochant deux phrases à l'allure et au ton humoristique. Je suis sur un petit nuage et un petit sentiment de soulagement m'envahit quand la jeune femme me répond qu'il ne fallait pas s'en faire pour l'accueil de tout à l'heure. Cette journée est parfaite. Trop parfaite.
Nous sortons tous les trois et je sens la légère brise s'entremêler dans mes cheveux et je suis si proche d'Aïko que je sens la chaleur de son bras me parcourir. C'est comme si cette tiédeur chassait les ressentis noirs que j'ai pu éprouver durant les longues années de notre séparation. Comme un réconfort après l'effort. Ma vie ne sera plus jamais la même.
Les quelques minutes que nous passons à marcher me paraissent être des secondes. Nous nous asseyons sur un banc et immédiatement, ma tête vient à nouveau s'appuyer sur l'épaule de mon copain. Un souffle chaud vient se mêler à mon cuir chevelu, et bientôt, un baiser des plus tendres vient se poser, suivi de quelques autres. Ainsi entouré de tout ce bonheur, le mot "souci" et "tristesse" n'avait soudainement plus de sens. Je ne pouvais être mieux.
[...]Moi, par exemple, je suis morte. Et on m'a refilé des gènes de chauve-souris. Au début c'était pas facile, mais au final on s'habitue,
Quoi ? s'étonne Aïko
Je relève doucement la tête pour m'asseoir droite en regardant d'un air un peu interrogateur celle qui venait de parler. Quelque chse me revenait en tête. Kazu la connaissait. Serait-il lié à cette histoire ? Je n'ai malheureusement pas la réponse car elle enchaîne en demandant le passé d'Aïko. Je dois que cela m'intéressait grandement, alors je laisse mes interrogation dans un coin de ma tête, jurant intérieurement de ne pas en rester là et prête mon attention au jeune homme.
Moi ? commence-t-il en me regardant. Bah après notre séparation, je suis resté encore un bon moment à l'orphelinat. J'y ai rencontré elizabeth d'ailleurs, c'est là que l'on s'est connu
Tu... tu as été à l'orphelinat de Xing ? demandé-je un brin surprise mais... il paraît que les gérants sont durs avec les enfants là-bas...
Il me sourit et me pose un baiser sur le front.
Nan à Xing, ça allait encore. Malheureusement ils ont dû fermer à cause d'un manque d'argent et je me suis débrouillé pour ne pas dinir ma vie dans la rue. J'ai alors rejoins un convoi qui m'a amené à ravenstead. Et là, question dureté des gérants... il ne paraît pas, c'est vrai ma chérie. Alors oui, ce ne fut pas nos meilleurs années, mais on s'en est sorti n'est-ce pas eli ? finit-il avec un clin d'oeil amusé pour Elisabeth
Apparemment, il a dû s'en passer des choses là-bas. Quelle tristesse... lors de nos journées ensembles dans notre pays d'origine, j'ignorais qu'il devait vivre dans un tel endroit. Que j'étais ignorante à l'époque.
Je le regarde, un petit sourire timide et tendre aux lèvres sans dire un mot. Je n'osais pas lui en demander plus dès le premier jour de nos retrouvailles. ça ne titillait beaucoup, mais je disais que maintenant nous avions tout le temps de refaire le passé, dans les bras l'un de l'autre, enfin !
Toujours avec son sourire enthousiaste, mon amoureux continue.
Après qu'Elisabeth ait quitté l'orphelinat, j'y suis resté encore environ 3 ans. Je m'ennuyais beaucoup car sans elle, les journées étaient bien moins mouvementées et les autre résidents avaient trop peur des gérants pour s'y opposer. Ils obéissaient docilement, et ça avait le don de m'énerver. Mais j'avais trouvé de quoi m'occuper...
Son sourire s'agrandit et ses yeux laissent quelques chose d'intriguant planer. Comme si cette activité qui remplissaient ses journées me concernaient. Il me prends soudainement dans ses bras, me faisant prendre un air étonné et serra chaleureusement contre lui. Ne comprenant pas toute la raison de ce geste, je ramène tout de même mes bras autour de lui avant de fermer les yeux.
...Je collectais des info sur toi.
Mes yeux se rouvre et un éclair semble traverser mon corps. Je reste stoïque quelques secondes avant de bien réaliser chaque mot.
Des... des info sur moi ?
Son étreinte se fait plus forte et j'en fais de même pour la mienne.
Oui... après ton départ forcé, je pensais beaucoup à toi et à Elisabeth. Vous étiez les deux femmes qui rendaient ma vie meilleur. Toi pour les raisons que tu sais et toi pour les petits délires que l'on se faisait avec les gérants explique-t-il avec un petit sourire moqueur à l'intention de la chimère. À nouveau, beaucoup de souvenir devaient circuler dans sa matière grise.
Alors je demandais à tous ceux qui te connaissais s'ils savaient ou tu étais mais personne n'a pu me répondre. Aucun n'avaient de contact avec toi depuis ce fameux jour. Alors dès que je fus sortis de cet enfer, j'ai voyagé. Beaucoup voyagé. Heureusement, j'ai été bien accueilli par certains paysans qui me laissaient dormir une ou plusieurs nuits chez eux. J'ai vécu une bonne année comme ça, et de fil en aiguille, j'ai su que tu avais pu te réfugiée quelque part près de Central. Alors je me suis installé ici il y a peu, et comptais partir de là pour continuer à te chercher une fois une situation de vie potable, mais tu es venue à moi en même temps
Je ne desserre pas mon étreinte mais un sentiment mauvais prends place. Même si je lui étais très reconnaissant d'avoir fait autant d'effort pour me permettre d'à nouveau être entouré de sa douceur, je ne pouvais pas en dire autant. Qu'avais-je fais de mon côté pour lui ? À part penser à lui, en soupirant le coude appuyé contre la fenêtre, je n'avais pas bougé...
Merci... lui soufflé-je dans l'oreille
Il me réponds d'un baiser dans le cou avant de se tourner vers la chimère
Et toi Elisabeth. Ton histoire à l'air intéressante aussi lâche-t-il d'un ton enjoué J'aimerais comprendre ta soi-disant "mort"
Nous nous déserrons et je m'assied comme il faut sur le banc pour écouter aussi ce qu'Elisabeth avait à nous dire. Je comptais lui demander son lien exact avec Kazu juste après. - Tu as tout fait, je n'ai rien entrepris, et pourtant, je t'aime. Pardonne-moi - |
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Jeu 30 Avr - 17:09 Retrouvailles inattendues
Bon sang, qu'est-ce que c'était gnangnan. Ou peut-être mignon ? La ligne entre les deux est très fine, parfois. En tout cas, ma petite remarque sur ma mort avait eu l'effet voulu, vous auriez dû voir leurs têtes ! M'enfin, malgré tout, j'ai eu ma réponse. Je m'attendais à quelque chose de plus... Excitant, voilà tout. Tout ce qu'il avait fait depuis tout ce temps, c'était la chercher. Chiaaaaant. Et, accessoirement, assez flippant. Brr, ça me donne froid dans le dos. Mais bon, on va dire que c'était fait avec de bonnes intentions. Ces deux-là ne se lâchaient pas et continuaient de se faire des papouilles. D'une certaine façon, je les enviais. Je n'ai jamais connu ça, moi. Mais en même temps, en ai-je vraiment besoin ? Il faudra que je pense à me trouver une compagne, un de ces jours.
- Et toi, Elizabeth. Ton histoire a l'air intéressante aussi. J'aimerais comprendre ta soi-disant... "mort".
Bien sûr. J'aurais dû me douter qu'il poserait la question. Je n'avais pas particulièrement envie d'en parler. Et, de toute façon, il en connaissait déjà le début.
- Tu te rappelles de ce que je t'ai dit sur mes parents ? Disons que j'ai eu ce que je voulais. - Tu as réussi à te venger ? Mais ça n'explique pas... - La mort, je sais. En gros, après être partie de l'orphelinat, j'ai fait ce que je savais faire le mieux : voler, et m'infiltrer un peu partout, comme une souris. J'ai trouvé des informations sur les meurtriers de mes parents, et j'ai appris qu'ils étaient en prison. Du coup, il me fallait un moyen d'y entrer. Je me suis lancée dans des cambriolages de grande envergure, et j'ai récupéré six des sept pierres qui font partie de la collection la plus précieuse du monde pour attirer l'attention sur moi. On m'a piégée avec la septième. Le piège était évident, mais j'y suis quand même allée, j'avais rien à perdre. On m'a envoyée en prison, et j'ai fait ce que j'avais à faire, après quoi on m'a condamnée à mort.
Je laissai une pause dans mon récit pour mettre la main au fond de mon sac afin d'en sortir une bouteille de jus de pomme dans laquelle je plantai une paille pour en boire une gorgée.
- Et, comme tu peux le voir, je suis toujours vivante ! - En effet. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? - La nuit suivante, on m'a assommée. J'ai passé trois jours à... dormir. A mon réveil, je ne voyais plus rien, et j'entendais tout ce qu'il se passait autour de moi, j'avais un mal de crâne effroyable. J'ai inspecté mon propre corps, et j'y ai remarqué une autre paire d'oreilles, et une drôle de membrane qui me sortait de l'intérieur des bras. J'étais devenue une chimère, un hybride entre une humaine et une chauve-souris. Rouge, la chauve-souris.
En entendant cela, Aiko déglutit. Visiblement, il n'avait jamais entendu parler des chimères. En même temps, ce n'est pas comme si ça courait les rues, d'autant plus que certaines peuvent garder une apparence entièrement humaine à volonté.
- J'étais dans un laboratoire caché près de la prison, où on menait des expériences sur les humains et les animaux pour essayer de créer des chimères à partir des corps des condamnés à mort. Peu d'essais étaient concluants, mais j'ai survécu. J'ai passé plus d'un an au labo, où tout le monde me traitait comme une simple expérience. Tout le monde, sauf un homme. Ensuite, j'ai pu obtenir ma liberté en échange de quelques services envers un personnage assez étrange. Et maintenant, j'en suis là. J'ai rencontré Inaku et sa sœur il y a quelques mois. D'ailleurs, comment va ta sœur, Inaku ?
Ça faisait un moment que je n'avais pas vu les sœurs Seika. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le courant n'était pas très bien passé avec l'aînée, à mon grand dam. Il faudra qu'on se revoie, un de ces jours.
"So, how's your sister doin'?"©Setsu Nekos
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Dim 31 Mai - 22:30 - Rapprochement - Au fur et à mesure de son discours, mon sourire disparaît, mes yeux deviennent grand et mon visage s'attriste. Je sentis une peine immense pour elle qui a tente souffert dans sa jeunesse. Elle a dû se faire passer pour ce qu'elle n'est pas pour assouvir son besoin de vengeance et une fois sa frustration en allée, le mal s'est à nouveau emparée d'elle pour la plonger au coeur d'un cauchemar qui la marque à vie. Elle était un cobaye, traitée comme un simple support d'expérience sans âme.
Toute cette tragique histoire me rappelle la mienne. Je me demande laquelle a le plus souffert. Quoi qu'il en soit, la vie ne nous avait pas fait de cadeau, et je sentis soudainement plus proche d'elle. Serrant ma tunique, une petite boule dans la gorge, j'articulai
Tu es passée par tellement d'épreuves... c'est incroyable... dis-je d'une petite voix triste.
Puis l'image de notre rencontre avec Malagan me revient. ça avait tellement mal tourné, ma soeur n'avais pas du tout accueillie la chimère de façon chaleureusement. Comme un lion défendant sa tanière, elle l'avait prise pour une intruse, un insecte parasite menaçant ses proches. Alors qu'en réalité, elisabeth ne faisait que s'accrocher aux faibles relations qu'elle avait encore.
Aïko se rend compte de mon état et passe son bras autour de mes épaules.
Hey Inaku, ça va ?
M'appuyant contre son épaule, comme pour me soulager, mais ayant toujours la scène avec ma soeur en tête, je lui répond que oui, avant de répondre à elisabeth.
Oui, elle va. Elle ne te porte toujours pas dans son coeur, mais je pense qu'elle finira par t'accepter. J'ai compris maintenant ta visite chez kazu, c'est le seul qui t'es manifesté de l'affection pendant ce temps. Comme ce devait être dure...
Je prend une bonne inspiration et affiche un sourire sincère à son intention.
De mon côté, même si ton discours ce jour-là m'a jeté dans de terribles ennuies, sache que je te pardonne
Un sentiment de soulagement m'envahit à cette phrase. Comme si le fait de peut-être la soulager de cet acte enlevait une partie de la compassion que j'avais. J'avais l'impression de l'aider, en faisant de mon côté des efforts pour qu'elle se sente bien. Je ne lui avait pas totalement pardonné, mais ainsi, je me sentais mieux.
Des ennuis ?? comment ça ??me fit sursauter l'amour de ma vie.
Je releve la tête et il me regarde les yeux trahissant son étonnement.
T'inquiète, c'est du passé, je vais bien maintenant
Il me fixe un instant, puis se résigna à laisser tomber, mais je lisais dans son regard qu'il n'allait pas en rester là. Je lui expliquerai en temps voulu, ce n'était pas pressant. - Nous nous ressemblions plus que je ne le pensais- |
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues Mer 8 Juil - 15:27 Retrouvailles inattendues
Je haussai un sourcil en l'entendant parler des ennuis dans lesquels je l'avais mises. J'ai fait ça, moi ? Sans doute par rapport à ce que je lui avais dit ce soir-là, sur l'importance de montrer qu'elle pouvait être indépendante. Mais visiblement, pour elle, c'était du passé, elle ne m'en voulait pas, et c'était très bien comme ça. Je claquai mes mains contre mes cuisses avant de me relever. - Bien, c'est pas tout ça, mais j'ai des choses à faire. Le temps passe vite, hein ? Inaku, contente de t'avoir revue. Aiko... Espèce d'imbécile, tu m'avais manqué. Sur ce les tourtereaux, à une prochaine fois !Je me mis à marcher, et levai la main pour leur faire signe, d'un peu plus loin. - Et pas de bêtises, hein !Je laissai donc derrière moi le petit couple qui continuait à se faire des mamours. Je murmurai à moi-même : - Tss, tous ces câlins, ces bisous, ça me dégoûte.En y réfléchissant bien, j'étais juste jalouse. Je n'avais jamais eu la chance d'avoir quelqu'un à mes côtés, et cette rencontre, qui était seulement un coup de hasard, m'avait permis de m'en rendre compte. Sur la route pour rentrer chez moi, je vis plusieurs couples qui se baladaient ensemble, et je me demandais pourquoi moi je n'avais pas cette chance. Mais est-ce que je le méritais vraiment, après tout ce qu'il s'était passé ? Y avais-je seulement droit ? Le Destin avait peut-être décidé que tout cela, ce n'était pas pour moi, que je n'étais pas faite pour aimer. Parmi les duos que j'ai croisés, il y en a un qui sortit plus du lot. C'était une jeune fille brune, un appareil photo au cou, et une autre, aux cheveux bleus (il va sans dire qu'elle sortait du lot), qui semblait totalement perdue. Elle n'avaient pas l'air de se connaître, mais en les voyant, je ressentis quelque chose de spécial, sans savoir quoi, ni pourquoi. En arrivant près de chez moi, une jeune femme vint me délivrer une lettre. C'était une lettre de Malagan, qui me donnait rendez-vous à la Gare d'East City dans les semaines qui suivaient. - FIN - "Time flies, huh?"©Setsu Nekos
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Retrouvailles inattendues Sujet: Re: Retrouvailles inattendues |
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