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Chapitre I : Le monstre sous... euh dans le lit? - PV Adrix
Sujet: Chapitre I : Le monstre sous... euh dans le lit? - PV Adrix Lun 8 Sep - 23:39
~ 'Till I collapse~
"Cher journal, ce soir, comme tous les soirs où je me produis sur scène, fut un succès. La foule fut satisfaite de ma prestation... Pourtant, je ne ressens plus autant d'allégresse qu'autrefois. Le plaisir autrefois ressenti semble avoir pris son envol pour un ciel plus clément. Ai-je trop acculé cette petite muse dans mon coeur pour que celle-ci cesse de chanter pour moi?
Ou bien est-ce moi qui ne suis plus à même de l'entendre?... Tant que je pourrai jouer, je survivrai de mon talent, mais à quoi bon quand le coeur n'y est plus... je fais fausse route... Je déprime sans doute un peu. Espérons que cela passe vite.
Toujours pas de lettre... encore aujourd'hui, aucune missive ne parvint jusqu'à moi. Je ne compte plus les courriers que j'ai envoyé... Peut-être devrais-je cesser de perdre mon temps? Mon frère me manque, je me demande ce qu'il fait en ce moment. J'espère que père ne lui mène pas la vie trop dure.
Ce soir, dans le taxi qui me ramenait à mes appartement, j'ai senti ce fossé qui se creuse entre Adrix et moi depuis déjà quelques temps. Je ne sais pas ce qui se trame dans sa vie, je respecte son intimité, mais... Je suis inquiet. Je ne veux pas perdre le seul ami que j'ai. "
Il posa sa plume et abandonna son journal intime sur sa coiffeuse, laissant l'encre sécher. Désespérément vide... Et silencieuse. Pas un bruit ne perçait de l'extérieur, ni de l'intérieur. Aussi silencieux que l'océan et ses abysses. Il ne pouvait que fixer le plafond au dessus de lui. Il n'avait pas tiré les volets, laissant un peu de l'agitation du dehors entrer dans son appartement. Sans les jeux de lumières venant de l'extérieur, le rouquin se sentirait coupé du monde... Et ce soir, du monde il en avait pourtant assez vu. Son regard se posa sur son violon et il soupira profondément... Quand avait-il perdu le goût de ce qu'il faisait? Probablement il y a longtemps maintenant. Il ne jouait plus pour lui même, il créait plus toucher le coeur des hommes... il n'était plus qu'une attraction. Mais il fallait bien manger et vivre. Back to the years, il aurait joué de toute son âme pour un coeur brisé, pour redonner du courage à ceux qui n'en trouvaient plus pour se relever, pour faire fondre la glace sur ceux s'étant trop endurci.
*Mais qu'est-ce qu'il fait...?*
Etait-ce sa cupidité qui l'avait emporté au loin, sa muse chérie qui lui inspirait les plus belles mélodies? Patie, envolée comme sa mère? N'avait-il pas compris que l'argent ne fait pas le bonheur et qu'il détourne de ce qui est vraiment précieux et important? Comme ce soir la science le privait de compagnie. Ses traits se froncèrent et il tourna le dos au violon et la porte d'un air renfrogné. Au travers des carreaux, la lune éclairait faiblement la pièce.
*Il est déjà si tard...*
Les choses vraiment importantes, l'or ne vous les apportera pas. il vous brûlera les doigts et vous consumera. Il en savait quelque chose, l'argent avait ruiné sa vie, paradoxalement il en dépendait. Et ces lettres qui n'arrivaient pas à destination... Décidément, trop de choses tournaient dans sa tête rousse. Il roula plusieurs fois dans son lit, la chaleur de cette fin d'été n'aidait en rien à dormir. Finalement, il se coucha sur le côté, enlaçant l'épaisse couette dont il refusait de se séparer pour câler sa tête en plus des oreiller et ferma les yeux, cherchant le sommeil.
Chapitre I : Le monstre sous... euh dans le lit? - PV Adrix
Sujet: Re: Chapitre I : Le monstre sous... euh dans le lit? - PV Adrix Mer 1 Oct - 18:29
Un bruit spongieux. Le claquement d'un objet humide contre la brique froide. Un éphémère reflet violet se glissant sans bruit loin de la lumière des lampadaires. Tels étaient les seuls éléments venant perturber la quiétude de Centrale endormie. Les rues désertées étaient devenues le territoire des chats errants et des rats en quête de leur pitance quotidienne, se terrant dans l'obscurité pour ne pas s'attirer l'îre de leurs prédateurs respectifs. Il y en avait pourtant un, cette nuit là, qui n'appartenait pas à leur discrète communauté nocturne. Une chose qui traversait le quartier avec la vélocité d'une ombre fugace. Et tant les rats que les félidés préféraient d'instinct s'en écarter comme de la perte. Car dans les tréfonds de leur conscience animale, eux savaient combien cette aberration était dangereuse. Avec quelle aisance elle pourrait faire de chacun d'eux son déjeuner si l'envie l'en prenait. Et pourtant, malgré cette domination évidente, le monstre discret semblait en peine. Sa respiration lourde venait trancher avec la discrétion de ses mouvements tandis que ses yeux fous peinaient à se fixer sur quelque chose. Seule présidait dans ses pensées chaotiques une pensée précise, une destination qui l'attirait comme le seul phare au milieu du voile de la nuit.
En proie aux pires tourments de sa courte existence, Adrix se dirigeait vers l'appartement de Dormin.
Jamais il n'avait été en proie à de telles sensations. Il payait le prix de son expérience insolente et désormais il avait l'impression que son corps entier était en train de fondre. Chaque cellule de son organisme hurlait sa déchirure tandis qu'une anatomie étrangère essayait de s'y imposer comme la nouvelle maîtresse. L'être humain n'était pas prévu pour encaisser un phénomène pareil. Il avait mal, ses jambes étaient caoutchouteuses, tout comme le reste de ses membres et son épiderme avait prit une inquiétante couleur sombre. Les innombrables ventouses qui recouvraient ses tentacules lui renvoyaient des informations en quantités absurdes : Il sentait le moindre détail de la chaussée qui défilait sous lui, jusqu'à sa saveur, comme si son sens du goût et du toucher s'étaient mélangés et amplifiés jusqu'à lui faire tourner la tête. Mais le pire dans tout ça était le chaos qui s'était installé dans son esprit. Ses pensées étaient comme prisonnière d'un tourbillon où se mêlaient les instincts et les désirs les plus ideux de sa nature profonde. Chaque seconde, il était assailli par de nouvelles impulsions tentatrices, des envies de déchirer la chair, de se jeter sur ces petits organismes insignifiants tout autour de lui. Son estomac se retournait sur lui même alors qu'il lui refusait son repas. Il avait faim. Si faim. Et c'était peut être cet appétit impérieux qui seul l'avait empêché de vomir jusqu'ici. Il était en train de se changer en monstre, tant de l'intérieur que de l'extérieur et sa frêle volonté ne pourrait sans doute pas tenir très longtemps face à ces vagues de bestialité.
Pourtant, à sa propre surprise, malgré son état, il parvenait à se mouvoir sans grande difficulté. Cette carcasse savait d'instinct comme se déplacer de la façon la plus efficace, la plus mortelle. C'était le genre de prédateur naturel qu'il était devenu : Un être qui, même dans la confusion absolue, avançait dans l'idée de surprendre une proie. Et dans cette confusion, l'image de Dormin était seule à résister. Pourquoi ? Dans quel but ? Il n'était pas sûr de vouloir le savoir, mais le fait était qu'il s'était réveillé en train de rusher vers l'appartement du rouquin. Maintenant que son labo était devenu si menaçant, peut être cherchait-il à rejoindre le premier lieu rassurant qui lui traversait l'esprit ? Une partie de lui était terrifié par ce qui pourrait arrivé une fois qu’il serait là bas. Mais la partie qui s’en fichait était beaucoup, beaucoup plus forte.
Après quelques minutes de promenade qui lui parurent une éternité, Adrix finit enfin par arriver dans l’immeuble où était logé le musicien. En une poignée de secondes il escalada le mur de brique comme s’il s’agissait d’un vulgaire escalier. Si il n’était peut être pas sur le point de dévorer son meilleur ami, il aurait applaudi les performances de sa nouvelle enveloppe. La fenêtre ne lui résista pas longtemps et c’est avec tout juste un bruissement de bois qu’il se faufila à l’intérieur de l’appartement plongé dans l’obscurité. Dormin était probablement déjà couché. Il fallait qu’il… La migraine et la faim interrompirent tout flux de pensée rationnelle qui tentait encore de se former dans l’esprit de l’alchimiste aux longs cheveux blonds. Sans même avoir besoin de songer à la conduite à tenir, il se glissa comme un fantôme vers la chambre à coucher où sommeillait le musicien. Il la voyait désormais. Cette appétissante silhouette endormie, emmitouflée dans les draps comme un nem attendant qu’il plante ses crocs dans sa chair délicate. La salive perla au coin de la bouche de la chimère tentaculaire. D’un pas lent, frottant la moquette de ses membres spongieux, il s’approchait de celui qu’il identifiait désormais comme sa proie tandis que les derniers restes de conscience humaine hurlaient leur frustration face à leur impuissance. Peu importe ce qu’ordonnait l’esprit, ce corps avait sa propre volonté. Et la volonté en question réclamait un sacrifice. Un sacrifice tendre juteux.
Il s'approchait, centimètre par centimètre, chaque battement de coeur réduisant la distance le séparant de ce repas. Il pouvait sentir son fumet enivré son esprit...
*Ce n'est.... pas bien...*
Quelque part, au milieu des ténèbres, une flamme continuait de brûler, une étincelle qui se ravivait à la vue de ce corps assoupi qu'il s'apprêtait pourtant à occire. Dormin était son ami, le premier qu'il s'était fait depuis très longtemps. Si jamais il succombait à ses instincts, s'il tuait son unique camarade, alors Adrix Viyers ne serait en effet plus qu'un souvenir perdu dans les méandres du monde animal. Rassemblant ce qui lui restait de volonté, il redirigea sa furie gloutonne. Comme s'il se jetait sur le côté pour esquiver une, il fila à toute allure vers la salle de bain. Un tentacule arracha la porte du frigo avant de venir s'emparer d'un morceau de viande froide que le blondinet porta à ses lèvres. Ses crocs pointues plongèrent dans la chair refroidie et en arracha des lambeaux qui descendirent un à un dans sa gorge, avec un horrible bruit de mastication