Forum ouvert le 25/02/2014 Jetez un coup d'oeil à notre Organigramme. Beaucoup du prédéfinis du manga sont disponibles ! Prenez le temps de zieuter nos prédéfinis des membres !
D'après les rumeurs, Le Généralissime King Bradley aurait été vu dans les jardins du Q.G, tondant la pelouse avec un tablier rose.
Témoin effrayé - "Faites attention à vous ! Scar n'est pas un véritable humain, c'est un Dalek déguisé... Fuyons !!!" "EXTERMINATE"
Des gens cherchent des RPs ! N'hésitez pas à venir zieuter ici
Votez pour le forum toutes les deux heures ! Il y aura des nouvelles têtes et des nouvelles aventures ! Un post pour 250 cenz ! ~
Nous recherchons des méchants pour mettre la pagaille en Amestris ! Les infiltrés recrutent toujours ! Recevez en cadeau un bain de pied en porcelaine d'une valeur de xxxx cenz.
Deux alchimistes face à l’énergie pure [PV Nora/Adalwen]
Sujet: Re: Deux alchimistes face à l’énergie pure [PV Nora/Adalwen] Lun 29 Mai - 17:04
.
Nous étions partis du QG dans l'intention première de poursuivre une conversation civile avec cette jeune femme qui entretenait une fascination pour l'alchimie de flamme. Mais les mauvaises nouvelles n'attendent pas. Et le Commandant les supportaient mal. Je baissai les yeux sur ma tasse de café. Il achevait sa dernière phrase. La serveuse s'affairait à nettoyer les bouts de verre éparpillés. La respiration contrôlée, je relevai les yeux sur le Greentomb Alchemist. Sa tête était allongée contre la table. L'index en l'air quelques secondes pour inviter à prendre l'addition, mon visage gardait une parfaite neutralité. Je n'aurais encore pas eu l'occasion de boire ce café-là. C'était le moment de partir. Après avoir posé les pièces de monnaie dans la paume de la serveuse, j'en rajoutai quelques-unes avec discrétion :
« Veuillez-nous excusez pour la gêne occasionnée, Mademoiselle. Tous mes respects au gérant de cet établissement. Bonne soirée, Mademoiselle. »
Nous nous levâmes. Je fis le tour de la table et m’emparai du poignet d'Adalwen sans précaution aucune. Je passai son bras autour de mon cou et le forçai à se lever. Ça avait tout l'air d'un geste habituel. Ma foi, ceci... Plus personne ne le saura jamais.
Hughes était celui qui ramenait les gens chez eux. Celui qui les moralisait. C'était lui, la personne capable de remonter le moral des troupes. De se montrer sympathisant. Ou sévère. Ce rôle ne s’apprêtait pas à moi. Les années m'avaient endurci. J'avais fini par oublier comment il fallait faire. Peut-être à cause de la guerre. Les sourires et les plaisanteries étaient des façades. Il n'y avait donc qu'avec Maes que nous étions capables de rire. Mais jamais avec légèreté. Nous savions tous deux quoi en penser. L'équipe savait aussi comment se distraire. Mais nous avions un objectif qui nous interdisait de faire ce que cet homme faisait. Mais je m'égare. Nous sortîmes avec un paquet humain sur les bras. Je n'étais pas fier, irrité. Deux militaires sortant d'un établissement et l'un d'eux écroulé sur l'autre. Il y a dix ans en arrière, j'en aurais pleuré de rire. A présent, trop consciencieux de connaître l'importance d'une réputation, je refoulai ma colère. Je me tournai vers Nora :
« Trouvons un endroit calme. Je suis navré que cette opportunité se voit raccourcie pour vous, Mademoiselle Souames. »
Il y avait là de quoi faire appel à l’interprétation. Je l'invitais silencieusement à rentrer chez elle, préoccupé qu'elle garde l'image d'un militaire affalé à nos côtés. Mais elle pouvait aussi choisir de rester, auquel cas, j'attendrai pour passer un savon au Commandant. Comme la plupart des ressortissants de la guerre, il amenait avec lui ses vieux démons. Nous marchâmes dans la ville qui, bien heureusement, se voyait de plus en plus vide. Un cul-de-sac en visuel, je m'y engouffrai avec le Commandant et l'assis contre le mur délavé et les pavés de la rue. Je le contemplai quelques secondes avant de me tourner vers Nora :
« Est-ce que ça vous dérangerait d'aller appeler un taxi, s'il vous plaît ? Je préfère rester là pour le surveiller. »
J'attendis qu'elle me donne sa réponse et l'observai s'effacer jusqu’à une cabine téléphonique. Les yeux rivés sur la jeune femme au loin, ma langue se délia, sévère :
« Ne leur donnez pas raison. Gardez la tête haute. Vous voulez aidez les autres ? Aidez-vous d'abord. Sans quoi, vous n'y parviendrez jamais. Nous allons dire que vous avez eut un moment de faiblesse et nous n'en reparlerons plus. Avec une telle mauvaise nouvelle, je peux essayer de comprendre. Mais pas le prétendre. Vous aviez dit quoi, tout à l'heure ? »
Je tentai de reprendre mot pour mot, l'index plié sous le menton, la posture droite :
« Vous avez dit « Mes blessures. Mon état... N'ont pas de valeur. » C'est là que vous vous trompez, Commandant. »
Ha, décidément je n'étais vraiment pas fais pour ça. J'enfonçai mes mains dans mes poches. Et soufflai. Les yeux enfin rivés sur lui :
« Si vous avez besoin d’être muté pour résoudre cette affaire, je vous y aiderais. Si vous souhaitez un logement pour votre fils et vous-même, je vous y aiderais. En revanche, il est impossible d'aider quelqu'un qui ne s'aide pas soi-même. Vous saurez où me trouver quand vous aurez décidé de le faire. »
Nora revint. Tendu, je fis descendre mes épaules qui s'étaient soulevées d'un cran. Est-ce que c'était hypocrite de ma part ? Pas vraiment. Tous mes vieux démons n'avaient pas disparus. Mais j'étais quelqu'un d'optimiste. Et ma personne comptait tant qu'il fallait aider les autres. Je pouvais mourir pour cette cause. Pour le pays. Mais de fatigue. Pas pour rien.
Never-utopia - Modification Evy S. Evans
Invité
Who am i !
Deux alchimistes face à l’énergie pure [PV Nora/Adalwen]
Sujet: Re: Deux alchimistes face à l’énergie pure [PV Nora/Adalwen] Mar 13 Juin - 13:24
Nora n'avait rien put suivre, disons que, les évènements se suivaient de tel sorte qu'elle ne puisse les comprendre. Les réactions du commandant, sa tolérance si petite, la sévérité du colonel. Tout ça lui était si complexe à aborder. Elle, qui n'était au fond, qu'une jeune fille perdue. Alors, depuis le début, elle ne se contenta que d'écouter, rien de plus. Juste, écouter. Ils sortirent.
" Trouvons un endroit calme. Je suis navré que cette opportunité se voit raccourcie pour vous, Mademoiselle Souames. "
Elle leva les yeux, doucement, sur le colonel. Il est vrai qu'elle aurait aimé discuter plus longuement avec lui, apprendre un peu plus à le connaître. Après tout, elle était totalement fan de son alchimie !... Mais elle ne pouvait lui en tenir rigueur, ni à lui, ni même à Adalwen qui n'était pas en très bon état. Elle savait bien que si le commandant avait réagit de la sort, c'est car il était abattu, désarçonné. Il avait apprit une bien triste nouvelle après tout. Nora suivit le colonel Mustang dans une ruelle qui s'averra être un cul de sac, les rues autours étaient presque vide. L'homme déposa son fardeau sur les pavés humides, contre le mur grisâtre et sale. Il le dévisagea un instant, Nora se contenta de rester plantée, debout, sans un mot.
" Est-ce que ça vous dérangerait d'aller appeler un taxi, s'il vous plaît ? Je préfère rester là pour le surveiller. "
Elle aquiesça, sans un traître mot et se dirigea jusqu'à une cabine téléphonique. Elle trottina un peu, dès qu'elle fut hors de vue, et s'engoufra dans la dite cabine. Elle referma derrière elle, il n'y avait plus un bruit à l'extérieur. Elle s'empara du téléphone et hésita quelques secondes. Cette après-midi commençait si bien, elle se voyait déjà discuter du pour et du contre de l'alchimie, de la conception de l'échange équivalent. Avoir une vrai discussion avec une vrai personne capable de la comprendre, une personne comme sa mère. Mais une personne qui pourrait aussi concevoir que l'on préfère les alchimies offensives à défensives. Oui, elle aurait sûrement apprécier discuter avec le colonel plus longtemps, autant qu'elle avait apprécier de le rencontrer. Mais tout cela se voyait compromis par une seule mauvaise nouvelle. Un battement d'aile de papillon. Elle sourit. Nora composa le numéro, appela. " Bonjour, nous aimerions avoir un taxi pour la rue... "
Elle lui en donna le nom, il lui répondit qu'elle devrait patienter cinq minutes, elle acquiesça et raccrocha. Elle sortie en suite, fermant derrière elle et se dirigea vers la cul de sac. Apercevant le colonel et le commandant, elle pressa le pas. Lorsqu'elle revint, Roy Mustang sembla bien plus tendu qu'auparavant. Le comportement d'Adalwen devait l'indisposé et elle comprenait. C'était son supérieur après tout.
" Hm... J'ai appeler le taxi, il arrivera dans quelques minutes... "
Elle n'avait plus rien d'énergique, sentant les tensions présente dans la ruelle fermée, elle s'était totalement écrasée. Sa voix était faible, elle parlait avec hésitation. Ainsi était-elle, mal à l'aise.
"... Je... Je peux m'en aller, si ma présence vous dérange... "