[ /!\ WARNING /!\ ]Passages violents présents.[ /!\ WARNING /!\ ]

Quentin est né dans un village pas loin de la capitale, dans une famille modeste. Sa mère s'appelait Laure, et pendant la guerre d'Ishbal, elle avait servi comme médecin. Elle sortait avec Alexandre, un autre médecin, qui traumatisé par la guerre ne voulait plus travailler. Un jour, Laure tomba enceinte et ne lui dit rien, elle arriva à le cacher pendant toute sa grossesse et le dit à Alexandre une fois Quentin dans ses bras. Il prit peur et s'enfuit. Pour éviter de mourir de faim, elle accepta les avances d'un sous-officier nommé Lucien. Lucien buvait beaucoup et était violent, il frappait plusieurs fois sa femme et la violait. Quentin le savait, mais il ne disait rien. Le jour de ses onze ans une dispute éclata encore et Quentin s'interposa en demandant à sa mère de fuir et de revenir dans quelques heures.

- Alors comme ça on ose me tenir tête, dit Lucien cravache à la main.

- Maman n'est pas ton objet avec lequel tu peux faire ce que tu veux ! Et tu as rien à me dire t'es pas mon père, sale imposteur, répondit Quentin, énervé.

- Tu me dois tout ! Ton toit ! La nourriture ! Tes vêtements ! Tout ! Ton père n'était qu'un pauvre chômeur s'enfuyant dès que les problèmes arrivaient ! C'est un lâche, cria-t-il tout en se rapprochant de Quentin, cravache en l'air.

- Mon père n'était pas un lâche, espèce d'animal alcoolique ! Et..., dit-t-il.

Lucien n'attendit pas la fin de sa phrase, il prit Quentin par le col, le mit dans un coin et lui donna une bonne dizaine de coups de poing. Quentin saignait du nez et de la bouche, il avait aussi un énorme bleu sur la joue. Lucien retira le pantalon et la chemise de Quentin et lui donna des coups de cravache sur tout le corps pendant une heure. Les murs de la pièce étaient mouchtées de sang. Lucien ordonna à Quentin de monter en haut, il s'exécuta, suivi de Lucien. Il demanda à Quentin de retirer son caleçon, ce qu'il refusa. Il lui donna un coup de cravache et il regarda avec un sourire machiavélique le caleçon de son fils descendre le long des jambes. Lucien se déshabilla et força Quentin à se mettre à quatre pattes, il le pénétra et l'utilisait comme "joujou sexuel" pendant deux heures et demi. Quentin l'insultait mais son père n'eut aucune réaction.

Soudain il prit Quentin par la tête, le balança dans les escaliers et lui donna des coups de pieds jusqu'à ce qu'il soit en bas. Lucien mit Quentin au milieu de la pièce, prit un bâillon et un marteau. Il mit le bâillon sur la bouche de Quentin, solidement fixé, et donna de grands coups de marteau dans les côtes et sur le bras droit, qu'utilisait Quentin pour essayer de se défendre, et réduisit l'os de l'avant-bras en morceaux. Puis il sortit un petit pot et une louche et regarda Quentin, qui était en train de pleurer, avec un grand sourire. En moins de trente secondes il ouvrit le pot et versa une grande louche de produit sur le torse de Quentin.
Quentin reconnut tout de suite la substance. C'était de l'acide. Quentin pleurait et Lucien, voyant que le jour allait bientôt se lever, se prépara un sac et il disparut.

Laure, arrivant une heure après, vit Quentin agoniser dans une marre de sang, elle tomba, regarda la pièce, et se mit à sangloter. Les deux médecins présents s'occupaient à essayer de soigner les blessures les plus graves et ils transportaient Quentin sur un brancard à l'hôpital. Il dut subir une opération lourde pour replacer les os du bras droit et s'occuper du cœur qui en avait pris un sacré coup. Quentin se réveilla une semaine plus tard et le médecin lui expliqua qu'il allait rester environ un an pour sa rééducation car ils avaient peur pour la jambe droite.
Quentin resta un an à l'hôpital. Il en sortit le jour de ses douze ans. Sa mère avait trouvé refuge chez un ex-alchimiste d'État qui s'amusait de voir Quentin le nez dans un de ses livres et se lever pour demander des explications. Un jour, l’alchimiste, qui s'appelait Romain, lui demanda si il voulait apprendre l'alchimie. Quentin lui répondit avec un grand sourire, et il hocha de la tête. Romain lui fit un programme de choix. Dès huit heures du matin, il lui faisait les cours théoriques, et l'après-midi la pratique. Sauf que c'était des cours intensifs 6 jours sur 7, pendant toute l'année, été comme hiver. Pour éviter tout problème cardiaque, Quentin commença à prendre un médicament, donc il n'eut aucun problème pour la pratique.

Un jour, en fouillant et en rangeant la bibliothèque de son maître, il tomba sur un livre d'alchimie traitant de la foudre. Il lut deux-trois pages, rangea le désordre fait, et monta dans sa chambre le sourire aux lèvres. Au début, malgré tous ses efforts et sa détermination, il n'y arrivait pas. Même en s'entraînant tous les soirs après ses cours et en lisant attentivement les détails, rien n'y fit. Pourtant après six mois de labeur son premier cercle fonctionna et, remotivé par ce succès, il lui fallut un an et demi pour arriver à le maîtriser.    

Les années passèrent. Quentin avait maintenant presque 18 ans, l'âge légal pour rentrer à l'Académie. Romain, histoire de vérifier le niveau de son apprenti, lui proposa un combat, ce que Quentin accepta.

-Es-tu prêt, cher élève ? Je ne vais pas forcément retenir mes coups, dit Romain, le sourire aux lèvres.

-Oui, je suis prêt ! Allez-y, répondit le jeune élève."

Romain se précipita sur Quentin, et, arrivé à deux mètres de lui, s'envola dans les airs et était sur le point de lancer son attaque de vent. Quentin se décala, évita l'attaque, et fonça sur son maître tout en préparant une attaque et la lança avec succès. Cependant, le vieux maître, même en ayant encaissé l'attaque, était encore bien combatif. Il prépara une attaque rafale. Quentin arriva à tout esquiver sauf la dernière, qui le propulsa deux mètres en arrière. Il se remit sur des deux jambes, et aussitôt, lança une attaque pour déstabiliser son maître, et profita de la confusion pour arriver derrière son dos et lui lancer une attaque.

"-Touché, j'ai gagné ! Bon par contre je commence à fatiguer, dit-il tout en se laissant tomber au sol pour s'allonger.

-Bien joué ! Tu ne devrais pas avoir de gros problèmes pour obtenir ton diplôme, répondit son maître, un sourire en coin.

Le jour de ses 18 ans, Quentin dit au revoir à sa mère et à son maître. Il se rendit à la capitale et plus précisément à l'Académie Militaire où il était déjà pré-inscrit. La personne à l’accueil lui demanda son identité et valida l'inscription. Il était tout content, il allait passer deux ans à se former à sortir Alchimiste d'État. Au niveau des notes, il en avait d’excellentes dans la théorie et était le premier de son groupe. Bon, pour la pratique, il avait un peu plus de mal, mais il s'en sortait haut la main. Puis, à la fin de ses deux ans, il devait passer le test, il était un peu stressé mais sans plus.

Il entra dans la salle et salua le Généralissime Bradley. Quentin avait déjà un adversaire désigné. Il retira sa veste et apparaissait en chemise blanche avec des mitaines noires. L'officier en face de lui affichait un sourire confiant, il se disait que face à un élève, sa victoire était assurée. Grosse erreur. Dès le top départ, Quentin se jeta sur son adversaire et lui infligea un bon coup suivi d'un sort. L'officier fut déstabilisé deux secondes et lança une attaque sur Quentin, qui réussissait à l'esquiver et à lui lancer une autre attaque au visage cette fois. L'officier tomba puis se releva aussitôt et constata qu'il saignait au niveau de la lèvre. Il jeta un regard noir sur Quentin.

Le combat avait duré une petite heure et en fin de journée, Quentin reçut sa montre, son grade de Lieutenant et son affectation temporaire au Nord car ils avaient besoin d'aide. Juste avant de partir, il était à la gare et vit son maître avec sa mère, une petite boîte a la main. Son maître lui fit signe de l'ouvrir. Dedans il y avait un pistolet avec un petit mot : "Prends-en soin." En un an, il arriva à repousser temporairement les attaques ennemies avec une grande série de victoires qui lui valut une montée en grade et l'affectation au Nord.