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La Haine avec un grand H [RPFB Solo]

MessageSujet: La Haine avec un grand H [RPFB Solo] La Haine avec un grand H [RPFB Solo] EmptyMar 13 Fév - 14:20















Lou, Daniel,
H

La Haine avec un grand H

~ Nuit noire d'hiver~



30 Janvier 1905
Drachma
Cité Blanche


Il neigeait encore aujourd'hui. Comme si le temps avait cessé de s'écouler dans l'enceinte de cette ville. L'air était froid et sec et les rues terriblement silencieuses. Le climat n'était même plus une gêne pour moi : ayant passé le plus clair de mon temps dans une baraque sans chauffage, tout ceux qui avaient eus la même éducation que moi y étaient devenu insensible. Cela ne m'empêchais pas de me vêtir d'un long manteau noir plongeant jusqu'à mi-cuisse. Les collants noirs recouvrant mes jambes rendaient difficile de discerner avec précision là où le manteau s’arrêtait. Le vent s'était levé plus tôt dans la journée et m'avait forcé à rabattre ma capuche d'où sortaient deux longues mèches blondes. Pour vous qui connaissez mon moi du futur, cette tenue doit vous sembler bien inhabituelle ! Et pourtant, ainsi marchais-je dans les rues de la capitale Drachmane, sous la lumière d'une pleine lune dans un ciel dégagé. Presque collé à moi, se trimbalait mon livre de sort sur pattes. Daniel avait bien plus de mal que moi avec le froid de telle sorte que si vous ne saviez pas qu'un homme si trouvait, l'on pouvait prendre cette masse difforme de vêtements pour un fantôme.

Depuis notre remise en liberté, personne n'avait fait le rapprochement entre moi et 1154. J'avais entendu dire que le traumatisme que j'avais provoqué chez le chauffeur de notre camionnette mortuaire l'avait plongé dans un mutisme profond. Ainsi, j'avais n'avait-on remarqué qu'un cadavre manquait à l'appel : le mien. Il m'arrivait parfois de penser aux autres. Où plutôt à l'autre groupe qui n'avait pas été sacrifié. Nous étions entraînés d'une manière parfaitement identique, à ceci près que l'on essayait pas de faire entrer de force une énergie étrangère dans leur corps. Je n'avais jamais eu le courage de retourner là-bas. Ou plutôt, j'avais peur d'y affronter les souvenirs qui y restaient, affronter mon passé que j'essayais tant bien que mal d’enterrer. Cela avait beau faire deux ans que nous traversions le pays ensemble, Daniel n'avait aucune idée de qui j'étais avant ce jour. J'étais pour lui sa maîtresse qui lui avait sauvé la vie et je m'en contentait parfaitement. D'ailleurs, après la rouste que je lui avais infligé, celui ci n'osait même plus faire référence à des dates antérieures à notre rencontre.

La vie n'avait pas été toujours simple pendant ces deux années, nous manquions cruellement d'argent. Certes, avec mes nouveaux pouvoirs, nous pouvions nous donner en spectacle et récolter quelques sous, mais cela était loin d'être suffisant. Plusieurs fois, j'avais songé à les utiliser pour voler, battre, voire tuer, mais malgré toutes mes expériences passés, je restais une jeune fille de dix-sept ans et aussi distante que j'en étais, j'avais reçue une éducation droite. Du coup je me contentais de faire parler de moi, Magilia Lou Merlyn, comme la fameuse sorcière, mentaliste, prestidigitatrice et magicienne de renom. Cela ne suffisait pas à conforter l'égo qui était né en moi ce fameux jour, mais il fallait bien commencer quelque part et j'étais loin d'avoir une maîtrise suffisante de mon alchimie pour prétendre à mieux. Oh bien sur que je clamais haut et fort être invincible et immortelle, mais cela faisait partie de mon personnage. Au fond, je n'étais qu'une fillette, seule, morte qui plus est, qui n'avait pas vraiment sa place dans cette vie. Peut être que notre relation avait évolué dans le sens maître – apprenti ou professeur – acolyte, mais c'était bien la présence de Daniel qui me rattachait à la réalité de la vie. Je pouvais sembler dure et détachée de tout sentiments envers lui, mais au fond … Je n'avais jamais connu cela, alors peut être était-ce de l'amour ? Bien caché sous des couches de froideurs et de caractères, certes. Pas de confusion ! Quand je parle d'amour, je parle bien sur du même sentiment qu'entre un frère et une sœur ! Il était bien trop niais pour avoir ce qu'il fallait pour dérober mon cœur ! D'ailleurs, est-ce qu'un seul homme de ce monde était assez digne de cela ?

À la lueur d'une taverne, je plongeai mes mains gantés dans la poche de mon manteau. Quelques pièces de monnaie, suffisamment d'argent pour qu'un de nous deux passe une nuit au chaud ce soir. En temps normal, cette chambre serait pour moi, mais ce soir le cœur n'y était pas. J'avais besoin de réfléchir, de penser, et surtout pas de dormir. Je jetai ainsi par dessus mon épaule la moitié de ce qui était nécessaire pour une chambre à Daniel, il trouverait bien un moyen de gagner le reste tout seul !

« Tiens, tu dors au chaud ce soir. »

D'un regard plein d'émerveillement, le jeune garçon se jeta à mon coup, presque en pleurs de satisfaction

« Magilou nee-sama ! Vous êtes vraiment trop bonne ! »

Je n’appréciais guère ce genre de contact physique, et d'une tape ferme du poing sur le crâne, je lui fit comprendre de me lâcher et de se dépêcher de trouver un lit avant que je change d'avis. Daniel se retourna vers moi quelques pas plus loin, d'un regard affolé, comme si quelque chose l’effrayait.

« Mais, et vous ? Où allez vous passer la nuit ce soir ? »

Je souris. Le reste de l'argent que j'avais gardé, j'allais sûrement le dépenser en boisson. Mais je ne pouvais pas vraiment lui avoué que j'avais prévu de noyer mon chagrin. Ainsi je lui hurlais dessus de dégager de ma vue avant que je répande ses tripes au sol. Mon regard noir devait être suffisamment convaincant, puisque c'est en courant qu'il s'enfuit dans la taverne. Je m'adossai contre le mur de la dite taverne, regardant les étoiles. Mon souffle embuait l'air qui devenait aussi troubles que mes pensées. Si au début de notre cavale j'étais sure d'être une surdouée doté d'un talent magique et destinée à une vie d'amusement et de pouvoir, ce soir là, le doute emplissait mon esprit. En deux ans, nous n'étions pas allé bien loin ; on ne scandait pas mon nom sur mon passage, on ne me recherchait même pas ! Pire encore, nous étions revenus au point de départ. Je sortais une carte de ma poche, la coinçant entre mon index et mon majeur je la tenais face à mon visage. Après quelques passe de doigt, je la lançai de quelques dizaine de centimètres au dessus de mes doigts avant de la laisser glisser face à ma paume ouverte, usant de mon talent pour la faire flotter à proximité de ma main. Tournant ma main, j'exposais ma paume au ciel, au niveau de ma poitrine, laissant la carte flotter au dessus. Après quelques oscillations, je refermai ma poigne et rangeait mon jouet dans ma poche. Voilà la seule différence avec la moi d'avant que je fuyais. Aussi fortement que j’essayai de l’enterrer sous mon ego et mon caractère, la jeune fille que j'étais restais là, au fond, avec ses doutes et ses peurs. Pour celle qui était sensé être la réincarnation de la plus grande sorcière de tout les temps, c'était assez pitoyable. Dans un soupir las, je pénétrai enfin dans la taverne.

Fusant entre les tables, les poings serrés face à ce manque de détermination et le doute qui commençait à m'envahir, je parti m'asseoir à une table isolé dans un coin, sans prêter attention à qui que ce soit. Une fois assise, je retirai mes gants, m'aidant de mes dents pour permettre à chacun de mes doigts de s’échapper de leur carapace de laine. Mes coudes sur la table, les yeux fermés, je me frottai les yeux et le front, prenant commande au serveur sans même le regarder. Aussi indigne de moi qu'était cette attitude, je n'avais même plus envie de l'être, moi, ce soir. Si c'était pour en arriver là, j'aurais sûrement mieux fait de rester morte dans l'arrière de ce van. Mon jus de pomme de terre arrivait finalement à ma table. Perturbée par le fait que le serveur conserve le verre dans sa main au lieu de le déposer, je levai les yeux vers lui. Je n'en croyais pas mes globes d'émeraudes. Un visage familier ? Je n'arrivais pas à remettre un nom sur ce visage, ni même un moment précis de ma mémoire, mais je savais que j'avais déjà vu cet homme auparavant, dans mon ancienne vie. Sa veste beige cachait mal son uniforme militaire, dépourvu de décoration. D'après l'état de ses botes, l'homme revenait de service. D'un air intrigué, je saisi mon verre en remerciant le soldat. Face à son absence de réaction et à la stupeur sur son visage, je m'enquis de sa santé mentale.

« Ce regard … C'est impossible. Tu es morte. »

Je lui fit subtilement remarqué que je n'étais qu'un fantôme de sa mémoire et que c'était la raison pour laquelle il était le seul de la taverne à me voir. Après un léger silence, son regard se mêlait de doute et de frayeur. D'un soupir, je lui pinçait le bras, toujours tendu, paume ouverte comme s'il tenait toujours mon verre. J'accompagnai mon geste d'une remarque sarcastique, lui faisant remarquer que je ne savais pas à qui je lui faisais penser, mais que j'étais bel et bien en vie. Un frison me parcouru l'échine lorsque les seuls mots qu'ils parvint à prononcer à ma suite fut mon ancien matricule. Il n'y avait plus de place pour le doute, nous étions bien des connaissances de mon ancienne vie. Face à cette nouvelle, j'invitais le soldat à ce joindre à ma table, nous avions à parler. Je ne manquai pas de le réprimander par la parole pour l'usage de mon ancien matricule : mon nom était Magilia Lou Merlyn, 1154 n'existait plus. Il semblait gêné, jeta un regard bref à ce qui semblait être ses camarades, mais fini par s'asseoir à côté de moi.

« Dire que j'avais intercepté ta commande pour espérer draguer ce soir. Ahah, apparemment ça tombe à l'eau ! »

Alors notre rencontre n'était que le fruit d'un hasard opportun ? Mon cerveau faisait complète abstraction des questionnement qui me hantait tantôt, se concentrant sur ma curiosité, attisée par la présence de cet homme. Je me demandais tout de même comment il pouvait se souvenir de moi après tout ce temps, surtout quand moi j'étais absolument incapable de me souvenir précisément de lui. En tout cas, souvenir ou pas, il était vraiment charmant. J'avais beau avoir quitté mon manteau, j'avais chaud. Une sorte de chaleur qui semblait provenir de l’intérieur de mon corps. Ça aussi, c'était nouveau ! Je ne pouvais cependant rester là, face à lui, sans chercher à en savoir plus sur ce qui avait bien pu se passer depuis ma disparition. Il douta de nouveau, regardant furtivement autour de lui, avant de se rapprocher de moi pour commencer son récit. C'est ainsi que j'appris que l'on avait fait croire à l'autre groupe que le notre avait disparu lors d'un entraînement sur le terrain, en montagne, et que seuls les instructeurs s'en étaient sorti. Personne n'avait posé la moindre question dans l'orphelinat. À vrai dire, entre la naïveté de jeunes de quatorze ans, et le fait que l'on buvait leurs dires comme une vérité divine depuis notre plus jeune age … Je compris aussi que le fait qu'il se souvenait de moi était le fruit de la droiture de mon ancien moi. Par droiture, j'entends mon sens de la justice, avec toutes les conneries que j'eus faites là bas, on ne pouvait pas vraiment me qualifier d'élève ''droite''. J'étais intervenu lorsqu'un des instructeurs le battait parce que l'effort de l’entraînement l'avait fait pleurer. De ce fait, je m'étais faite frapper à sa place. Il m'avoua donc n'avoir jamais oublié le regard que je lui avais lancé à l'époque. Chose que moi même, j'avais totalement oublié. Ma moi du passé semblait bien plus courageuse que celle que j'étais maintenant, prête à abandonner. Il m'apprit aussi que le reste de son groupe avait été déclaré mort au combat peu après que lui ait été désigné pour être officier. Apparemment, ses aptitudes physiques n’excédaient pas la moyenne, mais il était extrêmement brillant, ce qui lui avait sûrement sauvé la vie. J'avais un peu de mal à croire à son histoire tout en connaissant la vérité. J'étais persuadé que son groupe avait subit le même sort que le miens, et que son cerveau lui avait littéralement sauver la vie.

Sans surprise, l'orphelinat avait été fermé afin d'empêcher quelconques investigations sur nos disparitions. Nous étions donc les deux seuls survivant de ce lieu de cauchemars. Sans trop de raison, les larmes me montèrent aux yeux. Était-ce du à la sensation de libération d'apprendre la vérité, ou le fait de savoir que lui ne connaissais que la surface de l'iceberg, les larmes coulaient sur mes joues. Les premières depuis bien longtemps, d'ailleurs. 1786 posa sa main sur mon épaule, je voulais le repousser d'un revers de la main, mais la force me manquait, décidément, ce n'était pas la soirée ou j'arrivais à être celle que je devais être. Inspirant un grand coup, je relevai la tête vers lui, je voulais lui dire, lui avouer la vérité sur ce qu'il s'était passé, mais que croirait-il ? Je fus encore plus sidéré d'apprendre qu'il savait. Il m'avoua en chuchotant avoir enquêter sur notre disparition bien trop suspecte, et sur l'acharnement de l'état à vouloir attraper une jeune femme blonde qui correspondait à ma description. Alors j'étais véritablement recherchée ? Allez savoir pourquoi, mais je trouvais de la satisfaction au fond de cette révélation. D'après ses dires, le dossier était maigre, et entre les mains des services secrets, qui, toujours selon ses dires, me laissaient en liberté pour voir ce dont j'étais capable de faire avec l'alchimie.

Sans boire mon verre, je me levai. Je ne pouvais en entendre d'avantage. En plus de n'avoir que peu gagné en puissance, cette liberté que je pensais mienne n'était qu'une illusion ?! Je ressorti de la taverne plus rageuse que je l'étais en entrant, remettant mes gants sur le chemin. Cette fois-ci, c'était des larmes de colère qui ruisselaient le long de mon visage. Franchissant la porte, je les essuyais d'un revers de la main. Une fois dehors, je hurlai au ciel, tombant à genou dans un crise de sanglot. Je n'étais moi même, la soit disant plus grande sorcière du monde, qu'un pion ? Sans que je ne m'en rende compte, deux bras vinrent me remettre sur pied. Relevant les yeux vers le propriétaire de cette paire de main, les yeux embués de larmes, je reconnu de nouveau ce visage. Sans trop comprendre pourquoi, ni comment, je posai mes lèvres sur les siennes, le poussant contre le mur de la taverne. D'un geste fort, mais délicat, 1786 retourna la situation à son avantage, et je me retrouvai plaqué contre le mur. Cet instant sembla durer des heures. J'aurais vraiment aimé qu'il ne dure à jamais et que ma vie s'arrête ce soir même.

Mais le destin en voulu autrement. Je venais de retrouver ma seule attache à la personne que j'étais vraiment, sous l'armure de glace que je m'étais formée avec mon identité de sorcière. Je ne connaissais pas cet homme, mais le fait qu'il sache, qu'il l'ait vécu … Couplant cela à mon instant de faiblesse, je pensais vraiment tomber amoureuse. Le retour à la réalité fut brutal, je ne pouvais me permettre d'être celle que j'eus été, la vie se chargea de douloureusement me le rappeler. Un bruit sourd, répétitif, me parvint depuis le bout de la rue. Je ne pus me retenir de crier tandis que le soldat glissait contre mon corps, la vie quittant son regard. La neige ne tardait pas à être s'imbiber de sang. Pris de tremblement, je ne savais plus ou regarder. Les images s’emmêlait dans mon cerveau. Je voulais fermer les yeux, disparaître. Je ne parvenais pas à m’arrêter de crier, comme si tentait d'arracher un morceau de mon âme. Cinq homme, dont quatre étaient armés, s'approchait de nous ; de moi. Ils appartenaient sûrement à l'armée, mais l'absence de signe distinctif ne présageait rient de bon : les services secrets. Mais mon état m’empêchait de distinguer quoi que ce soit, je ne voyais que les canons, fumant, et le cadavre de l'homme que j'embrassais il y a de cela quelques secondes.

« Il était prévenu, il ne devait pas parler, juste vous livrer à nous. Vous devriez nous remercier, nous vous empêchons de tomber dans les bras d'un homme prêt à vous trahir et à vous mentir. »

Tout mon corps tremblait tandis que je fixais le sol sans le voir. Mes pupilles étaient presque indiscernable dans mes yeux. Je voulais parler, mais je ne parvenais à dire un mot.

« Je suis Hajek Narvinsky, et vous allez nous suivre, 1154. »

Chez nous, les échanges de tir étaient suffisamment devenus monnaie courante, pour que chacun sache qu'il ne servait à rien de sortir lors d'un bruit de tir. Le silence de la nuit pesait alors que je commençait à retrouver l'usage de ma voix.

 « Vous l'avez … vous ...les avez tous ... »

Pourtant, contre toute attente, la porte s'ouvrit d'un coup sec. De nouveau, un visage familier, celui de Daniel. Lorsque les canons pointèrent dans sa direction, je n'en puis plus. Mes cartes jaillirent à toute vitesse, dans toutes les directions. Seuls un des hommes, celui qui n'était pas armée et qui avait pris la parole, fut suffisamment prompt et préparé pour esquiver. Les quatre autres tombèrent au sol après un léger instant d'absence. Mes gardiens avaient trouvé le chemin menant à la gorge de chacun, tranchant la jugulaire tandis que je hurlais.
 « VOUS NOUS AVEZ TOUS TUES »

Tandis que j'extirpais lentement mes cartes s'imbibant du sang de leur victime, je m'avançait vers l'homme chauve, qui décida de s'enfuir. Il se saisit néanmoins d'un pistolet et tira sur Daniel. Le coup de feu me fit redescendre de ma vendetta : je ne pouvais pas le perdre lui aussi.

« Ce ne sera peut être pas pour ce soir, mais j'en fais le serment, 1154, vous nous serez rendue. »

Sur ces mots, l'homme disparu dans la nuit. Daniel se tenait à l'embrasure de la porte, à moitié assis, sa jambe couverte de sang. La panique pris le dessus alors que j'appelai à l'aide. C'est ce soir là, que la vie de 1154 se termina, laissant place à Magilia Lou Merlyn pour de bon. Cette fois-ci la sorcière avait une raison d'être la plus puissante : la vengeance. Cette homme, H, ne s'en sortirai pas.

©️Setsu Nekos
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