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Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale]
Sujet: Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale] Lun 15 Aoû - 17:00
“Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre.”
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Octobre 1914 [ Boutique - Central ]
Uune journée de plus au milieu des plantes et des arômates. L'ishbal préférait 100 fois être ici, comme un citoyen lambda plutôt que moisir de temps à autre dans les sous-sols de Central, loin de la lumière, loin de la nature si importante dans sa culture. Si tôt la fête de l'automne terminée, d'autres préparatifs s'enchaînaient. Une étrange fête appelée Halloween. Liam n'avait jamais vraiment compris où était l'intérêt de se faire peur en se déguisant. A vrai dire, il était "déguisé" toute l'année lui, avec son automail plutôt glauque bien que collant à la perfection avec sa nature profonde et hurlante en son sein. Elle lui donnait plus de liberté mais à part égale... Le faisait souffrir énormément.
Pour l'heure, et malgré l'effervescence modérée plus loin vers le centre-ville, les rues calmes portaient bien leur nom. Quelques claquements de pas sur le sol, des portières de voitures qui se ferment, des fenêtres qui crissent et qu'il faudrait huiler... Peu de monde passait par sa boutique, à croire que l'emplacement était mal trouvé pour rameuter discrètement plus de membres au groupuscule secret dont il faisait parti. Après tout, son rôle était de distiller sagement de la propagande anti-armée, anti-Bradley, de faire en sorte que le monde se réveille plutôt que de courir à sa perte. Mais en plein centre-ville, là où beaucoup de patrouilles militaires circulent, c'était tout sauf une bonne idée, surtout si un citoyen honnête venait à le dénoncer pour blasphème et trahison contre le gouvernement. N'était-ce pas puni de mort dans quelques confins du monde ? Pour leurs ancêtres, c'était monnaie courante. ici, il y avait la prison, ce qui était pire aux yeux du bronzé.
Sortant de ses pensées macabres, il passa à l'arrière boutique pour faire un début d'inventaire. Un jour, il faudrait tout de même qu'il se rajoute une étale sur le petit marché de la place au lieu de rester caché dans cette ruelle un peu trop sombre parfois. Elle était vraiment très mal exposée, et il fallait savoir que cette boutique était là. Le plus souvent, c'était des personnes âgées qui venaient, préférant des produits naturels. C'est ainsi qu'il avait fait sa clientèle. Avec du bouche à oreilles entre médecins et patients puis de patients à patients. Ils pensaient tous pouvoir vivre mieux et plus longtemps de cette façon, ce qui n'était pas totalement faux. La chimère croyait aux pouvoirs des plantes autant qu'aux pouvoirs des mots qu'ils manipulaient à la perfection pour convaincre des clients sceptiques venus voir cela de leurs propres yeux et tester, tel Saint Thomas dans les ouvrages religieux qu'il avait lu pour sa culture personnelle bien qu'il ne la partage que très peu.
La petite cloche en haut de la porte se mit à tintinnabuler gaiement, signe qu'un client potentiel venait de faire irruption dans la boutique. Sereliam délaissa ses comptes pour venir à la rencontre de cette personne et de satisfaire sa requête. D'un ton aimable et doux, il libéra sa voix de conteur.
" Soyez le... La bienvenue mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ? "
Une jeune demoiselle pas plus haute que le niveau de son coude environ se tenait de l'autre côté du comptoir. Il ne l'avait encore jamais vue, mais elle lui rappela une jeune fille qu'il avait un jour sauvé. A la vue de ses cheveux quasi blancs, il sourit doucement. Il appréciait toujours de voir quelques compatriotes dans sa boutique.
HRP :
Et une p'tite évocation d'Halloween puisque tu semble apprécier et que le mois correspond
Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale]
Sujet: Re: Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale] Lun 15 Aoû - 21:59
Dans la maison des Is'tar, le soleil perçait à travers les grandes baies vitrées, découpant de hauts rectangles de lumière sur le sol carrelé. En dépit de la chaleur étonnante de cette journée d'octobre, le sol conservait une fraîcheur bienvenue pour Venestraale qui se baladait pieds nus dans les couloirs agréablement ombragés. Seule en cet instant dans l'immense demeure, elle rejoignait gaiement la pièce où elle savait pouvoir trouver sa mère et peut être son frère pour elle ne savait quelle possible raison. C'est donc en chantonnant qu'elle traversa divers couloirs jusqu'à rejoindre la bibliothèque. C'était une pièce assez récente puisque normalement chacun avait ses propres étagères avec ses propres livres. Sauf qu'avec les nombreux sujets auxquels la famille s'intéressait désormais, il avait fallut rénover une ancienne pièce pour installer une bibliothèque. Les étrangers n'étaient pas admis ici, pas même les différents amis de la famille, car certains livres abordaient des sujets qui n'étaient pas très moraux et qui risquaient d'attirer quelques attentions indésirables sur eux. Aussi restaient-ils aussi discret que possible.
Les pas joyeux de Venestraale étaient silencieux sur le carrelage crème alors qu'elle ouvrait la porte qui la séparait de sa mère. Une haute cheminait se dressait, majestueuse, sur le mur droit de la pièce alors que celui de gauche était tapissait d'étagères soutenant un grand nombre de livre, plus ou moins épais selon le sujet qu'il traitait, et ce du sol au plafond. Deux autres étagères toute aussi grande était installées parallèlement à la première et occupaient un tiers de la pièce.
- Ah ! Venestraale tu tombes bien ! -
La jeune fille tourna son attention vers sa mère qui se dirigeait vers elle, bien qu'occupait à lire un livre en fronçant les sourcils. Elle releva la tête en arrivant près d'elle et lui sourit gentiment.
- Ouiii ? Qu'est-ce qui a ? -
- J'aimerais que tu ailles chercher ce qu'il y a sur cette liste, je suis assez occupée en ce moment et je n'aurais jamais le temps d'y aller moi même. - expliqua sa mère en lui tendant un papier où était noter divers choses. - J'ai demandé à ce que Noir soit préparé et il t'attend au portail. -
Le jeune demoiselle sourit et acquiesça avec engouement. Elle aimait beaucoup parcourir les rues autrement qu'en voiture, alors partir avec Noir était super pour elle.
- Ok, à toute à l'heure alors ! -
- Et sois prudente ! - rappela sa mère.
- Ouiiii ! - acquiesça la jeune fille en agitant la main avant de disparaître au détour d'un couloir.
Elle trottina jusqu'à la porte d'entrée, vêtue d'une robe blanche simple accompagnée d'un chapeau blanc à bords longs pour ne pas être blessée par le soleil qui tapait fort. Un ruban bleu foncé entourait la tête du chapeau et ce n'était pas sans rappeler ses yeux qui pétillaient joyeusement à l'ombre de son couvre chef. Après avoir enfilé ses chaussures et avoir mit l'argent préparé dans une sacoche qu'elle portait en bandoulière, elle sortit de la maison et marcha le long du chemin de pierre pour gagner le portail qui limitait le terrain de sa famille. Près de celui ci l'attendait un grand étalon noir déjà arnaché. Elle grimpa sur son dos avec aisance et s'installa en amazone avant de faire quitter le terrain à sa monture, s'intéressant pour la première fois à la liste qu'elle avait entre les mains. Sa mère appréciait utiliser les plantes pour diverses raisons. L'une d'entre elle étant sa propre fille et l'autre étant une utilisation inconnue de cette dernière.
Bref, la jeune demoiselle devait se procurer.. des feuilles plantain, de l'huile de camomille et des seringues de 5ml. La camomille était pour Venestraale, elle en prenait régulièrement depuis son enlèvement et s'en portait très bien. D'autres choses suivaient dans la liste mais les trois premières étaient les seules qu'elle trouverait à l'adresse indiquée entre parenthèse par sa mère. Aussi s'y dirigea t-elle en premier lieu, passant l'une des artères principales pour s'engager dans des rues plus calmes et moins fréquentées sans pour autant être terrifiantes. Elle ne tarda pas à apercevoir le lieu qu'elle cherchait et lorsqu'elle fit s'arrêter Noir, elle se laissa glisser de son dos en atterrissant souplement par terre. Elle laissa là l'étalon et poussa la porte d'entrée de la boutique, la cloche tintant à son entrée. Elle accueillit la pénombre de la boutique avec joie, en profitant pour enlever son chapeau et attacher en partie ses cheveux à l'aide d'une pince qui dégagea son visage.
" Soyez le... La bienvenue mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ? "
Venestraale porta ses grands yeux bleus vers l'avant et ils s'écarquillèrent de surprise en avisant la haute silhouette qui se tenait derrière le comptoir. Elle s'approcha en trottinant, sortant dans le même mouvement la liste que lui avait confier sa mère.
- Je cherche ça. - déclara la fillette avec une étincelle de gaieté dans la voix. - Normalement c'est maman qui vient, alors je sais pas comme ça se passe. - sourit elle ensuite, sa tête dépassant à peine au dessus du comptoir.
Elle posa ses avant bras sur le rebord et se hissa à la seule force de ceux ci pour mieux voir l'homme qu'elle reconnue comme un Ishbal. Elle lui fit un sourire plein de dent, ses jambes battant lentement dans le vide derrière elle.
- Vous êtes grand ! - commenta joyeusement Venestraale, ses yeux pétillants malicieusement alors que la tête de Noir apparaissait à une fenêtre, observant l'intérieur de la boutique où sa petite maîtresse avait disparut.
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Sujet: Re: Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale] Mar 23 Aoû - 22:16
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Liam se fît le plus souriant possible puisque cette douce enfant le lui rendait si bien. De sa main gauche, il se saisit de la petite liste qu'elle lui tendait pour regarder ce dont elle avait besoin. A force de voir venir les gens, il savait très vite qui avait besoin de quoi et souvent, s'y prenait à l'avance pour ne jamais être en rupture de stocke lorsqu'un de ses clients venait avec une liste comme aujourd'hui ou bien un renouvellement d'ordonnance. Il savait aussi, en bon praticien, combien de temps durerait ce qu'il délivrait.
" Oui, je me rappelle de votre mère, elle vient relativement souvent, toujours ces mêmes ingrédients. Ne vous en faites pas, c'est déjà prêt. Cela dit, même si ça ne l'était pas, c'est une préparation rapide, vous n'auriez que peu à patientez. "
La petite qui se hissait sur le bord du comptoir poussiéreux le fît fondre intérieurement mais n'en laissa rien paraître. Par contre, comme à son habitude, il se comporta en parfait gentleman. Sortant de derrière le comptoir, il vint se placer derrière elle et la saisit délicatement par la taille.
" Veuillez m'excuser, vous risquez de salir votre toilette toute blanche. Je vous aide à descendre puis je vous ramène un marche-pied. Et ne vous inquiétez pas si vous sentez un contact un peu froid... Je possède un automail. "
Tout doucement, il l'a fit descendre de son perchoir et la posa sur le sol avant de disparaître à l'arrière boutique pour aller chercher le petit marche-pied dont il disposait pour prendre ou ranger ce qui se trouvait vraiment haut même pour lui dans sa réserve. Ce qu'il n'avait pas vu cependant, c'était ce malheureux clou qui dépassait un peu du bord du comptoir et sans s'en rendre compte, le bras de la fillette était passé dessus... Poussière plus métal rouillé... Ça n'avait jamais fait bon ménage sur la chaire tendre d'un être humain. Ce n'est que lorsqu'il revint avec ce qu'il était parti chercher qu'il remarqua l'odeur de sang, en tant que demi rapace proche des charognards, et ce petit filet rouge glissant inlassablement sur la main de la fillette. Quelques gouttes étaient déjà sur la robe, et le sang n'était pas une tâche facile à faire disparaître.
" Une nouvelle fois, acceptez mes excuses, vous vous êtes blessée au bras il me semble, regardez votre main et votre robe. Sûrement un défaut de ce vieux comptoir en bois. Je vous offre mes soins pour me faire pardonner, ce n'est pas négociable. "
Souriant toujours malgré sa maladresse passagère, il l'invita à le suivre à l'arrière pour la soigner, lui montrant un tabouret un peu haut. Il retira sa capeline qui cachait son bras de métal et désormais bras nus, chercha le matériel dont il avait besoin : des compresses, de la teinture de calendula, de la gaze, des pinces et des gants, puis mit le tout sur l'établi près de la fillette. Il se lava les main, faisant attention à la connectique de son bras et vint s'asseoir en face d'elle. Prenant les gants, il les mit pour éviter toute infection à cette enfant bien que certains produits qu'elle lui avaient demandé pouvaient également servir à nettoyer et désinfecter les plaies et les irritations de la peau.
" Préparez-vous, je craint que ça ne pique un peu. Cette teinture est faite à base de plante et d'alcool, le tout à mariné un certain temps. Ca va vous picoter et brûler un peu, mais c'est efficace. "
Avec précaution, il prit le bras de la petite et l'installa sur son genoux, puis il s'appliqua à tamponner et emmener le sang et les impuretés vers l'extérieur de la plaie. Il n'hésita pas à changer de compresse pour être certain que cela soit propre.
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Sujet: Re: Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale] Mar 30 Aoû - 16:51
Si elle souriait déjà grandement à son interlocuteur à l'heure actuelle, il devint éblouissant lorsqu'il affirma se souvenir de sa mère. Venestraale adorait sa mère plus que tout, alors que quelqu'un lui dise qu'il se souvenait d'elle la rendait encore plus exceptionnelle à ses yeux. Elle acquiesça donc vivement pour signifier qu'elle avait compris et qu'elle serait patiente pour le peu de temps qu'il venait de citer. Et effectivement elle n'eut pas à attendre longtemps après qu'il l'eut gentiment fait descendre de son appuie, avenant quand à ce qu'elle ne salisse pas sa robe. C'est rayonnante et chantonnante qu'elle le remercia, sa joie innocente taisant la piquante douleur qui naissait de son avant bras. Et elle l'observa repasser derrière le comptoir, puis disparaître derrière la porte toujours aussi inconsciente malgré son être profond qui s'agitait pour attirer son attention. Elle se balança sur ses pieds en regardant autour d'elle le temps qu'il revienne. L'endroit était plutôt sombre, mais l'atmosphère n'était pas étouffante, donc elle se sentait plutôt à l'aise. Le mélange d'odeur ajoutait une touche mystique à l'endroit et elle pouvait donc dire avec certitude qu'elle s'y sentait réellement bien. En tournant un peu la tête, elle aperçu du coin de l’œil Noir donc les naseaux étaient collés à la fenêtre, créant un peu de buée, alors que ses grands yeux bruns ne la lâchait pas un seul instant. Elle lui fit un petit signe et l'étalon colla son chanfrein à la fenêtre, lui tirant un gloussement amusée face au comportement peu orthodoxe de l'animal. Elle reporta son attention devant elle lorsqu'elle perçu le bruit léger que fit la porte. Elle accueillit l'homme avec un sourire, ses yeux bleus scintillants dans la pénombre bienvenue.
Elle afficha une certaine confusion lorsqu'il s'excusa puis baissa les yeux sur son bras qu'elle releva légèrement. Effectivement, cela picotait un peu, mais c'était loin d'être douloureux malgré le sang qui coulait. Elle chercha à voir l'entaille mais avec la sang, impossible de savoir si elle était un tant soit peu profonde. Quand il lui fit signe, elle ne fut même pas un peu méfiante, le suivant en sautillant, aussi peu méfiante qu'il était possible de l'être. Elle alla s'asseoir sur le tabouret qu'il lui désignait et observa avec un certain intérêt ce qu'il posait sur la table puis ensuite elle tourna la tête et posa ses yeux sur le bras de métal, curieuse mais suffisamment polie pour ne pas demander comment il l'avait obtenu. Pendant les soins elle fut très silencieuse malgré la brûlure de l'alcool et elle resta plutôt insensible à ça, ce qui était plutôt compréhensible quand on connaissait son passé. Elle resta donc ainsi un moment, jusqu'à ce que le silence ne lui plaise plus et qu'elle ne se décide à prendre la parole.
- Est-ce que ça fait mal ? - questionna t-elle en désignant l'automail d'un mouvement de tête - J'ai jamais rencontré quelqu'un qui en avait avant vous. - fut sa justification à la curiosité brillant au fond de ses yeux - Quand quelque chose ou quelqu'un touche votre bras, est-ce que vous ressentait les sensations comme avec un vrai bras ? - enchaîna t-elle, décidant que ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin.
Quand il relâcha son bras et que les soins furent finis, elle sauta de son tabouret et s'approcha pour contempler le bras mécanique sans pour autant le toucher, les bras sagement croisés dans son dos pour retenir sa curiosité.
- Je peux toucher ? - finit par demander la demoiselle, une moue suppliante sur son visage mais préférant demander, comme si le bras pouvait l'attaquer si elle ne demandait pas l'autorisation avant.
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Sujet: Re: Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale] Mer 5 Oct - 0:18
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L'homme aux yeux rubis avait beau être concentré, le fait que la teinture ne déclenche quasiment aucune réaction ni grimace chez sa petite patiente ne lui échappa pas. Courageuse cette douce enfant, ses parents devaient êtres fiers. Quels parents n'étaient pas fiers de leurs enfants après tout ? A part les mauvais qui ne savent pas s'y prendre, ou ceux dont les rejetons tournent mal. Dans quelle catégorie avait-il atterri lui-même ? Il n'était pas parent mais avait été un enfant... Que dirait ses parents s'ils le voyaient de là où ils étaient ? Certes il faisait de bonnes choses en tant que médecin mais toutes ses actions n'étaient pas bonnes et dépourvue d'intérêt. Il chassa ses noires pensées lorsque la voix chantante de la fillette brisa le silence pesant. Il ne savait pas de quoi elle parlait jusqu'à ce qu'elle désigne le bras de métal qui remplaçait celui qu'il avait perdu.
« Ah cet automail... Ça fait mal au début et quand on connecte les nerfs. Mais ensuite on s'habitue, je n'y fais presque plus attention. Par contre... Je ne sens rien du tout. Je sais que je touche et manipule des objets, des gens, toutes sortes de choses... Mais je ne saurais reconnaître la texture, et si je ne regarde pas, c'est comme si je ne savais pas que je touchais quelque chose. C'est assez étrange pour un médecin de ne plus ressentir ce qu'il touche, nos bras et nos mains sont nos outils de travail. »
Il posa une compresse toute propre et la fixa avec un bandage avant de libérer le bras de la demoiselle et de ranger son matériel. Les déchets dans une poubelle spéciale et le reste avec le commun domestique et finit par se relaver les mains consciencieusement. Pendant ce temps, la petite Ishvale s'était rapprochée, comme hypnotisée par ce bras de métal. Il n'était même pas beau à voir, Sereliam n'en avait pratiquement rien eu à faire de son apparence tant qu'il ne ressemblait pas à un plouc et que ses consignes avaient été respectées. C'était du sur mesure, comme tout les automails à dire vrai, mais il était loin de ressembler à ceux d'Amestris.
Les connectiques étaient à peine couvertes sur la face interne du bras, sur la clavicule, comme s'il avait ses tendons et ses muscles à vifs. De gros tuyaux marron/vert olive d'un revêtement ressemblant à des écailles reptiliennes. Le métal luisant quant à lui était aussi emboîté et monté avec différents feuillets mis les uns sur les autres en décalé pour redonner la forme du bras relativement identique à celui de chaire auquel il faisait miroir d'horreur. Les vis de fixation, bien que rivetées et sans relief étaient visibles et plutôt imposantes. Enfin, sur sa main, chaque phalange avait été faite et reliée aux autres avec minutie et à part les pointes griffues, elle représentait la partie la plus belle, sans fioriture ni tuyaux externes.
Jamais personne ne s'était montré aussi gentil et curieux envers lui et cette visite particulière avait si bien commencée qu'il s'en serait voulu de froisser sa jeune cliente. Par chance, il n'avait pas pensé aujourd'hui à mettre de poison dans la cache de son index, aussi, elle aurait le loisir de toucher autant qu'elle le voudrait sans craindre d'empoisonnement par inadvertance.
« Je vous en prie, le client est roi chez moi, surtout quand on est aussi mignonne et aimable que vous. »
Il se rassit sur un siège pour être à nouveau à sa hauteur et la regarda faire calmement, souriant pour l'encourager. Il aimait apprendre et faire découvrir sur toute sortes de sujet lorsque l'on se montrait aussi intéressé que cette demoiselle. Il était loin de maîtriser celui-ci, ne sachant même pas en quoi son bras était fait exactement, il y avait tant de sorte de métaux. Cependant, il venait d'offrir un moment unique à quelqu'un et cela le réconfortait grandement par rapport à ce qu'il pouvait et avait déjà fait de mal simplement sur l'ordre d'une personne...
« Il paraît qu'il y a une ville dans le sud où presque tout le monde en a un. Cela doit être impressionnant. Mais il est vrai que je ne croise pas grand monde en ayant un ici, pas étonnant que vous n'en ayez jamais vu en fin de compte. »
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Sujet: Re: Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale] Mer 5 Oct - 16:47
Les gestes fluides du vendeur hypnotisèrent Venestraale qui s’amusa à ne pas lâcher ses mains des yeux, observant le bandage recouvrir son avant bras avec rapidité et efficacité. Sa tête faisait des petits cercles comme le rouleau était apposé sur son bras, ses grands yeux curieux observant sa blessure disparaître sous la protection blanche. De toutes façons elle aurait guérit même sans bandage, mais elle trouvait ça amusant au toucher et la sensation était étrange. Ah. Elle ne devait pas oublier Noir, il allait finir par défoncer la porte pour voir où elle avait disparue, mais pour le moment, elle était plus intéressée par ce que disait son interlocuteur. N’étant elle même pas la propriétaire d’un membre en métal, elle ne pouvait qu’imaginer ce qu’il expliquait, mais c’était bien suffisant pour qu’elle se promette de faire bien attention à son corps à l’avenir. Elle avait déjà bien assez souffert à son goût pour toute une vie !
Elle leva ses orbes azur sur l’homme quand il accepta sa demande. Dire qu’elle était impatiente serait un euphémisme. Elle sautillait presque sur place alors qu’elle faisait le tour de la table pour se poster devant l’adulte. Là, elle posa ses mains sur le bras métallique et entreprit de l’explorer en le soulevant et en l’observant sous toutes les coutures. Mais elle faisait attention et était prudente, ne souhaitant pas blesser cet homme qui avait été si gentil avec elle. Surtout qu’elle pouvait presque être certaine qu’il ne lui ferait jamais de mal, étant lui même un Ishval. Elle appuya sur un des tuyau, puis le pressa entre son pouce et son index, en testant la solidité et la matière qu’elle trouvait amusante lorsqu’elle passait le doigt dessus. Puis elle observa l’extérieur du bras, touchant le métal lisse qui ressemblait à des écailles, passant et repassant sur les séparations. C’était amusant de son point de vu. Ensuite elle porta son attention sur les doigts à l’apparence griffues, soulevant le bras en le tenant par le poignet, maintenant la main à hauteur de son visage. Dans ses yeux, de nombreuses étincelles de joie brillaient à n’en plus finir, exprimant autant sa fascination pour l’automail que son admiration pour le travail fait et le courage de Sereliam. Elle attrapa la main de métal et la manipula, bougeant les doigts, appuyant sur la paume, touchant le bout des griffes. Puis une interrogation naquit dans son esprit, la forçant à retrouver les yeux du grand homme pour le lui en faire part.
- Mais pourquoi est-ce que ce sont des griffes ? - questionna t-elle avec confusion, tentant de trouver une réponse tout en l’interrogeant.
C’est vrai ça, pourquoi pas une main normale ? Ce serait plus pratique pour la vie de tous les jours. Et certainement pour des actions délicates aussi. Donc la raison la laissait perplexe puisqu’elle ne la possédait pas. Puis son visage prit un air de chat fourbe et un petit rire lui échappa.
- C’est pour paraître cool devant les femmes c’est ça ? - s’exclama la petite fille - C’est mon frère qui rabâche ça tout le temps. -
Elle était très fière de sa trouvaille. Car elle ne songeait pas un seul instant que ce soit pour une raison qualifié de ‘mauvaise’. Malgré son statut de chimère et son vécu, elle ne pouvait y songer. Enfin, pas au début en tout cas. Mais en dehors de ça, elle lui sourit, un sourire rayonnant et joyeux qui illumina son visage d’enfant.
- En tout cas merci ! C’est vrai que j’en avais jamais vu, et j’en avais encore moins touché un, donc merci ! - dit-elle joyeusement en sautillant autour de lui, pleine d’une inexplicable énergie.
Cette même énergie épuisante qu’on retrouvait chez tous les enfants. Puis elle cligna des yeux un instant avant d’attraper la main de chaire de Sereliam pour le traîner derrière elle – ce qu’elle n’aurait jamais pu faire si il n’avait pas accepté de la suivre –. Elle le lâcha une fois retourné dans la partie clients de la boutique puis alla ouvrir la porte, inondant la pièce de la lumière éblouissante du soleil. Toutefois bientôt elle disparue de nouveau quand le grand étalon passa ses antérieurs dans la boutique, sa robe noire absorbant la lumière et la faisant paraître plus sombre encore. Ses grands yeux brillants d’intelligence toisèrent un instant l’homme avec ce qui semblait être de de la curiosité. Attitude assez étrange venant d’un cheval, avant de baisser la tête pour souffler sur le bandage de sa petite maîtresse. La jeune fille posa sa main sur l’encolure du cheval en souriant à l’adulte.
- Lui c’est Noir ! L’un de mes seuls amis et mon cheval ! - présenta t-elle en sortant de l’eau pour faire boire le pauvre animal qui était resté au soleil.
Puis elle retourna vers Sereliam d’un pas rapide, ne perdant jamais son sourire enfantin alors que l’étalon restait sagement dans l’entrée, sa frange cachant un de ses yeux alors qu’il observait le duo. Elle se posta face à lui, paraissant minuscule – elle l’était – par rapport à l’herboriste alors qu’elle décidait d’instaurer quelques politesses nécessaire.
- Au fait je m’appelle Venestraale ! Et vous ? -
Elle leva son avant bras soigné devant elle en le frottant légèrement.
- Merci pour ça d’ailleurs ! -
Et elle monta sur le tabouret qu’elle avait ramené devant le comptoir pour lui faire un bisou sur la joue.
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Sujet: Re: Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale] Jeu 26 Jan - 0:08
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Entre les mains de cette enfant, examiné sous toutes ses coutures, manipulé au gré des envies de la petite curieuse, il se sentit comme un petit pantin ou un polichinelle. S'il se l'était permit, il aurait rit mais ça n'aurait été ni professionnel envers sa cliente, ni glorieux de se moquer, même gentiment, d'un enfant quand celui-ci faisait preuve d'autant d'intérêt pour les choses de la vie. Il lui laissa le loisir de faire tout ce qu'elle jugerait nécessaire sur son bras, tant qu'elle le lui rendait entier bien évidemment de son passage au peigne fin.
A la fois légitime et incongrue, il ne s'attendait pourtant pas à cette question sur l'apparence de ses doigts. Mais si il y a une chose à laquelle le bronzé s'attendait encore moins... C'était bien cette remarque à la fois innocente et spontanée. Il n'était pas certain qu'elle comprenne tout à fait ce qu'elle venait de dire mais cette injonction eu raison de l'homme qui pouffa de rire pour la première fois depuis bien longtemps. Un rire cristallin, léger et contrastant avec sa voix grave.
« Pardon, ce n'est pas pour me moquer, tu as dis ça avec tellement d'enthousiasme. Mais non, ce n'est pas pour plaire aux femmes. Juste que... J'ai un faible pour certains volatiles alors j'ai voulu que ma main ressemble à leurs serres. Et puis ça permet pas mal de précision sur certains de mes travaux. »
Pris légèrement au dépourvu quand à la raison de ses griffes, il avait profité de son fou-rire pour élaborer au plus vite un mensonge qui puisse tenir la route. Jouer le fan de ce qu'il était ne devait pas être bien difficile. Il lui suffisait de penser à ce qu'il ressentait lorsqu'il volait, perçait l'horizon de sa vision incroyable ou encore le vent sur son visage. Il avait haït et haïssait toujours l'armée pour ce qu'elle avait fait de lui, mais il fallait bien avouer que quelque part il ne s'était jamais senti aussi libre qu'en profitant de sa mutation.
Quelle journée ! Lui qui souvent trouvait quelles se ressemblaient toutes, voilà que son train-train quotidien venait d'être brisé par l'énergie inépuisable qui caractérise tant les enfants. Il se surprit lui-même d'éprouver un tel sentiment de bonheur et de bien-être lorsqu'elle se saisit de sa main puissante qu'il n'osa pas serrer de peur de lui faire mal sans le vouloir. L'Ishbal se laissa entraîner par ce petit ange, sans comprendre ce qu'elle voulait faire jusqu'à ce qu'il voit une moitié de cheval dans sa boutique. Alors qu'elle lui présentait son "ami", il avança doucement la main pour lui caresser le dessus des naseaux de sa main de chair et de sang.
« Eh bien je suis enchanté de rencontrer ton ami, il est magnifique. »
De surprise en surprise... Voilà qu'elle tentait d'établir autre chose qu'une simple relation de client à professionnel. Qui se présentait et présentait son ami le plus fidèle à un total inconnu de nos jours ? Personne ! Personne sauf... Venestraale. Il y avait décidément quelque chose que l'homme-oiseau n'arrivait pas à déceler chez elle. Elle était si différente du commun des mortels et des enfants en général.
« Je me nomme Sereliam et il m'a paru honorable de le faire puisque c'est un peu ma faute si tu t'es blessée. Je suis peut-être un peu négligeant dans l'entretien de ma boutique. »
Vraiment, il n'avait jamais vu d'enfant aussi peu farouche et si peu méfiant envers un inconnu. Elle lui donnait limite le bon Dieu, s'il en existait encore un, sans confession. Avait-elle autant foi en l'humanité malgré les horreurs perpétrées dans tout le pays ? C'était peut-être grâce à des gens comme elle que ce monde pourrait peut-être prendre la bonne voie. Il voulait comprendre ce qui l'animait, elle représentait une énigme a elle seule et les personnes singulières l'attiraient inexorablement.
« Au fait, ta mère ne va-t-elle pas s'inquiéter si elle ne te vois pas revenir alors que ça ne devait pas prendre autant de temps ? Tu pourras toujours revenir si tu le souhaites. »
Pour accompagner ses paroles, il lui caressa alors le sommet du crâne et son visage se fendit d'un doux sourire.
Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale]
Sujet: Re: Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre. [feat. Venestraale] Dim 9 Juil - 0:02
Venestraale cligna des yeux durant quelques secondes, demeurant silencieuse. Puis elle eut une exclamation surprise alors qu'elle sauta du tabouret, finissant presque par terre alors qu'elle trébuchait. Puis elle se retourna, fixant Sereliam.
- Vous avez raison ! Je dois vite rentrer ! -
Et bien. Sa mère savait où elle se trouvait. Donc très honnêtement elle ne devait pas TROP s'inquiéter actuellement. Mais connaissant les tendances surprotectrices de sa famille, elle ne doutait pas un seul instant de leur capacité à faire une battue générale juste pour le retrouver alors qu'elle n'était qu'ici. Dans la boutique de Sereliam, en sécurité et bien portante. Cela paraissait exagéré, mais très honnêtement, sa famille en était capable. PIRE. Elle le ferait ! Aaaah. Parfois sa famille était réellement paranoïaque, mais comment leur en vouloir réellement lorsqu'on connaissait son passif ? Bref. Elle épousseta quelques poussières invisibles de sa robe et se dandina un instant, semblant mal à l'aise ou bien éprouvant une timidité contrastant avec ce qu'elle était réellement. Elle releva alors ses grands yeux bleus vers l'homme, scintillant presque alors qu'elle lui offrait un sourire d'une sincérité désarmante. Elle s'inclina alors respectueusement devant lui.
- Merci pour tout ça Sereliam ! - s'exclama la petite fille avant de se redresser, rayonnante de bonne humeur et de joie - Je ne vous en veux pas du tout pour ça ! En plus vous m'avez soigné - continua t-elle en guidant Noir vers la sortie.
Elle se tenait dans l'encadrée de la porte, illuminée par le soleil. Elle se retourna alors et adressa un au revoir de la main au gérant de la boutique, ses cheveux argentés formant une aura d'innocence autour d'elle.
- Je reviendrai ! Promis ! -
Et elle referma la porte derrière elle après un au revoir plein d'énergie. Une fois à l'extérieur, elle guida Noir par la bride jusqu'à trouver une barrière qu'elle escalada pour grimper ensuite sur le dos de l'animal. Celui ci commença alors à marcher vers chez eux, sa maîtresse chantonnant joyeusement sur son dos. Elle était bien contente de sa rencontre ! L'homme était gentil ! Et super engageant ! Alors oui, la petite fille reviendrai le voir, ne serait-ce que pour profiter de sa présence. Elle gloussa à cette pensée. Quand elle raconterai ça à sa mère... Quoique, peut-être que, maman poule comme elle l'était, il était préférable de garder ça pour elle. Sa mère - et sa famille en générale - avait le don pour voir le mal partout. Elle, se faire des amis adultes ? Cela semblait aberrant pour eux. Et pour les gens en général en fait. Quel dommage. Elle soupira mais ne perdit pas pour autant sa bonne humeur. Bah ! Pas grave ! Elle révolutionnerai le monde, elle !
HRP :
RIP moi et mon temps de réponse. *s'incline plus bas que terre* Si tu veux ajouter quelque chose libre à toi. :3 Sinon bah il est finit. 8D ♥
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