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Ban Silverleigh
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MessageSujet: That blood in your eyes. [FB 1910 - Pv Domi-poto] That blood in your eyes. [FB 1910 - Pv Domi-poto] EmptyJeu 17 Jan - 0:52
That blood in your eyes

Dominic

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“Ton sang n'est pas le mien, mais ensemble... nous ne sommes qu'un.”  


Il faisait sombre... C'est étrange. Pourtant, j'étais à l'extérieur. Enfin, je crois que j'étais dehors... Tout était flou. J'avais du mal à me souvenir. Il y avait cette fille dans cette cellule. La petite avec qui j'ai passé la plupart de mon temps. Elle était en face de moi. Ange... Angel ? Pourtant, j'ai passé beaucoup de temps avec elle. Il y avait aussi les gardes... Ces enfoirés qui venait nous frapper sans arrêt. Nous n'avions rien à manger et rien à boire la plupart du temps. Juste quelque fois, avant de nous emmener dans cette salle, chacun son tour, pur éviter de crever pendant les séances de tortures mentales. Un mois que je subissais ce genre de chose... J'aurai pu me délivrer de mes chaines, mais j'étais resté... Pour tenir compagnie à la gamine. Elle ne méritait pas de rester toute seule dans cet enfer. Alors, j'avais accepté de subir toutes ces choses sans broncher.

Maintenant, j'étais là... dehors. Je pouvais entendre les gloussements des oiseaux et ce froid qui recouvrait le sol tout entier. De la neige ? Non, c'est liquide, presque poisseux. Je crois, que j'ai essayé de tourner la tête sur le côté gauche. Mes yeux étaient ouverts, mais je n'y voyais pas grand chose. Je me suis concentré et j'ai cru voir rouge. Une forme qui se dessinait sur le sol, une sorte de flaque rouge. Bordel, il y a un truc qui s'écoulait de mon cou. J'ai mal, mais je n'arrive pas à grogner. Ni même à lever ma main pour vérifier l'origine. J'ai froid... C'était un comble pour un homme-renard qui avait constamment le sang chaud. Je suis tellement fatigué... J'ai envie de dormir. Juste m'endormir.

Je crois que j'ai fermé les yeux. J'en sais trop rien. Tout étais confus dans ma tête depuis des semaines. Je pouvais revoir des images de ma captivité. Une femme... Truc Lawmachin. Une ordure d'humaine qui voulait me faire je-ne-sais-quoi en me parlant. Je n'avais rien compris. Elle répétait souvent les mêmes mots en boucle. Rien n'avait de sens. Pourtant, j'étais loin d'être débile, même si je me faisais passer pour une brute sans cervelle. Pourtant, avec les coups, la faim, la fatigue et tout le reste... j'avais du mal à réfléchir. Il y a même des choses dont je ne me souviens plus... Comme le nom de la petite fille de mon enfance, celle que je voulais retrouver parce que j'étais amoureux depuis mes sept ans. Chi..Chia...Kia... J'arrivais à peine à me souvenir de son surnom, mais en prenant mon temps, je pouvais le retrouver. Small Lady.  

Je n'arrivais pas à trouver le sommeil. La douleur ne cessait de me rappeler que je devais la subir pour montrer que j'étais bien en vie. Que mon enfer sur cette terre n'était pas encore terminé. Si seulement tout cela n'était qu'un putain de rêve... Que ma vie ne soit pas comme celle que je vivais actuellement. J'en avais marre... Je voulais que tout s'arrête, mais rien n'y faisait. J'étais toujours là. Depuis combien de temps j'étais allongé là ? Un, deux jours ? J'ai perdu tellement de fois connaissance, que je n'arrivais plus à me repérer dans le temps. J'avais une petite pensée à chaque fois que j'ouvrais de nouveau les yeux.. Une pensée pour la gamine pour qui j'avais pris une balle pendant notre fuite. Enfin, sa fuite... J'étais resté derrière. Je voulais retenir les autres pendant que l'autre sauvait la gamine. L'autre ? Aaaah ouais... Ce type sortit de nul part. Le héros inespéré pour cette enfant. Il était venu pour la sauver et je m'étais arraché les chaines qui me retenait pour ensuite défoncer les barreaux de ma prison sans difficulté. Depuis que j'étais devenu un monstre... J'étais devenu plus fort. Ce n'était pas une simple cellule qui pouvait m'arrêter. J'aurais pu le faire bien avant, mais je ne l'avais pas fait. J'aurais pu la sortir de là, mais je n'avais rien fait, par peur qu'elle ne se prenne une balle perdue... Comme cette petite fille de l'immeuble en flamme. Je ne voulais pas avoir sa mort sur la conscience. Quel gros connard.

J'ai essayé de me rattraper, en restant dans les souterrains de notre prison. J'ai laissé la bête en moi agir et tuer tout le monde. Tous ces hommes qui nous voulaient du mal. Ils sont morts. Je n'avais pas retrouvé cette garce qui passé son temps à me torturer de toutes les manières possibles et imaginables. J'étais même retourné dans la salle où j'ai passé mon temps à hurler de douleur... personne. Il y avait une autre odeur. Celle d'un autre humain. Quelqu'un que je n'avais jamais croisé durant mon séjour, mais son odeur était très présente. Elle m'était familière, mais je n'ai pas su mettre un visage ou même un nom. Il y avait aussi des traces du sang de la gamine qui se mélangeait à l'odeur de cet inconnu. Peut-être qu'ils étaient deux à pratiquer les tortures. J'en savais rien... Et je ne voulais pas savoir. Je ne voulais pas imaginer ce que la gosse avait subi. Cette dernière était revenue avec des parties de son corps en moins. Moi... J'avais plutôt été chanceux. Je n'avais rien perdu, sauf l'espoir et l'envie de me battre. Je n'avais guère envie de me plaindre sur mon sort en voyant ce qu'ils lui faisait subir pendant que j'étais dans ma cellule. Pauvre fille... J'espérai franchement que le type aux cheveux argentés puisse la sauver, la soigner et prendre soin d'elle. Qu'il puisse l'éloigner des atrocités de ce monde qui avait fait de nous des monstres...

Quand il n'eut plus personne à tuer, à éventrer, à démembrer... J'ai pris mon temps pour sortir des souterrains. J'ai traîné les pieds en me tenant la blessure sanguinolente. Je m'étais cogné contre des murs, manquant de tomber et des portes que je n'arrivais pas à pousser du premier coup... La fatigue sans doute. Je m'étais tellement déchaîné en si peu de temps, que je n'avais plus de force pour la fin. Pourtant, j'ai réussi à atteindre la liberté, sentant à nouveau l'air frais envahir mes poumons. Les petites choses qu'on ne se soucie plus quand on a l'habitude... J'avais faim... j'avais soif. Il n'y avait que le goût du sang dans ma bouche et certainement pas le mien. Celui des types que je venais de trucider. J'avais du sang partout sur moi. J'ai commencé à avoir froid à ce moment-là. Je n'étais pas bien couvert, il fallait bien l'avouer. Juste un haut sans manche bleu et un pantalon rouge sombre. J'aimais bien le rouge, mais là... J'avais partout et ce n'était la couleur naturelle de mes vêtements.

J'ai marché... Marché en sentant mes jambes trembler de plus en plus. Une bonne dizaine de minutes plus tard, elles ont lâchés. Je me suis retrouvé sur le sol et j'ai essayé de me relever. Impossible. Alors, je me suis traîné pendant un temps avant de me retrouver là où j'étais actuellement. Avec les dernières forces qu'il me restait, je me suis retourné sur le dos et j'ai regardé le ciel... Jusqu'à ce que je ne puisse plus rien voir de mes iris carmins. J'allais crever comme une merde après tout ça... Mourir sans avoir pu la retrouver, lui parler une dernière fois. J'étais plus que pathétique... Mon existence était pathétique. Le destin se foutait encore de ma gueule, peut-être pour la dernière fois. Allongé sur le sol, me vidant de mon sang, j'avais une dernière pensée pour celle qui m'avait donné la force de survivre toutes ces années... Celle à qui j'avais fait une promesse que je ne pourrais plus tenir. J'ai laissé les ténèbres m'envahir une fois encore et j'ai respiré cet air frais, cette odeur de mort autour de moi. C'était étrange... Je sentais autre chose. L'odeur d'un humain. Il restait donc un survivant dans mon carnage ? Il venait finir le travail. En finir avec le monstre que j'étais. Soit... j'étais prêt à accepter mon sort. J'avais plus envie de me battre... Je n'avais plus la force, ni même le courage.

Je suis désolé, Small Lady... J'ai merdé jusqu'à la fin.



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Dominic Garcia
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MessageSujet: Re: That blood in your eyes. [FB 1910 - Pv Domi-poto] That blood in your eyes. [FB 1910 - Pv Domi-poto] EmptyJeu 17 Jan - 4:26
Mais qui voilà?! Le troisième...

Enfin les démarches étaient finis et les connards de notaires partis. Non pas que je les trouvais déplaisant, mais je n'aimais pas trop l'idée qu'il y ait des inconnus chez moi. Surtout pas en sachant que l'étage souterrain de ma demeure grouillait d'armes illégales, d'ishvals en fuitent et de quelques nouveaux amis chimères ayant foutu un bordel monstre deux jours auparavant. Alors quand la porte se ferma, je me laissais aller contre le dossier de mon fauteuil, fermant les yeux et desserrant ma cravate en lâchant un soupire, sous l'œil amusé d'Ismaël et de Marcus, mon bras droit depuis quelques temps. Ce jeune homme avait tout d'un ishval sauf sa couleur de peau. Il paraît que les gens comme lui sont des albinos. Et à cause de cela, il avait écopé de pas mal de cicatrices et d'un trouble de la personnalité un peu… Étrange. Mais leurs sourire, je les entendis dans le timbre de leurs voix, sans même à avoir à rouvrir les yeux. Bande de salauds.

-Et ben… T'es doué dans le rôle du fils éploré par la mort de son papounet ! J'en aurais presque pleuré si je n'avais pas su que tu avais pris ton pied en le dézinguant! Lâcha Marcus, presque hilare, une main passant dans ses cheveux aussi blanc que les miens, mais bien plus longs. Une vraie femme quand il s'agissait de sa tignasse celui-là…

-Je dois bien avouer que les talents d'acteurs de mon neveu m'impressionne depuis quelques années, mais là… Un oscar, à n'en pas douter ! Il était clair que mon oncle adorait me voir jouer la comédie. Pourtant, en ouvrant un œil, je pus voir cette lueur de tristesse au fond de ses yeux. Il me voyait donc encore comme un enfant et regrettait de me voir suivre une telle voie. Elle ne suivait pas les principes d'Ishvala, je le savais. Mais les nôtres souffraient, raison pour laquelle il me suivait… Et aussi parce qu'il pourrait tuer des amestriens. Il reprit la parole en se levant, son regard se faisant dur. On devrait aller se changer. La nuit tombe dans une heure et il serait bon d'aller voir nos… « Invités » et de leurs faire un rapport de la situation dehors. Avant de faire une dernière sortie pour vérifier qu'ils peuvent partir. Je ne vais pas te mentir Daryun, mais voir ses immondes créatures alchimiques s'en aller me fera le plus grand bien.

Je fus assez troublé par la virulence des propos de mon oncle. Lui qui s'était toujours montré très compatissant envers tout le monde, le voilà à cracher sur le dos des victimes d'atrocités semblables, si ce n'était pire, à ce que notre peuple subissait. Je me relevais alors, pour les entraîner hors de ce bureau qui me donnait la gerbe, commençant à retirer ce costard hors de prix que je haïssais. Alors que nous arpentions le couloir jusque mes appartement personnel – surtout parce que les deux me servaient de garde du corps – je jetais un mon oncle un regard en coin.

-Je ne veux plus t'entendre dire ce genre de chose. Cela revient à dire que c'est de la faute des ishval s'ils se font tuer. Les chimères ne sont que des victimes de l'alchimie. Ni plus, ni moins. Je m'arrêtais alors, et fis face à mon oncle, me plantant droit devant lui, le défiant même. Je perçus Marcus qui se recula, sans doute par peur que nous en venions aux mains, Ismaël et moi. Ce ne serait pas la première fois après tout. Et si tu as le moindre problème avec ça, tu peux te casser de chez moi. Et faire une croix sur notre collaboration. Famille ou non, il y a des choses que je ne tolérerais pas sous mon toit. Me suis-je bien fait comprendre, « tonton »?

Ma voix était devenue aussi glaciale que l'air de Briggs, et mon regard carmin, tranchant comme l'acier. Il savait que je ne déconnais pas, je le foutrais dehors sans le moindre état d'âme si sa vision divergeait de la mienne. Merci à Jose pour ses leçons. Je peux voir la mâchoire de mon cher oncle se contracter sous la colère, une veine apparut sur son front et ses poings se serrèrent. J'ai bien cru que j'allais m'en prendre une mais à la place d'une patate dans ma trogne, ce fut un soupir et un regard radouci que je reçus. Ce qui – je ne vais pas mentir – me soulagea un peu. Il était ma seule famille après tout… Il posa tendrement, paternellement, sa main sur mon épaule et sourit, contrit.

-Tu as raison Daryun. Je suis qu'un vieux con. Le stress de ses derniers jours, le manque de sommeil et la peur ne font pas bon ménage avec le vieux parano que je suis. Je te présente mes excuses et...

-Bon si tout cela est réglé, si on allait casser des bouches?! Marcus venait tout bonnement de nous interrompre sans le moindre remord, nous claquant le dos en riant. Puis je le vis passer en sautillant presque à l'idée de défoncer la gueule de quelques-uns de ses fils de putains qui avaient fait souffrir la petite Angelica. Elle avait un je ne sais quoi dans le regard qui nous apaisait. Mais ce qu'on lui avait fait subir… Cela réveillait en nous une rage telle que nous serions prêts à détruire Aerugo avant Amestris. J'en avais vomi. Et pourtant, je n’étais pas un fragile. Mais ce petit ange - de l'âge de Shiva ! - avait subi de telles horreurs que cela me rendait dingue. Et ne parlons pas de Marcus. Sous ses airs enjoués, il devait être celui qui vrillait le plus. Après tout, sa petite sœur avait disparu du jour au lendemain, et voir la petite rouquine lui faisait penser au pire pour sa princesse. Ce que je pouvais comprendre, quand je me disais que des gens pouvait faire cela à ma fille.

Je finis par secouer la tête et esquissais un sourire à mon oncle, avant de filer à la suite de ce con au cheveux blanc… Enfin, lequel ici était le plus fou, allez savoir… Sans même prendre de douche, je me changeais, enfilant mon ensemble favori, le même que tous ceux que les miens portaient dorénavant : kaki et rouge. Avec autour de mon cou, le tissu imbibé du sang de ma mère.  Cela peut paraître glauque, mais pas pour moi. C'était la promesse faite à nos morts qu'un jour, nous les vengerions.

Une fois prêt – et après être passé m'enquérir de l'état de ma protégée du moment – nous priment des chevaux, pour aller plus vite, et je retournais là où j'avais détruit l'un de mes démons. Jose m'avait apporté beaucoup, mais il m'avait aussi fait subir beaucoup. Beaucoup trop à mon goût, même si je tentais de relativiser en me disant que c'était peu cher payer. Peu de gens connaissait la vérité sur ce qu'il se passait la nuit, dans cette chambre où je me refusais désormais d'entrer. Marcus, Ismaël et Idranis étaient les seuls à savoir. Idranis m'avait surpris à pleurer en silence alors que le cri de Jose résonnait autour de nous, lorsqu'il lâchait son foutre putride en moi. Je ne vous dis pas comment je m'étais sentit mal… Presque violé et prit en pitié par la femme que j'aimais…. Super hein ? Pour Ismaël, ce ne fut pas compliqué pour lui de capter ce qu'il se passait, surtout quand la nuit il ne me trouvait pas dans mon lit. Quand il me posa clairement la question, je savais qu'un jour où l'autre, il le découvrirait, alors je lui ai tout dit, faisant de mon mieux pour ne pas me sentir souillé et sans valeur. J'ai bien cru qu'il allait tuer Jose ce soir-là. Il m'avait fallu l'aide de Marcus pour le calmer – d'où le fait qu'il l'eut apprit – et la promesse que je tuerais moi-même ce fils de chien.

Perdus dans mes pensées, je n'avais pas fait attention que nous arrivions sur les lieux du meurtre. Je me repris et ma concentration fut totale. Alors que je descendais de mon cheval, confiant les rênes à Marcus, je regardais autour de moi, avançant prudemment. Tous les affrontements avaient eu lieu dans les environs, je m'attendais donc à rencontrer quelques-uns des gardes, soldats ou que sais-je, venant du complexe. Ceux qui avait fait souffrir mon petit ange. En fait, plus que m'y attendre, je priais pour en trouver. Sous le couvert de la nuit et des bois, je déambulais telle une ombre, prêt à fondre sur sa proie.

Il faut croire, pourtant, que cette nuit-là, je ne ferais pas un mort de plus. La volonté d'Ishvala avait mis sur mon chemin un homme blessé. C'est au détour d'un arbre qu'une respiration haletante me stoppa. On aurait dit un animal blessé et par réflexe, je sortis ma dague, avançant vers la source du bruit et me stoppa net en voyant ce corps aux portes de la mort. Et vu son état – et les marques sur ses poignets – je compris qu'il venait du même endroit que mon ange. Pour autant, je n'étais pas débile au point de courir vers lui. Non, je m'approchais en faisant du bruit – exprès, annonçant ma venue, histoire de pas me faire tuer malencontreusement…

-Ohey… T'es vivant poto ? Le bout de mon pied lui donna quelques coups léger dans la jambe, pour voir s'il y aurait un quelconque gémissement montrant un signe de conscience. Si tu pouvais éviter de crever ça m'aiderait pas mal mec… Bordel...

Je finis par ranger mon arme et m'accroupir près de lui en retirant ma veste et mon débardeur pour le déchirer en bande et panser sommairement ses blessures. Mon cœur se serra un peu, en le voyant si abîmé. Puis mon regard s'arrêta sur son visage et je me mis à avoir un plantage de cerveau. Euh… Bordel à couille. Il avait la même trogne que le Van Baelsar et le mec qui avait ramené la gamine… Mais c'était quoi cette merde ? Une famille de lapin avec un père au sperme clonant le même ADN partout ou bien… ?  Je marmonnais un peu dans ma barbe, rien de bien intelligible, avant de secouer la tête. Pas le temps pour ses conneries, j'avais un gamin à sauver ! Enfin… J'allais essayer.

Une fois certain qu'il n'allait pas se vider de son sang comme un goret, je me démerdais pour le porter sur mon dos, histoire d'avoir accès à mon flingue, au cas où. Je fis donc le chemin en sens inverse, droit vers mon oncle et mon ami, en hululant tant bien que mal – et croyez-moi, ce n'est pas mon fort – pour les prévenir que ce n'était que moi, et ne pas finir troué comme un emmental. Lorsque j'arrivais devant eux, je cru bien que mon oncle allait faire une syncope.

-Bordel D. !!! Tu fous quoi là ? C'est qui lui?!!! Je grimaçais en l'entendant. Il me pétait déjà les couilles. Je lui lançais un regard noir, lui faisant clairement comprendre que je n'avais aucun compte à lui rendre. Marcus, lui, ne dit rien. Il évitait de trop remettre en question mes choix, sans doute parce qu'il me connaissait assez pour comprendre que je savais ce que je faisais. En général. Quand il en doutait, on se frappait dessus et cela allait mieux.

-Il est blessé, Ismaël. Alors on va rentrer et tu vas bien fermer ta gueule, c'est compris ? On va le soigner. Aidez-moi à le monter devant moi, qu’il ne tombe pas. Je mettrais ma queue à couper qu'il vient de ce putain d'endroit où ils ont fait du mal à la petite. Et voilà, je m'énervais. Ce n'était pas le moment pour laisser éclater ma colère. Alors que je confiais le sosie de Van Baelsar à Marcus et grimpais sur mon dada, le soupire de rage de mon oncle ne m'échappa pas. Pour autant, il nous aida à glisser la belle au bois dormant devant moi, de façon à ce que lorsque je tenais les brides, il était maintenu contre mon torse. Heureusement que je n’étais pas gay, sinon j'aurais bandé contre con cul. Non mais c'est fou ça, un mec avec un tel cul de salope ! Je connais plus d'une femme qui en serait jalouse… M'enfin, le problème n'était pas le boule de monsieur… Je rentre, seul. On risque de trop attirer l'attention, surtout avec un mort en sursit. Ratissez-les alentour et buter tout ce qui doit l'être. Et nettoyez après. Je vous retrouve à la maison. Et je vous interdis de crever, c'est compris ?!

-Fais gaffe à toi, fils. Et voilà, encore ce regard paternel. Mais pas tendre, plutôt exaspéré cette fois. Je souris un peu en hochant la tête. J'avais beau faire mon petit chef, je l'aimais ce vieux con !

-Crève pas, je veux ma paie ! Mais derrière le sourire et l'air détaché de Marcus, je vis son inquiétude de me savoir seul. Bordel, mais c'est qu'il pourrait me faire verser ma larme ce con-là ! Ils avaient quoi ce soir ?! Je n’avais pas besoin qu'ils s'inquiètent pour moi ! J'étais un grand garçon bordel de merde !

Avant de sombrer dans le sentimentalisme, je lançais mon dada au galop à travers bois et champs, évitant les endroits de passage, faisant plusieurs détours pour être certain de ne pas être suivit, avant de rentrer par l'arrière de la demeure. Un endroit isolé et loin de toit, perdu en forêt. C'était par-là que je faisais entrer ma marchandise – et que par des hommes de confiance. Laissant mon cheval à un ishval que j'hébergeais, je fonçais chez moi par un passage dérobé, allant droit dans les quartiers des miens, sous la demeure principale. Là-bas, il y avait plusieurs bons médecins ishval et ils pourraient l'aider. Enfin, je l’espérais… En voyant l'heure je jurais dans ma barbe. Il fallait que j'aille voir le troisième Van Baelsar et mon petit ange. Ainsi que l'autre les accompagnant. Il me faisait une drôle de sensation, je ne l’aimais pas, lui.

Quand je fus certain que ma trouvaille était entre de bonne main, je fis un rapide crochet par ma chambre pour me changer et essuyer le sang que j'avais sur moi, optant pour un débardeur et un treillis propre, restant nue pied alors que je traversais ma demeure, pour aller dans le hall, là où se trouvait ma belle petite puce. Lorsque mon regard se posa sur elle, mon cœur se serra.

Angelica se tenait dans les bras de celui qui l'avait libérée, emmitouflée dans quelques tissus la protégeant du froid et du regard des autres. Je serrais les dents en sachant ce qui se trouvait dessous. Mais son visage angélique, avec ses grand yeux émeraudes, ses ailes si magnifiques et ses cheveux à n'en plus finir apaisèrent beaucoup la souffrance que son état provoquait en moi. A contrario, cela éveillait mes pires instincts aussi. Il me fallut du temps pour réussir à détacher mes yeux d'elle. Je ne voulais pas qu'elle parte, je voulais la protéger de ce monde pourris, comme j'en protégeais Shiva et les miens… Sauf que je n'avais pas mots à dire dans cette affaire. Je n'étais personne au final. Juste un coup de pouce qu'elle oublierait bien vite. Ce fut son héros qui ouvrit la bouche en premier, me tendant la main.

-Merci pour l'aide et la confiance. Peu se seraient engagés dans une telle entreprise après avoir été trompé sur l'identité du commanditaire. Sans vous, je n'aurais pas pu la retrouver. A peine eussé-je le temps de serrer la main du héros et d'assimiler ses paroles que la fouine du nom d'Aloïs me coupa l'herbe sous le pied. Je déteste ce genre d'attitude de connard. Mais cela lui allait bien.

[color:5e6a=#blue]-On s'en serait peut-être sorti mais avec encore moins de morceaux… Et comme si cela ne suffisait pas, il fallait que ce fils de catin ait un humour encore plus noir que ma putain de peau. Et son ricanement avait le don de me foutre en pelote.

C'est alors que mon petit ange tendit une main vers la chimère syphilitique, comme pour lui intimer de se la boucler. Ce fut à cet instant que je perçu un changement dans l'attitude de ce connard. Comme un enfant devant la statue d'Ishvala durant mon enfance, comme s'il ne voyait plus qu'elle en ce bas monde. Mais de façon bien plus malsaine à mes yeux. Comme obnubilé… D'aucun dirait que je suis juste parano parce que c'est mon petit ange.

-Peut-être aurait-il fallu que ce soit vous qui perdiez des morceaux et non l'enfant. Je me montrais sans doute trop froid, tranchant, mais je m'en foutais. Il m'horripilait. Je rompis le contact avec le sosie tout en lui répondant, avec un sourire sincère – bien qu'un brin énervé par l'autre con. Ne vous en faites pas. Vous avez bien vu que je ne suis pas plus d'Aerugo que mes compagnons. Seul mon père l'était. Mais nous avons chacun nos motivations. Tout comme vous avez mené votre projet à bien, j'espère que le mien se terminera aussi… Bien. Bien ? Bon certes ce n'était pas le meilleur terme à employer mais bon. Je ne doutais pas que l'homme comprenne. Faites attention à vous sur la route et n'hésitez pas à faire de nouveau appel à moi en cas de soucis. Nous avons versé notre sang côtes à côtes, vous êtes comme un frère. L'un des nôtre. Qu'Ishvala vous protège.


Toutes mes pensées s'envolèrent d'un coup quand Angelica posa son regard sur moi. Je fus comme vidé de toute haine, de toute colère, alors que ses yeux émeraudes me transperçaient, comme si elle voyait mon âme tâchée et brisée. On resta un long moment comme cela, mais je ne vis pas le temps passer. Je me sentais juste bien, comme libéré de tout ce qui encombrait mon être depuis des années. Puis un sourire, ayant la chaleur du soleil et la bonté de ma déesse se dessina sur ses lèvres. Je ne pus retenir les miennes d'en faire autant alors que mon cœur se soulagea encore plus, chose que je pensais totalement  impossible.

-Merci...

Ce fut alors que je compris qu'ils partaient. Je fis de mon mieux pour les laisser partir en souriant. Mais une fois la porte fermée, une larme roula sur ma joue. Jamais je ne pourrais oublier l'enfant. Ni le son de sa voix, ou la chaleur de son sourire. Elle était de ses rencontres qui vous bouleverse au plus profond de votre être. Qui vous faisait remettre en question tous vos choix de vie et d'avenir…

Avant que je ne puisse me lâcher un peu plus, Marcus arriva en trompe, pour me prévenir que le gamin risquait de ne pas s'en sortir. Je me rendis alors compte que j'avais oublié de prévenir monsieur sauveur que j'avais son sosie en bas. Je me frappais le front sous le regard surpris de mon ami. Je luis fis comprendre que ce n'était rien et descendit. Je stressais un peu, et je refusais de laisser le nouvel arrivant seul. Je ne voulais pas qu'il butte ma famille et mes amis sous prétexte qu'il paniquerait en se réveillant, autant que je sois là et que je puisse lui expliquer, non ?

En prenant de ses nouvelles, je fus heureux d'apprendre les hémorragies avaient étés stoppées et ses plaies recousues mais il lui fallait du sang. Ni une ni deux, j'offris mon bras et mon sang pour qu'il ait la vie sauve. Hors de question qu'il meurt sous mon toi. C'est donc assis dans un lit jouxtant le sien que je finis relié à lui par une intraveineuse, attendant son réveil avec un peu d'appréhension.
3293 mots
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MessageSujet: Re: That blood in your eyes. [FB 1910 - Pv Domi-poto] That blood in your eyes. [FB 1910 - Pv Domi-poto] EmptyLun 22 Avr - 20:52
That blood in your eyes

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“Ton sang n'est pas le mien, mais ensemble... nous ne sommes qu'un.”  


Combien de temps ? Cela fait combien de temps que je suis allongé dans ce liquide rougeâtre qu'était mon sang... qui s'écoulait lentement de moi et m'amenant petit à petit vers la mort. J'allais certainement crever dans peu de temps, mais je m'en fichais. Ce qui comptait, c'était que la petite soit sortie de cet enfer et qu'elle puisse être libre. Loin de ces enfoirés qui nous avaient torturé pendant des jours. Le temps... C'est ce qui nous avait échappé pendant notre enfermement. Je ne savais plus quel jour nous étions et avec ma vue flou, je ne pouvais pas dire quel temps il faisait dehors. Je savais juste que j'avais terriblement froid et que j'avais sommeil.  

J'ai fermé les yeux. Pendant un laps de temps très court, j'ai pu voir des images de la triste vie que j'avais mené jusqu'à maintenant. Je pouvais me remémorer les visages de mon père, ma mère, ma soeur et celui de mon frère. J'aurais tellement aimé avoir de leurs nouvelles... De pouvoir les revoir une dernière fois avant de quitter ce monde. Même si je n'avais pas été désiré, que j'avais été abandonné... Ils étaient de ma famille. Et malgré tout, je ne pouvais pas les détester. Puis arriva les images de cette petite gamine. Celle qui avait été mon rayon de soleil. Celle que j'avais comparé à la beauté de la lune. j'étais vraiment un piètre chevalier... Je n'avais pas réussi à la retrouver. Je m'en voulais. Et je venais peut-être de perdre ma seule chance de pouvoir la revoir et de respecter cette fichue promesse que je lui avais faite.  

Alors que tout devenait complètement noir comme le néant, j'ai pu entendre un bruit venant d'un peu plus loin. Je ne savais pas ce que cela pouvait bien être et mon odorat était naze. Tu m'étonnes avec cette odeur de sang omniprésente autour de moi. C'était peut-être un survivant qui venait m’achever. C'était donc bien la fin pour moi... Une merdique aventure.  

J'ai perdu connaissance, peu de temps après. J'ai senti qu'on me donnait des coups dans les jambes, qu'on me touchait... Mais je n'arrivais plus à ouvrir les yeux. C'était le noir total. Il me semblait avoir attendu des voix d'hommes. Je ne pouvais pas dire combien et ce qu'ils se racontaient, mais j'étais certain de les avoir entendu. Peut-être que je n'étais pas encore mort. Je devais certainement avoir des instants de lucidité, mais très brefs... Puisque je n'arrivais pas à me réveiller.

Justement, en parlant de me réveiller. Il m'a fallu beaucoup d'énergie pour seulement ouvrir un oeil. J'ai grogné lourdement lorsque j'ai senti de nouveau les blessures sur mon corps. Par contre, je ne sentais plus du tout mon sang couler et j'avais l'impression d'être sur un petit nuage. Un truc bien moelleux et bien chaud. J'ai essayé d'ouvrir l'autre oeil et de regarder ce que j'avais au dessus de moi. Un truc sombre... Certainement pas le bleu du ciel. Je ne sentais pas le vent me chatouiller...Alors, je devais être à l'intérieur de quelque chose. Il me fallait du temps avant que ma vue soit de nouveau correcte et que je remarque que c'était un toit, ou du moins un plafond, au dessus de moi. Si je pouvais ressentir la chaleur, la douleur et voir... C'est que je n'étais pas mort. Mais où est-ce que j'étais ?!

Dans un élan de frayeur, je me suis redressé d'un bond. J'ai lâché un grognement rauque, prouvant que même blessé, je pouvais toujours mordre le premier venu. Je me suis porté une main à mes blessures, surtout celle que j'avais sur l'épaule gauche. Putain, ça faisait un mal de chien. J'ai senti sous mes doigts la douceur d'un tissu. Quelqu'un avait pansé mes plaies... Mais qui ? J'ai alors remarqué que quelque chose pendouillait à mon bras... Un truc avec une aiguille... J'ai commencé à tirer doucement dessus pour suivre le chemin de ce tube pour m'apercevoir que je n'étais pas seul. J'ai aussi remarqué que j'étais dans une salle avec des lits. A côté du mien, se trouvait un type à la peau mâte et aux cheveux argentés comme les miens. Qui s'était ce mec ? Je me suis mis alors à renifler pour sentir qu'il y avait de nombreuses odeurs d'homme venant de tous les coins. J'ai encore fait un bond, mais cette fois pour sauter du lit, arrachant l'intraveineuse de mon bras. J'étais de nouveau sur mes jambes, mais j'ai commencé à vaciller en avant... Et j'avais de nouveau mal de tous les côtés. Je me suis alors appuyé contre un mur derrière moi tout en grimaçant. J'ai montré des crocs et j'ai laissé mes griffes sortir, menaçant maintenant l'autre type dans l'autre lit.

« Qu'est-ce que je fous ici ? T'es qui, bordel ?! »

J'étais complètement paumé... J'avais mal et énervé. Et si je me retrouvais de nouveau dans le complexe sous la montagne ? Est-ce que ces enfoirés étaient venus me récupérer ?! J'allai encore me faire torturer et subir toutes ces choses ?! Il en était hors de question ! Je pouvais encore arracher deux ou trois gorges avant de tomber. Pourtant... J'avais aussi cette impression que les choses étaient différentes. Pourquoi me laisser dans un lit sans même m'attacher ? Est-ce que c'était encore un piège pour me faire plier ? Bande d'enfoirés... Ils allaient crever, si c'était le cas. J'ai alors commencé à poser mon regard dans tous les coins, observant l'endroit pour repérer une sortie.

« Vous ne m'aurez pas vivant, bande d'enfoirés ! »



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Dominic Garcia
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Doucement mec

Le réveil en sursaut et les hurlement de mon invité me firent lâcher un soupir. Et ben, pour un demi cadavre, il avait de la voix. Cela prouvait qu'il allait mieux que ce que je pensais de prime abord. Je fermais les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en me pinçant l'arrête du nez.

-Tu es chez moi pour le moment. On t'a trouvé ensanglanté dehors, alors on t'a recousu et là, tu es en train de recevoir mon sang. Transfusion. Donc évite de bouger, je te prie J'ai pas envie de me retrouver avec une infection en tentant de t'aider.

Ce fut donc en plantant mon regard – déterminé – dans le sien, que je me permis de continuer.

-De plus, je ne peux me permettre que tu fasse du grabuge. Tu n'es pas prisonnier, entends bien. Mais dans cette maison ce cache presque une centaine de personne. Ils sont là pour leurs survis. Certains ont étés esclaves et d'autres sont menacés de mort simplement par leurs couleurs de peau. Je te laisserais partir et t'aiderai, mais pas avant que tu ne sois en meilleur état. Tu sera nourris logé et protégé ici. Je me doute que tu ne dois pas me croire, mais je te laisserais me tuer sans me défendre si je mens.

Aucun sourire sur mon visage. Cela n'aurait servit à rien. Où il me croyait, où il allait me poser problème. Néanmoins, autour de nous, il n'y avait personne sauf des femmes. Certaines un peu chétive, d'autres arborant tristement des cicatrices relatant leurs passés d'Ishval. Mais aucunes ne montraient agressives. Ils y en a même qui souriaient un peu. Dans l’embrasure de la porte, je vis ma fille – si tant est que je puisse toujours l'appeler ainsi – et sa mère qui la retenait par l'épaule. Elle avait raison. Hors de question que la petite ce précipite ici et risquer d'être prise en otage... Instinctivement, je me décalais un peu, pour intervenir s'il ce montrait plus con que moi. J'avais parlé, un peu trop même. Sans doute la petite de plus tôt. La marque qu'elle avait laissé en moi semblait définitive. Je ne sais pas pourquoi, et j'étais décidé à la retrouver un jour. A la suivre jusqu'au bout du monde s'il fallait.

-Je m'appel Daryûn. Tu n'es pas obligé de me dire ton nom où même qui tu es. Cela ne m’intéresse pas. Ici, il y a des armes, des combattants, des femmes, des enfants... Donc s'il te plaît, ne fait le con. Ne les fait pas tous crever par un acte inconsidéré.

Je fis signe à une des jeunes femmes de me débrancher de con bras, sans qu'elle ne vienne vers lui tant qu'il ne l'aurait pas demandé ou autorisé. En faisant craquer mon dos, je me leva, fis quelques pas puis fronça les sourcils en ayant une vague idée. Avant même avoir pu proposer quelque chose à mon invité, Marius entra un peu trop vite à mon goût, regarda avec méfiance le demi cadavre derrière et se pencha vers moi pour me parler.

C'était le rapport de situation que j'avais demandé. Nous avions subit des pertes au cours de l'opération et j'avais voulu savoir combien d'hommes étaient morts, combien avaient étés blessés, qu'elles armes nous manquaient-ils... Il avait donc fait le tours avec quelques un de nos collaborateur pour finalement me donner le fin mot : huit morts, une vingtaine de blessés, près de la moitié des armes utilisées perdues ou déglinguées... Putain. Cela faisait beaucoup, même pour moi. Heureusement, la marchandise utilisée n'avaient aucun lien avec l'entreprise familiale, mais cela restait compliqué, ne serait-ce que pour mes actions future. Il fallait que je me fasse discret et que Dominic fasse quelques déclaration à la presse... Tout ce que je détestais faire...

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Dominic Garcia
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