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Notes Ticket de Loterie: Succès:
Comment on en est arrivé là ? [Banou & Domi - Love hôtel - After pâques] Sujet: Comment on en est arrivé là ? [Banou & Domi - Love hôtel - After pâques] Dim 5 Mai - 19:02
Un haussement de sourcil. Un regard vers la droite, puis la gauche. Un soupir qui se perd, brisant un silence pesant. Je n'ai aucune idée de ce qui m'arrive. Est-ce que le destin n'était pas avec moi ? Le destin... Ou l'organisatrice de ce jeu. Oui, toi... Qui a vendu mon âme à un love hôtel pour stimuler les autres participants. Dire que j'ai prié les cieux pour me retrouver dans cette galère avec la personne qui tenait tellement à mes yeux. Malheureusement, le destin en décida autrement. Princesse... Ma petite Small Lady, dans un corps d'adulte, n'avait pas réussi à résoudre les mystères avant les autres. Peut-être que j'en demandais trop... Il faut bien l'avouer que je pouvais la voir comme une héroïne... Mon héroïne. Je pensais que le temps ne poserait pas de problème. Hélas, c'est bien ce dernier qui a fait défaut.
Qui aurait pu prédire qu'une personne, qu'on pensait saine d'esprit, a pu défier les lois qui régissent le monde et remporté ce jeu démoniaque ? Ceux qui nous contrôlent sont vraiment tous des barges. Et me voilà donc, assit sur ce lit aux draps de satin pourpres, dans une pièce immense donc la lumière rosâtre me donnait un mal de crâne. Il y avait aussi ce parfum de rose... Beurk.. Tellement forte que celle-ci me donnait envie de vomir. Par moment, je regrettais d'être un renard. Ô toi qui me contrôle depuis tant d'années ! Je te maudit de me ridiculiser de la sorte ! Toi qui nuis à mon bonheur et qui ne cesse de comploter dans mon dos. Fort heureusement, la personne qui devait me rejoindre, je la connaissais bien. Et j'étais plutôt ravi de ne pas me retrouver avec un inconnu ou une folle, sadique et fétichiste des pétons... Eurk.
Un dernier soupir avant de me lever et de chercher un truc pour m'occuper... Le temps que mon... Poto, arrive. Y a cette petite table de chevet à droit du lit. J'y vais, j'ouvre et je grimace. Y a des trucs cachés dans des petits étuis étranges... Comme des papiers de bonbons, mais sans ouvertures... Il y avait des inscriptions "Usage unique - Jetez après utilisation." A l'intérieur, ça devait ressembler à une sorte d'anneau... De ce que je pouvais voir de l'extérieur. C'était vraiment un bonbon ? Saveur cerise... Mouais... J'avais des doutes. Il n'y en avait des boîtes entières dans le tiroir... Juste à côté d'une pile de.. "magazines". Pourquoi sur ces machins... il y avait des femmes et des hommes tous nus ? Bon dieu, que je comprenais pas... J'en ai pris un pour le feuilleter et j'avais de grandes yeux ronds en voyant les photos de positions que je ne pouvais même pas imaginer... Des nichons partout... Rohlalaaa...
J'ai vite refermé cette boite de pandore. J'ai secoué la tête pour effacer toutes ces images avant de me diriger vers cette espèce de baignoire dont l'eau faisait des bulles en continu. C'est d'ici qu'on pouvait sentir l'odeur infâme des fleurs... L'eau n'était même pas transparente... Elle était rose et il y avait des pétales partout à l'intérieur. Juste à côté, deux peignoirs en satin noirs. Bof, je préférais mes habits en cuir. Aaaah, si princesse était là... Peut-être que j'aurai pu apprécier ce genre de chose... Malheureusement, ce n'était pas elle que j'attendais dans ce monde que je ne connaissais pas. Y a pas à dire... Celle qui contrôlait ma destinée avait vraiment des idées tordues. J'étais bien loin de chez moi. Mais je ne serais pas le seul en cette nuit sombre... Et rose. J'ai soupiré avant de jeter un coup d'oeil à ce mini bar dans le fond de la pièce. Je commençais à avoir soif. Mais je savais que je ne pouvais pas commencer les festivités sans le gagnant des jeux du lapin. En parlant de cela... Je suis repartis vers le lit pour me rasseoir et placer une main à l'intérieur de ma veste en cuir rouge, qui recouvrait mon torse, du moins une partie. J'ai alors attrapé le bandeau avec les oreilles de lapins blanches pour ensuite les mettre sur ma tête. J'avais l'air con... Mais j'étais le lapin de pâques. Soudainement, on frappe à la porte. Avec mon air blasé et quelque peu ridicule, j'ai laissé échapper ma voix de ma gorge.
- Ouais... Tu peux entrer poto.
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