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D'après les rumeurs,
Le Généralissime King Bradley aurait été vu dans les jardins du Q.G,
tondant la pelouse avec un tablier rose.

Témoin effrayé - "Faites attention à vous ! Scar n'est pas un véritable humain, c'est un Dalek déguisé... Fuyons !!!"
"EXTERMINATE"

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Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski

MessageSujet: Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski EmptyDim 1 Avr - 1:41
Bartholomew Von Blavatski

Âge : 36 ans
Nationalité : Amestrien
Métier : Général de brigade du front Sud et alchimiste d'état
Etat civil : célibataire
Spécialité : alchimie du système sanguin, escrime et stratégie
Objectif : Abattre le führer et mettre fin aux conflits d’Amestris
Groupe : Alchimiste d'état
Caractère

Qualités intelligent - pragmatique - charismatique - attentionné
Défauts froid - calculateur - sans pitié voir cruel - obstiné

La première chose à retenir quand il est question de Bartholomew est sa détermination, il ne reculera devant rien ni personne. Il ploiera l’échine, accordera ses violons avec autrui si cela est nécessaire, qu’il n’a pas le choix. Seulement en apparence. Peu lui importe d’être apprécié, peu lui importe qu’on lui fasse confiance, peu lui importe sa dignité, il sacrifiera ce qu’il faut pour parvenir à ses objectifs. Mentir? Sans problème. Être honnête? Sans problème. Les gens du commun le perçoivent comme un militaire froid et implacable, il l’est certainement. Les gens du commun le perçoivent comme un individu sanguinaire sans la moindre once de remords, il l’est par nécessité. Des années plus tôt il aspirait à être médecin mais, par un coup du destin il en est devenu autrement, il s’est révélé dans la guerre. La guerre est son domaine, meneur charismatique les soldats sous ses ordres apprennent à le suivre dans une dévotion totale et, à craindre le non respect des quelques règles qu’il fixe; si vous êtes sous son commandement vous devez lui obéir, vous pouvez vous interroger et, l’interroger mais, vous devez suivre ses ordres.

Stratège d’un talent rare, il n’a pas la moindre hésitation à sacrifier des hommes pour la victoire, pour parvenir à ses objectifs. Paradoxalement, il estime qu’il est de son devoir de veiller sur tous les soldats qui servent sous ses ordres, il est celui qui endosse le manteau de la responsabilité, c’est donc à lui d’assumer les crimes et les péchés de ses hommes, c’est à lui de subir les foudre des familles qui ont perdu un proche lors des batailles qu’il a menée, c’est à lui de veiller aux dernières volontés de ceux qui ont donné leurs vies pour lui. D’un autre côté, il ne tolère ni le pillage ni le viole et règle la solution d’une manière assez simple et directe, il abat les soldats accomplissant de tels actes lui même, pas de cours martiale, pas de jugement. Ceux qui meurent de cette manière ont simplement et malheureusement été victime d’un tir perdu, se sont tué eux même en nettoyant leurs armes… c’est ce que vous diront les hommes sous son commandement.

Cherchant à mettre fin aux guerres qu’Amestris subit pour permettre à ses soldats de pouvoir enfin trouver un repos relatif, de peut-être pouvoir panser les plaies du corps et de l’esprit, il fait preuve d’un certain génie stratégie. Il n’use pas deux fois de la même stratégie ou, tout du moins il s’y évertue, cherchant à cultiver un sentiment d’incertitude chez ses adversaires. Sauf pour un détail, ayant accepté de plus ou moins bon grés le surnom qu’il a acquis lors de l’extermination d’Ishbal, il est doté d’un certain amour des affrontement et combats nocturnes, à cet instant où  pour la plupart des gens il est question de repos, lui livre ses batailles les plus décisives.

Mais, malgré cette vie faite avant tout de batailles où, chaque instant est consacré à la guerre et l’accomplissement de ses objectif, une faible flamme subsiste, aspirant à la tranquillité et à la paix. Malheureusement, tout le reste de son être est destiné et orienté vers la guerre et, sans qu’il n’en ai conscience, il s’avère en vérité incapable de vivre sans celle ci, sans cette amante implacable et capricieuse il ne pourrait plus vivre. Depuis que sa fiancée est morte tout du moins.

Capacités & Inventaire

Initialement alchimiste médicale, les choses ont quelque peu glissé à un moment de la vie de Bartholomew. S’il reste toujours compétent dans l’usage médicale de l’alchimie, son véritable talent alchimique réside dans l’exploitation pouvant être fait du système sanguin et, de tout ce qui l’entoure. Mélangeant habilement elixirologie et alchimie, il serait d’ailleurs plus juste de parler de l’exploitation des principes de flux sanguin plutôt que du système sanguin. En suivant les principes du poul du dragon de l’elixirologie et en l’associant à la l’approche scientifique de l’alchimie  il est possible de séparer son alchimie en deux domaines distincts.

Le premier relativement classique est lui externe, l’exploitation du sang pour former des objets grâce à celui ci. Il a plus précisément développé un jeu sur l’alternance possible entre solide et fluide dans ses créations, celle ci ayant tendance à s’articuler autour de l’usage d’objets létaux. Qu’il s’agisse d’exploiter le sang comme un projectile létal ou encore d’une lame. Il a d’ailleurs développé un usage plus que récurrent d’une lame faite à base de son propre sang et mélangée à du mercure inspiré des épées souples xinoises et des sabres militaire typiques de l’armée d’Amestris, profitant des propriétés physiques du sang mélangé au mercure. S’il est effectivement capable d’appliquer ces techniques au sang d’une personne, cela demande cependant qu’il ai pu analyser le sang de la personne (nécessitant donc un échantillon) et même ainsi, il lui est nécessaire d’adapter les cercles de transmutation qu’il utilisera.

Le second usage quand à lui est avant tout interne, centré sur son propre système système sanguin. Il est capable d’altérer en partie la composition de son sang afin de pouvoir bénéficier de ce qui peut-être considéré comme une décharge d’adrénaline, amplifiant ses capacités et sa vitesse de réaction.

Aussi efficace puisse être son alchimie elle souffre d’un certain nombre de défauts, le premier et sans aucun doute le plus remarquable est, la dangerosité pour sa propre santé. En effet, Bartholomew est forcé d’avoir du matériel préparé en avance s’il ne veut pas avoir à utiliser son propre sang pour l’application externe de son alchimie. Et s’il doit utiliser son propre sang, il s’expose alors dangereusement à un problème assez simple et évident mais non pas moins gênant, l’anémie. Son usage interne quand à lui, aussi efficace puisse t-il être pose un autre problème, bien moins évident. Premièrement, son efficacité est limitée à environ deux minutes, prolongé le temps est possible mais augmente alors le contrecoup physique qu’il subira. Car là réside le problème fondamental de l’application interne de son alchimie, l’être humain n’est pas censé faire un usage aussi intensif de ses capacités physique, le corps le supportant mal, Bartholomew se retrouvant alors avec une épée de Damoclès au dessus de lui lorsqu’il use de son alchimie ainsi.

D’ailleurs, il a beau avoir unis alchimie et elixirologie, il ne profite pas pleinement de ce que l’elixirologie a à lui offrir. Exercer une transmutation à distance est possible mais, il lui est nécessaire de se servir de son sang comme point d'ancrage et se doit d’avoir préparé avec minutie ses cercles de transmutation, la moindre imprécision ou défaillance provoquant immédiatement un déséquilibre dans la transmutation. De la même manière, il n’a pas développé la capacité à sentir les présences que les elixirologue xinois ont et, s’il ressent depuis qu’il est à Amestris un malaise constant et permanent dans le pays… il n’est pas capable de savoir la raison de ce malaise.

Il use de cercles de transmutations tatoués à même son corps, suivant les théorie de l’elixirologie sur la circulation du chi auxquels il a associé la rigueur scientifique de l’alchimie d’Amestris. Son corps entier est à vrai dire recouvert de cercles de transmutations, seul con visage étant épargné.

Il n’est cependant pas simplement un alchimiste, militaire de métier formé aux art-martiaux xinois, il a composé son style de combat dans les batailles, mêlant avec un certain talent le style pragmatique d’Amestris et la souplesse des art-martiaux. Un style développé au cœur des champs de bataille destiné à tuer.
Inventaire : Une dizaine de fioles en argent gravées de cercles de transmutation et contenant un mélange spécial de son propre sang et de mercure traité ainsi qu’un pistolet d’officier.


Histoire

A voir en dessous

Un peu de vous

Pseudo : Rliyeh ou Luci, choisissez celui que vous préférez
Âge : Pas tout jeune mais plus de vingt churros
Années Rp's : beaucoup trop d'années
Un dernier mot ? : Hum... pardonnez mon emportement dans la création de mon personnage
Source de l'avatar : Karna  - Fate Apocrypha

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Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski

MessageSujet: Re: Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski EmptyDim 1 Avr - 1:55
***
Mars 1913, ligne de front d’Aerugo
***


Le bruit des tirs d’artillerie, le fracas des obus, le hurlement des soldats, les coups de feu… Tout cela était presque devenu une mélodie apaisante à force. Pas de pleurs d’enfant, pas de supplications de civils qu’on abat sans sommation… Pas de massacre organisé comme à Ishbal il y a six ans… Juste l’absurdité d’une guerre de territoire. Depuis combien de temps avait-il rejoint le front Sud?

-Déjà à regarder le champ de bataille colonel Blavatski?
-Déjà à mener l’offensive plutôt.
-Hé bien, un tel dévouement aussi tôt… Si j’avais encore mon innocence de cadet je dirais que c’est grâce à cela que nous repoussons Aerugo depuis votre arrivée mais…
-Mais?
-Mais c’est plutôt car vous êtes implacable.
-A ce point?
-Nos hommes vous craignent et certains vous idolâtrent, les soldats ennemis vous surnomment le Vampire d’Ishbal. Ce n’est pas le dévouement mais plutôt la peur non?
-Je n’ai pas choisi ce surnom, je n’était même pas là pour participer à l’extermination des ishbals initialement. Autant que ce surnom me serve vu que les gens ont tendance à oublier mon titre d'alchimiste pour ce surnom. Non pas que mon titre soit mieux à vrai dire.
-Et donc vous avez choisit de devenir le grand méchant loup?
-Non. Mais quelqu’un doit bien réussir à faire taire la grogne des soldats et, doit bien présenter des résultats à Central non?

Bartholomew von Blavatski venait de flirter avec le manque de respect à l’égard de son supérieur, le général de brigade Müller. Mais l’homme ne pouvait rien lui répondre, il ne pouvait que serrer les dents face à l’affront.Les faits étaient là, jusqu’à l’arrivé d’une petite quantité de troupes de l’Est et l’envoie de troupes de centrale, le général de brigade Müller qui devait tenir le front ne parvenait qu’à reculer. Lui même avait été envoyé avec tous ses hommes depuis central. Une arrivée qui avait fait du bruit vu la réputation qu’il avait gagné à Ishbal. Les yeux rivés sur le champ de bataille, attendant et espérant que ses hommes soient parvenus à l’objectif qu’il leur avait fixé, son visage s’était malgré tout ornée d’un sourire mesquin. Müller l’insupportait, un vieillard intelligent et malin politiquement mais, qui avait fait mourir beaucoup trop d’homme et, de manière inutile, en perdant du terrain. Mais plus pour longtemps.

-Enfin, j’ai une bataille bataille à gagner et, les augures commencent déjà à se manifester. Cela pourrait être dangereux si vous restez trop près.

Midi, le soleil était à son zenith et, il pouvait déjà apercevoir quatre colonnes de fumée rouge. Plus qu’une et, il pourrait tracer son cercle, répétant le geste encore et encore mentalement. La cinquième colonne s’éleva ensuite à son tour. Mordant son doigt, il se mit à tracer son cercle suivant pouls du dragon, puisant son énergie dedans, exploitant son sang comme liant, commençant à extérioriser son chi. Il priait les dieux de la guerre pour qu’il ne se soit trompé dans ses calculs et, que ses hommes soient parvenus à placer ses marqueurs.

Si juste à côté de lui il était aisé de voir les éclairs d’énergie se dégageant de son cercle, il était bien plus aisé de voir ce qui se déployait sur le champ de bataille, la foudre semblant parcourir celui ci, formant un cercle d’alchimie gigantesque, décomposant la matière pour, ne pas la recomposer, laissant place à un chaos sans nom. Il ne pu s'empêcher d’avoir un sourire satisfait en contemplant la désolation qu’il venait de créer et, en admirant ses troupes profiter de la confusion pour charger. Bien, la bataille était gagnée.

-Comment avez vous…
-Les gens ont tendance à ignorer royalement que je suis tout autant elixirologue qu’alchimiste, les gens ont même tendance à oublier que je me destinais à être médecin.
-Mais faire une transmutation à distance…
-Oubliez ce que vous imaginez, je ne suis ni détenteur de la pierre philosophale ni magicien.
-Alors comment? C’est un mira…
-Évitez de prononcer ce mot uniquement car vous ne comprenez pas. J’ai envoyé cinq de mes hommes au sein des lignes ennemies dans la nuit placer des marqueurs alchimiques faits avec mon propre sang, chacun d’eux étant un cercle de transmutation lié à celui que je viens de tracer. Ensuite, grâce au poul du dragon et à mon sang… je n’ai eu qu’à mettre en place le processus de transmutation qui, s’est contenté de décomposer la matière à l’intérieur du cercle que mes hommes m’ont permi de créer. Donnant naissance au chaos que nous contemplons.
-Mais, vous pourriez changer le cours de la guerre avec une telle méthode…
-Je le fais déjà.
-Je veux dire, avec une telle méthode, c’est toutes les batailles que nous pourrions gagner!
-Non.
-Comment?!
-Trop de paramètres, à prendre en compte. La composition minérale du terrain, sa topographie, son état structurel au moment de mettre en place la transmutation etc… et, l’horaire n’est pas anodine non plus. Donc, trop de paramètres, ici c’était possible, nous avions précédemment pris ce territoire et, nous avions toutes ces données. C’était d’ailleurs le seul endroit ou tous les paramètres étaient réunis et, ou le timing était bon jusqu’à présent même si…

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il ne pu s'empêcher de cracher du sang.

-Et merde.

Le général de brigade eut à peine le temps de réagir, le sifflement d’une balle se faisant entendre, touchant Bartholomew au ventre, une seconde se fichant juste après dans la tête de Müller.

-Bordel de merde… quel abruti.

Il venait de se prendre une balle dans le ventre. Rien de vraiment dangereux en vérité, avec l’alchimie il aurait déjà pu traiter la blessure pour ne serait-ce que se mettre hors de danger. Sauf qu’avec la transmutation qu’il venait d’accomplir précédemment… Il avait beaucoup trop joué avec les limites de l’alchimie et son corps en payait le prix. Il n’aurait pas été inquiet le moins du monde s’il ne s’était s’agit que de ça. Sauf  qu’il venait de se prendre une balle dans le ventre. Par un de ses hommes en plus. Il n’aurait pas pu plutôt… viser l’épaule? Quelle stupidité si il venait à mourir pour quelque chose d’aussi stupide.

Il était enfin parvenu à se débarrasser de ce général de brigade trop encombrant dont il comptait prendre la place et, voilà qu’il se retrouvait dans une situation où il risquait de mourir uniquement pour un stupide concour de circonstance qu’il avait lui même provoqué? Non, l’ironie de la situation ne l’amusait absolument pas. Parcourir tout ce chemin pour finir par mourir stupidement? Non. Non, non et encore non. Hors de question que son histoire se termine comme ça, c’était en plus d’être frustrant particulièrement humiliant. Il ne pouvait se le permettre, ses hommes avaient besoin de lui, qui porterait le poids de leur péchés si ce n’était lui? Qui oserait supporter un tel poids? Garder en tête tous ces visages, de ces soldats qui étaient morts, de ces civils massacrés à Ishbal, qui serait là pour prendre la responsabilité de la mort de ses hommes face à leur famille?

Il n’avait pas intégré l’armée pour ça. Non, il avait intégré l’armée dans le seul et unique but de sauver la vie des soldats d’Amestris. Il aurait pu choisir de fuir la guerre, de devenir médecin civil et de porter le flambeau de feu son père. Sauf qu’il y aurait toujours des soldats à envoyer à la mort et, il n’y aurait pas toujours des médecin pour veiller sur eux, encore moins des médecins alchimistes. Il avait ainsi rejoint l’académie militaire avec pour objectif de sauver la vie des soldats d’Amestris, cette idée ne s’échappait jamais de sa tête, il avait continuellement l’impression de s’être trahis lui même. Il n’était plus médecin, il était devenu une machine de guerre s’accomplissant sur les champs de batailles.

A son retour de Xing, se réadapter à Amestris avait été compliqué, il avait été soupçonné d’espionnage, avait dû renouer avec un pays dont il ne gardait que des souvenirs vagues, supporter le sentiment de malaise qu’il avait envahis à l’instant où il avait posé le pieds dans son pays d’origine, réapprendre à parler correctement la langue… Puis son retour avait manqué se terminer par un passage par la case prison pour immigration illégale. Non, franchement son retour à Amestris avait été ridicule et digne d’une comédie. Un peu comme actuellement songeait-il, se déplaçant lentement et avec difficulté pour chercher de l’aide.

L’académie militaire n’avait pas été sans difficulté non plus. Réapprendre à lire et écrire correctement autre chose que le xinois est rarement chose aisée. Sans parler des différences culturelles inévitables au début. Ou encore le fait qu’il n’avait pas caché sa non intention de combattre mais de devenir médecin militaire. Ou encore du fait que, bien que pratiquant l’alchimie il n’avait aucune visée à devenir alchimiste d’état. Il avait malgré toutes ces difficultés fait preuve de résultats remarquable dans chacun des domaines d’apprentissage de l’académie, chose sans véritable surprise quand tout le temps libre dont vous disposez est dédié au travail et à l'entraînement. Les seuls instants qu’il ne passait pas à l’académie à travailler étaient dédiés à étudier auprès d’un médecin alchimiste, ancien ami de ses parents dont il avait retrouvé la trace. S'entraîner, étudier, continuer de s'entraîner, continuer d’étudier… et se faire à la sensation bizarre qu’il éprouvait inévitablement depuis qu’il était revenu en Amestris.

Il ne s’était à cette époque fait aucun véritable ami de par sa nature calme et, son désintérêt complet et absolu à l’égard de la moindre relation sociale. A peine avait-il des relations amicales et cordiales avec quelques personnes qui comme lui se destinaient à devenir médecin militaire. A l’inverse il était bien plus souvent en conflit avec les divers petits caïd et futurs petit tyrans domestiques que l'on pouvait trouver dans l’armée. Et quand vous êtes un jeune homme aux traits fin, au teint pâle et au corps qui n'impressionne guère… vous êtes facilement identifié comme un cible facile, encore plus quand vous assumez pleinement le fait que vous n’avez pas l’intention d’utiliser d’arme à feu mis à part lors des entrainements. Ajoutez à cela que lors de votre première année vous avez quelques difficultés de communication, que vous n'éprouvez aucun intérêt pour les relations social et que vous affichez des résultats exemplaire… vous devenez une cible prioritaire. L’homme est par nature un individu qui craint la différence et la rejette. Encore plus quand celle ci semble se désintéresser complètement de lui.

Malheureusement pour tous ces individus, Bartholomew n’était pas une fragile et faible princesse. Il avait dû contempler ses parents mourir des mains de vulgaires bandits lors d’une traversée du désert de Xerxes, à la frontière de Xing, alors qu’il n’était qu’un enfant. Une mort d’une absurde banalité sans le moindre complot ou la moindre trahison. Un simple et cruel manque de chance. A Xing, l’homme qui l’avait pris sous sa tutelle lui avait enseigné l’elixirologie mais, aussi et avant tout les arts martiaux, élément qui selon son maître au long et blanc fu manchu était obligatoire, permettant de cette manière une meilleurs compréhension et assimilation du chi et de son usage alchimique. Fait qui, pour l’enfant qu’il était s’était avéré vrai, les art martiaux lui permettant à l’époque de canaliser le traumatisme subi lors de la mort de ses parents, lui permettant d’acquérir une rigueur qui fut alors salvatrice. L’intimidation n’avait donc jamais été efficace et, la violence avait plus souvent eu tendance à se retourner contre ses “camarades”.

Malheureusement qu’il s’agisse de l’alchimie ou des arts martiaux, rien ne permettait de se protéger contre une balle que, l’on ne voyait tout simplement pas songeait-il, s’effondrant à moitié sur un de ses hommes, surpris de le voir se vider de son sang.

-Colonel qu…
-Tireur em… embusqué, géné… ral de brigade est… est mort. Besoin de soins… Urgent.

Bien. Maintenant il ne risquait plus de mourir.


***
Octobre 1907, Central City
***


-Voyons jeune homme, vous ne devriez pas hésiter.

Jeune homme..

Comment? Comment en était-il arrivé là? A vingt-neuf ans il passait son diplôme d’alchimiste d’état. Déjà alchimiste lors de la guerre civile d’Ishbal et, déjà militaire le voilà qui était passé lors de la guerre du simple grade de sous-lieutenant et médecin en chef au début à, celui de colonel à la fin. Et le voilà qui à présent passait son diplôme d'alchimiste d’état. Alors, pourquoi fallait-il qu’il se retrouve à affronter le führer King Bradley en personne? C’était un examen d’alchimie, pas un examen d’escrime! Soit, il était prévenu que le führer assisterai à son examen mais… pas que celui ci décide de l’évaluer de cette manière!

Il esquiva un coup de taille, plus destiné à le provoquer qu’autre chose, sans grande difficulté. Avant de devoir dévier en catastrophe un coup d’estoc qui, aurait bien pu transpercer son foie autrement. Heureusement pour lui, il n’avait pas qu’appris l’elixirologie à Xing mais aussi les arts martiaux. Toutes les années qu’il avait passé dans l’armée d’Amestris, le massacre d’Ishbal, lui avaient permis de développer son propre style, mélangeant orient et occident dans son escrime, la sublimant par l’intermédiaire de l’alchimie.

Il était obligé de reconnaître une chose, King Bradley était un homme extrêmement doué et, un individu implacable. Alors que celui ci aurait dû être sur son déclin quand au combat à l’arme blanche… Il menait presque à la baguette  l’alchimiste qui pourtant pouvait se vanter d’être un escrimeur de talent. Non, sans son arme si particulière, Bartholomew était forcé de reconnaître qu’il se serait impitoyablement fait écraser. Seulement, il n’était pas un alchimiste se croyant doué pour l’escrime, il l’était vraiment. Ou tout du moins le croyait-il jusqu’à présent. Non car actuellement… il doutait profondément. Que c’était frustrant, sa cible était juste en face de lui, à portée. Il suffisait qu’un simple coup touche et, il pourrait abattre le führer. Et finir en prison par la même occasion. Pire encore, il n’aurait jamais agit de cette manière en cet instant et, aurait donc dû se retenir en théorie. Sauf que cette fois, plutôt que de se retenir il se dépassait pour ne serait-ce qu’éviter d’être blessé.

Que tout cela était rageant. Il se battait lui même présentement avec une lame pouvant rappeler une rapière, faite de son propre sang. Ou, plus exactement d’un échantillon de son sang préparé et traité au préalable. Ainsi, il maniait cette lame si particulière au comportement étrange, à la souplesse rappelant une épée xinoise mais à la solidité et au tranchant typique des lames d’Amestris. Mieux encore, face à une parade la lame semblait capable de se liquéfier pour ignorer ce qui semblait vouloir la bloquer, étant alors parcourus des quelques éclairs d’énergie typiques d’une transmutation, reprenant juste après sa solidité pour frapper et blesser. Et pourtant. Et pourtant ne serait-ce qu’effleurer son adversaire lui demandait de rivaliser d’ingéniosité et de prise de risque comme le plus fou des cascadeurs, donnant presque l’impression qu’il était un acrobate de cirque. Autant pour l’estime de soit.

-Vous êtes… huff… terrible… huff... Généralissime.
-Tu ne devrais t’en prendre qu’à toi même, tu as éveillé ma curiosité lorsque tu a abordé l’aspect martial de ton alchimie.

Pitié non, il n’était même pas essoufflé en plus. Cet homme était pire qu’une machine, Bartholomew venait à se demander si même une bombe pourrait venir à bout de l’homme. C’était trop.

-Mais tu as une autre carte dans ta manche n’est-ce pas?

Il ne tiqua pas à la remarque du führer bien que celui ci ai raison. Un léger sourir apparu à la commissure des lèvres de l’alchimiste. Oui, il avait encore une carte dans sa manche. Ou, tout du moins une carte à dévoiler ici et maintenant.

Cette fois ce fut tout le corps de l’ancien médecin qui fut parcouru d’énergie tandis qu’il flirtait avec la transmutation humaine. Et il augmenta immédiatement le rythme sans attendre, parfaitement habitué au processus se faisant dans son corps.

Le véritable talent de Bartholomew en alchimie résidait dans un fait très simple, le mélange entre élixirologie et alchimie, aussi étrange et complexe cela puisse paraître. Depuis qu’il était enfant ses parents l’avaient sensibilisé à l’alchimie d’Amestris, depuis sa plus tendre enfance il avait pris l’habitude d’entendre ses parents débattrent de théorie sur l’alchimie et son intérêt médicale. Inconsciemment à l’époque il avait assimilé une partie de ces connaissances qui s’étaient alors gravées dans son subconscient sans qu’il ne comprenne jamais leur nature. Mais, l’alchimie avait toujours été un simple état de fait pour lui. Elle existe, c’est une science complexe permettant de réaliser de grandes choses, permettant de sauver nombre de vies si utilisée à bon escient.

Une philosophie que ses parents possédaient et, qu’il avait trahis lors de la guerre d’Ishbal. Encore une fois, tout revenait à cet instant, à ce moment. Ishbal ne cessait de tournoyer dans son esprit, revenant sans cesse à la charge, hantant ses rêves. Toutes ces vies prisent de ses propres main, lui qui, s’était juré ne prendre aucune vie, de sauver des vies. Il s’était débarrassé avec tant de facilité de ce principe, l’avait piétiné sans la moindre difficulté et sans la moindre hésitation. Que dirait son maître d’élixirologie s’il le voyait à présent?

L’elixirologie est la quête de l’immortalité. Mais quelle immortalité? Doit-on parler d’une immortalité physique et matérielle? Ceux qui cherchent l’immortalité du corps sont des êtres vains, tout à une fin, l’immortalité ne fait que prolonger une existence indéfiniment. L’immortalité est une illusion née des rêves égoïste d’enfants croyant être des sages. Non, la véritable immortalité est celle de l’esprit qui dépasse toute frontière matérielle pour aller au delà du simple soit. L’immortalité est le monde, le monde est l’éternité. Le corps n’est que le vaisseau de l’âme qui transmigre. La véritable immortalité naît de l’acceptation de la vanité de notre condition. Pour cultiver l’immortalité tu dois cultiver aussi bien ton corps que ton esprit et ton âme, ne t'arrêtes pas au pouvoir matériel, pars en quête du pouvoir spirituel. Fais de ton corps la fleur de lotus en pleine floraison ou trônera ton âme, pure et vertueuse, drape la de ton esprit noble et épousant le poul du dragon. Alors tu atteindra l’immortalité et entre tes mains tu détiendra ce que les gens d’Amestris nomment pierre philosophale.

Non, son maître d’élixirologie ne dirait pas grand chose d’utile, se contentant de lui indiquer quel trait corriger dans son cercle, quelle posture à tenir et améliorer. Il lui demanderai d’expliquer et de décomposer chacun de ses choix, de comprendre pourquoi il avait agit de telle manière ou, pourquoi il n’avait pas agis de telle manière. Les dilemmes moraux du futur alchimiste d’état ne l’auraient pas le moins du monde intéressé, peu lui aurait importe que ce dernier se soit livré à des massacre. Pourquoi lui aurait importé. Bartholomew sentait le regard dur de ce maître avare en compliment le juger pour la moindre erreur. Actuellement un barbare d’Amestris le dominait pour de simples passe d’armes. Comment et, pourquoi?

Non, maître Tang en attendait bien plus de lui.

Il sentit l’adrénaline se libérer dans son corps, son coeur se mettant à battre bien plus vite qu’à l’accoutumée, ses muscles absorber encore plus d'oxygène, ses sens se distordre légèrement, ses réactions se faisant plus vives et précises, analysant avec plus de facilité la situation. Le corps humain était décidément une machine merveilleuse lorsque l’on parvenait à la pousser à bout.

Non, maître Tang ne l’aurait pas jugé, il aurait haussé un sourcil intrigué quand à ce que parvenait à accomplir Bartholomew en cet instant, attendant une explication. Mais son maître élixirologue n’était pas en Amestris. Non, en Amestris, vivait l’homme qui lui avait permis d’enfin appréhender l’alchimie correctement, pas de lire et relire sans cesse un livre de notes crypté, seul souvenir de ses parents. Un homme qui ne lui adressait plus la parole suite à ses… faits d’arme à Ishbal. Auprès de cet homme il avait étudié l’alchimie médicale d’Amestris, bien plus scientifique que pouvait l’être l’élixirologie dans son approche. Avec lui il avait étudié le corps humain, aussi bien vivant que mort pour en comprendre ses mécanismes, afin de soigner de manière bien moins mystique l’être humain. Il avait abordé le principe des automails afin d’en comprendre l’impact et les risques sur le plan médical.

Avec cet homme il n’y avait pas eu de découverte particulièrement transcendente, aucune révolution médicale. Avec cet homme il avait cependant réussi une performance des plus admirables, en trois années il était parvenu à unir alchimie et élixirologie et, avait commencé à développer des connaissances poussées sur le système sanguin. Grâce à ces connaissance il pouvait sauver des vies et, il comptait bien sauver la vie des soldats du pays qui l’avait vu naitre et dans lequel il aurait dû grandir si le destin n’en avait pas décidé autrement.

Sans surprise, ce mentor n’avait pas apprécié le tournant que Bartholomew avait pris lors du massacre d’Ishbal et, leur relation avait définitivement volé en éclat lors de leur dernière discussion et confrontation. L’absence apparente de tout remords du jeune militaire n’avait clairement pas plu à ce mentor, cette trahison des principes des parent de Bartholomew l’avait rendu fou de rage. Et la volonté du jeune homme à continuer de progresser au sein de l’armée non pas en tant que médecin mais en tant que militaire de haut rang avait fini de porter un coup fatal à leur relation qui, s’était ce jour là définitivement brisée.

Et ainsi, se trouvait-il face au führer un an plus tard, ayant bien plus le sentiment que celui ci testait ses capacités martiales que ses capacités alchimiques. Et bien soit, mais hors de question pour autant de montrer l’étendu véritable de ses capacités, un fait qu’il avait appris sur le champ de bataille, ne jamais dévoiler totalement sa main.

Cette fois les échanges de coups semblaient bien moins inégaux, le généralissime semblait même avoir opté pour une posture plus défensive qu’autre chose, Bartholomew semblant commencer à prendre le dessus. Feinte d’estoc pour enchainer sur un coup de taille improbable, coup de pieds vicieux au niveau du genou pour déstabiliser son adversaire. Il alliait fluidité et brutalité dans un étrange mélange de précision et de force. Sa manière de combattre était à l’image de son union entre alchimie et elixirologie, les arts martiaux xinois se mêlaient au pragmatisme des techniques de combat de l’armée.

D’un point de vue extérieur Bartholomew semblait dominer le fureur, démontrant des capacités qu’un humain normal n’aurait pu atteindre, tout cela grâce à son alchimie. Seulement la vérité était autre, l’alchimiste ne se laissant pas emporter par l’euphorie et le sentiment de puissance qui le gagnait. Son temps était compté et, un simple affrontement normal s’avérait épuisant, le corps humain supportant mal les combats trop longs. Le généralissime conscient de ce principe implacable avait opté pour la meilleurs solution, la défense, laissant son adversaire se fatiguer. Bartholomew lui n’était pas assez naïf pour ne pas s’en rendre compte, pour ne pas remarquer que, depuis le début le führer le jaugeait. Un sentiment qu’il n’appréciait pas vraiment. Ainsi s’évertuait-il à exploiter au maximum ses capacités, à se dépasser. Ou, tout du moins en donnait-il l’impression. Il déployait à vrai dire presque plus d’effort à donner l’impression de se battre de toute ses force qu’à se battre au maximum de ses capacités.

Deux minutes à ce rythme s’écoulèrent, Bartholomew rompant d’un coup l’affrontement et prenant ses distances avec le généralissime, son souffle se faisant subitement plus lourd et saccadé que précédemment. L’adrénaline avait cessé d’agir, ses muscles se faisant douloureux, son coeur battant bien trop vite. Il aurait pu tenter de pousser encore l’exercice et l’avait déjà fait,  il aurait au contraire pu choisir d’y aller moins fort mais, trouver un juste milieu était fondamental, en dévoiler suffisamment mais pas trop.

-Hé bien, voilà un alchimiste encore une fois peu orthodoxe avec, des performance moins démonstrative que ce que l’on a l’habitude de voir à l’oeil non initié.
-Merci du.. huff… compliment?
-La sobriété n’est pas un mal oui. Je me dois d’ailleurs de féliciter de telles prouesses alliant science du combat et de l’alchimie.
-Et je me dois de… vous manifester toute mon admiration. Vous êtes… huff...vraiment un guerrier hors du commun.

Oh oui, un guerrier hors du commun. Bartholomew avait quelque difficultés à rester de marbre face à ce mur inébranlable devant lequel il s’était jeté pour littéralement s’écraser. La maîtrise de l’homme était sans pareil, presque rageante. Le führer venait de lui donner une leçon d’escrime implacable, celui ci en ressortant en bien meilleurs état que l’alchimiste. King Bradley était aisément de quinze ansl’ainé de Bartholomew qui, lui se trouvait à l’apogée de sa forme. Pourtant, le généralissime n’avait semble t-il pas laissé échapper la moindre goutte de sueur, l’avait mené à la baguette, sachant quand frapper et quand reculer, le laissant se fatiguer. En cet instant, il était obligé de reconnaître une chose, le führer lui faisait peur, il le revoyait, implacable à Ishbal, sans la moindre faiblesse. Et il espérait vraiment parvenir abattre cet homme un jour?

Cette fois, il doutait presque. Si Bartholomew devait être comparé à un prince formé dans les flammes de la guerre… Bradley était inévitablement un roi commandant aux flammes de la guerre.

Il allait devoir trouver comment abattre sa cible.


***
Janvier 1914, ligne de front d’Aerugo
***


-Bien. Nous arrivons à un de ces moments ou je suis censé vous faire un discours pour vous motiver et vous encourager, vous dire que nous vaincrons, que certains d’entre vous mourront mais que ce ne sera pas vain. Ensuite je donnerai le signal et vous partirez à l’assaut, sacrifiant votre vie pour votre nation tandis que j’irai observer le champs de bataille. Alors qu’en vérité je profiterai d’un verre de vin tandis que vous mourrez dans une boucherie sans commune mesure et que, vous découvrirez la vanité de votre général de brigade, moi même.

Les hommes qui l’accompagnaient depuis Ishbal ou encore ceux qui avaient survécu plus d’une année à ses côté le regardaient, amusés du discours qu’il tenait à chaque fois. Les nouveaux arrivant qui, n’avaient pas encore eu l’occasion de voir véritablement en action le général de brigade eux, le regardaient avec appréhension, ne sachant pas quel était son véritable visage.

-Sauf que je ne procède pas de cette manière. Soyons clairs. Oui, il y en a parmi vous qui vont mourir, je devrais même dire, crever comme des chiens. Sauf que, vous savez très bien qu’il est plus facile d’abattre un homme qu’un chien. Vous allez mourir. Tout du moins une partie d’entre vous. Plus précisément, en majeure partie les recrues les plus récentes. Ce front, au Sud contre Aerugo est le pire bourbier militaire qu’Amestris connaisse actuellement, une guerre sans fin. De plus, nous n’avons pas le talent légendaire de l’armée de l’Est pour attaquer ou, nous n’avons pas la résilience sans failles de Briggs. Moi même, je n’ai pas la puissance de feu du héro d’Ishbal. Mais pour ceux qui m’ont suivi depuis Ishbal, pour ceux qui sont sous mon commandement depuis que je suis sur le front du Sud, vous le savez très bien, je me fous de ce qui peut être dit. Nous ne sommes pas à Briggs ou le plus fort domine, nous ne sommes pas à East city ou il y a plus de vétéran que de recrues. Ici, il n’y a que trois règles. La première et la plus importante, la chance. Personne n’est à l’abris d’une balle perdue, pas même moi, pas même le plus doué d’entre vous. La seconde. Votre force n’a pas d’importance, c’est votre intelligence qui vous fera voir un autre jour. Enfin la troisième et dernière règle. Je porterai sur mes épaules tous vos crimes et tous vos péchés, à une seule condition. Obéissez moi, n’oubliez pas votre nature d’être humain ou je vous collerai moi même une balle dans la tête!

Comme pour ponctuer sa phrase le tonnerre de l’artillerie se fit entendre, balayant le front du champ de bataille en pleine nuit.

- Lors de l’extermination d’Ishbal on m’a donné le surnom de Vampire d’Ishbal. Lorsque je suis devenu alchimiste d’état on m’a donné le titre d’Alchimiste aux Ronces Sanglante. Pour les nouveaux, vous découvrirez peut-être pourquoi car, ce soir je monte au front avec vous. Et j’ai bien l’intention de ramener plus de têtes que n’importe lequel d’entre vous.

Malgré le bruit des tirs d’artillerie tous pouvaient entendre sa voix clairement. Pourtant aucun véritable éclat, il n’avait pas hurlé une seule fois pour se faire entendre. Depuis toutes ces années il avait pris l’habitude de tenir ces discours, nécessaires pour galvaniser les troupes avant d’aller à l’assaut. Il ne livrait pas de discours sur un quelconque avenir radieux, pas un seul mot sur la noblesse de leur sacrifice. Il ne pouvait pas endosser un tel manteau et, ne désirait pas l’endosser.

Il était le Vampire d’Ishbal. Un surnom qu’il avait gagné lors de la guerre civil d’Ishbal à cause de la manière dont il s’était illustré et prenant racine dans les tactiques qu’il avait alors appliqué. Combattre de nuit, à ce moment ou tout le monde espère avoir un peu de repos, attaquer subitement avec précision et brutalité. Marquer les esprits par la crainte et la peur, dans le sang. Mais il n’avait pas simplement gagné ce nom à cause de ses stratégies, il l‘avait aussi gagné à cause de sa manière de combattre et de son alchimie. Combien de personne avaient cru qu’il n’était pas humain à cause de la violence dont il faisait preuve? Maniant une lame faite de son propre sang dans une main et un pistolet d’officier dans l’autre, réagissant à une vitesse dépassant les capacités humaines. Et, les rumeurs voulant qu’il avait abattu de sang froid certains de ses soldats.

Non, décidément sa réputation n’était pas des plus sympathiques et, malheureusement il avait fait ce qu’il fallait pour la mériter. Oui, il avait déjà abattu certains de ses hommes. Non pas parce qu’il fuyaient ou refusaient de se battre mais, car ils se comportaient comme des bêtes. Il ne tolérait pas pillage et viole. Il avait dû accepter les exécutions de civils à Ishbal, y avait lui même participé, perdant par là même tout droit de pouvoir prétendre vouloir être médecin. Soit. C’était ironiquement ainsi qu’il s’était révélé à lui même, qu’il avait fleuri, tel une fleur de lotus sanglant en plein charnier. C’était dans la guerre qu’il s’accomplissait, dans le conflit qu’il excellait… Son âme criait pour plus de guerre et de folie, son esprit aspirait à l’harmonie et à la paix, son corps lui agissait, tentant de réaliser aussi bien ses désirs que ses aspirations. Encore une fois, il se tenait au dessus d’un abîme qu’il contemplait et, qui le contemplait en retour.

Le char sur lequel il se dressait se mit alors en marche sans qu’il ne soit ébranlé à l’instant où il finissait de s’exprimer.

-Notre civilisation tant vantée est née dans le sang, imbibé de sang. Votre sang!

Ces deux derniers mot eux, avaient été prononcés avec une force et une vigueur sans pareil au reste de son discours, marqués au fer rouge dans l’esprit de ceux qui pour la première fois voyaient leur général de brigade monter au front. Et cette fois, il était dressé au sommet d’un blindé avec pour seule assurance un filin l'empêchant de tomber. Encore une fois une nouvelle tactique qu’il ne réutiliserait sans doute jamais, maintenant ainsi le doute et la crainte dans l’esprit de l’ennemi. Sur les six blindés il était possible de voir à chaque fois trois soldats dans la même situation que lui. Un total de vingt personnes en comptant les deux qui se tenaient à ses côtés, les vingts soldats en qui il avait le plus confiance, dont il était sûr de leur compétence. Ils seraient un total de vingt et un à s’enfoncer à l'intérieur même des lignes ennemies pour causer des ravages et, neutraliser tout moyen de communication tandis que les blindés cibleraient l’artillerie au sein des lignes ennemies. Provoquant ainsi une diversion qui forcerait l’ennemi à se concentrer soit sur eux soit sur les soldats qui chargeaient derrière. Une stratégie risquée et quelque peu absurde.

-Cette idée n’est pas une tactique des plus sures Général de Brigade Blavatski.
-Evidemment Lilien, mais c’est justement ainsi que l’on obtient la victoire.

Il y arriverait, ils y arriveraient. Suivre les lignes des manuels académique quant à la stratégie n’avait jamais été vraiment le plus efficace et, jusqu’à présent Bartholomew pouvait se vanter d’avoir fait un sans faute. Les blindés chargeaient sur les lignes ennemis, leur bruit dissimulé par celui de l’artillerie, leur présence masquée par la fumée et la terre soulevé par les explosions d’obus, formant comme un rideau impénétrable en plein coeur de la nuit. Un bref coup d’oeil lui assura que chacun de ses hommes qui se tenait sur les blindés, protégés de la chute par ce simple filin. Leur vie en cet instant ressemblait à la plus fragile des fleurs songeait-il alors qu’il couvrait son visage, ne laissant apparaître que ces yeux qu’il avait orné d’un maquillage rouge sang, faisant ressortir ses pupilles d’un bleu acier.

Le bombardement de l’artillerie cessa alors subitement afin d’éviter de toucher un des chars, la fumée se dissipant peut à peu. Bien, ils étaient beaucoup trop proches des lignes ennemies pour que ceux ci puissent les bombarder à leur tour. Il avait une idée de ce que ceux ci pouvaient ressentir, l’incompréhension et l’inquiétude. Encore une fois. Depuis qu’il avait mis les pieds sur le front Sud il s’était mis à faire régner avec application la terreur sur le champs de bataille, devenant immédiatement la personne la plus détestée et crainte par Aerugo après le führer.

Tout avait commencé à Ishbal. Il était incapable de s'ôter cette idée de la tête, celle ci ne cessant de tournoyer dans on esprit, revenant inlassablement à la charge, rodant dans le moindre rêve qu’il pouvait avoir. C’était là pour lui une obsession presque insoutenable, la sensation que le destin s’était jeté sur lui tel un oiseau de proie, ne lui laissant d’autre choix que de devenir ce qu’il était à présent. Une partie de lui ne supportait pas aussi bien le surnom qu’il avait acquis que, son titre d’alchimie. Alchimiste aux ronces sanglantes, vampire d’Ishbal… Il avait le sentiment que cela faisait de lui un monstre. Mais une grande partie de lui avait accepté cette idée, ressentait cette transe grisante lorsque la tension montait à son maximum, qu’une fois passé la planification ne subsistait plus que le doute, ce sentiment d’être celui qui redistribuait véritablement les cartes.

En sept années de guerre civile, il était passé du grade de sous lieutenant au grade de colonel. Une montée en grade née des flammes de la guerre, fruit du hasard malheureux de certains et, d’une volonté implacable de se hisser le plus haut possible. Plus il était au sommet de la hiérarchie, plus il dirigeait d’hommes. Et plus il dirigeait d’hommes, plus il pouvait s’assurer de ne pas les envoyer inutilement à la mort, plus il pouvait s’assurer que certaines limites ne soient pas franchies. Cette partie était celle qui dominait en lui, bien plus que l’étincelle du chien de guerre ou du médecin déchu. Ce qui le faisait avancer sans le moindre regret lorsqu’il voyait tous ces visages marqués par la guerre, ces membres déchirés par la brutalité absurde du champ de bataille… Combien de visage voyait-il dans ses rêves? Combien de voix entendait-il dans ses rêves à présent?  Ces rêves qui n’étaient plus composés que de champ de bataille, d’alchimie et, de tous ces individus morts ou vivants, tels des spectres vengeurs?

Il y avait encore quelque mois il en était tout autre pourtant. Maintenant, à chaque fois qu’il fermait les yeux il la revoyait, ses pupilles de rubis, profondes et pleines de compassion à son égard. Ce regard qui se plongeait en lui et lisait comme dans un livre ouvert. Elle ne lui avait jamais laissé le choix et, avait sans pitié arraché de son visage le masque du vampire d’Ishbal. Métisse, les yeux rouge d’Ishbal et le blond du Nord d’Amestris pour ses cheveux, elle avait échappé par chance aux tueries, avait par miracle évité de finir dans un bidonville. Il entendait encore le son de son violon apaiser son âme, sentait encore son parfum de lila au détour d’un couloir. Pourtant elle n’était plus là.

Chaque fois qu’il fermait les yeux pour trouver le sommeil, ses rêves commençaient ainsi. Puis après venait le cauchemar. Il la sentait encore une fois dans ses bras, la vie la quittant petit à petit tandis qu’elle passait sur son visage une main couverte de son propre sang et, pourtant pleine de douceur. Venait ensuite son regard lui interdisant de commettre l’irréparable. Elle était condamnée, n’avait plus que quelques instants à vivre et, l'acceptation, peut-être avec tristesse mais avec tant de tranquillité. Il était prêt à tout pour la sauver alors. Ses connaissance en médecine ne suffisait pas? Sa maîtrise de l’alchimie et de l’elixirologie, du système sanguin ne suffisait pas? Soit. Il n’avait qu’à franchir cette seule et unique ligne qu’il n’avait toujours pas franchie, avec laquelle il flirtait continuellement et dangereusement. La transmutation humaine. Il savait où puiser l’énergie nécessaire pour la sauver, il savait exactement quoi faire pour qu’elle ne le quitte pas.

Défier et briser l’ordre naturel ne l’aurait pas dérangé.

Non Barth. Si tu dois le faire ne le fais pas pour toi ou moi. Fais le pour tes hommes, hors de question que je devienne ce fardeau pour toi. Non, si tu dois le faire, fais le pour changer ce pays, pour le rendre meilleurs. Laisses moi mourir.

Il l’avait laissée mourir. Elle qui pas une seule fois ne l’avait jugé. Elle qui avait pansé aussi bien les blessures de son corps que de son esprit, elle qui avait toujours su apaiser son âme. Il avait ajouté son nom à la liste de ceux dont le sang avait coulé, dont la vie avait été sacrifié pour qu’il aille jusqu’au bout de ses idées…

Juste une dernière fois. Juste une dernière fois, se laisser aller à l’oubli, se baigner dans le néant purificateur des flammes de la guerre, se noyer dans cet océan de violence et de cruauté, voir son corps se couvrir de plaies pour, oublier les souffrances de l’âme.

Il rompit le filin qui le retenait au blindé, atterrissant avec violence dans une tranchée ennemie.

L’heure était à la fureur et à la folie, puisse les dieux de la guerre lui accorder la paix.
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MessageSujet: Re: Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski EmptyDim 1 Avr - 1:58
Et voilà un dernier post pour, vous informer que ma fiche est terminée!

Je m'excuse pour le triple post mais j'ai préféré posté l'histoire séparé du reste de la fiche pour éviter le moindre risque de bug de fiche.

En espérant que que vous prendrez plaisir à lire ma fiche bien sur.
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Shiho Han
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MessageSujet: Re: Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski Blood and bones, Bartholomew Von Blavatski EmptyLun 2 Avr - 14:06


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• Caractère


"Je veux sucer ton sang ma jolie !" Nikolas Tesla - Sanctuary /pan/ Ouai je savais pas où caser ça mais je voulais la sortir 8D
Rien à redire sur le caractère, intéressant à lire et sans soucis particulier o/


• Capacités et inventaire


Capacités vues avec Ban donc ça va j'ai rien à ajouter de ce côté là ~


• Histoire


Histoire très intéressante, tu ne commences pas par le début comme toutes les histoires, tu développes et apporte les informations quand on s'y attend le moins et c'est cool. J'ai dévoré l'histoire d'une traite sans m'arrêter xD
J'adore o/


• Validation


Tu es officiellement validé(e) !

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Voici ce qu'il te reste à faire avant de venir RP avec la famille :

- Recenser ton avatar, ton métier et ton pouvoir. ICI , ICI et ICI
- Faire ta banque, chronologie et peut-être même un shop, si tu es un commerçant.
- Ta demande de logement ou shop.
- Ton journal de bord.
- Ta demande de RP.
- Aller flooder comme un malade si tu le désire ou poster pleins de bêtises.
- Si tu as des demande diverses. ICI




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