Mhïras [Terminada chef o7] Sujet: Mhïras [Terminada chef o7] Mar 13 Mai - 18:22 MHÏRASIdentité Surnom - Mhïras Age - 15 ans Nationalité - Ishbale Métier - // Etat-civil - Célibataire Spécialité - Malade?
CaractèreQualités > Souvent calme. > Est très amicale. > Sourit beaucoup. > Est attentionnée. > Est bien polie et aimable. > A bon humour. > Gentille
Défauts > N'a aucune force physique. > Est très gourmande. > Se vexe facilement. > Déteste les hommes. > Est assez Crédule. > Est très timide. > Folle
Pouvoir Pas de pouvoir~
Relations / Objectifs Thanas Thanas est la mère bien aimée de Mhïras, douce et gentille, est s'occupe seule d'elle mais n'est pas souvent à la maison car elle travaille beaucoup, et ce très souvent pour avoir un peu d'argent.
Objectif(s) Ne plus être seule
Joueur Pseudo - Kinst (ewi me voilà, le masque tombe XD) Age - 15 balais Années de Rp's - Aucune idée, mais ce n'est pas mon premier forum RPG Comment avez trouvé le forum ?- Au cas où je n'ai pas compris la question, je mets la réponse aux deux sens: Grâce à google/ Très beau coté design itout itout Un petit mot pour la fin - POULET! OAO *out* Nom du personnage de l'avatar - Mary Kozakura de Mekaku City Actors
Caractère
Crois-tu aux histoires que tu lis?
Crois-tu aux livres d'horreur, aux histoires de cœur, aux contes de fée comme aux épopées? Tout ce que tu connais a été vu dans ces livres illustrés, ce que tu vois n'est qu'un illusoire monde que tu t'es créé.
Mais qui pourra te sortir de cette réalité façonnée, de ce simple mensonge grossier? Pour toi, la nuit est une reine et le jour un roi, les oiseaux sont des dragons de papier, le feu est fait de fleurs ardentes, l'heure est une machine détraquée, la neige est faite de blanches fleurs dansantes.
Mhïras, jeune malade affaiblie, en proie à la folie, malgré ton sourire tu sembles las. Lève ton nez de ce livre erroné, têtue! Cesse donc de dessiner, rêveuse perdue! Si tu es calme tel une sombre et tranquille forêt oubliée, si tu es aussi naïve que l'écume qui croit tout pouvoir pénétrer, tu n'en est pas moins fragile, peut-être autant qu'une statue d'argile. Toi dont la sérénité semble être identique à celle d'un crépuscule retors, ta timidité est pourtant celle du soleil sortant de son lit à l'aurore. Toi qui te vexes plus facilement encore qu'un orgueilleux et solitaire félin, ton amabilité et ta gentillesse sont pourtant plus grands que ceux que Mère Terre n'a pu donner aux Hommes hautains.
Mhïras, fille clouée au lit, en proie à la folie, c'est de toi dont je suis las.
Pour moi, les nuages sont à toi, les sucreries sont des joyaux, l'herbe est un lit moelleux, les mouches sont des corbeaux, et les clapotis de la pluie sont des attentats hideux. Mais toi, illusion, qu'es-tu donc?
Cesse donc de rêver, folle! Libère moi de moi-même, folle!
Physique
Pure et innocente colombe qui ne sait voler, pâle enfant qui n'a jamais été tâchée, viens près de ce miroir et vois-toi, vois le reflet de ce que personne ne connaîtra. Blanc oiseau en cage, ne pouvant s'envoler de ses ailes atrophiées, vois que tu as pourtant un bien beau plumage, mais sache que trop peu de gens ne pourraient l'aimer.
Devant cette glace des disgrâces, que vois-tu?
Vois tes cheveux, longs tel le temps, bien soyeux, et au mouvement de serpent, rivalisent avec le soleil par leur éclat doré et avec l'océan par leurs douces vagues agitées. Vois ce fin visage dessiné, où sur tes lèvres de corail un sourire est esquissé, où au dessus de tes douces et roses joues, trône la source de tout dégoût. Vois cette tâche de sanguine sur ton portrait de pastel, vois cette couleur à la signification éternelle: tes yeux ont la teinte du soufre des Enfers, la couleur du sang coulant par le fer. Vois ce que ta robe de ciel sans nuage, lucide mer bleue sans poissons et sans orage, cache de son mieux: un corps maladif et anxieux. Ta blanche peau de soie, couleur de la mort peinte sur un frêle squelette de cristal, recouvre pieds et mains nus et froids, tel un désireux métal.
Pourquoi donc devant cette image pleures-tu?
Ce pourquoi devant cette image je pleure... Est que tout ceci n'est qu'un simple leurre.
Tu n'existe pas, mon miroir est brisé, et devant cela, j'ai pleuré.
Même si j'ai beau plumage, ceci n'est qu'une image, je suis seule avec ma folie, elle me décrit comme je la décris.
Histoire
"Mhïras. Mon prénom est Mhïras, mais je n'ai plus vraiment de nom. Je suis une Ishbal, ou du moins à moitié: Ma mère l'était, mais pas mon père. Ma mère avait fuit la guerre sanglante qui avait ravagé notre région, avec pour seul bagage une enfant malade, moi, Mhïras. Cette maladie, elle a tracé mon chemin jusqu'à la mort, mon destin: rester seule. En fait, elle est héréditaire, je la tiens de mon père, qui en est mort depuis 14 ans déjà. Lui, je ne l'ai quasiment pas connu, je ne sais même pas si c'était quelqu'un de bon ou de mauvais, j'ignore ce qu'il faisait et comment il a rencontré ma mère, mais, à vrai dire, je m'en fiche un peu. De toute façon, s'il n'était pas mort de cette maladie, il serait mort de la guerre. Touchant pas mal d'organes plus ou moins importants, ma maladie demande une intervention lourde et un traitement trop cher pour le salaire de ma chère mère, qui m'élève seule tant bien que mal. Ishbal, malade, l'argent est pour nous très difficile à obtenir. En fait, à cause de moi, c'est à peine si on a assez d'argent pour se payer un logement à Central City. J'aimerais que des personnes environnantes le comprennent. Je suis fille unique, alors ma mère tient beaucoup à moi malgré mon problème, et elle essaye de ne pas me faire culpabiliser car elle veut profiter des rares années qui nous restent pour les passer ensemble.
Et si, à cause de nos origines, nous n'avions que peu de soutient, quelques personnes me rendaient tout de même visite. Parmi eux, le plus proche de mes amis, Adrien. Cet ami faisait beaucoup de choses pour me rendre l'allégresse que j'avais perdue, à cause de ma santé, à cause de mon sang Ishbal. Enfin c'est ce que je croyais. Il m'aidait dans les projets que je ne pouvais pas vraiment diriger à cause de ma santé mais qui me tenaient vraiment à cœur, il me ramenait des livres, ou encore il dessinait les paysages ou les endroits de la ville que j'aurai aimé voir. Mais voilà, en contre-partie il nous empruntait de l'argent, qui déjà nous était rare, et une fois qu'il n'avait plus besoin de quoi que ce soit, il partit. En partant, tout ce que j'avais pu construire grâce à lui, il l'avait détruit. Il avait reprit les livres et déchiré nos dessins, et ainsi mes rêves. Il m'a laissée en plan, comme ça, dans une souffrance énorme et sans que je ne m'en sois doutée une seconde de ce comportement. Les larmes n'ont jamais été une guérison vis-à-vis de lui, il a ouvert une grande plaie dans mon cœur qui ne se refermera pas, et il m'a montré à quel point les hommes étaient bêtes, égoïstes, insensibles, manipulateurs et perfides. J'ai définitivement cessé d'aimer les hommes depuis ce moment, et ma confiance en eux s'est éteinte pour de bon.
Ici, dans ce monde où les gens comme nous ne sont que des proies faciles, je suis restée seule. Seule dans cette chambre, sans pouvoir bouger, sans pouvoir faire quoi que ce soit d'autre que rêver de jours moins fatigants à l'avenir. Il y a quelques mois, j'ai eu 15 ans. Mon espérance de vie baisse de jour en jour. Je n'en ai plus pour longtemps. C'est pour cela que j'ai décidé d'écrire ce journal, peut-être que quelqu'un me comprendra un jour. J'aurai aimé m'engager dans l'armée, peut importe le corps, peu importe le grade, mais servir à quelque chose au moins, car ici, je me sens inutile. Je n'ai jamais vu la ville, ni le marché, ni les plaines et les arbres, ni les oiseaux et les fleurs, ni de vrais militaires, ou encore d'alchimie... Rien au delà de ma fenêtre en fait. L'armée, c'est montrer sa force, sa bravoure. Moi, je n'ai rien de tout ça, Moi, je reste plantée là, dans mon lit, à écrire sur ce fichu carnet, car cette utopie reste inatteignable, impossible à réaliser.
Cela fait trop longtemps que je suis enfermée dans cette chambre, sans pouvoir guérir. Je suis condamnée. Souvent je lis, je dessine, j'écris tant des histoires de personnages dans un autre monde que des prouesses que j'aimerais réaliser, pour passer le temps car être dans sa chambre pendant autant d'années, c'est long, et il faut bien trouver une occupation. Ici, je n'ai rien d'autre que des feuilles, des crayons et des livres. Plus personne ne m'apporte de fleurs depuis "l'incident Adrien", personne ne me parle, personne ne me connaît. Je vis dans l'ombre des autres, je vis dans le silence total. Quand je vais mourir, personne ne connaîtra mon nom, personne ne saura que j'ai un jour existé. Je suis une Ishbal née à l’abri du regard des hommes, et je serai une Ishbal morte à l’abri du regard des hommes Et même si tout cela peut paraître triste, sache, lecteur de ce journal perdu, que moi je ne le suis pas, car au moins, je peux rêver, bien que ces songes ont tendance à corrompre mon âme par une réalité illusoire que l'on nomme la folie. Tout ce que je veux, c'est sortir de la solitude."
Journal d'une Ishbal; chapitre 1, "mon existence",année 19XX
Quand les dernières pages de ce petit carnet furent complétées, je pris ma béquille et m'avançais jusqu'à la fenêtre. Je jetai le journal dans la rue. Quand un "SPAF" se fit entendre, je soupirai et retournai m'allonger dans le lit de ma chambre.
Peut-être que quelqu'un le trouvera, pensais-je,et donc que mon existence sera révélée. Peut-être qu'on pourra m'aider même. Il y a assez de gens dans Central City pour qu'au moins une BONNE personne tombe dessus. Je refuse de croire que mon destin est de mourir dans une pièce de 3m² sans avoir rencontré un humain foncièrement gentil.
Pitié, qui que tu sois, lis-le...
Dernière édition par Mhïras le Lun 1 Sep - 22:53, édité 6 fois |
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