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King Bradley, Homonculus de la Colère et chef de l'Armée [Terminée]

MessageSujet: King Bradley, Homonculus de la Colère et chef de l'Armée [Terminée] King Bradley, Homonculus de la Colère et chef de l'Armée [Terminée] EmptyVen 13 Avr - 22:44
King Bradley

Âge : 60 ans.
Nationalité : Amestrien
Métier(+ rang pour les militaires) : Généralissime/Président d’Amestris
Etat civil : Marié
Spécialité : Épéiste de génie, Chef d’État.
Objectif : Gouverner Amestris et amener le Pays vers le Jour Promis.
Groupe : Militaires/Homonculi
Caractère

Qualités - homme fort d'Amestris, dirigeant ultime, épéiste de génie, encore très apprécié par une bonne partie de la population.
Défauts - homonculus, créé de toute pièce, antagoniste majeur au centre du complot.

Je suis un bon dirigeant, voilà ce que beaucoup de citoyens d’Amestris pensent de moi. Voilà maintenant des années que je mène le pays avec sérieux et expérience. Aimable et proche de mon peuple, je sais me montrer généreux et raviver la flamme patriotique lorsqu’il le faut. Je suis compétent, organisé et mon autorité naturelle a toujours su faire la différence durant les guerres incessantes qui ont menacé Amestris. Le pays avait besoin d’un homme fort, d’un dirigeant de poigne...D’un guide et on peut dire que j’ai été cet homme durant toutes ces années. J’étais fait pour diriger et mes Généraux vous diront certainement que j’ai toujours pris mes responsabilités et que c’est en véritable bourreau de travail que j’administre ce pays. Désormais plus âgé, je n’hésite d’ailleurs pas à endosser le rôle de figure paternelle, conseillant mes subordonnés plus qu’ordonnant, jouant ainsi sur ma sagesse affichée et sur la peur qu’ils auraient de me décevoir. J’ai globalement réussi fédérer le pays d’Amestris et je peux avec plaisir dire que je suis aujourd’hui un homme populaire.

Je ne ménage pas mes efforts et je connais les rouages de l’armée et du pouvoir. Cette capacité de travail et ce sérieux me permettent d’utiliser mes compétences afin de prendre directement le commandement de l’État-Major. Garder un pouvoir absolu n’est pas aussi simple que cela pourrait paraître à première vue, nombreux sont les dirigeants autoritaires et les dictateurs qui ont été renversés. Leur échec est facile à comprendre, certains ont péché par vanité, se laissant endormir par le sentiment de puissance et d’insécurité et ayant ainsi laissé la colère gronder dans leur peuple, ceux-là ont été directement conduits vers le tribunal populaire et l’échafaud. D’autres ont péché par paraisse, laissant des conseillers et des seconds goûter au pouvoir mais les laissant aussi prendre l’ascendant sur eux. Et enfin, une dernière catégorie a péché par orgueil, pensant que la nation qu’il dirigeait pouvait conquérir le monde, ces derniers ont finis traînés et pendus sur des places publiques par des soldats ennemis, tués par des partisans ou se sont suicidés. Je ne parlerai pas non plus de ceux qui ont péché par gourmandise, devenant des sybarites assoiffés de vin, par luxure en convoitant les plus belles femmes qui se présentaient à eux. Je pourrais aussi passer rapidement par ceux qui ont eu pour moteur une sorte d’envie maladive, voulant rendre à leur nation ou à leur régime une grandeur passée, le regard tourné vers le passé ou pour finir les avares corrompus qui ont voulu amasser des richesses. Point de tout cela chez moi, je suis un homme droit et je n’accorde que peu d’importance aux plaisirs matériels ou à ceux de la chair. Administrateur efficace et militaire perspicace, je peux prendre le poste de chacun de mes Généraux et je n’ai aucun problème à parler à tous mes subordonnés, du soldat au Général. Cette omniprésence et mon attitude sympathique, parfois même tintée d’humour font de moi un chef d’autant plus apprécié. J’accorde à ce propos un soin tout particulier à ma famille, j’ai une femme et nous sommes mariés depuis de nombreuses années, je l’ai choisi et je l’aime, je ne manque d’ailleurs aucune apparition officielle en sa présence pour le montrer. Mon fils Selim est un enfant adorable, il est sage et cristallise la jeunesse Amestrienne, tant par son attitude studieuse et son éducation que par son rêve de s’élever au sein de la société en devenant un militaire et un Alchimiste d’État.

Ne vous y méprenez pas, je ne suis que le Janus d’une pièce qui a été écrite depuis longtemps. À l’instar de cette divinité oubliée, j’ai deux visages, vous avez vu le premier mais vous ne verrez pas le second que j’ai maintenu dissimulé des yeux de tous pendant si longtemps. Ce visage n’est que colère, car oui, c’est là la seule émotion qui demeure en moi : ce visage est celui de Wrath, l’homonculus de la Colère. Ce sentiment et ce péché maudit m’a été insufflé par mon père, faisant de moi ainsi l’unique personne apte à diriger ce pays, j’ai ainsi été entraîné pendant des années pour cela, affinant un rôle de Tartuffe. Nous avons ainsi assuré une martingale militaire, grâce à mon statut d’homonculus, j’ai pu survivre à tant de batailles, monter en grade et faire ce qu’on attendait de moi. Les humains son si manipulables et si faibles qu’ils n’y ont vu que du feu. Tout cela avait été prévu, ça avait été prédit. J’ai utilisé cette sourde Colère durant toutes les batailles qui ont jalonné mon règne, elle se manifeste d’ailleurs à chaque fois que ma main s’approche de la garde sculptée d’une de mes épées. Contrairement aux autres Homonculi, je vieillis et je sens ainsi mon pouvoir décliner, ceci n’est au final qu’un moyen supplémentaire de stimuler cette folle colère. C’est ce visage plus sombre qui se manifeste lorsque je suis face à mes ennemis...Qu’ils soient des résistants, des opposants ou tout simplement des militaires étrangers.

Ma Colère n’a d’égal que mon nihilisme patenté. Eh bien, à quoi vous attendiez-vous ? Je ne crois en rien, pas plus que je n’ai d’espérance, dès lors que mon père m’a injecté la pierre philosophale liquide, mon âme a été possédée par la Colère. J’ai donc fait durant toutes ces années ce pour quoi j’ai été formé...Ainsi ne voyez aucun mérite dans le fait que je sois devenu un bon dirigeant. Ce nihilisme, je l’ai aussi exprimé face à Logue Lowe, le chef spirituel des Ishbals...Sa vie ne valait pas plus que celle d’un autre et il fut exécuté comme les autres. Après tout, je suis King Bradley, le Généralissime Amestrien, si un quelconque Dieu avait dû se manifester, il l’aurait déjà fait. En ce sens, j’ai tué mes idoles en même temps que mes illusions, c’est-à-dire il y a bien longtemps...Ces concepts futiles ont disparu avec mon humanité. La seule charité que je peux proposer est feinte et intéressée, elle fait partie de cette gigantesque pièce de théâtre que fut ma vie...Ainsi le Génocide Ishbal ne fut pour moi qu’une étape, un moyen de frapper une région-clef d’un sceau ensanglanté.

Dans les ruines calcinées par la Colère de mon humanité, quelques braises sont encore incandescentes. Les récents événements de contestation et de terrorisme au sein d’Amestris ont éveillé en moi un certain intérêt. Dans une vie où tout était prévu et décidé, j’ai pu voir là l’ingéniosité et la détermination des humains face à un Jour Promis pourtant inéluctable...Ce qui provoqua la fureur de mon Père. Pour ma part, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que ces mouvements de contestation n’étaient qu’une aubaine supplémentaire nous permettant de justifier la position de l’Armée et d’assurer notre pouvoir tout en maintenant la paix et en marquant de nouveaux sceaux ensanglantés. Mais non, il y a autre chose, une sorte d’excitation que je ne saurais justifier, un entrain inexpliqué. J’ai déjà ressenti cet entrain une fois, c’est lors de l’unique choix de ma vie, celui qui n’avait pas été planifié : lorsque j’ai choisi une épouse. Faudrait-il y voir là des sentiments ? Je crois que je ne l’admettrai jamais

Capacités & Inventaire

Je possède l’œil ultime, mon œil gauche -habituellement recouvert d’un cache-oeil- est marqué par l’Ouroboros. Lorsque je me sers de cet œil, je peux voir et anticiper les mouvements de mon adversaire, me conférant ainsi une lecture de la situation qu’aucun œil humain classique ne peut atteindre. Je couple les capacités de mon œil à un entraînement quotidien draconien de l’escrime qui fait de moi un maître d’armes hors-pais et un escrimeur de génie. Malgré mon âge, j’arrive encore à synchroniser mon corps avec mon œil, ce qui fait de moi un duelliste d’une rare dangerosité.

Inventaire : j’ai constamment avec moi une ou plusieurs épées.


Histoire

La naissance d’un chef

Sans doute vous attendez-vous à lire les frasques élogieuses de l’enfant du pays, celui qui s’illustra tant par son intelligence que par ses capacités tactiques. Il n’en sera rien, pour cela il y a mes biographies officielles et -comme vous le verrez- ce n’est pas dénué de tout cynisme que je vous annonce que même si la réalité est très éloignée de la propagande, tout me désignait pour devenir chef d’État. J’ignore quelle est mon origine exacte, je sais simplement que j’ai été abandonné avant mes un ans. Je fus dès lors recueilli par l’armée et c’est ainsi que commença ma vie réelle, sans nom dans un centre de recherche dirigé par des scientifiques et des Alchimistes.

Nous étions plusieurs à ne plus avoir de nom, à avoir été recueilli dans ce centre et on nous informa immédiatement de notre objectif : tout cela n’avait pour but que de trouver le futur dirigeant du pays. Nous étions constamment soumis à des cours et à des entraînements. L’histoire, l’économie, la science ou encore divers éléments de culture générale et d’éducation n’avaient plus de secrets pour nous. On nous apprit à nous tenir, à converser ou encore les codes des diverses couches sociales qui composent le pays. On nous apprit aussi l’art du combat durant de très longs entraînements durant lesquels je m’illustrais à combattre à l’épée. Nous étions encouragés à combattre et il était clair que certains ne survivraient pas, il arrivait d’ailleurs que certains meurent durant les entraînements très durs qu’on nous imposât. Nous n’étions que des anonymes, tous vêtus à l’identique, tous entraînés à ne désirer qu’une seule chose : devenir le chef de ce pays.

Les années passèrent et j’approchais dès lors les vingt ans. J’étais devenu un soldat accompli mais aussi un érudit. Notre formation touchait à sa fin et nous avions tous petit-à-petit accepté notre sort...Comment pouvait-il après tout en être autrement ? Nous n’avions connu que cette vie-là après tout. C’est en ce jour que ma destinée se révéla...Ce jour où on nous convoqua un à un. J’ignorais tout de ce qui allait se passer mais lorsque je pénétrai dans la salle, je pus immédiatement comprendre qu’un carnage avait eu lieu. Lorsque les gardes me conduisirent sur le fauteuil médical qui se trouvait au centre de la pièce, je compris que c’était la fin de ma formation. Attaché, sanglé, je ne pouvais qu’observer par l’entrebâillement de la porte se trouvant au fond de la pièce le monticule de cadavres ensanglantés. Tous ces prétendants au titre de Chef Suprême de l’État étaient morts. Cet homme qui me parla deviendrait mon père, mais je ne me rappelle pas tout à fait ce que j’ai pensé à l’instant où il a fini sa tirade. Alors que je serrais les dents, je ne pus qu’observer cet étrange liquide carmin qui scintillait dans la seringue du scientifique qui encadrait les opérations.

La suite, vous vous en doutez. On m’injecta la pierre alors que mes muscles se contractaient et qu’une douleur indescriptible s’emparaient de moi. Les milliers de vies de Xersès contenues dans la pierre chantèrent leur morne cantique. Des cris, des injures, des suppliques...Toutes ces âmes me mettaient face à un pouvoir que je ne pouvais maîtriser...Celui de la Pierre Philosophale, du Grand Œuvre. Alors que je tentais vainement de lutter, la pierre détruisait et reconstruisait mon corps simultanément et je faisais peu à peu face à l’évidence : je n’avais plus le choix, si je tentais de résister à la pierre, je finirais détruit, comme mes autres camarades. La pierre finit peu à peu par me dominer, je l’acceptais...J’acceptais sa Colère. C’est ainsi que le Candidat Numéro Douze est devenu Wrath, le réceptacle de la colère de notre Père.

Encore aujourd’hui, j’ignore si mon âme est celle que je possédais lorsque j’étais encore humain, cela n’a que peu d’importance. Ce que je sais, c’est que parmi les Homonculi, je demeure à part. Mon statut d’hybride me permet de comprendre les humains mais aussi de me fondre parmi eux. De la même manière, je n’ai qu’une seule âme et je ne peux pas me permettre de perdre plusieurs vies.


L’ascension d’un officier hors du commun

La suite ne fut que le prolongement de mon statut d’homonculus. Je fus sorti du centre et on m’introduisit comme le héros d’une bataille récente, un jeune Sous-Lieutenant qui avait perdu un œil et s’était illustré parmi ses camarades. Je reçus les honneurs pour une bataille que je n’avais jamais mené. Je me retrouvais seul dans un monde que je ne connaissais pas et qui pourtant me fascinait. Les humains vibraient au grès de leurs émotions, que ce soit la tristesse ou la joie, je trouvais rapidement ma place dans cette grande cohue, désormais conscient des attentes de mon père.

Il y aurait beaucoup de choses à raconter durant les quarante années qui suivirent ma transformation, mais beaucoup de choses sont sans importance. En réalité, je ne fis que m’illustrer en montant en grade sous le regarde ébahi de mes camarades d’arme. Tandis que je raflais les médailles, mon Père m’informa qu’il était désormais temps pour moi de trouver une femme, cela aussi faisait partie du plan mais je n’en avais jamais réellement été informé. C’est ainsi que je fus confronté au seul choix de ma vie, la seule chose que je pus décider sincèrement. Cela mit du temps, bien évidemment, mes collègues de la caserne me présentaient de nombreuses femmes que tout humain aurait pu trouver charmante, mais je peinais à me décider, au point d’éviter toute recherche rationnelle. Au fond, je ne saurais vous dire aujourd’hui pourquoi j’attachais tant d’importance à cela. En fait, la réponse à mon problème vint plusieurs mois plus tard, c’est presque par hasard que je rencontrai celle qui devint ma femme. Immédiatement, cela devint presque une évidence et je me surpris à éprouver une certaine empathie pour elle. Cette femme était douce, il émanait d’elle une certaine fragilité qui me toucha. Elle était finalement très loin de tout ce que j’avais connu jusqu’à présent, que ce soit dans ma vie antérieure d’humain ou dans cet univers militaire extrêmement violent fait de guerre, d’entraînement et d’obéissance. Si j’avais les codes pour interagir en société, la séduction s’avéra cependant être une de mes lacunes et je récoltais une gifle dès notre premier rendez-vous. Malgré mes faux-pas, je pus récolter quelques conseils auprès de mes camarades de caserne qui étaient plus expérimentés que moi dans le domaine. Ma persévérance réussit sans doute à la toucher et c’est après plusieurs rencontres qu’elle accepta de sortir avec moi. Le chemin fut assez long, mais je la demandais en fiançailles deux mois plus tard puis finalement en mariage une année encore après. Tout se fit dans les traditions Amestriennes, un mariage ni trop festif, ni trop morne, il y avait là ceux qui étaient mes amis de la caserne, sa famille et ses amis à elle. J’étais devenu jeune marié, mais mon répit fut de courte durée, de nouvelles escarmouches de nos ennemis Aerugolais m’appelèrent au front.

Le front...C’est finalement là que j’étais le plus à l’aise. J’utilisais tout ce qu’on m’avait appris durant mon instruction, faisant preuve d’une stratégie fine et efficace, je fus rapidement aimé par les soldats que j’avais sous mes ordres car je n’hésitais pas à combattre en première ligne, et ce même si j’avais été promus. Je n’avais aucune peur de mes ennemis, leurs mouvements étaient lents et j’avais moi-même un entraînement qui dépassait le leur. La Rage de mon Père m’avait conféré un œil qui me permit de survivre aux situations les plus périlleuses. Mes supérieurs me remarquaient, puis à mesure que le temps passait, ils me confiaient des missions de plus en plus dangereuses. L’inconvénient de cette gloire naissante fut l’apparition d’ennemis politiques, mais je n’y accordais pas vraiment d’importance, puisque de toute façon je savais moi-même que je finirais par prendre les commandes du pays.

Toujours courtois et poli mais exigeant, j’avançais dans ma carrière et le nombre d’étoiles sur mes galons augmentait. Je gravissais les échelons, m’illustrant par ma sympathie et ma fiabilité. J’étais tantôt érudit et stratège de renom, tantôt combattant impitoyable et quasi-invincible aux yeux de ses soldats. J’étais si complet que je fus un des plus jeunes officiers du pays à être promu Général de Brigade. J’avais alors occupé de nombreux postes aux quatre coins cardinaux du Pays et il était temps pour moi de rentrer à Central où m’attendait ma femme...Qui commençait à souffrir du fait que nous n’avions pas d’enfant. Mon statut d’homonculus m’interdisait de procréer et je fus une nouvelle fois touché par cette femme aimante qui ne m’abandonna jamais.

À Central, je m’illustrai dans les bureaux comme je le fis auparavant sur les champs de bataille. J’avais été formé à la bureaucratie et je fus un très bon administrateur, tout comme je réussis à de nombreuses reprises à suppléer des Généraux de grade plus élevé. Je me faisais ma place et désormais j’avais un pied dans la politique puisque je commençais à être connu de la population car j’étais régulièrement cité pour ma carrière exemplaire. Plusieurs années s’écoulèrent durant lesquelles j’alternais postes de bureau et de postes au front. Malgré mon grade, je devins célèbre pour combattre aux côté de mes soldats en première ligne. Je pris des fonctions plus importantes, puisque cette fois elles étaient politiques, j’eus à administrer des budgets de l’armée ou à gérer des situations humanitaires...À chaque fois, je supplantais les humains et ma totale lecture de leurs émotions me permettait de les rallier à ma cause soit par la compassion soit parfois même par la démonstration de mes capacités. Mon Père était satisfait, puisque malgré mon incroyable Colère, je réussissais à gravir les échelons.

Ce qui devait arriver arriva, désormais d’âge moyen, une moustache fournie décorait mon visage alors que je devenais désormais Généralissime à la tête de l’Armée mais aussi Président d’Amestris.  Acclamé par la foule en liesse, mon règne ne faisait que commencer et pourtant, j’entraînais le pays dans une dictature militaire extrêmement dure. L’intervention des autres homonculi aux frontières nous obligèrent à durcir la politique militaire d’Amestris et j’envoyais l’armée maintenir la paix partout dans le pays. J’inaugurais mon règne en voulant donner un symbole fort à mes nouveaux sujets, je décidais de régler un conflit ouvert avec Drachma qui menaçait une nouvelle fois notre frontière avec d’importantes troupes. Je provoquais donc une rencontre avec le Général Roskov qui dirigeait ce groupe. Le brave homme accepta une rencontre et une trêve le temps des négociations. Roskov vint seul et la naïveté du bon Général me toucha. Il s’agissait d’un homme droit qui venait avec des revendications sincères. J’aurais pu négocier avec lui, cela aurait été possible, mais ce n’était pas ce qui était prévu. Grâce à un subterfuge de ma part, un coup de feu retentit avec un pistolet du même modèle que celui du Général et j’exécutais le malheureux sans qu’il ne se rende compte de ce qui s’était passé. Ceci fut maquillé en attentat alors que le pistolet était substitué et que je révélais une tentative d’assassinat. La guerre avec Drachma était loin d’être terminée, en fait, je venais de mettre de l’huile sur le feu mais aux yeux du peuple, j’asseyais ma position d’homme fort en éliminant un des Généraux les plus talentueux de Drachma et en imposant mes propres conditions. Je venais aussi de semer le doute sur l’honnêteté de Roskov au sein même de sa propre armée...Drachma savait désormais à quoi s’en tenir avec moi.

Le Généralissime

Le pays s’enfonça dans une période de guerre. Les conflits -pourtant mineurs- se multipliaient et pourtant, j’envoyais des divisions entières régler les problèmes et je ne devins jamais impopulaire. Ma politique forte mais mon attitude très proche du peuple et ma compétence me permettaient de garder un ascendant sur le pays. Je nommais de nouveaux Généraux qui finirent finalement tous à la botte de notre Père. La corruption et la promesse de vie éternelle arrivait à les convaincre. Je leur faisais miroiter le pouvoir et une armée immortelle et finalement, c’étaient eux qui me suppliaient de les inclure à notre plan. Petit à petit, je devenais indéboulonnable, mais cette existence avait été écrite depuis longtemps par mon Père et je n’étais finalement que son serviteur. Secrètement, je me distrayais en observant ces humains tantôt avides de pouvoir, tantôt généreux. Certains étaient mauvais et envieux, d’autres étaient bons et je jouaient systématiquement sur cette dichotomie pour les opposer les uns aux autres et ainsi triompher de ceux qui s’opposaient aux plans de Père.

Les années passèrent petit à petit, parfois des mouvements de résistance ou de contestation faisaient leur apparition, mais toute opposition finissait par être annihilée dans un renforcement sécuritaire. Le pays était prospère en dépit des combats et des guerres incessantes et finalement, nos plans avançaient, j’avais désormais ma propre génération de Généraux qui me servaient, ma mission serait de terminer ce que mon Père et mes frères et sœurs avaient initié depuis plusieurs centaines d’années déjà. Nous devions continuer le cercle qui était creusé par Sloth et progresser vers le Jour Promis. C’est ainsi que nous arrivâmes en l’année 1901. Il était temps de marquer par un sceau de sang un des derniers points de notre gigantesque cercle de transmutation qui permettrait à Père de devenir un Être Parfait.

Ishbal, un peuple du désert aussi croyant que fier, des dévots basanés qui refusaient l’Alchimie au nom de la divinité Ishbala. Un peuple qui était à l’Est du pays et que nous avions colonisé depuis longtemps mais qui refusait les coutumes d’Amestris. Une paix s’était instaurée entre nous, mais je connaissais le but de tout cela. C’était le moment : Envy, sous l’apparence d’un militaire abattit un enfant alors que les tensions étaient toujours présentes et cela mit le feu au poudre. La suite, vous la connaissez, nous envoyâmes l’armée pour maintenir l’ordre et la paix. Ce fut une succession de batailles sanglantes durant lesquelles je dirigeais l’État-Major. Je m’amusais de voir avec quelle ferveur ces Ishbals se battaient pour une cause divine...Ils étaient prêts à être exterminés pour ne pas abandonner leurs principes. Au fond, je ne pouvais m’empêcher de ressentir un certain respect pour eux, ils étaient fidèles à leurs convictions et je respectais cela. Durant toutes ces années, j’avais parfois ressenti de l’attachement envers certains de mes collaborateurs, leur sincérité et leur foi en leur mission étaient vains mais louables. La tension montait à Ishbal et en 1908, je signais l’Ordre 3066, j’envoyais les Alchimistes d’État au front pour mettre un terme à la guerre. Les ordres étaient clairs, je demandais désormais à l’armée d’exterminer le peuple Ishbal. La guerre avait assez durée et tous les éléments étaient désormais réunis pour pouvoir utiliser Ishbal pour notre grand œuvre. La guerre servait déjà à nos expérimentations puisque les travaux du Docteur Marcoh et de son équipe permirent d’obtenir à partir d’Ishbals prisonniers des échantillons de Pierre Philosophales pourtant imparfaits.

Les massacres continuèrent, certains Alchimistes d’État ressortirent brisés, d’autres comme Kimblee s’attelèrent à leur tâche. Peu désobéirent et la guerre d’Ishbal se termina dans une violence inouïe. Je fus confronté au chef des Ishbals, Logue Rowe qui me demanda de stopper la guerre en échange de sa vie. Cela m’amusa car ce n’était pas prévu, qui était cet homme ? Son impertinence m’amusait, il pensait ainsi que sa vie vaudrait toute celles de ses hommes. C’est la main tremblante de colère que je lui ai répondu avec flegme devant mes subordonnés que l’extermination continuerait et qu’il serait traité comme les autres Ishbals. Si j’ai bien une certitude après toutes ces années, c’est bien qu’il n’y a ni Dieu ni Diable, seulement les hommes qui fourmillent sur terre. Et les combats finirent alors qu’il ne restait d’Ishbal qu’un champ de ruine et des cadavres dévorés par les corbeaux. Nous avions marqué Ishbal d’un sceau de sang. J’ai pu ainsi aussi sélectionner de nouveaux candidats au sacrifice potentiels, le plus prometteur étant finalement Roy Mustang, Alchimiste d’État encore bercé d’illusions mais surtout dévoré par l’ambition.

Nous en avions fini avec Ishbal et je devais reconnaître que cette guerre fut une très grande réussite. Les objectifs du Père étaient atteints les uns après les autres et je savais que tout cela serait bientôt terminé. Les habitants de ce pays avaient tous un rôle à jouer et en ce sens, je me sentais responsable d’eux. Il y eut bien quelques mouvements de résistance après Ishbal, comme le groupe Azur qui captura le Général Hakuro en 1911. L’intervention du jeune Edward Elric, qui devint par la suite Alchimiste d’État me permit de mettre la main sur un nouveau Sacrifice Humain pour notre Père. Les choses avançaient bien et pendant encore trois années, je guidais l’armée et les alchimistes qui accomplissaient sans le savoir notre volonté.

Alors que nous approchions du Jour Promis, il était désormais temps que Pride nous rejoigne et il fallait donc que ce dernier ait une couverture, je décidais donc d’en faire mon fils adoptif. Ma femme avait toujours voulu avoir un enfant et pourtant, nous n’avions jamais pu en avoir de par ma véritable nature. Pride et moi-même eurent recours à une ruse, nous maquillâmes le décès d’un prétendu cousin de ma famille qui laissait derrière lui un petit garçon du nom de Selim Bradley. Ainsi ma femme fut extrêmement heureuse de pouvoir accueillir puis adopter ce jeune enfant qui n’était finalement qu’un autre homonculus infiltré dans au sein des hautes-sphères de l’état.

Perturbations

L’année 1914 fut surprenante sous bien des aspects. En réalité, l’arrivée des frères Elric sur l’échiquier fut plus intéressante encore que je pouvais le deviner lors de l'examen d'Alchimiste d'État, eux qui étaient associés avec Mustang. Deux jeunes prodiges que je suivis avec attention dans leur quête de la Pierre Philosophale, en réalité tout cela n’était qu’un jeu de dupes. Leur mission passée à Lior contre le Père Cornello facilitait grandement celle d'Envy qui faisait déjà souffler un vent de révolte dans la vile.

L’apparition de Scar fut également un problème que nous n’avions pas anticipé. Le tueur en série d’Alchimistes d’État emporta avec lui plusieurs Alchimistes d’États et militaires, dont Basque Grand qui était une pièce-maîtresse de mon État-Major. Ces événements me surprirent mais dans le fond, ils brisaient ma routine et j’espérais secrètement voir la suite. Je pris des directives afin que Père envoie Lust et Gluttony à la recherche du tueur à la cicatrice...Nous devions protéger à tout prix les candidats au Sacrifice et cela était aussi ma mission. Mais ce n’était pas ma simple mission, la révolte tonnait déjà à Lior et je devais guider l’armée afin qu’elle commence à intervenir...Cela devait se terminer dans un bain de sang et ma méthode était rodée.

Les humains me surprirent une nouvelle fois et je fus mis en défaut lorsque je réalisai qu’un Lieutenant-Colonel de Central, Maes Hughes, commençait à mener des investigations gênantes sur nous. Hughes avait déjà depuis longtemps mené des investigations concernant un prétendu complot au sein de l’armée et fort heureusement, Lust et Envy réussirent à intervenir et Hughes fut éliminé par Envy. Je découvris plus tard que le bon Lieutenant-Colonel avait en réalité déjà des soupçons sur un complot dans les hautes-sphères de l’armée et qu’il n’écartait pas non plus mon implication. Il était amusant de constater que l’officier avait raison et qu’il avait failli nous mettre en difficulté. Comme souvent avec les humains, ses agitations furent vaines et j’organisais ses funérailles en grande pompe. Maes Hughes fut décoré puis il reçut une promotion au rang de Général de Brigade à titre posthume. Encore une fois, je sauvais les apparences et nous avions réussi à désamorcer une situation qui aurait pu compromettre les objectifs immédiats fixés par notre Père.

Je n’étais pas au bout de mes surprises car à peine cet épisode terminé, nous apprîmes que les frères Elric étaient mis en danger par celui qui était en réalité une vieille connaissance de mes frères et sœurs. J’avais retrouvé la trace de Greed, notre frère ingrat qui avait tourné le dos à Père. Comme à son habitude, Greed se terrait dans un endroit infect, entouré de chimères ayant déserté et de criminels en tout genre. Je montais donc une opération, comme la procédure le demandait. Père voulait Greed et je participais directement à la mission qui fut un véritable carnage. Alors qu’il fuyait dans les égouts, je confrontais Greed. Lors d’un combat dantesque, je triomphais de mon adversaire, utilisant mon œil ultime couplé à mes capacités d’escrime pour finalement le ramener à Père. J’avais sauvé les Sacrifices Humains tout en neutralisant un élément dissident. Alors que Scar courait toujours, je dus rentrer à Central.

J’appris que Lust avait trouvé la mort face Mustang qui enquêtait dans les ruines du laboratoire n°3. Je dus donc intervenir en urgence afin de combattre deux individus vraisemblablement venus de Xing qui avaient déjà combattu Gluttony et qui étaient capables de sentir notre présence. Laisser de tels individus en liberté n’était pas possible, aussi j’engageais le combat contre eux avec Gluttony. Je fus une fois de plus surpris par les humains, le Prince Ling Yao me combattit à l’épée et se révéla doué au point de me tenir tête. Je vis une fois de plus la détermination des humains pour sauver leurs proches, Ling Yao n’aurait eu qu’à lâcher le poids mort qu’était sa subordonnée que j’avais blessée grièvement  afin de pouvoir s’enfuir et nous échapper, mais il ne le fit pas. Le jeune homme était trop idéaliste et je crus jusqu’à la fin pouvoir le rattraper et ainsi lui expliquer cela alors qu’il perdait la vie. Malheureusement, le jeune Prince s’enfuit et je fus obligé de me séparer avec Gluttony afin de les retrouver. Suivant les traces de sang en pensant retrouver mon adversaire, je tombais alors nez-à-nez avec le bras amputé de la jeune femme qui le suivait...Elle avait sacrifié son membre pour nous échapper et nous berner. Une fois de plus, les humains venaient de gagner une manche malgré ces sentiments qui auraient dû en toute logique leur coûter la vie et qui les rendaient si faibles à nos yeux...

Chaos et guerre totale

Après cet incident, je fus sollicité par plusieurs officiers au sujet de rapport alarmants en provenance du Sud d’Amestris. De nouveaux mouvements d’opposition à l’Armée étaient en marche et planifiaient d’agir contre nous. Durant ces décennies à la tête du pouvoir d’Amestris, j’avais vu de nombreuses fois monter la contestation mais je n’avais jamais été inquiété. Je me contentai donc de mettre la police militaire et les sections d’investigation en alerte. Après tout, j’avais toujours réussi à me servir de mes ennemis afin de justifier ma politique sécuritaire.

Les attentats de Central City firent sortir un nouveau groupe de terroristes du bois. Il s’agissait là de ceux qui furent appelés par la suite les « Illuminés », un groupe armé revendiquant son opposition à l’armée. Cet attentat fut un élément qui m’affaiblit politiquement mais grâce à l’intervention de plusieurs militaires et même du Commandant Armstrong, les terroristes furent mis en fuite. Alors que a guerre menaçait une fois de plus notre pays après l’alliance passée entre Creta et Drachma, je dus prendre des mesures sans précédant afin de mobiliser un maximum de troupes. Cette fois c’était du sérieux, le pays était menacé et cela n’avait pas été prévu dans les plans de Père. Mes ordres étaient clairs, je devais maintenir ma situation politique et diminuer la contestation qui grondait mais par-dessus tout je devais retrouver les terroristes.

Ma priorité était désormais ce groupe de terroristes et je décidais donc de faire sortir un ancien d’Ishbal désormais en prison, Zolf J. Kimblee. Un criminel de guerre qui avait voulu conserver à tout prix la pierre philosophale à la fin d’Ishbal et qui était en prison. La réhabilitation de Kimblee se fit sous la forme d’un accord, il pourrait utiliser son alchimie sans restriction mais devrait accomplir trois missions principales. La première était de retrouver et d’éliminer Scar, la cavale du tueur d’Alchimistes avait suffisamment durée, la seconde était de retrouver Marcoh, le scientifique nous avait échappé et était un élément essentiel pour la suite du plan. La troisième mission et sans doute la plus importante dans l’immédiat était de retrouver les terroristes de Central. J’ai également suite à cela fait une réunion pour rassurer ceux qui seraient tentés de quitter le navire, j’ai annoncé que tout était sous contrôle et préparé mon prochain coup, des festivités afin de satisfaire le peuple.

Voilà, c’est la fin de cette histoire...Ou tout du moins le début d’une autre. Père est inquiet et nous a mobilisé afin que le Jour Promis tant attendu ait bien lieu. Je ne partage pas son inquiétude, tout simplement car ces agitations et ces guerres ne font que retarder l’inéluctable et servent nos intérêts en nous permettant de justifier des opérations sanglantes. Les humains sont vraiment surprenants et j’en viens à me réjouir de toutes ces péripéties. Scar, les Illuminés, Drachma, Aerugo, nous avons là désormais des ennemis de valeur qui nous mettent réellement en danger et changent le quotidien. Je vais enfin me confronter à un élément qui n’était pas prévu dans l’immense comédie qu’a été ma vie et je vais pouvoir ainsi embrasser l’inconnue. Tandis que certains Généraux tentent lâchement de déserter, que d’autres doutent de moi, je me prépare à reprendre personnellement en main ce pays et à défendre ma famille -libre à vous de comprendre qu’il s’agit des Homonculi ou de ma femme- face à cette menace. Dans l’ombre de mon personnage souriant, j’affûte mes lames et bientôt vous connaîtrez ma Colère...

Un peu de vous

Pseudo : Joseph
Âge : dans la trentaine.
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Un dernier mot ? : je tiens à remercier la communauté de ce forum d’en avoir fait cet espace qui m’a immédiatement donné envie de m’y inscrire. Je remercie Mina pour avoir répondu à mes questions au départ et aussi Angelica pour ce fabuleux kit. Voilà j’ai fait ma présentation, j’espère qu’elle sera à la hauteur car faire une présentation sur un personnage du manga que tout le monde connaît, c’est un peu difficile. En tout cas je suis très motivé pour incarner Bradley qui est mon personnage préféré dans le manga.
Petite précision : je reposte cette fiche car j'avais été supprimé suite à mon inactivité. J'ai eu des problèmes de santé ces derniers mois et quelques trucs qui m'ont éloigné du RP mais je suis de nouveau parmi vous ! Merci à Ban d'avoir répondu positivement à ma demande de réintégration !

Source de l'avatar : King Bradley (OC)

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