Histoire
Né dans une ruelle,
j'ai toujours vécu déplorablement. Dans ce pays, tout semble si beau, si parfait,
si paisible. Malheureusement, ce n'est qu'une impression. Et je le remarquai très tôt.
1912. Un tueur en série surnommé "Barry le boucher" se promène à Amestris. Moi, 14 ans et encore insouciant, je me devais de découvrir la vérité un jour cette sensation qu'est la souffrance. Enfin, je dis ça, mais je suis né dans ça. Mais bizarrement, cette souffrance ne me faisait pas de mal. Certainement le fait que j'ai été baigné dedans dès ma naissance. Un doux soir, Mes parents me proposaient de sortir acheter de quoi manger pour le dîner. Enfin, ils me l'ordonnaient plutôt. Nous étions très pauvre et vivions dans un appart délabré mal situé. Mes parents sont des personnes très anxieuses, incapables de faire les choses seules. Depuis ma tendre enfance, ils me maltraitaient pour selon eux "Me faire comprendre le sens de la vie". Mais malgré ça, je les aimais. J'exerçais le job d'Apprenti Mercenaire et travaillais pour le foyer à la place de mes parents. Mais rassurez-vous, ils croient que je travaille en tant qu'Apprenti Tailleur. Il s'avérait que j'étais doué une arme à feu dans la main. Mon supérieur me qualifiait de "sniper". M'enfin, je n'avais droit qu'au pistolet, mais cela me flattait beaucoup.
Je trainais toujours en direction de la boulangerie, lorsque j'y constate ce qui semblait être une bagarre. Je m'approchai afin de voir de quoi il s'agissait. Deux hommes bourrés, c'est très commun ces temps-ci. En observant attentivement la gestuelle des saouls, je vis à travers la bagarre une sorte d'armure s'approcher.
Elle était lente et semblait flotter à chaque sautillement. "Barry le boucher serait en armure, arborant une tête de mort sur le visage et équipé d'un couteau de boucher". À ce moment, je me figeai d'effroi. Cette armure correspondait à la description racontée à la radio. Que faire ? Je ne pouvais rien faire, paralysé de peur. L'armure s'approchait tout en ricanant. D'un instant à l'autre, les hommes se déambulant devant mes yeux furent tranchés en deux. Ah oui, la boulangerie était fermée. L'armure avait l'air de s'extasier sur le fait de "tuer une personne inconsciente de ses actes". L'assassin s'approche de moi, l'air intrigué.
"–Ça va ??"
Un crime vient de se passer devant les yeux d'un gamin de 14 ans. Penses-tu VRAIMENT que ça va ? Avais-je envie de lui dire, mais la pétrification m'en empêchait.
"Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai d'autres choses à foutre plutôt que de jouer au bénévolat avec un troublé psychologiquement. Salut !"
Il s'en allait comme si de rien n'était. Je me posais la même question dans la tête : "Il est taré ce mec ?". Soudainement, un bruit de rafales me fit reprendre conscience. Ça venait de près de chez moi ! J'accourus en direction de ma maison lorsque je vis cette dernière brulée, deux personnes allongées sur un bain de sang, entourées de ce qui semblait être des militaires. Je m'y approche quand soudainement un militaire m'interpella :
"–Eh, gamin, qu'est ce que tu fous ici ?"
"–C'est..C'est..."
La larme aux yeux, je m'empressai de rejoindre les deux personnes à terre et remarquai qu'elles étaient mes parents.
"–Il semble que les propriétaires de cette maison étaient les parents de ce garçon. Que devrions-nous faire, sergent ?"
Celui qui fut appelé sergent s'accroupit en face de moi et me dit :
"–Tu veux devenir fort ?"
Quelques semaines sont passés depuis l'incident. Je fus finalement recueilli par le leader de cette mission. Il me proposa de devenir Garde de corps privé, après avoir pris connaissance de mon expérience avec les armes. Depuis, je coupai tout contact avec mon supérieur. Le sergent me forgea, malgré qu'au début je ne lui adressai pas la parole, et je tentai de le battre à mort. Mais je ne pouvais pas, chaque occasion qui se présentait échouait, je lui devais ma vie entière de m'avoir aidé.
Je m'efforçais d'oublier la mort de mes parents, ils ne méritent pas la peine que je pleure pour eux. Enfin, c'est ce que je pensais. Le sergent est une personne excellente au combat rapproché, et m'enseigna en quelque sorte sa technique.
2 ans après. Cela fait maintenant plus ou moins quelques semaines que je ne vis plus avec le sergent. J'ai trouvé un bon boulot de Garde de corps privé auprès d'un père de famille extrêmement riche. J'ai réussi à économiser assez d'argent pour me payer deux armes létales et légales dans le but professionnel. J'ai 16 ans actuellement et j'habite un petit logement assez mignon et vis ma vie comme un civil normal. Enfin, ça, c'est à savoir par la suite...