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Sujet: Re: Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ] Lun 25 Sep - 9:17
Nora se dénigrait beaucoup sans prendre en considération une seule seconde le fait qu'elle avait l'ambition d'aider les autres. Personne ne voyait cette motivation comme quelque chose d'exceptionnel en soi. Cela ne nous empêchait pas d'être égoïste dans certains moments, dans certaines prises de décision. Mais c'était plus humain d'avoir l'envie d'utiliser l'alchimie pour le peuple avant qu'elle ne devienne une arme de destruction massive. Un terme, une chose que peu de personnes comprenaient. Nora ne le comprenait pas encore. Il n'était plus question de détourner son attention d'un sujet ou d'un autre mais bel et bien de parler d'une chose qui me tenait à cœur. Le peuple. Ce n'était pas tant une chose qu'un ensemble de personnes réunies dans le même système gouvernemental. Voilà ce que nous étions. Des individus sous le régime de la monarchie. Ça devait changer. Et pour ce faire, il fallait des ambitieux comme elle. Je bus une gorgée de café, chaude et légèrement amer. J'aimais ce goût. Il était pile-poil dans le contexte.
« Votre père est militaire ? … Souames... murmurai-je en tapotant le bureau du doigt. »
Les stimulus au bout de mon ongle réagirent comme récepteurs. Un souvenir émergea parmi les autres. Des centaines d'autres. C'était souvent le cas quand il fallait éplucher des noms sans visage dans la mémoire. Ce n'était non pas un prénom qui ressortit du lot, mais un grade ; Général de Brigade.
Je devais avoir bien fière allure face à sa fille à présent, une moue dubitative au visage. Que penserait un Général de Brigade d'un tel entretien ? Heureusement, la décision appartenait à la jeune femme puisque nous en étions à parler de choix, d'évidence, d'ambition et d'avenir. C'était un sujet nettement plus ouvert que son agression mais je ne l'oubliais pas pour autant. Je me contentais de le déposer dans un coin de ma tête. À présent, il fallait en découdre avec tous les aspects du métier et tous ceux qu'elle contestait :
« Vous avez dit, mademoiselle, que vous êtes devenue une arme au détriment de votre sécurité. Vous êtes loin du compte, mais de cela, je ne le souhaite à personne, rajoutai-je doucement. Votre alchimie est exceptionnelle non pas parce qu'elle l'est d'elle-même, mais parce que c'est vous qui l'utilisez. Vous m'avez dit que vous vouliez protéger les autres Nora, n'est-ce pas ? Êtes-vous suffisamment forte pour endurer l'autorité qui sera au-dessus de votre tête pour ce faire ou n'était-ce que des paroles de circonstances ? »
Une gorgée de café plus tard, je repris :
« Personne n'aime l'autorité. Mais il y en a certaines qui sont nécessaires. S'il y a une chose dont je suis certain, c'est qu'on ne conteste pas une autorité sur le bon chemin. Si selon nous, elle est juste, alors ce ne sont plus des ordres. Ce sont des évidences. Pensez donc à l’intérêt que tout cela pourrait vous apporter. Je ne vous parlerais pas des avantages tels que l'accès à la bibliothèque des alchimistes d’État mais j'irais droit au but. Si je pensais que vous n'auriez aucun potentiel, je ne vous l'aurais pas suggéré. »
Je la fixai dans l'attente d'une flamme. Ce feu naissant dans le regard des jeunes. Je n'avais pas été dur, ni doux. Sincère et humain. Honnête et franc. Si le métier l’intéressait vraiment, j'étais prêt à lui donner cette opportunité. Les ambitions telles que celles-ci devenaient si rares. Si elles ne l'étaient, elles se dissimulaient trop facilement derrière la bêtise humaine. C'était bien trop dommage de passer à côté d'un avenir comme celui-là. Les compétences qui lui manquaient, elle pourrait les acquérir durant sa formation. De cela, j'en étais convaincu.
« Aider les autres, ce n'est pas rien. En avoir l'envie, c'est d'avoir déjà la moitié du travail d'accompli. »
Les gens oubliaient trop vite que les Alchimistes d’État avaient pour première vocation la protection du peuple.
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Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ]
Sujet: Re: Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ] Mer 11 Oct - 18:28
" Votre père est militaire ? … Souames... "
Il s'interrogea dans un premier temps sur le père de Nora, tapotant le bureau de ses doigts. Le bruit gêna légèrement la jeune fille, c'était stressant et bien qu'elle eut réussit à partiellement se détendre, elle restait tout de même à fleur de peau. Prompt à réagir de manière assez imprévisible. Finalement, Roy sembla se souvenir de quelque chose, mais il n'ajouta rien sur le sujet. Ce n'est pas comme si cela avait une quelconque importance, de toute façon.
" Vous avez dit, mademoiselle, que vous êtes devenue une arme au détriment de votre sécurité. Vous êtes loin du compte, mais de cela, je ne le souhaite à personne. Votre alchimie est exceptionnelle non pas parce qu'elle l'est d'elle-même, mais parce que c'est vous qui l'utilisez. Vous m'avez dit que vous vouliez protéger les autres Nora, n'est-ce pas ? Êtes-vous suffisamment forte pour endurer l'autorité qui sera au-dessus de votre tête pour ce faire ou n'était-ce que des paroles de circonstances ? "
Nora dût avouer qu'elle fut prit de court, sur le coup. Elle se crispa légèrement dans son siège en affichant comme d'ordinaire une mine de chien à qui l'on aurait des mots incompréhensible pour lui. Son cerveau mit un certain temps à séparé toutes les informations, à les comprendre. Elle se sentit flattée, puis légèrement bousculée et enfin elle eut une folle envie de lui répondre. Elle voulait lui montrer qu'elle n'avait pas parler à la légère, qu'elle était sincère. Mais elle n'en fit rien, le colonel avait reprit la parole.
" Personne n'aime l'autorité. Mais il y en a certaines qui sont nécessaires. S'il y a une chose dont je suis certain, c'est qu'on ne conteste pas une autorité sur le bon chemin. Si selon nous, elle est juste, alors ce ne sont plus des ordres. Ce sont des évidences. Pensez donc à l’intérêt que tout cela pourrait vous apporter. Je ne vous parlerais pas des avantages tels que l'accès à la bibliothèque des alchimistes d’État mais j'irais droit au but. Si je pensais que vous n'auriez aucun potentiel, je ne vous l'aurais pas suggéré. "
Encore une fois, elle écouta les paroles de son idole avec un silence religieux. S'il s'agissait de n'importe qui d'autre, dans n'importe quelles autres circonstances, elle se serait sans doute récrier, se serait braquée, aurait fait preuve de mauvaise foi. Mais elle accordait un crédit bien trop grand pour se permettre de s'énerver tout de suite. Alors elle se laissa débattre dans son esprit, brièvement, pour avoir la réaction la plus approprié... Qui fut une absence totale de réaction.
" Aider les autres, ce n'est pas rien. En avoir l'envie, c'est d'avoir déjà la moitié du travail d'accompli. "
Il avait finit de parler. Cela se voyait sur son visage et il se passa quelques secondes sans que ni elle ni lui ne parle, plongeant le bureau dans un silence qui fut pour Nora des plus insupportable. Puis doucement, elle fronça les sourcils. Il ne fut pas question pour elle de s'énerver, mais plutôt de lui montrer sa détermination, elle prit finalement les paroles du colonel comme une sorte de défi. Il avait voulu voir des flammes s'allumer dans le regard noir de la jeune Nora, ce fut un incendie qui se déclara. Elle se leva, brusquement, repoussant sa chaise en arrière et frappa le bureau de sa main, ne lâcha pas le colonel du regard. Elle réagissait, cette fois, instinctivement, sans réellement réfléchir. " Les avantages, je n'en ai cure... Ce qui m'intéresse vraiment, c'est mon idéal. Je serais prête à tout, vraiment, pour l'atteindre. "
Son idéal de justice... Elle en avait tant rêver, peut-être pas de la bonne façon. Au final, son altruisme était tâché d'égoïsme, elle se voyait en héroïne, mais qui peut réellement se départir de son être pour ne vivre que pour les autres ? Pas Nora en tout cas. Ce n'était pas non plus que de la reconnaissance qu'elle recherchait, elle avait une réelle empathie pour les victimes et le peuple impuissant.
" Même si cela implique que je doive obéir à quelqu'un d'autre. Ce n'étaient pas des paroles en l'air, je vous assure ! Je veux vraiment protéger les autres, aider mon pays et... Et si pour cela je dois me soumettre à quelqu'un, et bien tant pis ! Je le ferais. "
Elle n'en était pas totalement sûre, elle était un chien que l'on apprivoisait jamais tout à fait. Mais tant que l'on restait juste, elle ne se révoltait pas. Roy Mustang venait de la convaincre, son choix était finalement fait et plus rapidement qu'elle ne l'avait imaginer.
" Je le ferais, répéta-t-elle, je deviendrais Alchimiste d’État. "
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Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ]
Sujet: Re: Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ] Ven 27 Oct - 8:23
Je crus bien qu'elle ne finirait jamais par bouger. Puis elle se leva, furibonde en tapant le bureau du plat de la main. Son discours était sans escarmouche. Droit, fier et enflammé. Tout ce qu'il me plaisait de voir dans le regard d'une personne ambitieuse. L'idéal… Ah, l'idéalisme était une forme d'utopie très intéressante. Je la fixai sans plus de mouvement en l'écoutant. Enfin, elle réagissait comme je l'avais souhaité. Ce fut très rapide à bien y penser. Je ne m'autorisai aucun sourire de victoire, car la conquête d'un nouvel élément se faisait bout par bout et prenait du temps. Ce que Nora ignorait encore était que pour devenir Alchimiste d’État tel qu'elle le convoitait à présent, il allait falloir faire ses preuves. Selon moi, elle avait tout ce qu'il fallait pour ce faire. Si elle avait dépassé l'étape de visualiser un futur proche sous les ordres d'une autre personne, le chien n'en était qu'à sa première leçon. C'était avant tout ce que nous étions et de cela il fallait qu'elle le comprenne très vite. J'étais déjà passé par là le jour où j'avais proposé à Edward Elric de rejoindre les rangs. Une tutelle était entreprenante et préoccupante. Je devais m'assurer qu'elle ne reproduirait pas les mêmes erreurs que lui et bon sang, dieu seul sait qu'il y en avaient ! Il avait bon cœur et d'une certaine manière, il convoitait lui aussi une forme d'idéalisme. Mais ses combats étaient désordonnés et il ne pensait pas aux dégâts qu'il provoquait autour de lui dans une ville ou une autre. Il détruisait tout et s'en allait. C'était à se demander ce qu'il faisait par la suite pour parvenir à garder une réputation saine. Finalement, entre tous les désastres qu'il provoquait, ce qu'il lui sauvait la mise était sa réelle compétence à finaliser ses missions avec succès. Mais actuellement l'Armée se trouvait dans une position délicate. La jeune femme allait devoir faire preuve de plus de tact et de douceur tout en apprivoisant sa capacité de destruction. Pour l'heure, le meilleur moyen de découvrir si elle supporterait réellement l'autorité était encore de la tester.
« Rasseyez-vous, ordonnai-je. »
Comme je lui avais dis il y a peine quelques minutes, la moitié du travail était accompli de par son envie d'aider le peuple. Mais l'autre moitié n'en restait pas moins un long chemin à parcourir et avant qu'elle n'en vienne à signer quoi que ce soit, il fallait qu'elle subisse les multiples facettes de l'Armée. Si son père était bien celui auquel je pensais, sans doute avait-elle quelques notions. Mais je n'allais pas faire un traitement de faveur pour autant. Les gens révoltés et rebelles, je connaissais cela. Leur représentant portait une cape rouge et se coiffait d'une tresse.
« Je suis ravi de vous l'entendre dire, Nora. Si votre ambition est à la hauteur de votre motivation, vous irez loin. Mais avant toute chose, vous devez savoir que pour rentrer dans l'Armée sans avoir légalement l'âge n'est pas une formalité. »
Je croisai les bras, le stylo plume coincé entre deux doigts. Il fallait qu'elle attire l'attention dans le bon sens du terme et qu'elle fasse oublier son agression. L'homme qui l'avait attaqué avait aussi affronté deux alchimistes d’État sans finir derrière les barreaux... Nous allions le retrouver et Souames allait m'y aider d'une manière ou d'une autre pour que cela permette de rajouter un bon point à son dossier à venir.
« Je peux faire parvenir une recommandation à mes supérieurs. »
Malgré ma procrastination, j'avais le talent de la plume nécessaire.
« Dans la mesure où ils accepteraient, vous bénéficierez d'une formation militaire assidue qui vous permettra d'acquérir les compétences qui vous manque. Dans cette mesure, vous serez plus avisée de décrire un adversaire ou encore le pister… Si vous obtenez l'insigne, Nora, vous pourrez arrêter cet homme. »
Il fallait qu'elle apprenne à se faire confiance.
« Souvenez-vous que l'idéalisme d'un Alchimiste d’État désigne la protection du peuple. Si c'est réellement ce qui vous pousse à vous engager, j'approuverais votre ascension.»
Je croisai les mains sur le bureau en la fixant :
« Est-ce le cas ? »
Ce n'était pas des paroles que j'attendais. Mademoiselle Souames semblait être une jeune fille honnête, quelque peu ébranlée, mais les murs étaient solides. La protection du peuple signifiait bien des choses. Il y avait des termes parfois barbares et des choses auxquelles on ne pensait pas. Être un criminel de guerre, par exemple, signifiait que j'allais être jugé d'une manière ou d'une autre lorsque la justice sera rétablie. Je connaissais mon sort. Nora connaissait-elle le sien ? Avait-elle quelque chose à cacher comme tout à chacun ? Mais si l'idéalisme, le vrai, se cachait quelque part dans un coin de sa tête alors elle finirait par se dévoiler. Lorsqu'Edward Elric était arrivé à Central City pour son examen il y a quelques années, je l'avais mis à l'épreuve. Il avait dévoilé sa fougue, sa force, son ambition, mais aussi sa terrible naïveté face au monde. Nora Souames était plus âgée. C'était bientôt une jeune femme adulte et sa vision du monde n'était certainement pas la même. C'était ce qui me laissait présager qu'il fallait d'avantage la mettre à l'épreuve.
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Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ]
Sujet: Re: Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ] Lun 2 Avr - 13:36
" Rasseyez-vous. "
L'ordre paru cinglant aux oreilles de Nora. Elle se rassit docilement, quoi qu'un peu surprise. Mais elle ne se permit pas de le lui faire remarquer. Après tout, si elle entrait dans l'armée, il allait devenir son supérieur.
" Je suis ravi de vous l'entendre dire, Nora. Si votre ambition est à la hauteur de votre motivation, vous irez loin. Mais avant toute chose, vous devez savoir que pour rentrer dans l'Armée sans avoir légalement l'âge n'est pas une formalité. Il marqua une pause, son stylo plume coincé entre ses doigts, Je peux faire parvenir une recommandation à mes supérieurs. Dans la mesure où ils accepteraient, vous bénéficierez d'une formation militaire assidue qui vous permettra d'acquérir les compétences qui vous manque. Dans cette mesure, vous serez plus avisée de décrire un adversaire ou encore le pister… Si vous obtenez l'insigne, Nora, vous pourrez arrêter cet homme. Souvenez-vous que l'idéalisme d'un Alchimiste d’État désigne la protection du peuple. Si c'est réellement ce qui vous pousse à vous engager, j'approuverais votre ascension. Il joignit ses mains en croisant ses doigts au dessus du bureau, Est-ce le cas ? "
Elle l'écouta sans un mot, du début jusqu'à la fin. Il lui fallut cependant faire un effort d'attention pour ne pas mélanger les mots, il était tard et elle était épuisée. La question lui sembla redondante. Ne lui avait-elle pas dit que c'était en effet le cas ? Elle se demanda s'il ne voulait pas plutôt des actes, aux paroles. C'est pourquoi sa première réaction fut simplement de hocher la tête. Puis elle réfléchit un instant avant de répondre avec des mots.
" Je vous l'ai dit. La protection du peuple est mon seul et unique objectif... "
Elle posa son regard brun dans les yeux noirs du colonel. Elle ne mentait pas, du moins elle en était persuadée. Car elle ne faisait pas cela seulement pour les autres, c'était même seulement une très petite part du pourcentage de ses motivations. Mais cela, elle ne s'en rendait même pas compte. Pourtant, en disant ces mots, elle eut comme une illumination, un souvenir lui remonta en mémoire et elle sembla surprise, puis songeuse. Son ami, ce cher ami qui lui avait avouer être recherché... Est-ce qu'elle allait se retrouver un jour à devoir le combattre ? Et surtout, y parviendrait-elle ? Elle se savait émotive, fidèle, peut-être un peu trop. Elle se demanda un instant s'il ne fallait pas en parler au colonel devant elle, puis cela lui apparu comme une trahison et elle s'en voulu d'avoir put y penser. Elle baissa les yeux vers le sol, priant pour oublié à nouveau se détail et surtout, pour que jamais elle n'ai à l'arrêter.
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Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ]
Sujet: Re: Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ] Ven 3 Aoû - 21:14
Les mots qu'elle prononçait n'avaient pas plus de valeur que l'encre de mon stylo. C'était apposé, mais ça n'avait aucune incidence sur le reste. Je pouvais lire le doute dans son regard. A ce stade de notre conversation, j'ignorais si je devais en rire ou m’énerver.
« Il est tard. Allez vous coucher. »
Je me levai, excédé. Il était effectivement très tard et le travail ne manquait pas. Avais-je du temps à perdre avec une jeune fille qui, visiblement, ne connaissait pas ses priorités ? Quel dommage... C'était un potentiel gâché, car je savais qu'elle avait les compétences pour devenir une excellente alchimiste d’État si elle s'en donnait les moyens. J'avais toujours eu le flair pour ces choses-là. Néanmoins, pas ce soir. Peut-être avais-je suggéré une idée à cette jeune candidate, mais elle n'en restait pas moins fragile. Il fallait mettre ses convictions à l'épreuve et découvrir jusqu’où elle était prête à aller. Mais pour l'heure, elle avait besoin de sommeil et de se remettre de ses émotions. Son agression l'avait laissé sans dessus, dessous et c'était une réaction normale. Je devais m'assurer de retrouver cet ignoble personnage avant qu'il n'attaque quelqu'un d'autre. Sa description physique était atypique. C'était au moins ça.
« Prenez du temps pour vous remettre. Reposez-vous, mademoiselle Souames et peut-être que nous reparlerons de ça dans les jours à venir. Je vous suggère de prendre l'air. Que diriez vous de sortir de Central City ? Est-ce que vos parents le permettraient-ils ? Vous devriez leur en parler. »
Je raccompagnai Nora Souames à la porte en prenant soin de ne pas oublier de lui rendre ses livres. Quand il ne resta plus que ma conscience et moi même au sein du bureau, je me sentis plus lourd. Prendre la responsabilité d'une telle forte tête était un pari risqué. Mais alors que je l'observai s'en aller par la baie vitrée, je ne pus m’empêcher de me dire qu'elle méritait au moins qu'on prenne la peine d'essayer. Le test échéant allait me révéler ce qu'elle cachait et si ce n'était pas le cas, je saurais alors qu'elle n'avait rien à faire dans les rangs. Tout dépendait d'elle.
Je me retournai vers le bureau. Les papiers jonchaient la surface comme si un livre avait été éventré et effeuillé sans respect aucun. La petite ava it vu ça ? Un tel capharnaüm n'avait normalement pas sa place, mais ces derniers temps étaient chaotiques. La perte de... Disons que les choses n'étaient pas là où elles devaient être. Malgré tout, je me retrouvais derrière mon bureau, à mon exacte place. La nuit allait être longue mais les heures défilaient sans distinctions depuis quelques jours. La recherche de cet agresseur alimentera mon insomnie et, qui sait, m'aidera à éclaircir mes pensées funestes. Cela allait faire deux mois qu'il était mort. Deux mois que son meurtrier était dehors. Et si c'était lui ?
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Spoiler:
Je te laisse conclure ?
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Sujet: Re: Le regard du chien battu [ privé Roy Mustang ]