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Sevastyan Hawkes
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Une sérénade sucrée pour Hawkes [ 9 oct 1914] (Ft Ashline Beauchamps)

MessageSujet: Une sérénade sucrée pour Hawkes [ 9 oct 1914] (Ft Ashline Beauchamps) Une sérénade sucrée pour Hawkes [ 9 oct 1914] (Ft Ashline Beauchamps) EmptySam 22 Fév - 23:53
Tes pas te font errer dans les rues de Central, la ville que tu as appris à connaître et aimer au fil d’une année. Lorsque tu croyais que cette ville ne te réserverait aucune nouvelle surprise agréable, tu apprends de la bouche de l’une de tes clientes qu’une nouvelle pâtisserie a ouvert ses portes juste en face de chez toi. Comment as-tu pu passer plusieurs journées sans repérer le délicieux établissement? Cela te revient d’un coup. Ces dix dernières journées, tu les as passées dans une concentration absolue près de ta vitrine, à travailler une commande spéciale. Tu en as donc été si absorbé par ton ouvrage que tu en as pas pris le temps de voir l’arrivée du nouveau commerce.

Il est donc de ton devoir, en tant que grand amoureux des sucreries et auto-proclamé critique de pâtisseries, d’y jeter un œil. De plus, il te faut impérativement corriger ton erreur de novice en le remarquant pas ce paradis si près et pourtant si intimidant dans sa poésie absolue. Cette journée qui avait commencé de manière morose s’améliora d’un coup net avec cette révélation digne du destin. Ce n’est pas parce que la journée a commencé avec une cliente qui t’a ramené deux de tes créations dans un état irréparable que cela signifie qu’elle prendra fin sur cette note tragique. Non, avec ce sucre qui s’étalera devant tes yeux cernés, tu auras une sublime journée, Hawkes

Ta canne frappe solennellement le pavé détrempé de manière sonore alors que tu te tiens droit, la tête haute. Tu as fermé ta boutique deux heures en avance afin de pouvoir savourer le délice d’un instant nouveau et jusqu’alors inconnu, bercé de saveurs uniques et si enivrantes. De plus, tu en as encore oublié d’acheter ton repas depuis ce matin. Ton estomac gronde d’anticipation face à la découverte qui se rapproche avec sa rondeur si caractéristique.

La façade de l’établissement est d’une beauté féminine et une romantique invitation. Le nom, Aux plaisirs sucrés, est une sérénade envers tes sens restants. Tu es fébrile à l’idée de découvrir les merveilles dissimulées au sein de cet établissement. Bien que ton visage doive sans doute être encore des plus stoïques, tu anticipe le moment avec un discret sourire à toi-même. Il est des plus navrants que tu sois déprivé de ton odorat, puisque tu entends quelques individus décrire avec détails les vapeurs émanant de ce paradis culinaire intouché.

À entendre les descriptions passantes, tu en salives déjà, mais tu dois demeurer calme pour l’instant. Cela serait mal vu pour un colosse tel que tu es de te jeter sur les pâtisseries telle une bête saisissant la gorge impuissante de sa proie avant de l’égorger vivement en libérant la sucrée subtilité des fraises. Non, Hawkes, tu dois être stratégique et méthodique dans tes choix de pâtisseries à déguster. Tu ne peux pas encore une fois flamber tout ton budget en un soir pour du sucre.

Pourtant, une partie de toi désire simplement se jeter sur tout ce qu’il y aura. La raison prend le dessus sur le désir et tu poursuis ton chemin vers ce séduisant inconnu qu’est cette boutique. Et si cela était une déception? Cette éventualité d’une sournoise trahison sensorielle demeure tangible, mais tu laisse de côté cette peur irrationnelle. Tu es un homme bon sang, conserve ton calme et ta discipline. Tu ne voudrais guère causer une entache à ton irréprochable réputation d’excentrique. Tu es si fier de ce que tu es devenu, alors ne laisse pas les doutes obscurcir les pas que tu choisis de faire et les actes que tu accomplis la tête si haute. Plus jamais tu ne laisseras quelqu’un te dicter tes actes ou souiller tes mains avec autre chose que des teintures ou de la sauce.

Tu prends une grande inspiration et ouvre la porte de ta main gauche, couverte d’un de tes gants les plus élégants. Tu ne les portes pas toujours, mais tu ne souhaites guère dégouter le propriétaire des lieux par l’état de tes plus fiables outils de travail. Elles portent les traces de tes années d’entraînement sous la forme de brulures s’entremêlant de manière désorganisée. Rares sont ceux qui ont pu être témoins de tes mains sans gants.

Le placement des tables rondes et délicates contre les grandes vitres parées de rideaux simples mais délicats est un choix traduisant du bon gout du propriétaire des lieux. Le sol en bois verni renvoie un éclat chaleureux et invitant, ce qui sied de manière impeccable à l’ambiance d’une modeste pâtisserie telle que celle-ci. La couleur pale des tables s’agençant avec de petites chaises si délicates que tu en crains d’en briser une en te posant dessus rend l’endroit presque sorti d’un conte de fées. Les petites nappes sur chacune des tables sont simples, mais renvoie de manière plaisante l’esthétique désirée des lieux. Si la nourriture se montre digne de tes attentes, tu viendras sans doute rédiger des croquis en ces lieux qui t’inspirent.

Tu te diriges vers le comptoir, dépassant tous les gens présents d’au-moins une tête. D’ailleurs il t’est arrivé de te cogner la tête plutôt sonorement contre des porches de portes de maisons plus anciennes plus d’une fois. Tu as songé à penché la tête cette fois-ci, donc tu n’as pas eu de regards rivés sur toi. Il y a une file de cinq personnes, dont une vieille dame qui prend son temps avant de choisir la pâtisserie digne de son estomac. Pour ta part, tu anticipes le contact visuel des délicieuses tentations sucrées. Bien que tu sois grand et intimidant, tu n’oserais jamais te montrer impoli et dépasser dans la file.

La propriétaire est une demoiselle au regard d’émeraudes et à la chevelure chocolatée avec des éclats chatoyants sous certains angles. À voir son sourire poli et charmant, son entrain et sa délicatesse, elle a sans doute déjà un petit ami qui la couvre de présents. Toi, Hawkes, tu n’aurais aucune chance avec ce genre de demoiselles. De toute manière, il serait rustre de considérer cette demoiselle comme une proie, alors que la majeure partie de ce qui constitue un individu unique est sa personnalité, chose que tu ne connais pas d’un simple regard.

Ta canne fait un bruit dérangeant sur le sol délicat, et un client se retourne avec un regard mesquin jusqu’à ce qu’il déglutisse en voyant ta carrure. Il est vrai que dans la plupart des cas, tu n’as guère besoin de parler pour remettre les gens à leur place, puisque tu as une carrure de soldat. Bien que cela n’ait pas été une chose obligatoire dans ta routine, tu n’as jamais cessé de faire des exercices pour rester en forme et pouvoir déplacer tes produits sans avoir besoin d’un assistant.

Au bout d’un instant qui semble être une éternité, tu te rapproches de plus en plus de la demoiselle et la stoïque assurance que tu possédais fond sous le soleil de son regard intense. Lorsque finalement vient ton tour, son regard brillant croise le tien et tu en perds les mots que tu comptais exprimer. Ton regard parcourt le menu et les choix multicolores avec la confusion du novice. Il y a tant d’invitations et tu ne peux toutes te les permettre, donc tu te résignes à lui demander la sélection du chef, ce que tu ne commandes jamais habituellement.

- Je… ahem


Tu te racles la gorge en tentant d’être discret et de conserver l’assurance qui sied à ton rang, mais celle-ci te fuit tel du sucre entre tes doigts.

- Je souhaiterais commander votre recommandation.

Voila, tu l’as fait! Ce n’était pas si difficile, Hawkes. Pourtant, tu es nerveux et tu sens quelques tremblements parcourir ton corps affamé. Tu dois sans doute constituer un triste spectacle, mais tu ne peux guère corriger la situation n’est-ce pas?

- A…avec une tasse de thé, votre spécialité.

En tant que grand buveur de thé, tu ne peux t’empêcher de toujours demander cette boisson, bien que la plupart s’attendent à ce que tu sois un autre de ces rustres buveurs de bière, ce qui n’es pas du tout ton cas. D’ailleurs tu as horreur de la bière qui a perverti ton géniteur jusqu’à ce qu’il en devienne un monstre haineux dépourvu de la moindre humanité ou d’une once de jugement. Tu as une main portée à ta bourses alors que chaque secondes de silence s’écoulent telle une éternité de torture cruelle sur tes épaules.

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Ashline Beauchamp
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Une sérénade sucrée pour Hawkes [ 9 oct 1914] (Ft Ashline Beauchamps)

MessageSujet: Re: Une sérénade sucrée pour Hawkes [ 9 oct 1914] (Ft Ashline Beauchamps) Une sérénade sucrée pour Hawkes [ 9 oct 1914] (Ft Ashline Beauchamps) EmptyMer 1 Avr - 21:18
Une sérénade sucrée



4 Octobre 1914

Il faisait encore chaud malgré l’approche de l’automne et de son festival. Les rayons du soleil filtraient à travers la grande devanture et venaient s’échouer sur les banquettes et les tables alentours. Non seulement ça donnait de jolis reflets chocolatés et rosés dans toute la boutique, mais en plus ça réchauffait la pièce. Je profitais de ces quelques premiers jours pour essayer de me faire une clientèle fidèle malgré l’arrivée obligatoire de l’hiver, en offrant à chaque client, une petite chouquette supplémentaire. Ce n’était pas grand-chose, et j’en faisais à la pelle chaque matin, mais j’avais espoir que cette générosité et ce goût légèrement vanillé les fasse revenir.

Après tout, il y avait eu quelques personnes à l’inauguration, et elles étaient revenues les jours suivants. C’était donc bon signe. Il fallait juste continuer sur cette voie. Pour l’instant, je n’étais pas du tout fatiguée, j’avais déjà un rythme bizarre, étant donné que j’ai des casse-dalles très tôt. Ce qui me permettait d’assurer la confection de mes pâtisseries dès 5h du matin malgré les remarques de Mme Dursley après, et je pouvais ensuite ouvrir à 9h, une fois que la banque réfrigérante était pleine. Le plus long, était dans la préparation des boissons. J’avais un mal fou avec les bières, qui n’étaient jamais assez parfumées et trop amères, et ensuite, mon vin, bien que délicieux, était un poil trop fort en alcool – bien que traitre – pour être mis en vente. Cependant, et heureusement d’ailleurs, j’étais annoncée comme salon de thé, c’est pourquoi je vendais essentiellement des boissons chaudes avec mes pâtisseries.

Parce que même s’il faisait encore chaud, l’allure des arbres et du temps donnait naturellement envie de se réchauffer avec quelques boissons et grignoter. Aujourd’hui, beaucoup de clients prenaient à emporter cependant. Je les reconnaissais parce qu’ils se dirigeaient d’abord sur la gauche du comptoir, soit près des pâtisseries, puis se rapprochaient de la caisse ensuite. À table, il y avait un couple installé dans la banquette plein sud, et une mère et ses deux enfants, profitant de gaufres aux spéculoos, banane et meringue, et d’un chocolat. Prenant les commandes, je préparais ces dernières au fur et à mesure, soit dans des sacs en papiers pour ceux qui avaient des pâtisseries et brioches sans garnitures, soit dans de grande boites en cartons. Quelqu’un m’avait acheté un fraisier par ailleurs, et venait de le récupérer à l’instant même. Toujours polie et souriante, je lui tendis la monnaie restante, avant de passer au suivant. C’était un homme massif, avec une allure un peu solide et dangereuse, malgré la canne qui supportait son poids dans un claquement sonore.

Je l’avais vu arriver du coin de l’œil, le pas timide, et je savais déjà ce qu’il voudrait. Dans ces cas-là, ou bien ils demandent une forte quantité de pâtisseries sans garniture, et un café, ou un opéra, tout du moins une pâtisserie généreuse en crème avec un thé. Ce sont des gens forts dans la vraie vie, mais soumis aux habitudes alimentaires et ménagères. Il y en avait plein au pensionnat de Madame Pervenche parmi les employés. Une fois en face de moi, il se racla la gorge, hésitant, perdu. Bon, pas de café pour lui, c’est quelqu’un d’un peu plus raffiné. Mais lorsque je l’écoute, je comprends mieux. Il est totalement perdu sur le nombre de choix. Je comprends. Moi aussi, petite, j’étais incapable de me décider. Je voulais tout manger. Résultat, j’ai tout testé. Lui donc, demander ce que je pouvais lui recommander, ainsi que du thé, et ma spécialité. Aucun choix de sa part, finalement.

Comme il prenait une boisson, je posais sur le comptoir, un plateau, sur lequel j’allais poser ses consommations. Ainsi, je le prévins donc. « Je vous prépare tout ça, allez vous mettre à l’aise, je vous apporterai votre commande directement à table, ne vous en faites pas. » Le tout, avec un sourire compréhensif et amical. Faisant le tour pour rejoindre l’arrière de la banque réfrigérante, je balayais les nombreuses consommations des yeux, avant de les arrêter sur un met bien spécial. Mon mille-feuille framboise chocolat. Et il irait à merveille avec mon thé au jasmin et pèche xinoise. Posant la pâtisserie fine sur une coupelle de porcelaine avec l’aide d’une pelle à tarte, je posais ensuite, à sa droite, une chouquette, comme pour tous les clients en ce moment. Ensuite, une fois la coupelle bien placée sur le plateau, je préparais la théière. J’avais un ensemble de ce que l’on appelle des solitaires, soit une théière pouvant contenir deux à trois tasses de thé, et sa tasse assortie, justement. Celle que je posais sur le plateau était blanche avec quelques jonquilles et tulipes sur la base.

Glissant le mélange de thé dans la théière, qui possédait miraculeusement un filtre, j’y ajoutais l’eau bouillante et en refermait le couvercle. La tasse, juste à côté, se trouvait sur une coupelle avec du sucre, et une cuillère. Une fois le plateau prêt, j’y ajoutais la théière, et quittais le comptoir pour rejoindre l’homme à la canne, près de sa place. D’abord, je posais la coupelle avec la tasse, et celle avec les pâtisseries, pour ne pas être déséquilibrées, puis, la théière, délicatement parfumée. « Je vous souhaite une bonne dégustation ! » Dis-je en retournant vers le comptoir pour servir la grand-mère qui venait d’arriver. Les rues étaient désertes, synonyme qu’il n’y aurait plus personne avant un moment. Profitant que la vieille femme aille aussi à table avec son chocolat et sa tartelette aux fruits, je pris soin de me servir un thé à mon tour, restant toujours derrière le comptoir au cas où… Ma gourmandise me fit prendre un opéra au chocolat, justement, que je dégustais en surveillant la salle et les clients qui profitaient de mes œuvres. J’étais rassurée, ça semblait plaire à tous.

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