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Sevastyan Hawkes
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Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes)

MessageSujet: Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) EmptyDim 23 Fév - 0:46
Tu as le nez plongé dans un livre plutôt poussiéreux depuis maintenant deux longues heures, et pourtant, tu ne semble pas avoir encore mis la main sur ce que tu cherchais réellement. Comme presque toutes les semaines depuis ton arrivée dans cette ville immense, tes pas t’ont guidé jusqu’à la bibliothèque. Naturellement, tu te diriges vers la section des fables étrangères, puisque leur charme romantique semble t’inspirer ces dernières semaines. Il serait fortement dommage que tu cesse de travailler, alors que la saison hivernale s’apprête à commencer.

Tes mains présentement gantées suivent les mots formant une invitation ensorcelante. Tu ne prêtes pas attention à ces militaires qui te regardent sans doute encore de travers. Il est vrai, certes, que tu possèdes toujours la démarche stoïque du soldat que tu aurais pu devenir. La chaise sur laquelle tu es posé ne semble pas apprécier ta présence, mais tu ne peux te permettre de rester droit pendant des heures, bien que ta posture actuelle soit des plus inconfortables.

L’une de tes clientes t’a expressément commandé une création unique digne d’une princesse pour un évènement exceptionnel, donc tu as jugé bon de puiser de nouvelles sources d’inspiration dans le calme de la bibliothèque. Tu n’empruntes jamais de livres, puisque Minky semble adorer faire ses griffes dessus. Tu adores trop ton chat pour le sermonner pour si peu, donc tu as amené avec toi quelques pages de croquis et un fusain, afin de pouvoir travailler sur place.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, tu as une préférence pour la création de robes et autres tenues soulignant la beauté des femmes, peu importe son origine ou son teint de peau. Avec une telle clientèle, tu es des plus courtois lorsque tu prends tes mesures. Il ne te viendrait jamais à l’esprit d’effectuer le moindre contact inapproprié envers elles. Ce n’est guère parce que tu es un homme massif que cela te donne un droit de ne pas respecter la gente féminine.  Bien au contraire, c’est justement parce que tu as cette apparence intimidante, que tu te dois de l’utiliser afin de montrer à ces rustres que les femmes méritent le respect absolu, bien qu’en fait, elles t’intimident.

Tu ne te rappelles plus pourquoi tu es si mal à l’aise avec les femmes, mais cela est un handicap plus tenace que ton genou. Lorsque tu apprends à bien connaître ces femmes qui te servent de clientes dont tu es en quelques sortes le confident, tu es légèrement moins nerveux. Pourtant, tu n’arrives pas à être stoïque. C’est comme si au fond de toi tu avais peur de les blesser, comme si elles étaient des flammes sur le point de te bruler.

Tu as entamé le croquis d’une robe pour l’une de tes meilleures clientes, une chanteuse de cabaret à la garde-robe des plus variées. Pour l’instant tu n’as qu’une robe des plus standard, mais tu va doucement ajouter l’éclat qui la rendras des plus sublime et qui se moulera parfaitement à son corps svelte. Lorsque l’on te commande des œuvres uniques, tu as tendance à en négliger ton sommeil et tes repas afin de pouvoir te concentrer sur ton labeur. Mais, il ne faut pas croire que tu en oublie les chats qui vivent chez toi, puisqu’ils sont comme ta famille. Eux, ils sont toujours nourris avec du poisson de qualité.

Tu parcours d’une main cette fable que tu as lu tant de fois en de nombreuses variantes. L’édition crétoise que tu lis offres des variations intéressantes à cette histoire de nymphe et de chasseur aveuglé par la jalousie face a un amour prédestiné. Bien que chaque version se termine par la mort de l’arbre et la transformation en fleur de la nymphe, tu admires les variantes dans les illustrations et les nombreuses enluminures. Pour cette robe tu as décidé de directement prendre inspiration de ce concept de transformation en fleur éphémère pour une création des plus romantiquement sublimes. Tu as déjà les textiles en tête pour la réaliser, mais tu ne veux guère brusquer ton ouvrage. Il faut que cette robe soit des plus parfaites.

Satisfait de ton inspiration retrouvée, tu te lèves de ta chaise avec un bruit cinglant, suivi par des regards noirs, puis tu va chercher deux autres éditions de la fable, ainsi qu’un guide de biologie afin d’en tirer la plus grande beauté possible. Tu souhaites reprendre cet effet de vitrail que tu as vu dans l’une des éditions, mais pour cela, tu dois réfléchir au meilleur agencement de textiles pour obtenir ce sentiment que tu recherches.

Tu reviens vers ton croquis pour réaliser qu’un individu peu scrupuleux l’a déchiré en petits morceaux. Tu cherches du regard celui qui a ainsi vandalisé deux heures précieuses de ton travail, mais tu ne le vois pas. Tu te décides donc à emprunter les manuscrits, avant que les portes ne se ferment pour la nuit. Tu ne dis pas un mot à la libraire avant de repartir la tête haute, livres en main. Tu les as glissés dans ton sac, posé sur ton épaule, afin que rien ne puisse les endommager, puis tu songes à faire un tour à cette délicieuse pâtisserie pour prendre une pause bien méritée, mais il semblerait que les chose ne se passent pas comme tu le prévoit.

En effet, aussitôt que tu tourne le coin de la rue où se situe la bibliothèque que des voyous essaient de te faire les poches. Parmi eux tu reconnais un homme particulièrement rustre à qui tu as déjà fracturé le nez pour avoir essayé de prendre la fesse d’une de tes clientes qui sortait de ton humble établissement. Maintenant tu replaces les engrenages. Cet homme a rassemblé des amis pour se venger de toi. L’un d’eux a probablement volontairement saboté ton dessin en sachant pertinemment que tu repartirais chez toi.

Plus intelligents que ce que tu aurais cru, Hawkes. Tu ne veux pas te battre ou abimer les livres que tu transportes. Tu cherches la meilleure solution pour éviter d’en venir aux poings que tu hais tant, mais le temps file entre tes doigts. Tu tente de repartir sans un mot, mais l’un d’eux te fait une jambette en plein sur ta jambe faible et tu trébuche en plein visage. Tu tentes de reprendre cette canne que tu as lâchée dans ta chute, mais ton adversaire la botte plus loin avec un sourire mesquin. Il faut vraiment être sans cœur pour attaquer un infirme refusant de se battre!

Tu essaie de te lever, tout en protégeant les manuscrits de ton corps, mais ils en profitent pour frapper. Et merde, il faudra que tu retourne encore chez un médecin pour vérifier que tu n’aie rien de sérieux. Comme si tu avais présentement les moyens de te payer cela! Tu soupires sonorement et espères que tu n’auras rien cette fois-ci.

Puisque tu n’es pas en position de te relever, tu ne peux pas te défendre. Il faudra donc faire un rapport aux agents de la paix par-rapport à la situation, en plus de perdre du temps précieux chez un médecin.  Croire que cette journée de decembre avais si bien commencé…

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Hélène Yamato
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MessageSujet: Re: Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) EmptyDim 15 Mar - 21:49

Des livres et de la baston.

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« Si vous avez besoin, adressez-vous à Gilbert ! je sors aujourd’hui ! » Fis-je en me levant de mon bureau après avoir finit de rédiger un rapport. Afin d'entamer mon deuxième rapport j’avais besoin de quelques informations et je n’avais pas vraiment d’informations…En fait, je n’avais même aucune piste sur les terroristes qui avaient frappés au début du mois dernier. Je n’étais pas encore là quand cela s’était produit. Nous étions à Central depuis à peine quelques semaines, et il avait fallu aménager nos pièces et nos bureaux.

Je fis un soupire, je me passe une main derrière la tête que je monte jusqu’au cou. Je me grattais un peu, ça faisait beaucoup de bien ! La bibliothèque de Central était une mine d’information tout comme la ville à elle seule, il fallait juste savoir prendre le temps d’écouter les ragots des passants et des militaires de bas étages qui passaient leur temps à discuter plutôt qu’à travailler. Je sortais de mon bureau en claquant doucement la porte comme habituellement. Je marchais vers la sortie du qg tout en gardant le pas que j’avais commencé à faire.

Un visage serein, une démarche tranquille, voilà qui rassurait les soldats lorsque je m’approchais d’eux et que je les observais. Je fis un salut militaire à ceux qui m’en offrait un, les autres pouvaient aller se faire voir ! Ce n’était pas ça qui allait m’offenser le plus dans ma vie, j’avais vu bien pire. Je notais quand même une différence de mentalité entre les gens de Central et du Sud, je ne sais pas, je trouvais les gens du sud plus amicaux, moins raides, moins coincés, moins strictes. Avant de sortir, je vérifiais comme à chaque fois que j’avais ma montre en argent dans ma poche, il serait dommage de la perdre ou de s’en séparer étant donné les avantages que cet insigne nous donnait. Franchement, avoir besoin de ça pour continuer vos recherches me donnait presque mal au cœur.

Mais nous n’avions pas le choix, si un jour nous voulions trouver la vérité néanmoins il nous faudrait agir avec prudence à l’avenir comme nous étions à Central. La ville du Généralisme. Je portais une main au menton, alors que je me perdais dans mes pensées, je n’avais pas remarqué que j’arrivais déjà quasiment a mis parcours. Je pris des ruelles pour aller plus vite et en arrivant au détour de l’une d’entre-elle, j’aperçois quelqu’un se faire agresser qui semblait avoir du mal à pouvoir se relever.  Je posais alors ma broche à terre afin d’envoyer un flash aveuglant sur les abrutis qui agressaient ladite personne !

Ne comprenant pas ce qu’il leur arrivait, une personne commença à fuir, suppliant le chef de faire pareil, lui ne voulait pas abandonner, il retenta sa chance, je déplaçais alors ma broche avec mon pied pour faire un flash de lumière un peu plus puissant cette fois-ci. Il prit peur, me traitait de monstre et puis partit. Ce n’était pas la première fois mais ça me faisait toujours de la peine. Je récuperais ma broche que je rangeais dans ma poche. Il y avait marqué mon symbole d'alchimiste, la lumière.

« Monsieur est-ce que vous avez besoin d’aide, je vais appeler du renfort ne bougez pas… »Fis-je en l’aidant à se relever en le prenant par la taille. Il était lourd pour ton physique, lorsque je remarquais sa canne et sa jambe, je comprenais un peu qu’il était infirme.

« Vous voulez que je vous conduise chez un médecin ? » demandais-je tout en regardant pour voir si les autres étaient encore dans les parages, voilà qui changeait un peu mes plans d’aujourd’hui je dois dire que je n’avais pas prévu ça !
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MessageSujet: Re: Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) EmptyLun 16 Mar - 14:52
De ta perspective, tu as entendu des coups s’accumuler et ta vue régresser avec ceux-ci. Tu as farouchement protégé ces livres que tu as empruntés, mais à quel prix? Tu t’es résigné à encaisser leur colère jusqu’à ce qu’ils en aient assez de toi. Au vu de leur attitude, il ne seront pas capable d’assumer ton décès, ce qui justifie le fait qu’ils n’utilisent pas leurs armes.

Ta vue, déjà si basse te semble bien empirer, surtout du côté droit. Ton liquide vital te coule sur les lèvres avec un goût salé et triste. Tu en déduis que ce coup de genou sur ton nez l’a sans doute fracturé à nouveau. Non, Hawkes, cela n’est guère surprenant. Pour une fois depuis longtemps tu remercie ta condition problématique pour ne pas sentir la douleur de ces coups si nombreux. Tu en as compté Trente, mais tu n’es guère certain que ce nombre soit le bon, puisqu’il est difficile de compter des bruits contre ton corps.

Tu t’estime chanceux de ne pas avoir d’odorat puisque leur dentition exécrable te laisse croire à une odeur buccale des plus atroces. Le chef de ce groupe de mécréants prolétaires devient un torrent de sueur tandis que des pas droits et autoritaires se rapprochent de ta position. Sans aucun doute possible, la source de ces pas est une femme militaire. Tu as l’habitude d’analyser les pas des gens que tu croises dans ton quotidien généralement sans histoire.

Tu relèves la tête lorsque tu entends tes agresseur fuir les uns après les autres.  Tu as entrevu un flash lumineux puis un second, provenant d’une tache métallique posée à même le sol. Le profil d’une femme en uniforme se dessine devant tes yeux, alors que tu les plisses. Sans le moindre doute, il s’agit d’une alchimiste d’état, un chien en laisse au service de l’armée. Elle possède de long cheveux blonds et un regard aiguisé Qui pourrait te tuer au moindre faux pas de ta part. Tu ne distingues pas leur couleur exacte sous l’éclairage ambiant, mais leur éclat te poignarde de leur intensité. Elle t’aide à te relever en t’adressant la parole d’une voix intimidante mais douce à la fois.

« Monsieur est-ce que vous avez besoin d’aide, je vais appeler du renfort ne bougez pas… »

Elle soutient ton poids par la taille, alors que tu maintient fermement ton sac contre ton torse. Tu orientes ton poids sur ta jambe gauche à défaut d’avoir ta canne pour soutenir ta masse musculaire et cette jambe droite si faible. Celle-ci aurait du être coupée, puisque la rotule de ton genou est complètement pulvérisée, mais tu refuses. Tu n’a pas les moyens de te payer l’entretient d’un automail en plus de tes deux loyers. La différence sur ta posture est minime , mais ta jambe est un boulet.

Tu creuses ta cervelle emplie de cet instinct de craindre cette femme afin de chercher une réponse digne de ce nom à ses paroles sans la froisser. Ton corps tremble comme une feuille balayée par le vent implacable de fin automne. Tu tente de dissimuler ce détail, mais ton malaise est plus fort que ta volonté. Elle scrute les environs, puis parle à nouveau sur un ton qui se veut rassurant.

« Vous voulez que je vous conduise chez un médecin ? »

Tu racles ta gorge et prend une grande inspiration pour t’exprimer, afin de ne pas laisser la nervosité prendre le dessus. Tu es un homme bon sang, un peu de retenue. Tu ne vas pas faire ta fillette, Hawkes n’est-ce pas?

S...suis-je blessé?

Et merde, Hawkes, tu as pris ce ton intimidant par protection envers y’a propre personne, mais tu va sembler rustre. Oui, cette femme t’intimide, mais tu n’a pas le droit de laisser ta peur te dépasser. Tu es un homme, pas une lavette!

J...je ne sens rien. J...j’ai...c...compé trente…. coups…. avant v...votre in… intervention.

Tu bégaies et tu ne peux le contrôler. Ton propre corps te dictes de fuir des qu’elle te rend ta canne, mais ce n’est pas une option. Tu dois apprendre à garder ton calme, Hawkes, sinon la cruauté de ce monde te dévorera tout cru. Il n’y a pas de place pour de telles émotions néfastes envers ta survie. Tu ne te laisseras pas devenir une proie, n’est-ce pas?

M..merci de les …a ...avoir faits fuir…

Bon, finalement un peu de manières venant de ta personne ridicule en cet instant. Tu sais très bien que si tes parents te voyaient ainsi, ils en regrettaient encore plus d’avoir engendré un échec tel que toi, Hawkes. Tu es en vie parce que ce monde n’en a pas encore assez de se moquer de tes efforts pour une vie normale. Combien de fois faudra t-il que tu sois une demoiselle en détresse avant de comprendre qu’il n’y a pas de place pour la douceur chez un homme?

Tu as honte de toi-même Hawkes. Tes efforts pour devenir un homme digne de ce nom ne sont rien de plus qu’un additionnel et écrasant échec sur l’ardoise de ta santé d’esprit si frêle. Pire encore, tu trembles devant une femme militaire qui a sans doute entaché ses mains délicates de sang innocent. Ces guerres sont vaines et briment les libertés de nombreux peuples pour la seule et unique raison que leur culture ne correspond pas à la norme locale. Mais, qui se donne le droit de déclamer ce qui est juste ou non?

Tu t’es perdu dans tes pensées en observant son uniforme bleu. Cet habit que ton père endossait si fièrement au nom de la virilité et de la fierté masculine mal placée. Ce même bleu qui lui fut arraché alors qu’il comprenais que tu ne serait jamais ce en quoi il te percevait. Cette couleur que tu as en horreur parce qu’elle signifie la violence et la stricte réalité imposée par la loi du plus fort.

-Je… protégeait les… livres… que… j’ai… em… empruntés. Ils...sont … intacts… je...suis… s...soulagé.

Tu n’a pas reçus ces coups en vain puisque aucune égratignure n’affecte leur surface si immaculée. Tu en aurais culpabilisé pendant des mois si tu les aurais détériorés lors d’un vulgaire duel de ruelle entre des hommes et leurs motivations obscures. Que ta personne se retrouve abîmée importe peu, puisque tu es défaillant. Tu aurais du naître sans cette condition qui t’affecte. Cette saloperie d’analgésie congénitale, le cadeau légué par des unions incestueuses au nom d’une pureté du sang. Mais, de quel parent vient ce charmant présent? Tu ne le sauras jamais.

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Hélène Yamato
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MessageSujet: Re: Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) EmptyJeu 2 Avr - 14:36

Des livres et de la baston.

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Il arrivait à me parler, c’était déjà une bonne nouvelle, un signe qu’il était en vie. Je le regardais de mes yeux violacés, la lumière rendait l’effet avec plus d’intensité que je ne l’aurais voulu mais ce n’était pas bien grave. A en juger par les livres qu’il avait tenté de protéger, cela devait être quelqu’un aimant beaucoup la lecture. Mes recherches me permettaient de lire en soit, mais ce n’étaient sûrement pas les mêmes sujets. Mes recherches étaient plus pointues. L’alchimie en elle-même de lumière était pointilleuse.

Je ne sourcillais pas devant son ton qui le faisait passer pour un être austère, il en fallait plus que ça pour me faire peur et me faire fuir de la sorte. Trembler pour si peu n’était pas mon style, surtout lorsque je venais d’aider quelqu’un qui avait besoin. Partir n’était pas dans mon intention à ce moment précis. Je voulais l’aider, ce n’était pas dans mes habitudes de rajouter quelque chose d’imprévu dans ma journée moi qui avait tendance à tout faire décaler pour pouvoir profiter. Je fis un tour complet à vue d’œil, i lavait surtout pas mal de bleus et quelques cicatrice sûrement dû à une arme de poing utilisée contre lui. Quel était l’intérêt de s’en prendre à un individu comme lui ? Sérieusement ? A part profiter de sa faiblesse pour lui soutirer quelques sous…Le chef de cette mini agression n’avait aucun scrupule ! Aucun honneur.

Il disait ne rien pouvoir sentir ? mais je pensais tout de même que la douleur devait être là quelque part, bien cachée dans l’un des membres de son corps. Il semblait résistant, c’était bien. Je continuais de le maintenir par sa taille. Une trentaine ?! Cela me faisait sourciller pour le coup, comment était-ce possible d’avoir reçu autant de coups ? Je devrais peut-être revoir mon diagnostique plus en détail… alors que je le faisais asseoir délicatement sur un rebord de mur près de vous tout en faisant bien attention à ne pas lui faire mal. Le colonel que j’étais était encore toute retournée par la trentaine de coups…

« Vous êtes sûr que vous avez bien comptés ? je vous en prie c’est normal, je ne pouvais rester à ne rien faire. Déclinez-moi votre identité, je ferais au mieux pour retrouver vos agresseurs et les faires passer en justice ». Déclarais-je sur une voix calme et neutre.  

« Vous avez l’air d’avoir des bleus, des plaies un peu profondes surement dû à l’arme de poings utilisées. Ce sont des soins de base qu’il vous faudrait je pense. Il y a peut-être une pharmacie pas loin, je peux vous y conduire ou vous emmenez voir une connaissance qui est médecin, c’est vous qui choisissez ce que vous préférez » fis-je en croisant les bras.

« Tout ça pour des livres ? je peux regarder ce que vous lisiez ? Loin de moi l’idée de vouloir m’incruster dans votre vie personnelle. J’étais justement en route vers la bibliothèque de central. Je suis Alchimiste d’Etat et je fais mes recherches en alchimie en ce moment. Vous habitez loin d’ici, je peux demander à des soldats de vous escorter si vous le désirez. » fis-je en montrant ma montre en argent. Mes recherches en alchimie étaient plus compliquées et je ne comptais pas les exposées à un parfait inconnu. Je disais à moitié la vérité derrière mes propos on va dire.
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MessageSujet: Re: Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) Des livres et de la baston [ 10 decembre 1914] ( rp libre ft Hawkes) EmptyJeu 2 Avr - 21:09
Cette femme parle beaucoup, mais tu es assez lucide pour tout comprendre sans trop te casser la tête. Il y a du sang qui coule de ton nez. La sensation te rappelle de la morve, mais tu sais bien qu’il ne s’agit guère de cela. Sinon le goût sur ta langue n’aurait pas cet éclat métallique.

Elle t’aide à t’assoir délicatement sur un muret, comme si elle craignait de te blesser. Elle fait le tour de ton corps pour inspecter ton état avec un haussement de sourcil. Ta vision est toujours mauvaise, mais tu peux déduire ce genre de détails.

« Vous êtes sûr que vous avez bien comptés ? je vous en prie c’est normal, je ne pouvais rester à ne rien faire. Déclinez-moi votre identité, je ferais au mieux pour retrouver vos agresseurs et les faires passer en justice ».

Sa voix est calme et neutre, pourtant, le débit de ses mots est rapide et te coupe le souffle. Tu es nerveux, Hawkes, mais tu dois reprendre ton calme ainsi. Tu es sur le point de lui répondre que le torrent de ses mots revient farouchement te marteler avec leur douceur bien intentionnée.

« Vous avez l’air d’avoir des bleus, des plaies un peu profondes surement dû à l’arme de poings utilisées. Ce sont des soins de base qu’il vous faudrait je pense. Il y a peut-être une pharmacie pas loin, je peux vous y conduire ou vous emmenez voir une connaissance qui est médecin, c’est vous qui choisissez ce que vous préférez »

Elle croise ses bras après avoir terminé son diagnostique de ma personne. Cela me soulage de savoir que mon état est léger. Je ne devrai pas cesser de travailler cette fois-ci au nom de ces blessures fâcheuses. Mon visage prend un léger sourire soulagé à ces paroles, mais il me faut de la réflexion avant de répondre. Voyant sans doute mon malaise, cette femme se remet à parler.

« Tout ça pour des livres ? je peux regarder ce que vous lisiez ? Loin de moi l’idée de vouloir m’incruster dans votre vie personnelle. J’étais justement en route vers la bibliothèque de central. Je suis Alchimiste d’Etat et je fais mes recherches en alchimie en ce moment. Vous habitez loin d’ici, je peux demander à des soldats de vous escorter si vous le désirez. »

Voyant qu’elle te montre sa montre, ce qui confirme tes impressions, tu prend une respiration puis tu racles ta gorge. C’est un tic que tu as pour essayer de te calmer, lorsque la tension est trop grande.

´´Mon-mon nom est Hawkes. J-je suis Tailleur. J’ai c-compté comme je p-pouvais. M-ma marge d’erreur est de deux coups.´´

Tu fais une pause dans tes mots, puis tu lui montre les fables et cet ouvrage de biologie florale que tu as empruntés à la bibliothécaire. Ils n’ont rien c’est un miracle.

´´J-je ne voulais pas qu’ils s-soient abîmés. Mais ils ne sont pas… la raison de leur attaque. J’ai cassé le nez de leur chef… lorsqu’il a essayé de reluquer l’une de mes clientes. Il… a voulu se venger. J’habite au dessus de l’atelier Beastly Beauty… Je… crois que je prendrai votre offre de voir un médecin… il serait fâcheux que j’aie encore des fractures empiré en raison de ma condition.´´

Tu es un peu moins tendu que tu ne l’étais, alors tu bégaies nettement moins, ce qui rend ton discours plus clair.

´´J’ai empruntés ces livres pour une commande spéciale d’une cliente. Des malotrus ont déchiré mon prototype donc j’ai voulu… continuer chez moi. Je ne crois pas que des contes de fées puissent être d’un intérêt à une militaire, tout comme une encyclopédie de la flore. Ce n’est pas vraiment le genre de livres qui peuvent aider à éviter des bains de sang n’est ce pas?´´

Mince, tu as laissé échapper ton antimilitarisme. Ce n’est jamais bon signe.

(N étant pas sur pc, je vais éditer plus tard pour mettre le rouge)

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