La belle colonel lui collait à l’arrière-train comme on dit. Cette façon de couper les choses, l’alchimie du vent. C’était encore plus dangereux qu’il ne le pensait. Et à vrai dire, il s’en serait bien passer. Sans compter qu’elle n’avait pas le sens de l’humour en plus de repousser avec son alchimie toutes les billes de colle qu’il lui tirait dessus. Bah pas trop grave, elle les envoyaient, visiblement sans le remarquer, sur ses propre hommes, les gluant elle-même. C’était bien marrant à voir.

L’inspecteur Malkyu eu, la bonne idée de se re vautrer, et fut largué par la demoiselle, voyant son voleur blanc s’envoler à nouveau. Quelle poisse ! Il lui avait dit pourtant que le voleur transformait tout désavantage en avantage !

Dans les couloirs, le voleur gentleman s’arrêta enfin, en face d’une fenêtre geler plus dur que du béton. Sa cape retombant avec lenteur le long de son corps, se tenant de dos à la jeune femme qui était arrivé à sa suite le menaçant de lui couper une jambe s’il continuait de courir. Tout était sous contrôle, ou presque, l’atmosphère changea, redevenant malsaine comme quelques minutes plus tôt. L’insaisissable senti un frisson désagréable lui parcourir le long de l’échine. Qu’est-ce que c’était que cette sensation ? Une crise d’angoisse ? Il n’en avait jamais eu, pourquoi maintenant ? Était-ce cela au moins ?

Quand la voix à vous faire faire des cauchemars retentis, le Burglar Thousand Face se retourna pour être face à la colonel, cherchant d’où venait cette intonation. Rêvait-il tout éveiller ? Était-ce… Un fantôme ? Il n’y croyait pas, mais là entendre une voix sans voir était inquiétant quand même. Cela était malgré tout intriguant vraiment. Mais cette voix aussi effrayante semblait vouloir l’aider. L’adjectif de rigolo le vexait un peu à vrai dire. Le voleur avait peur de comprendre que se voulait dire la voix par je m’en suis occupé. Il préférait ne pas savoir sinon il s‘en voudrait toujours de ne pas avoir pu aider.

Cependant, il était évident que la voix voulait qu’il ne soit pas arrêté. Et si elle avait tué cette aide que la femme attendait nul doute qu’elle s’en prendrait à elle si elle continuait à vouloir l’arrêter. Cela terrifiait le jeune homme rien qu’à l’idée que des gens meurent à cause de lui. Il ne laisserait pas cette voix qui semblait vouloir, le diriger, s’en prendre à Evy Evans.

Le voleur fait apparaitre deux boules rouges dans sa main, sans doute sorti de sa manche. Il les lança alors, une forte lumière s’éleva alors, profitant de la déconcentration de la femme. La seconde suivant, il repoussait le sabre sur le côté et apparaissait derrière la jeune femme et lui appliqua sur le nez et la bouche un mouchoir imbibé de chloroforme.

- Bonne nuit princesse, je vous envoie un prince charmant sous peu.

Il la tenait aussi fort qu’il le pouvait, elle avait de la force. Mais il fut soulagé quand elle sombra enfin dans les bras de Morphée. Le jeune homme retira sa cape et la posa au sol avant d’y allonger la belle rousse. Il prit le sabre qu’il rengaina dans son fourreau. Il ne sentait plus la présence, la lumière semblait l’avoir fait fuir. Il sortit un mouchoir qu’il agrandit d’un geste et se changea, oui, il changea d’apparence, laissant Evy en sous-vêtement envelopper dans sa cape blanche. Il se racla un peu la gorge et prit le sabre. Il le lui rendrait plus tard. Et quitta les lieux. Redescendant ver l’étage inférieur, il croisa des soldats.


- Il se cache quelque part ! Trouvé le ! Je viens de contrôler le dernier étage, il n’y est pas, mais il peut se déplacer, fouiller l’étage inférieur et allez-y en remontant.

La voix qu’il utilisait était bien celle d’Evy et les soldats se mirent au garde-à-vous avant d’aller exécuté les ordres. Cela lui laisserait un peu de temps pour s’enfuir avant qu’ils ne trouvent la vraie Evy Evan. D’ailleurs, il ferait mieux de ne pas trainé, ce n’était qu’un reste de chloroforme et elle se réveillerait d’ici un petit quart d’heure. Sauf si elle était épuisée, là, elle dormirait d’avantage.

Le faux colonel continua de se déplacer et en effet trouva la porte non gelée. Elle frappa de deux coups. Il savait bien, c’était quoi cette pièce. Il entra donc et observa l’enfant qui lui tournait le dos. Il se tourna s’approcha du garçon, et posa le sabre contre le bureau.

Étant entré dans l’angle de vu de l’enfant, il leva son doigt contre ses propres lèvres pour faire chut. Puis il se recula et se dirigea vers la fenêtre qu’il ouvrit. L’instant d’après les vêtements militaires tombait au sol et le voleur en blanc s’envolait par la fenêtre après avoir placé son tissu de sauvegarde, sa cape de secours quoi, en place déployant son planeur. Il disparut dans la nuit noire, ravis de rentrer chez lui.