Il en a qui son née dans les grandes villes, dans une belle maison entourer de parents aimants et riches. Ce n'est pas tout à fait mon cas. Je suis bien née dans une grande ville, mais pas comme je le pensais. Je suis née dans les bas quartiers, là où il y a plus de policiers, un endroit que personne ne connaissait, bien caché pour ne pas ternir la réputation de la grande ville, là où était cacher les Ishbals et gens pauvres. Ma famille est loin d'être riche, nous habitions dans une petite maison, qui tenait par je ne sais pas quelle miracle. J'étais entourée de mes deux parents et de mes deux sœurs. On était soudé, le rire habitait notre petite chaumière avec les blagues de mon père et les réactions exagérées de ma grande sœur. Nous étions heureux malgré notre pauvreté. Papa nous disait souvent que quand on est riche, il y a plus de rire, que du froid. Alors, de loin, je préfère être pauvre et rire qu'être plein aux as et ne plus sourire. Papa travaillais en tant qu'ouvrier en ville et nous rapportait des souvenirs quand il pouvait le soir, maman elle tissait des vêtements que parfois on récupérait quand ils avaient des défauts, c'était une Ishbal qui avait fui la guerre de son pays petite. Grande sœur, elle, était serveuse dans un bar étrange. Je pouvais jamais allez la voir au travail d'ailleurs. Elle rentrait souvent exténuer, une trace de tristesse sur le visage. Les fois où je lui ai demandé pourquoi elle était triste, elle me remballait et partait dans notre chambre sans rien dire de plus. Moi, je m'occupais de la maison et de ma petite sœur plus jeune de quelques années. Nous ne pouvions pas travailler et notre père nous l'interdisait. Moi, je voulais aider, mais rien ne le fit démentir. Alors, résigner, je m'occupais du foyer avec ma sœur. Mais je ne restais pas toujours à la maison, car, j'avais un groupe d'amies, elles étaient comme moi. Nous avions formé un groupe de musique à l'époque, 'The Malior song'. Malior est le nom de notre quartier, nous animions parfois le petit parc avec nos chansons, nous étions que des enfants de 13 à 16 ans, mais on savait plutôt bien chanter. Nous jouions avec les instruments du bord, trouvé à la 'mine d'or' dite la décharge. Un beau jour, une femme arriva, elle ouvrit une école de fortune, dans le même parc où se réunissait petit et grand qui souhaitait s'instruire. Grâce à cela, j'appris à lire, écrire, compter comme une enfant qui vient d'en haut. Ce fut une aubaine pour nous, une véritable chance. Ma mère venait parfois quand il ne travaillait pas pour essayer de comprendre certain terme qui n’était pas vraiment son fort. Mais, il n'avait pas que le rire dans cette ville et vu qu’il n’avait aucune présence policière, ça tournait en drame le soir. Je devais rentrer avant le coucher du soleil, car après, comme dit Maman 'Les démons sortent'. Car les adultes, adolescents les plus perturber sortait pour mettre le bazar, fumé de la drogue ou autre. Un jour je fis une erreur, j'étais resté trop longtemps dehors. La nuit tombait et je n'étais pas, tout seul, dans les rues. De plus, j'avais ma petite sœur avec moi. Je la serai contre moi en priant intérieurement que personne n’allait m’aborder ou me suivre mais malheureusement, un groupe fit surface, un groupe d'hommes plus ou moins vieux avec des airs de racaille. Je tentai de partir en les contournant, mais il m'attrapa le bras et bon dieu que je détestai qu'on me touche. Alors je mis un coup de pied retourner à celui qui avait osé toucher mon bras qui ce le pris en pleine face. Je tremblai et m'efforçai de ne pas le montrer, je serai contre moi ma précieuse petite sœur qui tremblait sans le cacher et qui avait la tête contre ma poitrine. Je n’avais aucune chance de les battre. Moi, 14 ans, contre des hommes qui ont 20 / 30 ans et tout simplement impossible. Ils souriaient avec leurs dents jaunes, mais celui que j'avais tapé n'était pas très content et me pris par les cheveux. Je laissai passer un petit cri en serrant les dents. Alors, là, déjà que je n'aimai pas qu'on me touche, mais les cheveux... Alors là, il va souffrir. Elle mordit à pleines dents le bras de l'homme qui saigna sur le coup. Je profitai de son étourdissement pour essayer de m'enfuir et c'est là 'quelle' est arrivée. Mon professeur. La jeune femme toisait les hommes d'un air dégouté, elle claqua ses mains gantée entre elles en les plaquant aux sols, qui dégagèrent des éclairs bleus en enfermant dans une cage de pierre les hommes sous mes yeux ébaillie. Sans m'en rendre compte, j'avais eu les larmes aux yeux. Elle me fit un sourire rassurant et m'enlaça. Je me laissais faire, aient confiance. Elle m'emmena chez elle, avec ma sœur. Elle me prévint que mes parents n'étaient pas là tout comme ma grande sœur et qu'elle s'occupera de moi. Je la crus naïvement et la suivis. Elle habitait dans une grande maison, enfin, comparé à la mienne. Il avait plein de bibliothèques, parlant surtout d'alchimie. Elle m'invita moi et ma sœur à s'asseoir sur un canapé couleur crème. Ma sœur était contre moi, a toujours peur. Moi, je tentai de réfléchir, mais la maitresse de maison arriva avec des tasses de thé fumantes. Elle m'en proposa, ce que j'acceptai sauf ma sœur qui n'aimait pas ça. Je pris une gorgée du breuvage, qui réchauffa mon corps en quelques secondes. Elle m'en proposa, ce que j'acceptai sauf ma sœur qui n'aimait pas ça. Le professeur sourit mais se sourire fana un peu après.
-Bien, je vais tout t'expliquer. Commença-t-elle. Ta famille est partie... Son regard s'assombrit à ses mots.
-Partit ? ... dis-je à voix basse.
-L'armée... Elle se mordit les lèvres mais j'avais déjà compris et je m'étais lever d'un coup sous le regard surpris de ma petite sœur.
-Ils les ont emmenées hein ? Pourquoi ?! POURQUOI ?! Dis-je en haussant la voix.
-Ils...  Etaient Ishbal, les Ishbal sont très mal vu par l’armée, beaucoup de gens ont été emmené en prison aujourd’hui.

Je ne répondis pas tout de suite, trop chamboulé. Je n'avais entendu parler de cela auparavant ! Du racisme ? Pourquoi ? Des larmes commençaient à perler du coin des yeux, même m'a petite sœur commençait à pleurer, aient un peu compris.
Le professeur nous prit dans ses bras, je la serais avec ma sœur en pleurant.
-Ils-... Ne vont pas revenir hein... Les prisons de cette ville sont infectes, le taux de meurtres est haut... Dis-je entre deux sanglots en me mettant à genoux sous le choc.
-C'est... Pour cela que je vais vous prendre en charge, c'était le vœu de votre mère.
-Lai-.. Laissez-moi tranquille quelque instant s'il vous plait madame...
-Bien, mais mon prénom est Milos. Elle eut un petit sourire et prit ma petite sœur pour lui parler dans la cuisine pendant que j'étais seule a pensé à tout cela.

Après quelques jours, je m'étais renfermé sur moi-même, parlant qu'avec ma jeune sœur du nom de Milly. Pendant les heures où j'étais seule dans la maison, Milos et Milly à l'école, je lisais les livres de cette dernière. Petit à petit, les théories sur l'alchimie n'étaient plus un secret pour moi. Je dévorais toutes les connaissances de la maison avec avidité, mais la pratique était impossible pour moi qui ne pouvais faire un bon vieux cercle droit comme dans les livres. Un jour, mon hébergeuse vu, ses livres plus à la même place, elle en déduit que je les lisais. Elle rit quand elle me vit dans mon coin, a tenté de faire un cercle d'alchimie. Alors, elle s'approcha et me tendit des gants blancs avec un étrange cercle, elle me dit : 'essaye avec ça.' Alors, je frappai mes mains entre elle et les plaqua au sol, alors, il apparut alors une sculpture d'un ours très grande taille. Milos m'applaudit avec un grand sourire satisfait.
L'alchimie ? Facile pour moi ! Upupu~ Arf, c'est vrai qu'entre un ours et un nounous, y a une différence... Pendant des années, je me suis entrainé, mon l'alchimie grandissait de jour en jour tout comme ma haine pour l'armée. Eux qui avaient enfermé ma famille.  J'ai 17 ans à cette époque et j'ai décidé d'aller dans la grande ville, grâce à l'alchimie, j'avais gagné de l'argent, assez pour me loger moi et ma sœur dans une maison dans les quartiers pauvres d’une autre ville. J'ai réussi à trouver un métier, devenant Fleuriste. Je gagnais assez d'argent pour payer le loyer. Ma sœur restait à la maison, assez âge pour rester seule a 15 ans. A partir de là, j’avais entrepris une routine, et bientôt, Milly alla dans un lycée, pour étudier comme toute jeunes fille de son âge. Quelque temps après, Julie trouva un Hamster, elle le baptisa Julei sur les conseils de sa sœur, depuis, ils sont inséparable.