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“Un homme fait ce qu’il a à faire malgré les conséquences sur sa vie, les obstacles, les dangers et la pression ; c’est la base de toute morale humaine.” ~ [ John Fitzgerald Kennedy ]
Du mouvement sous les draps. Jean se retourna dans son sommeil, se retrouvant face à la fenêtre avec un fin rayon de soleil sur le visage. Les draps étaient doux comme de la soie et sentaient le frais. Le matelas moelleux et une présence à ses côtés. Quel beau rêve il faisait là... Attends... Depuis quand sa fenêtre était en face du lit ? Et il n'avait encore jamais ramené de conquête chez lui depuis qu'il était à Central...
Hier, hier ! Hier il avait bu avec... Il tourna la tête vers la présence encore endormie à sa gauche : Evelynn Evans. Remarquant enfin qu'il était nu comme un vers, il s'assit dans le lit, le bas du corps toujours sous les draps. Tout lui revint par flash. Le bar, la danse, un baiser, un jeu à boire et... Et du plaisir. Beaucoup de plaisir visiblement vu l'air paisible et serein, quasi heureux même, qu'arborait la rouquine dans son sommeil. Le blond se rallongea doucement sur le côté pour observer la belle dormir. Il déplaça quelques mèches flamboyante de son visage. Il ne pourrait jamais se lasser de ce visage d'ange.
Quelque part en lui grondait la satisfaction d'avoir su charmer et obtenir les charmes d'une jeune femme aussi charismatique que magnifique. Mais tapie dans les bas-fonds, une bête tremblante qui lui répétait qu'il était dans de beaux draps si cela venait à être découvert. Non ! Il ne fallait pas y penser. Et puis quel gouvernement était-ce que celui qui empêche le bonheur de son peuple ? Il n'était jamais parvenu à comprendre pourquoi c'était interdit, ou plutôt, il ne voulait pas comprendre le pourquoi.
Quel jour ? Quelle heure ? Il avait perdu toute la notion du temps dans sa contemplation. Si déjà le soleil était là, c'est qu'il était forcément en retard... Il chercha en vain sa montre dans les alentours à portée de main près du lit. Rien. Tant pis, au pire il emprunterait son téléphone à la demoiselle pour prétexter être malade. Le Colonel Mustang ne devrait pas chercher trop loin sur une excuse pareille.
Sujet: Re: Notre petit secret... ❤ [feat. Evy canary] Mer 28 Mar - 19:38
Evy Evans
Jean Havoc
Notre petit secret.
La nuit fut peut-être courte, mais elle fut la plus paisible pour la militaire depuis des années. Passant une grande partie de la nuit dans les bras du grand blond à ses côtés, Evy arborait un visage des plus serein. La jeune femme n’avait pas envie de se réveiller. Si cela était possible, elle resterait dans son lit en compagnie de l’homme à ses côtés. Une chose qui n’était pas possible, hélas. En ouvrant les yeux, la rousse étira tout d’abord ses jambes sous les draps avant de regarder dans la direction du sous-lieutenant. Elle afficha un petit sourire avant de se relever un tout petit peu, tendant sa main gauche vers le visage de son compagnon de la veille et d’effleurer sa joue droite. Elle se souvenait parfaitement des péripéties de la soirée passée et elle ne se souciait guère des conséquences pour le moment. Tout ce qu’elle voulait, c’était de profiter de la présence du jeune homme et prendre un peu plus de temps avec lui.
En se relevant encore un peu, elle prit appuie sur son autre bras. Son autre main glissa de la joue du militaire pour venir se cacher dans sa nuque. Lentement, la rouquine força son partenaire de la nuit à se rapprocher d’elle pour venir déposer ses lèvres sur les siennes. Finalement, la colonel se laissa retomber en arrière avec un sourire en coin. Elle pouvait aisément remarquer l’air heureux de Jean sur son visage, mais il ne pouvait pas lui cacher son inquiétude. Remontant le draps sur le haut de sa poitrine, elle jeta un petit coup d’oeil vers la fenêtre pour regarder la lumière du soleil. Il était déjà bien tard. Par chance, Evy n’avait pas besoin de justifier ses absences ou ses retard. Elle pouvait amplement dire qu’elle se trouvait sur le terrain pour une enquête, ce qui n’était pas le cas pour le blond. Contrairement à elle, il devait rendre des comptes à son supérieur. Ah le colonel Mustang… Un militaire bien connu et surtout muni d’une perspicacité à toute épreuve.
Elle balada longuement sa main sur le torse du sous-lieutenant, caressant ses muscles et ses formes sans jamais vouloir s’en détacher. Elle se demandait même à quoi le blond pouvait bien penser en cet instant. Un petit rire s’échappa de ses lèvres avant qu’elle daigne enfin se redresser pour s’asseoir dans le lit, remontant ses jambes pour venir poser le côté de sa tête, ne quittant pas l’homme du regard. Ses yeux noisettes cherchèrent les yeux azurs de l’homme, tout en gardant le silence. Elle n’éprouvait pas le besoin de parler sur le moment, elle voulait juste profiter encore de ce moment bien à eux. Finalement, après de longues minutes à se perdre dans sa contemplation, Evy passa une main dans sa propre chevelure pour les remettre un peu en place et se tourna vers le bord du lit à côté d’elle.
« Si tu veux appeler ton supérieur, tu peux utiliser le téléphone dans le salon, juste à côté de la cuisine. Ensuite, si le coeur t’en dit… Tu peux me rejoindre dans la salle de bain.»
La militaire à la chevelure flamboyante retira le draps qui la couvrait encore puis se leva doucement du lit. Elle ne prit pas le temps de mettre quelque chose, qu’elle traversa la pièce dans sa tenue d’Eve. Une fois à la porte, elle tourna simplement la tête vers l’homme et avec un sourire en coin, elle rajouta quelques mots.
« Si tu parviens à prendre ta journée, je te propose d’en profiter tous les deux. Elle a peut-être bien commencée, mais elle est loin d’être terminée.»
Un petit rire suivis d’un clin d’oeil avant de quitter la pièce et de se diriger vers la fameuse salle de bain. Une fois à l’intérieur, elle referma un peu la porte avant de lâcher un grand soupir, toujours avec ce grand sourire sur son visage. Ce n’était pas bien et elle le savait, mais c’était plus fort qu’elle au fond. La rousse porta son index à ses lèvres et elle se mit à le mordiller. On aurait dit une petite fille qui venait de faire une bêtise, mais qui était heureuse de l’avoir commis. Seulement, la bêtise en question allait avoir des conséquences plus graves si cela s’ébruitait. Non seulement, les carrières de la rousse et du blond étaient en jeu, mais il risquaient de passer en cour martiale. Il ne fallait surtout pas mettre au courant les autres. Si Raven venait à le savoir, il irait certainement à faire tuer la colonel. Après tout, sa mission était de garder un œil sur la team Mustang et non pas de succomber aux charmes de l’un d’entre eux.
La jeune femme s’empressa de faire couler l’eau dans la baignoire et y versa un peu de bain moussant qui colora l’eau d’un rose pâle. Elle prit le temps de s’asseoir sur le rebord et laissa sa main vagabonder à la surface alors que la baignoire se remplissait petit à petit. Elle était extrêmement heureuse d’avoir passé la nuit dans les bras de Jean, mais les conséquences ne pouvaient pas être écartées. Après s’être perdue dans ses pensées, elle arrêta les robinets et se leva du rebord pour préparer des serviettes. La militaire déposa deux grandes serviettes sur la commode de la salle de bain avant d’attraper un ruban pour attacher ses cheveux. La rouquine entra ensuite dans l’eau et se plaça assise, les jambes remontées contre elle. Lâchant un autre soupir en mouillant son corps. Laissant de la place derrière elle pour que Jean puisse se rajouter. Elle espérait vraiment qu’il vienne la rejoindre, au moins cela permettrait de discuter au calme des événements passées ou même à venir.
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Jean Havoc
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Notre petit secret... ❤ [feat. Evy canary]
Sujet: Re: Notre petit secret... ❤ [feat. Evy canary] Mar 25 Déc - 20:21
Notre petit secret...
feat. Evy
“Un homme fait ce qu’il a à faire malgré les conséquences sur sa vie, les obstacles, les dangers et la pression ; c’est la base de toute morale humaine.” ~ [ John Fitzgerald Kennedy ]
Que pouvait-il bien y avoir de meilleur que se réveiller à côté d'une telle créature enchanteresse ? Il ferma les yeux, apaisé, lorsqu'elle fît glisser une main sur sa joue puis dans sa nuque. Un frisson l'avait même parcouru se faisant et il suivit sans réfléchir une seconde le mouvement. Le doux toucher de ses lèvres sur les siennes... Ce n'était donc pas un rêve, vraiment pas, ni pour lui et visiblement pas pour elle non plus. Si le temps pouvait s'arrêter, il faudrait que ce soit maintenant, pour vivre à l'infini ces doux instants.
Resté à demi au-dessus d'elle, il la comptempla, toujours dans ce silence le plus pur. Seuls les bruits d'usage et de vie de l'appartement subsistaient sans être gênant. La main de la jeune femme se baladant lentement sur lui et le soleil qui chauffait doucement sur son épaule le firent soupirer d'aise. Son visage ne quittait plus ce sourire. Rien ne pourrait entâcher sa journée se disait-il.
- « Que me vaut ce petit rire ? »
Elle s'était redressée, à présent assise sur le lit. Elle ne lui répondit pas. Peut-être avait-il un air plus niais et béat qu'heureux... Voir stupide ? Il oublia vite cette pensée et s'asseya à son tour, au plus près d'elle. A moitié sur sa jambe droite, comme un tailleur et la jambe gauche vers le bord du lit. De la main gauche, il caressait le dos Evy, ses doigts s'entremêlant parfois dans ses cheveux couleur feu. Toujours ce silence jusqu'à ce qu'elle se tourne.
Les choses qui fâche commençaient... Il avait bel et bien prévu de passer cet appel, quitte à mentir, mais de là à ce que ce soit elle qui lui rappel cet état de fait. Il failli soupirer, de lassitude cette fois, mais la fin de proposition de la belle changeait tout. Il la laissa se lever alors qu'il s'étirait pour obtenir le courage de faire de même. Et il ne perdit pas une miette ni de la vue qu'elle lui offrait, ni de ces paroles si alléchantes.
- « Voilà des propositions qui ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd, je te le garantis. »
Jean lui emboîta rapidement le pas, en tenue d'Adam, et se dirigea vers le salon pour passer cet appel désagréable. Si c'était là le seul obstacle pour gagner une journée de rêve, il était prêt à le franchir. Il saisit le combiné et composa le numéro. Bien évidemement il tomba sur une standardiste puisqu'il téléphonait de l'extérieur, quel con... Il avait retenu un numéro de téléphone mais pas celui qui permettait de l'identifer. Il fît semblant de tousser une première fois en demandant au standard de patienter pour chercher ce fichu code. Trouver son pantalon avec sa carte dedans, le code y était. Il courru à la chambre et attrapant son pantalon, il retourna ensuite au salon.
- « Vous êtes toujours là ? King, Harry, X-Ray, 264. »
Quel truc agaçant d'appeler de l'extérieur... Mais il finit par obtenir le Colonel et pu mettre son excuse au point. Comme quoi il était désolé mais qu'il ne se sentait pas bien, une migraine et qu'il toussait à en cracher ses poumons. Le tout en toussant de temps en temps et qu'il irait voir le médecin au plus vite. Après tout il avait été touché près des poumons mais forcer plus son petit coup de théâtre lui causerait des soucis si cet appel durait plus longtemps. Il raccrocha. Ce ne fût pas si difficile en fin de compte et Mustang semblait avoir gobé son mensonge sans trop chipoter.
Soulagé, il pu enfin se diriger vers la salle de bain ou l'attendait sa dulcinée. Poussant la porte, il l'a découvrit au milieu d'un bain moussant et vint s'installer doucement derrière elle, l'embrassant au passage sur le haut du dos et les épaules. Il l'entoura de ses jambes et la fit s'adosser contre lui. Bien installé, il passa un bras sous le bras de la demoiselle pour lui caresser le ventre, et soutint sa tête avec l'autre, accoudé sur le rebord de la baignoire.