Il était temps que je passe à l'action, cela faisait maintenant un bon nombre de semaines que j'étais arrivé à Central et j'avais pu bien repéré les lieux, la garde rapproché de ma cible qu'était le lieutenant-général Raven. J'avais donc toutes les cartes en main pour l'abattre tel que je le désirais depuis tant d'années maintenant. Mon but étant à portée je me devais de bien me préparer et très vite, je compris que quelque chose allait beaucoup s'imposer face à moi. Je pourrais aisément l'abattre, toutefois sa protection n'est pas à négligé. Il n'as pas une garde si puissante, mais ses protecteurs pourraient me retenir suffisamment le temps que les "gros poissons" arrive et je n'aurais pas la force d'affronter tout les meilleurs alchimistes de central simultanément. Il fallait donc que je prépare le terrain avant de tenter une approche et je ne pourrais probablement pas abattre moi-même ces gardes qui se mettaient sur mon chemin. Mon alchimie se ferait remarquer et laisserais des marques trop évidentes, d'autant que des alchimistes de la foudre, il n'y en as pas 150 dans les environs. Quelle solution allait donc s'offrir à mes yeux et très vite je trouva la plus évidente des réponses.
Bien qu'un alchimiste d'état ne devrait pas avoir à faire avec un criminel, étant moi-même devenu alchimiste pour le devenir, je me moquais bien d'une telle formalité. Je devais trouvé quelqu'un qui pourrait abattre pour moi ceux qui m’empêchent de rejoindre ma cible. N'ayant cependant jamais été lié à la face "sombre" d'Amestris, je ne savais ni ou ni comment faire de recherches. Ce n'est que quelques jours plutôt, me promenant dans les rues mal famées de central que j'entendis parler d'une jeune femme qui, moyennant finance pourrait répondre à ma requête. C'étaient de vulgaires petite frappe qui parlé de celle que je devais trouvé, aussi je ne me dérangea pas pour usé de ma force pour récolter les informations. Ce n'est certainement pas le gouvernement qui enquêtera pour savoir qui à fait du mal à de vulgaires racailles. Ayant finalement eu les informations que je désirais, je pris la peine de repartir me préparer, aller savoir comment elle pourrait réagir lorsqu'un alchimiste d'état viendrait la voir personnellement. Et je comptais bien lui faire savoir que je faisais partie de l'armée.
Bien que j'avais troqué mon uniforme pour une tenue de civil auquel j'avais comme toujours rajouté mon manteau de fourrure, j'avais fait en sorte que ma montre en argent soit visible. Si tant est qu'elle m'attaque en voyant ça, je serais en mesure de me défendre, et je pourrais me servir de mon statut pour lui faire pression. Si tant est qu'elle soit influençable par de l'intimidation car bien que je savais dans quoi elle baignait, je ne savais guère quelle genre de personnes elle était ni même à quoi elle ressemblait ou encore ce qu'elle était. Elle pourrait être une Ishval, une chimère, une xinoise ou tout autre chose que je n'en savais absolument rien. Je savais cependant ou la trouvé et je connaissais son nom, ces deux informations étant de loin suffisante pour la retrouvé. Ainsi donc, alors que la nuit avoisinait les 3h du matin, je m'aventura dans les quartiers les plus sombres d'Amestris, typiquement le genre de quartier qu'une personne "normale" évite à tout prix mais je n'étais pas une personne normale, et si elle, elle était réputée elle ne devait pas non plus être de ce genre.
Une fois dans les rues les plus ténébreuses si j'ose dire que je pus trouver, je marchais silencieusement à l'écoute du moindre bruit et attentif à une éventuelle attaque. Après tout un alchimiste d'état n'était probablement pas le bienvenu ici. Mais tout était silencieux, trop silencieux. Je pris finalement le risque de l'appeler, bien que cela, si toutefois elle était proche, me vaudrait sans doute une riposte imminente de sa part.
"Abigail Tsumi ?"
Très vite le temps se figea, et je fis preuve d'une concentration pour laquelle je n'avais encore jamais fait preuve. Je ne voulais pas me faire avoir par surprise, et je devais montré que je n'étais pas n'importe qui pour être mesure de la calmer si nécessaire. Je l'attendais, oui je l'attendais et elle ne m'aurait certainement pas par surprise si elle voulait m'attaquer.