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D'après les rumeurs, Le Généralissime King Bradley aurait été vu dans les jardins du Q.G, tondant la pelouse avec un tablier rose.
Témoin effrayé - "Faites attention à vous ! Scar n'est pas un véritable humain, c'est un Dalek déguisé... Fuyons !!!" "EXTERMINATE"
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Sujet: En route vers la révolution Jeu 5 Avr - 23:17
Les semaines s'étaient écoulées, longues et angoissantes, avant de recevoir des nouvelles positives sur son recrutement dans le projet. Une fois le processus lancé, tout s'était accéléré. En un temps record, on lui avait fourni de faux papiers Amestriens, et il ne fallut que quelques jours ensuite pour franchir à nouveau la frontière, dans le sens du retour cette fois.
Ses sentiments étaient mitigés, tiraillé entre d'un côté la satisfaction de rentrer enfin au pays, après de longues années d'exil, et l'inquiétude à l'idée qu'il était là pour le déstabiliser et semer le désordre dans son organisation, lui qui avait si longtemps défendu ses institutions et avait mis son savoir au service de la patrie. Mais ce temps était désormais révolu, il avait vu le vrai visage du pouvoir, ce corps bouffi et décadent qui se nourrissait sans cesse des plus démunis, ne laissant que les cadavres décharnés de la souffrance et de la misère dans son chemin.
L'heure était venue pour Stark de se lever, et se battre de toutes ses forces pour jeter à bas les despotes qui opprimaient son peuple, et amener Amestris vers un nouvel âge d'or. Enfin, c'est ce que le partisan se répétait en cet instant, hésitant qu'il était à l'idée qu'il allait devoir collaborer avec des individus dont il n'avait pas forcément connaissance des motivations, et risquaient d'avoir des desseins bien plus sombre que les siens. Mais ne fallait-il parfois pas pactiser avec le diable pour amener le changement?
La route jusqu'au QG des infiltrés fut bien longue, mais une fois la frontière derrière eux, les patrouilles militaires se firent plus rares, et pas une fois ne furent-ils contrôlés à l'approche du coeur du pays. C'est alors qu'il le découvrit, le vaste bâtiment qui servait de repère et point de rendez-vous aux plus grands semeurs de troubles de la région. Spencer n'aurait jamais pu que rêver d'avoir accès à de tels moyens au sein de son comité, et pourtant tout ceci lui ouvrait les bras dorénavant. Peut-être que la lutte pourrait faire un nouveau bond en avant?
L'accueil était sobre, mais bien présent. On était bien loin de l'hôtel, mais on lui désigna tout de même ses quartiers temporaires, avant sa prochaine affectation, et il fut invité à se reposer un peu. Toutefois, l'ingénieur avait beau être éreinté par tous les kilomètres qu'il avait parcouru, il tenait tout de même à se présenter le plus tôt possible aux responsables locaux. Le sommeil attendrait plus tard!
Stark erra alors un peu dans les couloirs, cherchant sa destination parmi les dédales de pièces en tout genre qui formaient ensemble le complexe dans lequel il se trouvait. Après de longues minutes, il trouva enfin ce qu'il voulait, une simple porte avec un écriteau marquant le bureau d'un certain Jin Wan Han. Spencer s'arrêta un instant, tentant de rassembler ses pensées, et contrôler ses émotions pour se fortifier face à ce qui allait l'attendre au-delà de cette portes.
Il frappa alors deux fois, pour marquer sa présence, avant d'entendre ce qui devait être une réponse émaner du local. D'une main ferme, ll ouvrit alors la porte, et entra pour se tenir juste devant le bureau de son interlocuteur.
- Ivan Spencer au rapport, monsieur. Je viens pour le briefing d'introduction.
Ses vieux réflexes le trahirent un peu pour le coup, vu qu'il adopta alors une position debout assez rigide, attendant l'aval de l'infiltré avant de s'asseoir. Les vieilles habitudes mourraient difficilement après tout...
Jin-Wan Han
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En route vers la révolution
Sujet: Re: En route vers la révolution Sam 14 Avr - 12:05
Jin-Wan Han
Stark Spencer
En route vers la révolution.
Le Q.G des infiltrés dans le pays de l'alchimie était bien dissimulé aux yeux de tous. Les bas quartiers de Central n'étaient pas vraiment très fréquentés. En général, les habitants ne s'aventuraient pas aussi loin du centre de la ville, de peur de faire une mauvaise rencontre. Ils n'avaient pas tort. Dans les zones sombres de cette partie de la ville, près des entrepôts abandonnés, se trouvaient deux hommes. Ils étaient à l'abri des regards, mais ils avaient une vue imprenable sur le quartier et les rues. Ces deux hommes n'étaient point des malfrats et n'étaient pas originaire d'Amestris. L'un était venu de Drachma, l'autre de Crêta. Un duo original et rarissime. Du moins, c'était l'avis des ignorants. Le Drachman surveilla longuement les allées et venues des militaires en ronde dans le coin. Il grimaça plusieurs fois, tout en portant sa main droite sur une arme cachée dans son dos. L'autre, plutôt détendu, regardait les bâtiments aux alentours avant de remarquer une silhouette s'approcher d'eux. Quelqu'un se rapprochait lentement d'un entrepôt abandonné. Pas si abandonné que cela en réalité.
L'homme qui se rapprochait tranquillement fut reconnu tout de suite par le soldat venant de Crêta. Il sortit de sa cachette pour se mettre devant une immense porte métallique et frappa simplement trois coups. Au bout de quelques secondes de silence, la porte s'ouvrit et l'inconnu pénétra à l'intérieur sans même jeter un regard au premier vigile ou même ceux qui se trouvaient à l'intérieur du vieux bâtiment. Habillé d'un long manteau sombre et d'une casquette blanche tachetée, Jin-Wan Han, guerrier originaire de Xing s'avança jusqu'à un ascenseur dissimulé avec soin pour ensuite descendre dans les profondeurs de la terre. Le Q.G du groupe de Roskov était parfaitement surveillé et personne n'avait réussi à le trouver depuis des mois. Amestris était aveugle, même corrompu dans un sens. Les soldats, à la botte des pays unis, arrivaient à maintenir l'armée à l'écart par tous les moyens possibles et imaginables. Il était pas rare qu'un pauvre policier, un peu trop proche du complexe, soit embarqué avant d'être torturé et exécuté. Des hurlements perdus dans les profondeurs et que personne ne pourrait entendre.
Le xinois atteignit le niveau -5 quand la porte métallique se souleva pour le laisser passer. Il marcha d'un pas lent mais assuré dans un long couloir grisâtre. Ne s'arrêtant pas pour saluer les autres personnes qui passaient à côté de lui, il entra rapidement dans une salle. Une pièce assez spacieuse. Un grand bureau avec divers papiers étalés sur sa longueur. Il n'y avait pas de fenêtre, ce qui était compréhensible. Etant dans des souterrains, la seule lumière qui pouvait éclairer le complexe était artificielle. Appuyant sur l’interrupteur, il referma la porte derrière lui avant de retirer son long manteau. Habit qu'il déposa sur le siège à l'autre bout de la pièce, à la place dont il avait l'habitude de s'installer pour le peu de fois où il venait ici. Aujourd'hui, un homme devait venir en ces lieux. Une nouvelle recrue chez les illuminés. Enfin recrue... Une personne ayant rejoint le mouvement contre l'armée d'Amestris.
Les minutes passèrent et les heures défilèrent alors que le xinois était occupé à préparer ses plans d'attaque contre Amestris. Bientôt, le sang allait couler de nouveau et les pertes seraient nombreuses chez l'ennemi. Par chance, Aerugo allait envoyé une cargaison de chimères pour l'occasion. Bien plus dangereuses que ceux utilisées en octobre dans la capitale. Alexander Von Sallinger s'occupait de ses détails et ainsi de trouver des armes pour la bataille. Il ne manquait plus qu'à trouver le moyen d'entrer avec l'aide d'un militaire, Ozwell Spencer. Si seulement cet imbécile n'était pas en retard, comme à son habitude. Soudainement, on frappa à sa porte. Jin leva le regard dans cette direction avant de répondre, laissant l'inconnu entrer dans la pièce. Le xinois toisa l'homme qui se présentait avant de plisser le regard. Alors c'était donc lui, celui qui faisait remarquer parmi les illuminés. L'assassin ne bougea pas pendant quelques secondes avant de lui montrer le fauteuil en face de son bureau.
« Bien. Installez-vous... Nous avons des choses à nous dire avant d'officialiser votre intégration au sein de notre quartier-général.»
Le grand homme aux yeux anthracite se posa dans son siège et croisa ses doigts tatoués sur son ventre, lâchant par la même occasion un soupir presque inaudible.
«Vous avez été contacté pour devenir un membre important au sein de notre mouvement. Notre chef-ya pense qu'il faut laisser sa chance à des gens tels que vous. J'aimerai savoir ce qui vous motive. Savoir si vous êtes apte à accomplir des missions, aussi monstrueuses soient-elles. Car voyez-vous... La rébellion du peuple n'est qu'une étape. Nous visons plus loin et avec des moyens illimités. Sachez bien que de nombreuses vies sont sacrifiées pour notre cause. Et je veux savoir jusqu'où vous êtes capables d'aller en sachant cela.»
Ne montrant pas la moindre émotion, sauf le début d'un sourire sur son visage, Jin observa son interlocuteur. Ce dernier ne le savait peut-être pas, mais les infiltrés dans le pays de l'alchimie prenaient le temps de se renseigner sur les futurs soldats. Ivan Spencer, qu'importe comment il se nommait, rien de sa vie n'était à l'abri, surtout si Jin s'y intéressait. Finalement, l'ancien membre du clan Han se rapprocha de son bureau, comme pour se rapproche un peu plus de l'autre, le mettre dans la confidence...
« Ici, ce n'est pas la peine de cacher quoique ce soit. Votre véritable identité, ce que vous êtes au fond de vous-même. Nous avons tous le même but alors il vaut mieux dire les choses correctement entre nous. Cela peut vous éviter de sortir de cet endroit dans un sac mortuaire et gâcher votre talent. Les secrets n'ont pas lieux d'être. Vous n'êtes pas d'accord Spencer-ya ? »
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En route vers la révolution
Sujet: Re: En route vers la révolution Mer 25 Avr - 23:56
Le temps sembla se suspendre l'espace de quelques instants, alors que les deux hommes se jaugeaient rapidement du regard, chacun tentant de percevoir un maximum de l'autre. L'individu en face de lui était clairement Xinois, originaire d'un pays pour lequel Stark n'avait jamais obtenu que fort peu d'informations, et était connu pour être fort fermé au monde. Difficile pour lui de dire si l'accoutrement de celui-ci pour le coup était typique, ou juste une marque d'excentrisme.
Mais rapidement son interlocuteur reprit la main, et entama la discussion en l'invitant à s'asseoir. Stark ne s'y posa que lentement, avec un peu de reluctance. Malgré cela, le siège se mit tout de même à grincer de manière prononcée, comme si il devait supporter une personne d'un certain gabarit. L'instant ne laissa qu'un blanc fugace, et l'entretien reprit son cours normalement.
Prenant garde de ne pas couper Jin-Wan, l'ingénieur opina simplement de la tête, jusqu'à ce qu'il ait terminé de s'exprimer. Si le chemin jusqu'ici avait été ardu, il n'en était pas pour autant fini. Un mot de travers, et il pouvait rapidement se retrouver exclus du projet, si ce n'est pire. Une fois encore, il allait devoir user de ses capacités de négociation pour ne pas tomber dans le fossé si proche de lui...
"Je vais être franc avec vous, ma priorité principale est le renversement du régime totalitaire qui domine ce pays. Je ne suis pas certain de bien percevoir vos buts profonds, mais ils concordent avec les miens. En l'état, il m'est difficile de vous donner mon avis sur ceux-ci si je n'ai pas un peu plus d'informations sur ceux-ci. Sachez toutefois que cela fait déjà bien longtemps que j'ai dû commencer à me salir les mains. J'ai beau détesté faire des pertes et des victimes inutiles, nous savons tous les deux que parfois le choix n'est pas nôtre, et que la lutte contre la tyrannie finit toujours par passer par la peine et la douleur."
Le tic de langage du Xinois perturbait plus le révolutionnaire que ses tentatives de le prendre au dépourvu, mais il chassa cette pensée de son esprit pour enchaîner sur ce que son "supérieur" attendait qu'il réponde.
"Je n'ai aucune raison de vous cacher quelque chose, nous savons tous deux d'où viennent l'essentiel de vos informations sur moi. Je suis un criminel international, recherché pour plus d'une dizaines de chefs d'accusations, avec parmi les plus graves rébellion, meurtre, destruction de biens publics, terrorisme, et subversion idéologique. J'ai un casier dans 4 pays distincts, et la seule raison pour laquelle vos maîtres m'ont laissés arriver jusqu'ici est qu'ils préfèrent lâcher le chien fou dans le jardin du voisin, avec l'espoir secret que les deux s'entre-détruisent. Je ne suis pas dupe que pour les plus hauts placés je ne suis qu'un atout utilisable sans arrière-pensée, mais vous savez quoi? Je préfère être un pion conscient de sa place et avec les fonds colossaux dont vous disposez que face à un peloton d'exécution."
Stark n'avait aucune intention d'être manipulé comme bon nombre de leurs sbires, s'imaginant qu'ils oeuvraient là pour leurs idéaux. Si il devait faire certaines choses, il les ferait, mais en toute âme et conscience. Qu'importe, les générations futures n'auront qu'à le juger plus tard. Le partisan fixa alors à son tour Jin-Wan, pour relancer la discussion dans une autre voie:
"Mais puisque nous n'avons aucun secret, je serai bien curieux de savoir ce qu'un Xinois peut trouver d'intéressant en Amestris. De ce que j'en sais, votre nation ne fait pas partie du complot, et n'a aucun intérêt politique dans ce pays. Donc j'en conclus que c'est pour des raisons plus personnelles que vous faites cela. Et soyons honnête, vous n'avez pas spécialement la posture d'un idéaliste. Alors, quel est votre parcours à vous?"
Jin-Wan Han
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En route vers la révolution
Sujet: Re: En route vers la révolution Mer 5 Sep - 13:19
Jin-Wan Han
Stark Spencer
En route vers la révolution.
Un nouvel arrivant, une potentielle recrue pour l'armée de Roskov. De la chair à canon... Combien de temps avant que ce petit dernier pousse son dernier soupir en exécutant une mission suicide, à la demande du chef ? Cet homme ne semblait pas frêle et la lueur dans son regard était intéressante. Allait-il se démarquer des autres ? Seul le temps avait la réponse. Le xinois pouvait clairement ressentir ses yeux se poser sur sa personne pour l'examiner. Il était en train de le juger, de l'observer, en premier temps dans le silence puis finalement, répondant aux dires du bras droit de cette armée. Jin se doutait bien que l'homme en face de lui, faisait attention à ses paroles. Avait-il peur d'être renvoyé ? Pas de cela ici... N'avait-il point conscience qu'il était dans l'antre du diable ? Un endroit inaccessible pour les faibles d'esprits.
La tyrannie n'engendrait que la peine et la douleur. Des sacrifices inutiles et des actes parfois barbares, mais nécessaires. Cet homme venait de résumer le quotidien de cette troupe. Bradley était le responsable de ses morts et de l'horreur semant le chaos dans son pays. Il avait jeté la première pierre, alors il recevait ce qu'il avait semé durant ses années au pouvoir. Rien ne pouvait arrêter ces hommes et ses femmes qui se battaient pour la liberté du pays... Seulement, les autres pays se servaient de ce prétexte pour atteindre le sommet et conquérir Amestris. Une tyrannie pour une autre tyrannie... Au final, qu'allait-il advenir de ce pays dans quelques années ?
« Recherché dans quatre pays différents. Je vois. Toutefois, votre "palmarès" n'a guère d'importance en ces lieux. Je ne doutes pas que vous ayez des compétences et cela sera fort agréable de vous avoir parmi nous afin d'apporter votre pierre à l'édifice que nous essayons de construire. Détruire pour reconstruire et reformer un pays plus libre. Sachez que nous sommes pas des esclaves et nous n'avons pas de maître. Juste une hiérarchie à suivre, ceci est la base de toutes notre organisation afin que personne ne soient un élément libre et pour coordonner nos actions. Pourtant, nous sommes aussi frères d'armes et d'ambitions... Réunis pour une seule cause. La liberté-ya. »
Un demi sourire se dessina sur les lèvres du xinois. Des belles paroles ou bien la vérité ? Cet homme pouvait penser ce qu'il voulait. Jin-Wan observa son interlocuteur pour voir ses réactions puis il le fixa dans les yeux, avec cet air plus que sérieux, pour rependre ensuite.
« Vos compétences, vous pouvez les montrer au reste du monde-ya, moi ce qui m’intéresse c'est de savoir, pourquoi vous en êtes arrivé à parler avec un homme-ya comme moi. Vos ambitions pour l'avenir, votre douleur que vous tentez de dissimuler à tous. Même voir la noirceur qui occupe votre être. »
Puis lorsque l'homme en face de lui vient à lui demander pourquoi un xinois était un partisan de cette cause. Ce dernier se mit de nouveau à sourire avant de soupirer longuement. Il ferma les yeux pour se remémorer les événements d'un passé qu'il voulait absolument oublier, mais qui ne faisait que le rattraper... Il s'écarta alors de son bureau pour se tourner vers un sabre de deux mètres, posé contre le mur. Un sabre au fourreau noire et orné de croix blanches. Il le montra du doigt avec une pointe de nostalgie dans le regard.
« Kikoku est un sabre qui se transmet dans mon clan depuis des générations. Depuis ma tendre enfance, on m'a appris à tuer les autres pour rester en vie et ainsi gagner des faveurs de l'empereur. Des meurtres pour le prestige, des faveurs... Mon père-ya était un homme avec une forte ambition et un chef inné. Seulement, avec le temps et en grandissant... Etre un assassin n'était plus ma priorité. Je voulais sauver des vies, pas en prendre. Je n'étais donc pas en accord avec le reste de ma famille-ya. Seul mon grand-père m'a épaulé, envers et contre tous... En secret, je me suis fait passé pour mort et il m'a donné ce sabre pour que je puisse devenir quelqu'un qui changerait les choses, qui pourrait rétablir la paix. J'ai traversé le désert et je suis arrivé dans ce pays, complètement perdu. Une âme généreuse m'a aidé et m'a sauvé de la perdition. Elle m'a appris à devenir un homme bien et qu'importe qui j'étais, le plus important, c'était ce que j'allais devenir. »
Encore un faible sourire alors qu'il s'approcha du sabre pour effleurer sa garde.
« Malheureusement... Ce que j'étais me hantait encore et guettait la moindre occasion pour refaire surface. La guerre a commencé... Celle que tout le monde a appelé le génocide d'Ishval. Celle qui m'a tendue la main est morte de la main des soldats envoyé pour traquer les Ishvals. King Bradley-ya est le commanditaire de ces massacres alors, en perdant cette personne, je n'avais plus le choix que de reprendre mon arme et me venger. Si cet homme est le bras armé de ce pays, je devais devenir plus menaçant. Alors guidé par mon désire de ramener la paix, et par pur égoïsme, je suis devenu l'envoyé de la mort-ya. Je prends les vies des hommes et des femmes qui sont nécessaires pour ramener l'ordre. Vous avez raison, je ne suis pas idéaliste, mais j'en ai le discours... Je ne cherche que la vengeance en prétextant que cela me permettrait de retourner à la vie que j'ai tant désirer... réaliser mon rêve. Pour certains, je suis un fou, dangereux et dont l'âme est insondable à cause de la noirceur qui l'habite depuis ma naissance. Pour d'autres, je suis un symbole de la liberté, un homme qui se bat pour ramener l'équilibre. Qu'importe ce que les gens peuvent penser de moi. »
Il laissa tomber sa main contre lui avant de se tourner de nouveau vers son interlocuteur. Son regard déterminé fixa les iris de l'autre avec insistance.
« De mes mains, je suis allé prendre les vies des miens pour obtenir la liberté et sauver mon pays d'un homme qui avait trop d'ambition et qui avait sombré dans le néant et de mes mains, je prendrais la vie du dirigeant de ce pays qui englouti son peuple et ceux qui l'entourent dans les ténèbres. Des sacrifices sont nécessaires et une vie prise n'est pas inutile, gardez cela en mémoire. Une vie peut faire la différence... C'est ce que l'ont m'a appris. Dites-moi, qu'est-ce que vous en pensez ? Quel regard portez-vous sur moi en sachant une partie de mes motivations ? »
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Starkounet !:
Désolé du temps de réponse, comme c'était les vacances et que je n'étais pas là en Août, avec le boulot et mon nouveau perso, j'ai pas avancé dans mes RPs comme je le voulais ! Mais ça ira mieux maintenant et dès que Darius est terminé, je vais carburer ! J'ai 19 rps à faire sur 43 seulement ici /PAN/. N'hésites pas à me MP surtout, si tu trouves que je prend trop de temps ! Au contraire, ça va me motiver!
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Sujet: Re: En route vers la révolution Lun 10 Sep - 21:53
Le Xinois en face de lui n'était pas des plus simples à discerner, et quand bien même la discussion allait bon train, Stark avait du mal à percevoir les failles de sa psyché. Il s'attendait à un cas pareil à cet échelon opérationnel, autrement leur petit groupe anarchiste n'aurait, comme bon nombre d'autres avant eux, pas fait aussi long feu. En tout cas il ne semblait pas aussi soumis à leurs généreux donateurs qu'on aurait pu le penser. Peut-être trouverait-il vraiment en ces lieux d'autres esprits éclairés avec qui partager ses convictions? Seul le temps pourrait le dire, en attendant il devait continuer à agir comme si il naviguait en eaux troubles, simple question de survie...
"Fort bien, au moins nous nous rejoignons sur cette cause. Pardonnez-moi si je parait encore trop rigide, j'ai eu affaire à bien trop d'allié potentiels en réalité motivé par leur propre soif de pouvoir, et on sort toujours d'une vie d'endoctrinement avec plus de séquelles qu'on ne le pense..." Stark n'était pas le seul à vouloir cerner son interlocuteur, la situation était comparable à une partie de poker, chacun cherchant à deviner la main de son adversaire sans devoir trop dévoiler la sienne, même si il restait encore à savoir qui serait le premier à se coucher, et quel mise l'autre gagnerait, rien n'était joué.
" J'ai de grandes ambitions, à vrai dire. J'ai visé haut, trop haut certains vous diraient. Je veux rendre le pouvoir à ceux qui le font mais le subissent, mais ce n'est pas parce qu'on dit au peuple que le pouvoir leur revient de droit qu'il est capable de réaliser. La cage est bâtie depuis bien trop longtemps, ses occupants ne remarquent même plus les barreaux, ou pire, ils sont vus comme une chose positive et non comme une atteinte aux droits les plus fondamentaux de chacun. Seul, je ne peux pas briser ces barreaux, ces chaînes, et c'est là que vous intervenez. Vous êtes peut-être violents, vous causez peut-être du dégât à tout ce qui est autour de ces barreaux, mais vous êtes toujours plus efficace pour parvenir à mon objectif. Si je dois d'abord faire souffrir le peuple pour lui ouvrir les yeux, alors qu'il en soit ainsi. La voilà ma noirceur, je suis déterminé à aller jusqu'au bout de mes convictions, quel qu'en soit le prix."
Bien qu'il n'en montra rien, le révolutionnaire fut assez surpris que Jin daigna lui expliquer son histoire depuis le début, du moins si il y avait une once de vérité dans ce qu'il était en train de raconter... Une histoire de son temps, une histoire dramatique, où une fois encore le carcan social était venu écraser des vies, celles de ceux qui aspiraient à vivre hors de son cadre formaté. Hélas, cette histoire, il en avait déjà entendu de nombreuses versions, celle d'un homme ou d'une femme propre sous tout rapport, ne désirant que vivre sa vie comme il l'entend, perdre tout ce qu'il possédait sous la botte d'acier du régime et n'avoir plus rien qu'une froide colère pour continuer à avancer. Mais en général leur désir de vengeance et leur manque d'envie de vivre ne laissait qu'une maigre espérance de vie à ce genre d'individus. Que Jin se batte ainsi depuis la guerre d'Ishval en disait long sur ses compétences.
"Vous êtes la victime de ce système oppresseur, les puissants ont détruits tout ce que vous aviez de plus cher, et ils ne le réalisent même pas, ou n'en ont cure. Mais vous n'êtes pas restés une victime, vous êtes devenus un acteur de la lutte. Nous avons besoin de gens comme vous, qui ont vécus ce qui arrive lorsque nous laissons agir les tyrans comme bon leur semble. Notre cause est juste, nous devons leur arracher le pouvoir des mains, pour que plus jamais personne n'aie à faire les choix que vous avons dû faire nous-mêmes. Je serai fier de me battre aux côtés de quelqu'un qui a transformé son désir de revanche en quelque chose de bien plus grand."
Il lui tendit alors la main, en signe de solidarité. Ce n'était peut-être qu'une supercherie, mais peut-être aussi qu'ils avaient une vision commune pour l'avenir...
Jin-Wan Han
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Sujet: Re: En route vers la révolution Dim 4 Nov - 19:13
En route pour la révolution.
Stark
Jin
“Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes.”
L'homme s'excusa de paraître trop rigide. Il était loin de se douter, que devant lui, se tenait l'une des rares personnes à être aussi insensible et froid comme de la glace provenant du grand nord. Il avait de la chance de pouvoir entre ses longues phrases de la part du xinois. Il ne parler que peu, et lorsqu'il ouvrait la bouche ce n'était que pour répondre à un ordre de la part de son chef, Nikolaï Roskov. Il était rare qu'il puisse parler librement de lui à quiconque. Donner des détails de sa vie passée, ce n'était pas son genre. Pourtant, il le devait. L'individu en face de lui, avait besoin de connaître les motivations de l'assassin, alors autant jouer le jeu jusqu'au bout et lui donner satisfaction. Maintenant, à lui de croire ou non à ses dires.
Jin n'était pas rentré dans les détails de son existence, cela ne servirait à rien que de dévoiler une faiblesse d'âme. Le but n'était pas que la future recrue ne le prenne en pitié, loin de là. Il fallait lui montrer de la détermination, lui prouver que le pouvoir n'était pas la priorité dans le coeur des combattants. Même si cela n'était pas le cas pour ceux rester dans leurs pays, qui n'attendaient qu'une chose : qu'Amestris tombe pour l'envahir et prendre le contrôle sur les habitants.
« Seuls les fous sont en quête de pouvoir. Ces gens n'ont pas leur place dans ce monde. Nous sommes ici pour éradiquer le pouvoir, pas pour le remplacer par une autre tyrannie-ya. »
Portant un énième regard en direction du visage du futur confrère, Jin afficha un début de sourire narquois. Éradiquer... C'était le mot juste pour définir les agissements du groupe qui se terrait dans les tréfonds de la ville de Central City. Ce pays allait garder les séquelles de cette nouvelle guerre, pendant longtemps. Ils allaient enfin ressentir la souffrance des victimes de King Bradley. Les fous allaient tous tomber, et les victorieux seront les âmes méritants la rédemption, seulement si cette dernière serait accordée.
« Avoir de l'ambition ou être idéaliste, n'est point un crime. Ce qui devrait être passible de l’exécution sont les personnes qui abusent du pouvoir égoïstement. Ici, personne ne vous jugera. Chacun à sa propre histoire à raconter, sa motivation à participer à tout ceci. Je suis cependant en accord avec vos propos... Si le peuple-ya doit souffrir pour ouvrir les yeux, alors qu'il en soit ainsi. Nous serons les bourreaux pour beaucoup d'entre eux, mais c'est inévitable si nous voulons changer les choses. »
Si son invité continuait à l'observer pour le cerner, cela ne pouvait qu'être une bonne chose. Les révolutionnaires sont certes unis, mais restent méfiants. Pourtant, comme le dirait son interlocuteur, ils sont des victimes du système oppresseur. Cependant, ils sont tous prêts à se faire utiliser par une autre entité pour changer les choses. Ils sont prêts à mourir pour la liberté. Cela rappelle bien des choses à notre xinois. Ses origines, son pays... Sa famille. Eux aussi, disaient œuvrer pour la liberté et au final, ils se servaient de ce prétexte pour décimer des clans pour monter dans les bonnes grâces de l'Empereur... Grimper plus près du pouvoir et un jour, tuer le souverain pour prendre sa place.
« Je suis peut-être un acteur de cette lutte, mais seul, je ne peux rien. Vous avez besoin de nous et, nous avons besoin de vous pour mener cette longue bataille-ya. Je serai tout aussi honoré de combattre à vos côtés. L'union fait la force, mais la force ne peut rien sans l'union. Ensemble, nous pourrons changer les choses. »
Il s'approcha lentement de cette main tendue vers lui pour venir la serrer dans la sienne. Une poignée de main forte, mais qui devrait les rapprocher. Jin-Wan ne jouait pas dans la supercherie. Tout ce qui avait été relaté pendant ces longues minutes, n'était que vérité. A quoi bon mentir ? Il avait donné ce que l'autre voulait, sans détour.
« Bien, maintenant... Je vous propose de vous faire visiter notre quartier général. Comme vous avez pu le constater, nous sommes sous les entrepôts de Central City. Nous sommes à l'abri des regards et il n'y a pas que cet étage. pour combattre, nous devons nous enfoncer dans les profondeurs de cette ville-ya. »
Il lui lâcha finalement la main pour se retourner et aller chercher son sabre de deux mètres. Kikoku allait certainement servir... surtout contre certaines de ces connaissances qui rôdent dans les couloirs.
« Restez près de moi-ya. Vous allez probablement faire la rencontre des personnes qui sont aussi des grands acteurs de cette guerre contre Amestris, mais tous ne sont point comme vous et moi. »
Sur ces mots, il s'engagea vers la porte de ce bureau qu'il ne fréquentait que très rarement. Il laissa passer son interlocuteur avant de refermer la porte. Un long couloir qui s'étendait sur les deux côtés. L'un menait vers d'autres pièces, l'autre vers l'ascenseur. Jin commença à avancer dans la direction de ce dernier pour l'appeler, saluant un soldat de Drachma qui montait la garde. Lorsque l'engin mécanique arriva et ouvrit ses portes, le xinois s'engouffra à l'intérieur et patienta quelque peu avant d'appuyer sur l'étage inférieur.
« Si vous voulez toujours être des nôtres suite à notre entretien, je vais devoir vous mener à notre faussaire. Vous comprendrez qu'à l'extérieur, nous n'agissons pas sous notre véritable identité pour éviter que l'armée ne lance des avis de recherche contre nous. Nous pouvons nous fournir une nouvelle identité et nos contacts dans l'armée peuvent aisément effacer toutes les traces de votre ancienne vie. Comme les crimes commis ou bien les endroits où votre nom peut apparaître. Nous pouvons vous fournir un logement dans la ville et vous attribuer un métier reconnu pour votre couverture. Pour vous, je suis Jin-Wan Han, ancien assassin et dernier survivant du clan Han, mais pour le reste du monde, je suis Jin Lau, docteur et consultant pour l’hôpital de Central City. Par le passé, j'ai feins ma mort aux yeux de ma famille-ya pour devenir docteur, je ne pensais pas que mon rêve serait réalisé en devenant un membre d'un groupe comme celui-ci. L'ironie du sort... N'est-ce pas ? »
L'étage -6 atteint, les portes s'ouvrirent dans un grincement métallique. Au loin, un endroit particulier que beaucoup évitez... L'atelier d'Aria Richards. Originaire d'Aerugo, tout le monde semblait être d'accord sur un point : elle avait la gâchette trop facile. Elle n'hésitait pas à tuer pour n'importe quel motif. Tout était bon pour verser le sang. Jin-Wan ne s'entendait pas vraiment avec elle et cela était réciproque. Cette femme passait son temps à vouloir le rabaisser et à pointer son arme sur lui. Malheureusement, si Jin devait faire visiter l'endroit à son confrère... Il n'avait pas le choix. Il devrait passer par ici. Ce fut la raison pour laquelle, Kikoku était dans sa main, encore rangée dans son fourreau.
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En route vers la révolution
Sujet: Re: En route vers la révolution Lun 7 Jan - 22:07
Maintenant que Stark avait noté le tic de langage de son interlocuteur, il lui était difficile de ne plus y faire attention. Cette intonation ne semblait en plus suivre aucune logique, c'était à n'y rien comprendre. Il avait pourtant l'habitude de travailler avec des originaux, et il aurait pu être désarçonné par tout le reste, comme le fait que le Xinois se baladait avec un sabre démesuré, mais non, c'était ce foutu accent qui le surprenait. Fort heureusement, il savait garder un visage fermé dans ce genre de circonstances, et seul son cerveau serait témoin de ses réflexions sur le sujet. Son esprit multitâches laissa un peu de côté tout cela pour revenir à ce qui était réellement pertinent en cet instant précis.
Jin tentait de gagner sa confiance par ses paroles. Dans le domaine dans lequel ils oeuvraient tous deux, cela allait de soi de jauger la fiabilité de quelqu'un, même si toutefois une certaine dose de défiance devait rester de mise. Pour l'heure, le révolutionnaire constatait qu'il n'était pas attaché à sa chaise, et que si son nouveau camarade était fort froid, il n'avait toutefois montré pas une once d'hostilité. Sa poignée de main fut d'ailleurs franche, directe, loin de celles des intrigants et des hommes de cour, de quoi plaire à l'ingénieur.
- Je peux dire que ce sera un plaisir de travailler avec vous, j'ai hâte d'entamer notre collaboration.
Le Xinois lui proposa alors la visite des installations, sous-entendant que le complexe était bien plus vaste qu'il ne pouvait l'imaginer. Était-ce vraiment possible, de posséder une telle infrastructure, aussi près du siège du pouvoir de Bradley? Si tel était le cas, la logistique des lieux devait être un exploit à elle seule. Stark était franchement curieux de voir ce qui restait encore à découvrir en ces lieux, même si l'avertissement de Jin lui semblait bien sombre. Était-ce un sarcasme mal perçu, ou paraissait-il vraiment méfiant? Seul l'avenir pouvait lui confirmer ses doutes à ce sujet.
Ils passèrent devant un soldat, signe de l'investissement important que les pays étrangers avaient mis dans ce projet de déstabilisation d'Amestris, pour rejoindre l'axe central de ces lieux. Rien qu'aux indications, le révolutionnaire put constater que Jin ne mentait pas à propos de la taille du bâtiment. Et à une telle profondeur, son travail ne risquait pas d'être repéré par les agents de l'ordre à la surface...
La descente en ascenseur fut l'occasion de discuter d'un nouveau point à régler rapidement: celle de son identité. L'ingénieur rassura de suite à ce propos, en sortant de diverses poches trois passeports différents.
- Ce sera volontiers que je profiterai de vos services en la matière, toutefois j'ai déjà pris mes dispositions précédemment. J'ai usé de deux identités lors du trajet, pour éviter qu'on ne puisse refaire ma route lors d'une enquête. Mais enchanté Jin Lau, je suis Simon Carter, un mécanicien fraîchement arrivé en ville depuis ma campagne natale. Le sort est bel et bien ironique, autant de chemin pour revenir au point de départ.
Une fois l'élévateur stoppé, ils s'engagèrent tout deux en direction d'un lieu qui risquait de vit devenir familier pour l'ingénieur: un atelier. Si il voulait améliorer son matériel, c'est ici qu'il allait probablement devoir travailler. Bizarrement, c'est à partir de ce moment-là qu'il perçu plus de tensions dans la main de son guide, celle qui tenait son arme à portée de sécurité. Qu'est-ce qui pouvait bien être aussi dangereux? Stark n'en était pas certains, mais peut-être que l'endroit possédait un gardien, il était déjà tombé sur d'étranges créatures lors d'opérations sur des laboratoires clandestins de l'état, en était-il de même ici?