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Sujet: Conscience éphémère ? [PV Mallory] Mer 14 Juin - 8:45
23 Novembre 1914.
C’était plus le moment de foirer. Peut-être qu'il commençait à se rendre compte de quelque chose. Il y avait un truc qui clochait. Un « je ne sais quoi » qui n'allait pas. Il cherchait tout en regardant dans le miroir de sa salle de bain. Il tâta d'un index métallique son oreille écorchée. Puis l'autre.
« Tssss.... »
Mis à part son teint de plus en plus blafard à cause de la drogue qu'il ingérait et ses pupilles qui changeaient constamment de taille, Logan aurait pu avoir l'air normal. Il cligna des yeux pour tenter de faire disparaître le rouge dans son regard. Il avait l'air fatigué. Shooté. Quelle était la conclusion de ce mois ? Un bras en moins. Un lobe en moins. Une oreille en moins. Des cicatrices éparses sur la gorge. Des bleus à foison. Des lèvres écorchées par les ronces d'un alchimiste blafard. Des griffes assidues contre le flanc, l'estomac et le dos. Une dépendance chronique à l'opium et le cola. Et une constante baisse de la traque aux chimères. Et pour cause ; il s'attaquait de plus en plus à des humains lambda. Tantôt les confondant. Tantôt par pulsion soudaine.
« 'Fais chier... Merde ! »
Il avait mis le doigt sur le « je ne sais quoi ». Par deux fois, il s'était battu contre des alchimistes d’État. Il avait perpétré des meurtres sans s'amuser à compter. Il esquissa un sourire, fébrile en se maintenant au lavabo. Putain, qu'il aimait ça. Mais... Ces pulsions le rendaient cinglé. Il rit. Oui. Il venait de se rendre compte d'un truc. Il avait perdu son flegme habituel. Sa tendance à l'observation. Sa patience boursouflée d’énergie. Ses rêves de vengeance. Il attaquait à droite, à gauche sans réfléchir outre mesure. Voilà ce qui n'allait plus. Mais comment y remédier ? C'était presque incontrôlable. Dès qu'il voyait une cible potentielle, qu'importe à quoi elle ressemblait, il avait envie de sauter dessus comme un loup enragé ! Comment se guérir de ça ? De cette envie de sortir. De traquer. De coincer. De tuer. Il se posa longuement la question, le front contre le miroir. Dans cette chambre d’hôtel. Un sourire conquis étirait ses lèvres abîmées. Il repensait à ce moment où il avait mit le feu à son studio. Avec une chimère à l'intérieur. Un frisson vint engourdir ses épaules. Il frissonna. C'était bon.
« Non, non, non... Ne pas y penser. Ne pas y penser. »
Il inspira. Il ricana.
« Oh si... Oh... Si... »
Logan souffla. Il semblait candide, comme s'il s’apprêtait à se rendre à un rancard pour la première fois de sa vie. Un rancard important. Celui du contrôle. De l'apaisement. Ça n'avait rien de facile. C'était comme tout reprendre à zéro. Il devait se laver de cette folie. Sans la comprendre. Sans vouloir vraiment la soigner. Juste... La calmer.
« Ce n'est qu'une question de temps... Avant que l'on ne s'amuse... La patience... Derrière l'impatience... »
Il souffla encore. Ses doigts d'acier maintenaient fermement le lavabo. Celui-ci grinçait sous le poids de ses deux bras métalliques.
« Jouer. C'est le plus important. Jouer. S'amuser. Croquer la vie à pleines dents, hé-hé-hé... »
Les yeux clos, il inclina la tête :
« Non, non... Non, le contrôle. Le... Contrôle. L'observation. Les chimères... Ces chiennes... Elles méritent de mourir... »
Sa voix tressauta.
« … Oui. Elles le méritent toutes ! Mais... Pas les autres ? Non. Est-ce que c'est grave ? Les autres ? Au fond... Ce sont des animaux ? Des bêtes sans vergogne. Car nous en sommes tous. Mais moi... »
Il se sonda dans le lavabo. Avait-il seulement conscience d'avoir le même poids mental qu'une chimère ? Il se battait contre son for intérieur à leur image. Lui ? Une bête ? Impossible. Il secoua la tête.
« Non... Seules elles le méritent. On se calme... On... se... calme. »
Il tendit le doigt vers le miroir, les yeux dans le vague :
« On ne joue pas avec les humains. Non. Ce n'est pas bien. » « Mais... Ils savent jouer, pourtant. » « Peut-être, mais ce ne sont pas les cibles. » « Mais... Ils sont tellement plus faciles. » « Raison de plus ! Les faibles pour les faibles. » « Mais... Comment ? Comment vais-je faire ? J'en ai bien trop envie. » « Tu ne sortiras pas si tu n'es pas capable de te retenir ! A force, on va finir par se faire avoir ! On a toujours réussi à être anonyme jusqu’ici ! On est plus fort. On va s'en sortir. » « Comment ? » « Il faut... Qu'on travaille. Ensemble. Avec eux. Les humains. On va... On va voir combien nous sommes forts. On ne va pas jouer. On va...Se... Contrôler. Et si on y parvient... Oui... Si on y parvient alors... On ne sera plus la proie de nos pulsions. » « UNE PROIE ??! Jamais !!!! Jamais !!! » « Alors... On va y arriver. Et la récompense... Oui... Si on y arrive... On ira s'amuser. »
Il croisa son regard déterminé dans le miroir. Il devait s’appâter pour contenir sa pulsion. C'était ironique. Mais il en était peu conscient. Persuadé au fond de lui qu’il avait la solution, Logan se rafraîchit le visage. Il se le déforma, le palpa et se gifla pour se redonner des couleurs. Puis il mit un pied dehors. A la limite de l’hôtel, emmitouflé dans sa veste quand bien même il avait chaud, il voulait apparaître comme normalement constitué. Mentalement. Physiquement. En était-il encore capable ? La réponse ne tardait pas à venir au coin de la rue.
20h12 - Toujours sans vêtement... Les poings sur les hanches elle se dit qu'elle a l'air fine. Mallory soupire, elle regarde les différents amas de vêtements qu'elle a su a merveille éparpiller de partout dans cet appartement d'ordinaire si bien rangé. Pourquoi ? Mais pourquoi a-t-elle accepté ? Elle savait pertinemment que cela se terminerait ainsi. Elle, dans sa dentelle intime à se questionner sur le choix de la robe. Mallory déteste les soirées entre "collègues" depuis toujours. D'ordinaire la Lieutenant s'arrange pour éviter ou refuser poliment... Mais pas ce soir hélas, il a su la piéger. Heureusement que ce bougre n'est pas souvent présent à Central City. Un nouveau soupire, une robe d'un rouge sombre sur sa peau laiteuse, des bottes montantes avec un petit talons et un bandeau assorti pour tenir sa tignasse bleutée, le tour est joué.
20h37 - Un tour de clés. Il est déjà temps d'y aller. Longue veste cintrée et petit gants sombres, elle remonte le sac à son épaule pour engager la marche. Les rues sous le ciel de nuit, c'est vraiment fascinant. La demoiselle aime prendre le temps d'observer les gens, les mouvements, la lumière des bâtiments, les rues et ses passants. Son pas est lent et sa tête un peu rêveuse. Elle se permet un instant d'évasion entre deux recherches entêtantes. La petite fée des neiges est souvent dite trop sérieuse. Elle regarde l'adresse à plusieurs reprises sur le bout de papier, se maudissant encore intérieurement d'avoir été piégée si facilement. Dans le fond, ce n'est qu'une manière de cacher sa timidité. Une fois arrivée, elle sera contente de s'être fait violence. Sortir de sa bulle, sa zone de confort... D'ailleurs pourquoi s'est-elle fait si coquette ? Elle n'a personne à qui plaire... Non ? Elle secoue la tête en espérant chasser ses pensées. Oui, il arrive que parfois, une femme désire plaire. Même juste un peu, un peu plus que dans son uniforme bleu ou derrière ses lunettes de petit rat de bibliothèque.
21h08 - Le Bar n'est plus très loin. Elle sera certainement la première arrivée comme a chaque fois, elle commence à s'y faire. Toujours assez tranquille, perdue dans ses pensées, elle ne fait pas attention quand elle tourne au coin de la rue, se retrouvant nez à nez avec toi, un inconnu. Oui, un inconnu qui fait un étrange sentiment au premier regard. Elle se recule d'un pas, honteuse d'avoir été si distraite, cachant sa gêne dans un petit rire et ses joues roses. Machinalement, elle remet ses cheveux en place pour te présenter des excuses pour le principe. Après tout, vous ne vous êtes même pas touché. Elle plisse un petit peu les yeux, très douce comme à son habitude, pour te dire :
« Je suis désolée, j'avais la tête ailleurs... Vous m'avez surprise. »
Oui cela ne pourrait être que des politesses. La petite fée serait reparti après un sourire et un signe de la main. La soirée aurait suivi un autre chemin... Mais Mallory est une gentille personne. Une très gentille personne. Elle fait partie de ses personnes qui prennent naturellement soin des autres, et ceux sans rien attendre en retour. Alors devant ta peau pâle, tes cernes et ta mine aux traits marqués, aux lèvres abimés, elle s'inquiète sincèrement. Oh, elle n'y voit en rien un danger, Mallory est parfois bien naïve. La demoiselle se contente de te demander avec ce visage si sincère :
« Vous... Allez bien ? Vous semblez... épuisé, est-ce-que je peux vous aider de quelques manières que ce soit ? »
Et oui, cela part toujours d'une bonne volonté, non ? Elle se rapproche d'un pas, prête à te donner son écharpe si tu as froid ou prendre le temps de t'écouter. Peut-être te raccompagner si tu es égaré. C'est comme ça qu'elle fonctionne Mallory. A toi de voir ce que tu en fais...
« Je suis désolée, j'avais la tête ailleurs... Vous m'avez surprise. »
Logan fixait la nouvelle venue avec un appétit rasséréné. Les mains au fond des poches, les vis de ses auto-mails tremblaient de ses poings fermés. Il inspira longuement. Sa poitrine se bomba. Il pinça les lèvres. Les gerçures lui furent douloureuses. Certaines se rouvrirent. Mais il n'en avait cure. Il la regardait. Il expira fébrilement comme s'il soufflait dans un sifflet. Ses joues tremblèrent. Son teint devint plus blafard, rendant les contours de ses yeux noirs. Il observa les alentours plutôt vides. Peu à peu les rues se remplissaient. La soirée commençait. Mais ces quelques minutes pouvaient suffirent...
« Vous... Allez bien ? Vous semblez... épuisé, est-ce-que je peux vous aider de quelques manières que ce soit ? »
Il se retint de rire grassement. Le bruit qui lui échappa ressemblait plus à un couinement de cochon. Une truie qui grondait. Son sourire lui glissa des lèvres. Il se les mordit pour le retenir. Bon dieu, ce que c'était dur ! S'il allait bien ? Il n'était pas certain de pouvoir répondre à cette question. Quand Logan allait bien, c'est qu'une proie lui était soumise. La jeune femme était ravissante, mais Logan ne voyait en elle qu'une victime potentielle. Il inspira de nouveau, les sourcils plus bas. Ses pensées s’enchevêtraient. Tantôt disgracieuses et morbides. Tantôt encourageantes et confiantes. Il devait apprendre à se contrôler de nouveau. Il hocha la tête pour appuyer ce dernier songe.
Logan ouvrit la bouche. Mais que pouvait-il dire ? Oh. Il se dit que la meilleure manière d'arriver à une conversation, c'était de ne pas trop y penser. Ne pas anticiper les mots ou les cris qui pourraient échapper de la belle bouche qui lui faisait face. Les mots. Pas les cris. Les mots. Il hocha de nouveau la tête à plusieurs reprises. C'est de ça dont il avait l'air ? D'un garçon épuisé ? Logan papillonna des paupières. Ses yeux étaient humides et vitreux. La drogue n'arrangeait pas les choses. Il renifla de dédain. Si ses mains avaient été faites de chair et d'os plutôt que de métal, ses ongles auraient entamés sa peau avec facilité. L'opportunité était si belle ! Il se voyait déjà l'embarquer dans une sombre ruelle pour lui faire avaler son bulletin de naissance. Chercher ce qui, chez elle, pouvait s'apparenter à une chimère. L'ouvrir pour découvrir s'il avait raison. Elle avait les cheveux bleus. Qu'est-ce qui était bleu ? Un poisson ? Un pantalon ? Il rit. Foutue drogue. Il rebaissa les épaules et souffla une énième fois :
« … Euh... »
C'était quoi la question déjà ? Il fixait les gants de la jeune femme en se demandant si des griffes s'y cachaient. Une chimère pantalon avec des griffes ? Un cartoon se matérialisait dans sa tête. Mais une chose plus excitante le tarauda. Peut-être avait-elle vraiment des griffes... Peut-être était-elle vraiment une chimère... Un frisson lui agita les épaules. Il sortit une main de sa poche pour s'agripper la nuque. Là. Il stoppa le cheminement agréable de l’adrénaline sous ses doigts d'acier. Là... Ce nerf entre le pouce et l'index, il comprit sa propre douleur. Celle qu'il taisait depuis qu'il ingérait d’innombrables produits. Il eut comme un sursaut de lucidité. Logan devait avoir l'air d'un fou. Et non d'un paumé. Il en avait soudainement conscience. Comme si ressentir de la souffrance lui permettait de retrouver une once d'humanité. Il se relâcha doucement la nuque. Les yeux rivés dans ceux de la belle inconnue – une chimère qui cachait ses griffes ! - Logan secoua la tête :
« Non, ça va pas. J'ai envie de... »
… De lui arracher les ongles, les dents, les yeux, même les cheveux, la bouche… Elle devait sûrement cacher de gigantesques canines sous ses lèvres pourpres ! Pourquoi avait-elle une robe si rouge ? Si sanguine ? Il pouvait la poignarder, là, tout de suite que personne ne le verrait ! Ooh ! Cette idée, elle était...
« D... De vomir, dit-il à contre-coeur. »
Il inspira, les yeux exaltés et un rire léger lui vibra dans la gorge. Il avait réussi ! Logan n'en revenait pas. Il avait réussi. Il ne l'avait pas attaqué. Il ne lui avait pas sorti des tirades morbides. Puis il perdit tout. D'un coup. Respiration. Rire. Exaltation. Euphorie passagère. Elle avait été si succincte qu'il se demanda si elle avait vraiment existé. Logan commença à claquer des dents. D'abord, ce fut un bruit à peine audible. Peu à peu, l'envie fugace de sortir son couteau rendit ce son plus fort, plus violent. Il frissonna d'avantage, des images des plus horribles en tête. Mais pour lui, c'était si tentant. Si... Si faisable !!!
Peut-être qu'elle allait l'attaquer. Si elle le faisait la première, il n'aurait plus à débattre avec sa conscience. Quelle que soit la chimère qu'elle dissimulait sous ses beaux attraits, il allait lui arracher la moelle par la gorge !
Il retira sa veste d'un geste malhabile comme s'il voulait se débarrasser d'une seconde peau désagréable. Il suait tant il se retint. Il tremblait tant il avait envie de la t...
Une main fourrée dans la poche de son pantalon, il caressa le manche de son couteau replié. Un vieux réflexe lui revint naturellement alors qu'il se voyait ronger l’extrémité d'acier de son pouce. Le goût de fer et le froid de la matière lui rappela le sang. Il retira son doigt et ferma le poing. Logan baissa les yeux à leurs pieds et une vague lui passa dessus, comme une fatigue soudaine. Il se rappelait un peu... Il se rappelait un peu... Mais il avait tellement envie d’enfreindre sa règle... D'oublier tout ce qu'il s'était dit. Car après tout, elle était peut-être véritablement une chimère ! Et s'il ne se trompait pas, alors elle allait tuer des gens. Et s'il tuait les chimères, c'était pour protéger... C'était pour... Oui. C'était pour ça. Logan n'était pas un tueur. C'était un vengeur. Un protecteur. Les humains étaient bien trop faibles et aveugles. Les chimères grouillaient partout autour d'eux. Il devait la tuer. La neutraliser.
Logan enclencha un mouvement du poignet. Il souleva légèrement le manche du couteau.
Il retint son geste. Les yeux rivés sur la jeune femme, il observait son visage. Une particularité bien à lui le retenait. Dans cette brusque lucidité, il creusa le regard de Mallory à la recherche d'une once d'agressivité. Il l'observait avec une attention toute particulière. Celle-ci même qui lui avait servit, il n'y a pas si longtemps que ça, à dénicher les chimères parmi les humains. Comment avait-il oublié si facilement ? Comment avait-il dépassé la limite si vite ? Le dos voûté, il dépassait Mallory de vingt bons centimètres.
Il retira sa main de sa poche. Vide.
« C'est passé. »
Il baissa la tête. Ses cheveux lui encadrant le visage, il s'essuya le front d'un geste tremblant. C'était à cause d'elle. Cette créature immonde et perfide. Cette bête assoiffée et monstrueuse. Tout ça, par sa faute. Cette grande perche rouge aux cheveux blancs. Un renard. Ce bâtard. Ce connard prétentieux. Malgré les injures qui lui passèrent par la tête, Logan esquissa un sourire farouche. Il avait hâte de lui faire mordre la poussière. Il ferait ça lentement. Très doucement. Il secoua la tête pour se retirer le visage de Ban Silverleigh du cerveau et releva les yeux. Mallory était toujours là.
Parfois il n'y pas besoin de mots. Mallory ne te quitte pas du regard un seul instant, derrière sa candeur, elle analyse ce qui l'entoure. Elle prends conscience de ton état sans même se douter de sa gravité. Oui, l'azure n'a pas idée du tourment morbide dans lequel elle vient de te plonger. Pas un seul instant, elle ne peut imaginer les immondices que tu rêves de lui faire. Restant le chevalier servant qu'elle a toujours été, inquiète et bienveillante... Mais elle comprends, elle ressent cette déviance, ce mal sous-jacent et peut-être dangereux. Sur ses bras si frêles, ses poils se dressent. Elle ravale sa salive lentement sans te montrer qu'elle commence à s'en faire. Non pas pour toi, mais pour elle. Juste un peu, juste derrière ce désir étrange de vouloir te venir en aide.
Avec patience, elle attends. Chaque seconde qui passent pour que tu ne puisses retrouver ton contrôle, elle te les offre. Oui, immobile devant toi, les sens à l'affût, elle te laisse faire. Elle attends que tu trouves le chemin qui est le tien, que tu donnes les réponses que tu penses les meilleurs. Mallory ne sait pas réellement à quoi s'attendre quand tu joue de tes mains au fond de ta poche. Mallory n'a pas idée de ce que tu peux penser. Mais Mallory, te laisse faire le choix de te rattraper et quand tu finis ta phrase, quand tu passes à ses côtés, elle comprends que tu as allé de l'avant. C'est étrange comme sentiment, sa raison ne cherche qu'à te fuir mais son cœur bien trop généreux voudrait vraiment te soulager. Pourtant, il y a devant ses yeux tout les signes sinistres de la démence ou de la dépendance. Drogue et folie, ne sont-ils pas les alliés de massacre ? Mallory ne sait pas ce qu'elle doit faire de plus. Le temps se fige, alors que vos yeux se croisent. Elle voudrait te dire qu'elle a compris... Mais comprendre quoi ? A quelle échelle ? Elle ne sait pas. Elle baisse la tête à son tour, gagner du temps, trouver les bons mots, puis... Elle fouine dans son sac. Elle y cache toujours des biscuits, des sucreries délicieuses que son père lui offre souvent... Comme si elle n'était pas en mesure d'aller se les acheter. Elle cherche sans défense, sans méfiance apparente avant de te tendre une petite boite en métal :
« Tenez... Avant de partir, vous devriez prendre un petit peu de sucre, cela fait passer la nausée... »
En guise de bonne foie, elle ouvre la boite pour en prendre un sans regarder, sans te quitter des yeux. Elle hausse les épaules avant de sourire et sur le ton de la confidence elle murmure avec beaucoup de douceur :
« J'ai compris... Ce n'est pas la fatigue n'est-ce-pas ? Faites attention à vous... D'accord ? »
Parce que tu as l'air mal, parce que tu as l'ai perdu à ta manière. Parce qu'elle ne se doute pas un seul instant que tu as des envies de massacre. Parce qu'elle ne cherche qu'à t'aider comme elle peut contre tes propres démons. Elle n'a rien d'un monstre, n'est-ce-pas ? Elle ajoute même en retirant son foulard autour du cou, pour te le tendre :
« Les nuits sont fraîches vous savez... Tenez... Je ne sais pas contre quoi vous êtes entrain de lutter mais... Je suis de tout cœur avec vous. Je vous souhaite de trouver ce que vous cherchez... Bonne soirée. »
Un geste de la main et voilà qu'elle s'éloigne sans demander son reste, parfois, les petites attentions ne s'expliquent pas. Mallory se contente de rester elle-même. Elle n'est personne pour te juger, Personne.
Logan baissa les yeux sur la boîte en métal qui lui était tendue.
« Tenez… Avant de partir, vous devriez prendre un petit peu de sucre, cela fait passer la nausée... »
La jeune femme se servit un biscuit sous le regard insistant de Logan. Il avait vraiment beaucoup de mal à retenir son impulsivité. Intérieurement, Logan se félicitait d'y parvenir. Il observait Mallory qui croquait dans son biscuit avec la voracité d'un aigle. Il voulait s'assurer que ses dents étaient normales. Il ne la quittait pas des yeux, proie à la sensation qui transparût dans la position défensive de Mallory. Il sentit sa méfiance comme un chien à l’affût. Il avait appris à faire confiance à son instinct car c'étaient ces mêmes artifices qui lui permettaient de jubiler de l'art de poursuivre des créatures de la nuit. Ce sentiment l'exalta de nouveau. Logan se mordit la lèvre inférieure. Mais pourquoi résister ?! C'était soit le biscuit, soit le couteau. Quoi que... Pourquoi choisir ? Un sourire lui étira les lèvres. Logan prit un petit gâteau et croqua à pleines dents, mâchant avec la rapidité d'un chat et la force d'un crocodile. Ses grands yeux ne quittaient pas sa cible du regard. Ce serait drôle qu'elle s'étouffe avec. Il n'aurait pas à bouger le petit doigt. L'étranglement était sa technique préférée. Cette image le fit pouffer.
« J'ai compris... Ce n'est pas la fatigue n'est-ce-pas ? Faites attention à vous... D'accord ? »
Il cessa de rire et de mâcher. C'était à peine s'il pensa à avaler. Elle avait... Quoi ? Compris ? Savait-elle pour les chimères ?! Logan l'observa de nouveau en faisant un pas en arrière. Il inclina la tête. Le jeune homme resta stoïque quand Mallory retira son foulard et le lui tendit. Le biscuit en bouche, il attrapa l'écharpe entre le pouce et l'index et la leva devant ses yeux. Ou bien... Avait-elle compris qu'elle devait mourir étranglée ? Une chimère qui acceptait son sort, ce n'était pas nouveau. Rare et atypique, il fallait le dire.
« Les nuits sont fraîches vous savez... Tenez... Je ne sais pas contre quoi vous êtes entrain de lutter mais... Je suis de tout cœur avec vous. Je vous souhaite de trouver ce que vous cherchez... Bonne soirée. »
Logan avala son biscuit et se passa la langue sur les dents. Il se pinça les lèvres, mécontent. Un petit bruit de succion accompagna son agacement. Mallory ignorait donc contre quoi il luttait mais elle comprenait ?! Oh, non. Logan lui devança le pas et se planta devant elle, l'index de métal devant son nez :
« Elles sont partout ! Il faut les éradiquer ! Elles ne savent que tuer tout ce qui bouge ! »
Il leva les mains devant son visage, les doigts écartés et crispés. Il n’avait guère fait attention au fait qu'il s'était d'avantage rapproché et débattait avec une forme mystérieuse et intérieure qu'il pensait être les pensées de Mallory :
« Tu n'en a jamais vu ? Tu n'a pas fait attention !! Elles sont là ! Tout autour de toi ! Avec leurs grands yeux, les... Leurs dents... Mais pas seulement, des fois il y en a qui on des formes reptiliennes !!! Ce sont des humains, tu sais ! Mais après ils se transforment ! ! Les... »
Il se mordit la langue en regardant autour d'eux durant une demie-seconde qui lui parue être une heure tout au moins :
« Il fait pas froid ! S'exclama-t-il comme s'il venait de percuter le début de phrase. »
Il la regarda comme si elle ne comprenait rien. Il secoua la tête. Logan passa le foulard autour de son propre cou et serra. Il leva les yeux au ciel, le pied tapant frénétiquement contre le bitume. Il avait bien du mal à se contrôler. Il inspira longuement.
« Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi personne ne les voit ? »
Il aurait été tellement plus simple que tout se termine ici. Tu l'aurais laissée passer son chemin, sans qu'elle ne se retourne. Une jolie fin de l'histoire comme on les aime hélas... Tu viens te planter devant ses yeux. Tu la pointes de ton index métallique inquisiteur. Mallory comprends assez vite que ce sont les mots qu'elle a employé qui sont venue réveillé ta... Démence ? Oui, tu as tout d'un fou en cet instant. Un fou instable en plein délire peut-être ? Elle ne sait pas, elle ne veut pas savoir... Mais peut-il se permettre de te contredire ? Tu as l'air tellement investi. Tout semble aller très vite dans sa tête en cet instant. La petite lieutenant t'écoute quand même attentivement, finalement, elle veut comprendre de quoi tu parles.
Mais qu'elle est cette menace ? Tu regardes autour de vous comme si vous étiez sur le point de vous faire attaquer par une bête sauvage. Le danger invisible qui vient aussi sonner l'alerte dans le cœur de l'alchimiste. Elle ravale sa salive et imite ton regard tout autour de vous, bien qu'elle ne sache pas ce qu'elle doit chercher. Retour à tes yeux, tu as quand même l'air de plus en plus douteux. Mais elle n'a pas bougé d'un pouce, elle écoute toujours. Quand tu viens passer le foulard autour de ton cou pour le serrer, elle s'inquiète. Tu vas te faire mal... Pourquoi est-ce-que tu fais ça ? C'est un plaisir ? Un canalisateur ? Un lien à la réalité parce que t'es parti dans un autre monde ? Mallory commence vraiment à se dire qu'il est temps que vos chemins se séparent, sans savoir comment te le dire.
Mallory prends une grande inspiration. Elle s'approche et pose délicatement une main, puis une autre sur tes joues. Elle y va doucement, de peur que tu ne te décides à lui faire une clé de bras ou pire que tu vois en elle, un des monstres tueurs. Elle penche la tête et murmure :
« Regardez-moi... S'il vous plait. » Elle reprends une grande inspiration et souffle doucement son air chaud contre tes lèvres puis elle ferme les yeux et rajoute : « Premièrement, vous devez ... Vous calmer... S'il vous plaît. »
Même si elle semble complètement en confiance et calme à l'extérieur, intérieurement elle cherche les bons mots et les solutions qui s'offrent à elle. Elle rouvre les yeux lentement :
« Je ne sais pas de quoi vous parlez. J'ai peut-être pas fait attention en effet pardonnez-moi.. »
Mallory en profite pour reculer tout en retirant ses mains de ton visage, espérant que ce feu en toi se tarisse un peu. Puis elle reprends avec un air sérieux : « Et peut-être que je ne suis pas en mesure de les voir parce que... Je ne suis pas assez forte ou prête... » Elle essaie de suivre une logique dans ton discours décousu qui ne semble pas avoir de sens réel. Elle son regard dans le tien avant de conclure par : « Peut-être est-ce le signe qu'il faut être spécial pour pouvoir les voir et protéger les... Aveugles comme moi ? »
Ignorante que peut être la petite azurée, elle se dit que ce ne sont que des illusions, des démons contre lesquels tu dois te battre dans ta tête. Elle est bien loin de se douter de la réalité qui est entrain de la frapper.
Logan était en nage dans ses vêtements. Il fixait Mallory avec désappointement, les joues recouvertes par les mains de la jeune femme.
Il la regardait bien, puisqu’elle le demandait. Il faisait même mieux que ça, il la dévisageait comme si un monstre allait déchirer ses traits poupins. Comme s'il attendait qu'il apparaisse pour lui lacérer les yeux.
« Je ne sais pas de quoi vous parlez. J'ai peut-être pas fait attention en effet pardonnez-moi.. »
Mallory recula. Le contact se brisa. Logan se lécha la lèvre inférieure avant qu'un sourire jusqu'aux oreilles n'écarte l'incrédulité sur son visage.
« Et peut-être que je ne suis pas en mesure de les voir parce que... Je ne suis pas assez forte ou prête... Peut-être est-ce le signe qu'il faut être spécial pour pouvoir les voir et protéger les... Aveugles comme moi ? »
Logan secoua la tête si vite qu'elle semblait trembler plutôt que de marquer une forte négation. Il la hocha par la suite, en proie à une discussion intérieure. Il leva le doigt :
« On va les ouvrir, ces yeux, alors ! En grand ! On va les voir ! On va les montrer ! On va les... On va se marrer ! Hé-hé-hé ! »
Se saisissant du bras de Mallory, il l’entraîna dans sa suite sans lui demander au préalable si cela pouvait lui convenir. Remonté comme une pendule droguée aux piles, Logan bouscula ci et-là les passants qui purent les gêner sur le chemin.
Il cherchait un endroit précis. Il avait oublié son but principal, à dire le contrôle de soi. Pour l'heure, il n'avait qu'une idée en tête. Lui montrer. Elle allait voir. C'était une certitude.
Avec la jeune femme sur les talons, il pénétra dans un bar bondé. Il l'installa à une table et glissa en face d'elle :
« Regarde. Regarde autour de toi. Tu les vois ? »
Il tapa du plat de la main contre la table :
« Aveugle ?! »
Il rit et il scruta les alentours du regard. Il fallait qu'il en trouve une. Une chimère. Il fallait qu'il lui prouve qu'elles étaient réelles.
Ce soir alors, Logan fit quelque chose qu'il n'avait plus fait depuis longtemps. Il se mit à observer les gens avec plus de patience malgré la fébrilité de ses membres. Le bruit alentour. Les odeurs. Les regards. Les attitudes. Les chimères avaient toutes quelque chose de différent qui les trahissait à un moment ou à un autre.
Et elles étaient là. Si nombreuses. A l’affût d'une proie.
« Elles sont sur la défensive, mais elles ne le savent même pas, dit-il. On les repère comme ça. Parfois il suffit d'un signe, un seul ! Quelque chose qu'elles cacheraient sans même sans rendre compte par reflèxe, par automatisme. Quelque chose qu'un humain ne ferait pas. Et au pire des cas... »
Il ricana.
« Au pire des cas, qu'importe si tu te trompes. Ce n'est pas grave ? Si ? »
Il fixa Mallory dans l'attente qu'elle lui réponde. Sincèrement. Était-ce si grave de se tromper de proie ? Un humain bafoué pour avoir tenté de tuer une chimère ? Était-ce si grave dans le fond quand une simple erreur ne faisait qu'en tuer un alors qu'une chimère était capable de semer le chaos sur son passage. C'était ça...
« Des dommages collatéraux. Ce n'est pas grave. »
Il avait vraiment l'impression d'avoir trouvé une solution. Une vérité. Ce soulagement lui confirma qu'il n'était pas fou. Il ne l'était pas.
Il avait juste perdu de vue quelque chose qui le faisait vivre. Son but qui s'était vu piétiné le jour où il avait perdu son combat contre Ban Silverleigh. Il fallait remettre les choses à sa place.
« Elles, ce sont des putains voraces ! Et les humains ne sont que des dommages collatéraux ! Spécial ? Oh, oui... Parce que je ne ferme pas les yeux. C'est tout. »
Mallory t'a réveillée le diable. Il claque des dents quand il ne secoue pas frénétiquement sa tête. La démence suinte de tous les pores de sa peau en sueur. D'un simple acte de bienveillance, te voilà réduite à la simple contemplation d'une incarnation terrifiante. Cet homme est fou, drogué peut-être, en manque ou juste fracassé face à la réalité. Tu ne sais plus où donner de la tête, à croire que sa démence est contagieuse. Fuir serait la meilleure des solutions mais dans son mauvais rêve, il pourrait t'en vouloir de l'abandonner ou juste mal l’interpréter... Alors que reste-t-il Mallory ? Jouer le jeu du fou et de la folle...
Dire qu'elle ne connaît même pas ton nom... Mallory ne s'attendait pas à ce genre de réaction. Un échange qu'elle ne cherchait qu'à écourter et voilà que désormais, elle se fait traîner. A travers les rues et les passants, s'excusant à qui veut bien l'entendre. On dirait un Mari en colère et sa femme... Les gens vous dévisage et c'est de ta faute, Logan. Ou peut-être que son air inquiet n'aide pas. Une mauvais interprétation. Une porte, la chaleur humide et suffocante d'un bar de quartier... Un Bar, mais oui ! Elle avait rendez-vous ce soir Mallory. C'est tellement fou ce qui lui arrive qu'elle s'imagine que ses amis prendront cela pour une mauvaise excuse. Une fois dans l'établissement un peu malfamé.
Tu lui demandes de regarder, alors elle le fait. Et plus, elle peut regarder, plus elle se sent mal à l'aise. Mallory ne sait pas ce qu'elle doit chercher. Elle ne sait pas ce que tu espères lui montrer mais comme tu as demandé, elle regarde ici et là autour de vous. Elle observe avec les yeux d'un lieutenant, les yeux d'une femme et les yeux de la crainte. Quand tu frappes la table, elle sursaute. Oui elle est aveugle ! Puis qu'elle n'est pas folle, elle ! Elle te regarde sourire sans trop comprendre. Son regard n'est plus aussi doux, peut-être qu'elle devrait aller voir le gérant du bar. Il grand, il est gras, c'est son établissement, il pourrait lui venir en aide, non ? Mais s'il commence à lui demander des faveurs ? Elle serre nerveusement le bas de sa robe. C'est sans issus.
Puis tu te lances sur le débat des dommages collatéraux. Tu ne peux pas imaginer comme c'est un sujet qui, en tant que militaire, lui tiens à cœur. A ses yeux, ce n'est pas un terme qui devrait exister. Il est bien trop triste et péjoratif. Qui pourrait juger du prix d'une vie ? Alors quand tu viens lui dire cela, avec ton petit rire, le froid s'installe. Il n'est plus question de simple démence, on parle de réel danger. Mais elle ne dit rien, elle te laisse finir avec patience et sagesse. Puis tu sembles attendre une réponse pour te convaincre. Peut-être que tout n'est pas perdu et dans ta quête si démentielle, elle pourrait faire de toi un vrai défenseur. Mallory réponds alors assez sèchement :
« Ce sont les lâches qui disent « Dommages collatéraux ». Une perte, reste une perte… Si on veut défendre tout le monde, il ne faut pas se dire que certains sacrifices sont pour la bonne cause. Ils ne sont que la preuve de notre faiblesse. Et oui, se tromper cela peut arriver mais se dire que c'est normal, le rendra pas pardonnable. Ce n'est que la preuve qu'il faut encore s'améliorer pour qu'il n'y ai plus de morts inutiles… »
C'est assez ! Mallory se lève et c'est à son tour de se relever. Elle plonge son regard noisette dans le tien et tu peux y voir ce feu de la justice qui y brûle depuis son plus jeune âge. Elle te fait face et annonce :
« Vous pouvez toujours vous cacher derrière ce genre de discours pour espérer vous convaincre que vous n'avez rien fait de mal... Mais vous qui criez au Monstre, si vous pensez ainsi alors… Vous ne valez pas mieux que les monstres que vous traquez…. Vous en tuez juste moins qu'eux. C'est tout. »
Elle pousse un profond sourire alors que ses mains se desserrent lentement, elle veut clamer sa vérité à tes yeux de fissuré. Puis elle réalise que c'était sans doute un peu dur. Elle ferme les yeux avant de te chuchoter :
« Je suis persuadée que votre cause est noble, ne venez pas la salir avec ce genre de pensées… Ils ne le méritent pas. Faites honneurs à vos erreurs pour ne pas les reproduire. »
Elle attrape son manteau, prête à s'en aller, prête à s’échapper dans la foule et tourner à la prochaine rue, le plus loin possible de tout cela, de toi. Elle te dit tout de même avec un petit sourire :
« Je pense qu'il est temps pour moi de vous laisser... »
Mallory s'emporta. Elle ne semblait pas apprécier quelques mots qui furent prononcés par le jeune homme. Ce dernier, en revanche, se passa la langue sur la lèvre inférieure, le poing refermé contre la table tout en l'écoutant. Les paroles de la femme aux cheveux bleus se voulurent encourageantes pour aller dans le sens de la justice. Logan se pensait justicier, mais il y a bien longtemps qu'il ne faisait plus un débat de ses manières et de sa santé mentale. Pourquoi était-il là déjà, de base ? Le contrôle. Il se mordit la langue, fébrile. Maintenant qu'il avait commencé la traque… Il devait se faire violence pour s’arrêter ?
Il se redressa aussitôt et contourna la table comme un prédateur devant sa proie. La main contre le bois, il caressa les fissures de l'usure et des années passés. Il ne les sentait pas sous ses doigts de métal. C'était ça… Il ne sentait plus rien. Ni avec sa chair, ni avec son sang. Ni même avec son cœur. La tête inclinée, il fixa les mains de Mallory. Ses ongles raffinés. Ses empreintes uniques. Cette paume ni trop fine, ni trop lisse. Il avait envie de la lui arracher pour l'ajouter au moulage de son costume de fortune. Un habit qu'il n'avait encore que trop peu porté. Il devait symboliser la renaissance pour lui. La renaissance de sa vengeance égarée. Sa victoire. La première main qu'il avait moulée était celle d'une chimère torturée. Découpée. Logan avait brandit cette main contre son visage. Caché derrière ces doigts immenses, il avait ressentit une jubilation détonante. Celle d'être vu sans être reconnu. Celle de voir sans se retenir de sourire du désastre devant ses yeux. Depuis qu'il chassait les chimères, il leur échappait ! Elles n'étaient que des proies incapables de redevenir aussi violentes que lui. Elles n'étaient que des mains qui le touchent et lui le leur volait ! Il se sentait au-dessus de ça, oubliant l'humain fragile qu'il était. Logan savait qu'il avait l'aspect du bétail. Un corps frêle, des muscles petits mais secs. Une agilité déchue à cause de ses bras lourds comme du ciment. Mais grâce à la drogue, tout lui était de nouveau rendu. Et bien plus encore.
Oui... Pourquoi tout rationaliser ? Pourquoi chercher des réponses là où il n'y a pas de questions. Pourquoi chercher à redevenir comme avant alors que la force obtenue était bien supérieure à présent ? Là était la conscience éphémère. Logan avait plus gagné en quelques mois que perdu en d'immenses années. Il se sentait renaître.
Fou ? Pourquoi ? Parce qu'il se sentait fort ? Parce qu'il lui arrivait de s'amuser de la douleur des autres ? Il ne faisait que s'enrichir. Pour mieux s'amuser. Parfois réfléchir était un frein à son extase. L'observation, certes, mais si les humains pouvaient lui donner autant de jubilation que les chimères, pourquoi s'en priver ?
Le contrôle, il se le devait dans les moments efficaces tels que ceux avec le médecin. Des personnes qui pouvaient lui être utiles. Mais qu'en était-il des autres ? Il se rapprocha d'elle et l'empoigna par le bras :
« T'sais quoi ? Tu as raison ! Ça sert à rien de se prendre la tête ! On s'en fout des dommages collatéraux. Elles vont crever, ces chiennes et je vais me faire un malin plaisir de plonger leurs couilles dans un bain d'acide ! Tous ceux qui les protègent ne mérite que de se faire trouer le cul par un tank ! C'est une idée ça ! Ça me rappelle la dernière que j'ai embrochée ! Elle pissait le sang comme une petite merde. Un à un, je lui ai retiré ses putains d'ongles. Les tiens m'ont l'air parfaits. On peut peut-être faire quelque chose pour arranger ça ? Il n'y a que deux façons de voir les choses, l’esquimau... soit t'es avec elles ! Soit t'es contre elles ! »
Le visage très près du sien, il sonda son regard, se nourrissant des expressions qu'il allait y voir.
« On va s'échauffer ? »
Il sautilla sur ses pieds en la fixant. Un sourire immense rouvrait les fines cicatrices de ses lèvres.
Ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon, du tout. C'est le moment où tout vient de basculer dans l'esprit de la lieutenant, elle réalise qu'en face d'elle. Ce n'est pas un homme qui lutte contre ses propres démons. Il est question d'un homme dément potentiellement dangereux, si dangereux qu'elle grave dans sa mémoire le moindre détail significatif qu'il peut y avoir pour t’identifier avant d'aller au QG pour fouiller dans les avis de recherches et autres alerte qui pourraient convenir. Car oui, en cet instant Mallory n'est plus aussi calme et tranquille.
Avant il n'était question que de mots, Partager une opinion entre métaphore et réalité à ses yeux. Mais là.. Il est question de violence, de contact. Tu es venu lui prendre le bras. Tu as imposé ta présence et ton désir de la garder avec toi. Et les yeux dans les yeux, elle a écouté tout ce que tu pouvais bien lui dire, ou ne pas dire. Car les yeux d'un homme qui s'enfonce dans la démence sont tout aussi parlant que ses lèvres. Mallory sent son coeur qui s'affole et ses lèvres se pincent. Voilà que tu commences même à lui parler de lui... Arracher les ongles, non ? Enfin c'est plus ou moins ce que tu penses comprendre... Mais alors est-ce-que tu veux lui faire du mal à elle ? Dans tout les cas, t'es pas un mec un peu fou mais pas dangereux. Là, elle voit bien qu'il n'est pas juste question d'une métaphore. Tu es un tueur, c'est certain. Et devant toi, elle fait vite le tour de la question...
Sachant que son départ est dans 3 jours, Connaissant sa force physique et en considérant l'environnement actuel autour de vous... Elle prendrait de risque de dévoiler son idendité pour espérer t'arrêter... Mais alors que faire ? Les sourcils froncés, l'air plus farouche d'un coup, elle récupère son bras d'entre tes doigts d'acier. Elle te gratifie d'un regard profondément mécontent avant de se reculer et de te dire en balançant les mains dans les poches pour chercher à tourner ses chevalière pour placer les cercles de transmutation dans le bon sens, simple précaution, observant les différentes boissons autour d'elle qui pourrait servir à faire de la glace, elle te lâche :
« Non, on ne s'échauffe pas. Je ne prendrais pas part à votre combat. Je ne suis pas avec elles pour autant. Je vais juste me permettre de vous laisser... Et j'aimerais que vous ne cherchiez pas à me rattraper. »
Ce n'est biensûre pas une question ou une proposition qui demande une réponse de ta part. Il n'est plus d'actualité de te laisser le choix. Elle continue de reculer pour que tu ne puisses pas à nouveau l'attraper par le bras. Puis... Elle profite du passage d'un homme un peu chargé pour faire tomber toutes les bières sur le sol. Elle s'abaisse à la hâte pour poser ses mains dedans et se servir de l'eau continue dans le liquide pour t'immobiliser les pieds sur le sol. En découle, un sol glacé tout autour de toi qui fait tomber deux fois soulards devant tes pieds. Pendant ce temps, elle prends la fuite.
Elle ne regarde pas devant elle et percute de plein fouet, une armoire... Une immense... Armoire. Ce type est un géant ! Bon ok, elle est pas bien grande mais quand même... Et qu'est-ce-qu'elle fait dans ses bras ? Depuis quand ? Comment ? Qu'est-ce-que c'est que cette situation là !! Mallory sur le point de prendre la fuite pour aller alerter des officiers de terrain plus qualifiés qu'elle, se retrouve dans les bras d'un homme musclé et vêtu d'un cuir rouge, disons très... étroitement seyant. Un regard qui ne dure qu'une petite seconde, avant qu'elle ne dépose ses mains sur son torse pour sortir de son étreinte chevaleresque, La demoiselle au souffle court s'excuse avec un petit sourire :
« Pardonnez-moi je vous avais pas vu... Bonne soirée à vous ! » C'est pourtant pas bien difficile de le voir, mais bon... Elle quitte assez vite cette posture des plus... Tendancieuse, sans réellement laisser le temps à ce géant de répondre ou à toi, le dément de se défaire de la glace... Telle une petite souris, elle se faufile jusqu'à la sortie sans se retourner cette fois, serrant les bagues dans ses poings, le cœur battant... Bordel qu'est-ce-qu'elle a pu avoir peur... Direction la police ! Le QG !
Rentré depuis un jour à Central City, Ban venait boire un petit coup dans un bar avant d’aller retrouver sa princesse. Aaaah enfin il l’avait retrouvé. Il était temps. Le pauvre homme ne pouvait plus supporter l’absence de sa belle. Il avait littéralement pété les plombs plusieurs fois en pensant à elle. Notre renard était amoureux, mais son amour pour elle pouvait le conduire à sortir de ses gonds. Heureusement, personne ne fut tué pendant la quinzaine de jours où sa princesse avait disparue. Il n’aurait pas été malin de se faire chopper par l’armée pour un meurtre alors que la jeune femme avait besoin de lui à ses côtés en ces temps si difficile. Enfin, elle était maintenant revenue à ses côtés et l’argenté pouvait de nouveau contenir sa colère et vivre heureux. Du moins, quand elle aurait récupérer la parole. La pauvre chouette était toujours dans un état déplorable. Si seulement, il pouvait y faire quelque chose.
Ban se baladait en sifflotant dans les rues, alors qu’il vit une enseigne bien connue d’un bar du coin. Bon, il fallait avouer en réalité qu’il connaissait maintenant tous les bars de la ville comme sa poche. Pas un des propriétaires ne connaissait pas le nom de Ban. Il était connu et surtout très apprécié par les gérants. Après tout, il avait une sacrée descente et il jetait l’argent par les fenêtres en achetant une dizaine de bouteille par soir. Une véritable mine d’or ! Enfin bon, du coup, notre renard était repartir boire un bon coup pour se détendre et oublier les quinze jours en solitaire.
Le renard attrapa la poignée de la porte et l’ouvrit. Il afficha un grand sourire en passant la tête à l’intérieur. Il fit à peine un pas qu’il remarqua une petite fille aux cheveux bleus se précipiter dans sa direction et le percuter de plein fouet. Le grand bonhomme à la tenue rouge vive haussa un sourcil et tendit les mains vers la demoiselle pour la rattraper dans ses bras. Il devait se pencher un peu en avant, elle était assez petite. Il l’aida à se remettre droite et l’observa quelques secondes. Finalement, il posa simplement sa main sur sa tête, la tapotant plusieurs fois en se mettant à rire.
« Bah alors gamine ? Tu t’es paumée ? Allez, retourne chez ta mère, c’est pas un endroit pour toi. »
La demoiselle s’excusa alors et se recula avant de partir du bar en contournant le grand gaillard. Il ne savait pas qui c’était, mais les mineurs n’avaient pas le droit de traîner dans ces lieux où l’alcool coulait à flot Le renard regarda ensuite autour de lui et vit une flaque étrange sur le sol. De la glace ? Y avait un pauvre type qui avait les pieds gelés. Bah tant pis, il devait l’avoir mérité. Ban avança en esquivant la flaque et se faufila jusqu’au comptoir. Il tapota rapidement de la main sur le bois et avec un grand sourire, il se mit presque à chantonner.
« Saluuuut Earl ! T’aurais une bonne bouteille pour moi ? J’ai un truc à fêter ! J’ai retrouvé ma belle princesse. Il était temps ! »
Notre argenté ricana encore et encore puis remarqua que le gérant regardait dans la direction de quelqu’un d’autre. Bah pourquoi il ne lui servait pas sa bouteille ? Ban arqua un sourcil et tourna la tête en direction du type qui avait les pieds pris dans la glace. Le renard plissa soudainement les yeux et l’observa longuement. Il soupir pendant un court instant avant de tourner la tête en direction du gérant.
« Bwaaah, laisse-le ce pauvre type. Il a l’air barjot. Je pensais que sa tête me disait quelque chose mais non. C’est juste un couillon qui a trop bu ! HAHAHAHA »
Pourtant son odeur lui disait quelque chose… Mais il devait certainement se tromper. Le renard attendit encore quelques instants et commença à trouver le temps long. Tout le monde continuait de regarder en direction du type aux cheveux argentés.
« Si tu veux que je le sors de ton bar, je peux le faire. Cela ne va prendre que quelques secondes ! Il a l’air tout faiblard »
Non, il n'avait pas reconnu le type qu'il avait rencontré à Central, il y a quelques temps. Bonjour le poisson rouge.
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Conscience éphémère ? [PV Mallory]
Sujet: Re: Conscience éphémère ? [PV Mallory] Mar 3 Oct - 9:51
« Non, on ne s'échauffe pas. Je ne prendrais pas part à votre combat. Je ne suis pas avec elles pour autant. Je vais juste me permettre de vous laisser... Et j'aimerais que vous ne cherchiez pas à me rattraper. »
Bah tiens. Logan ricana. Il la regardait reculer, pas à pas et prêt à bondir à sa suite. Il avait déjà fait du grabuge dans un bar, une fois, mais il n'y avait aucuns témoins. Là, il y en avait des centaines et le meilleur moyen de l'attraper était encore d'attendre qu'elle sorte. Il aimait voir cette forme de proie n'importe où et qu'importait sa « race » au final. Humain, chimère... Il n'en faisait plus un cas. C'était jubilant et tous ses sens se réveillèrent. Ce ne fut malheureusement d'aucune utilité car, ayant profité du passage d'un homme ivre pour faire tomber des bouteilles au sol, Mallory s'en servit pour pratiquer une forme d'alchimie. Logan n'y connaissait rien à tout ça et entama la marche dans le liquide à ses pieds. Il se solidifia sous ses semelles, immobilisant ses chaussures. Dans l'élan, il tomba à genoux et étouffa un juron monumental.
« … Qu'est-ce que s’est encore QUE ça ?! Mais ?! L'autre on l'appelle l’esquimau et elle nous balance de la glace comme ça ! »
Dans la tumulte et le petit chaos engendré par l'alchimiste, sa voix n'en était qu'une de plus. Il se redressa en frottant ses genoux l'un contre l'autre et baissant la tête pour dévisager la glace à ses pieds. Coincé. Au milieu d'un bar. Où les gens commençaient à se relever et à le dévisager. Il offrit un sourire immense et sarcastique à quelqu'un qui passait par là avec un regard trop insistant. Un autre lui mangea l'épaule de la sienne en le percutant et il répliqua :
« Qu'est-ce t'as ?! »
Il fit claquer ses bras métalliques contre ses hanches en signe de dépit et posa ses poings contre ses flancs.
« Saluuuut Earl ! T’aurais une bonne bouteille pour moi ? J’ai un truc à fêter ! J’ai retrouvé ma belle princesse. Il était temps ! »
Doucement, ses bras retombèrent et son regard se leva sur le comptoir. Cette voix... Il reconnut dans le demie-seconde les cheveux blancs et le cuir rouge qui habillait cet homme. Du moins, cette chose. Cette bête... Ce... ! Logan inspira grandement et retint son souffle en tendant le doigt vers lui.
« C'est lui ! Siffla-t-il en voulant sauter de joie. »
Seuls ses genoux se plièrent à défaut de pouvoir décoller du sol. Le doigt fébrile, il se tourna vers les autres clients du bar, le regard exalté. Il plongea une main dans sa poche pour en sortir son couteau. Lame dépliée, il jaugea la taille de la créature et celle de son arme. Il y avait une grande différence mais au moins il avait de quoi lui couper une artère ou deux… Et les mains ! Logan ne pensait plus à rien d'autre à ce moment-là. Contrôle, flegme, patience… Ses joues tremblaient tant sa tête était tendue sur son cou. Il n'était plus question de réfléchir à autre chose que le diamètre de la flaque de sang aux pieds de cette créature une fois qu'il l'aurait tué ! Ban Silverleigh se retourna et Logan mit sa main dans son dos, raide comme un poteau. Il le fixa, sur la retenue bien qu'en réserve, il bouillonnait de joie ! Il allait pouvoir avoir sa revanche ! C'était lui ! C'était sûr maintenant qu'il avait pu distinguer son visage. Mais la chimère se détourna de nouveau et disait quelque chose au gérant du bar. Il n'entendit pas, le sang influant à ses tympans, redonnant même des rougeurs à ses joues blafardes. Non, Logan n'entendait pas, car il était bien trop heureux. C'était cette même exaltation que lorsqu'il s'était battu contre lui la première fois. Malgré la lourde défaite, il ne ressentait aucun ressentiment à remettre le couvert ! Bien au contraire. Il voulait lui faire mordre la poussière et lui donner la même couleur que ses vêtements ! Ban termina sa phrase sur un rire exaltant et Logan en rit tout autant ! Il serra les poings contre ses joues, un sourire plus qu'enfantin au visage. Le rouge de ses pommettes disparus pour redevenir aussi blanc que la neige, mais le contour de ses yeux n'en restaient pas moins cramoisi. Il avait tout l'air d'un drogué qui venait de voir un sachet énorme d'opium se trimbaler sous les traits de la chimère. Et il se fichait pas mal qu'on le prenne pour ce qu'il était, un fou furieux qui faisait une soudaine fixette sur un nouveau venu, un couteau en main et les chaussures enfermés dans de la glace. Il tendit les deux mains vers lui et ouvrit la bouche en grand comme pour y expulser un cri muet. Un petit sifflement s'expulsa de sa gorge boursouflée et il rangea tous ses doigts sauf ses majeurs qui furent brandit dans le dos de la créature. Il chercha à se déloger de la glace en vitesse, les yeux voyageant de Ban à la substance gelée à ses pieds par peur qu'il ne disparaisse entre temps !
Il se pencha en avant en rentrant un doigt entre son talon et sa chaussure pour se retirer du piège qui l'immobilisait sur place. Il reproduit la même chose avec sa deuxième pompe.
« Si tu veux que je le sors de ton bar, je peux le faire. Cela ne va prendre que quelques secondes ! Il a l’air tout faiblard »
Logan explosa de rire en titubant sur le sol de glace, libre :
« Ouais ! Sortons !!! T'as pas l'air de te souvenir de moi, mon connard ! »
Il jeta un coup d’œil à sa paire de chaussures rouges restée dans la glace et observa sa main quelques secondes. Une connexion se fit dans son cerveau et il inspira l'air comme si une idée géniale venait de lui venir ! D'un poing d'acier, il explosa la glace avant de prendre une chaussure dans chaque main et de se tourner vers cette immonde créature ! Il le pointa d'une chaussure :
« Toi... Espèce de grand bâtard de mes deux, je vais t'exploser la gueule !! Tu m'as échappé la dernière fois !! J'aurais dû t'arracher les ligaments du mollet avec les dents espèce de petite merde ! »
Il remit sa chaussure en sautillant sur un pied non sans le garder dans son champ de vision avec un sourire vorace aux lèvres. Ceci fait, il le pointa de sa deuxième pompe :
« Tu voulais me chatouiller la poitrine la dernière fois ? Tu t'es barré comme un couard juste avant que ça devienne vraiment intéréssant ! Putain et l'esquimau n'est pas resté pour voir ça !! »
Logan mit enfin sa dernière chaussure et leva les bras :
« Allez viens ! Viens, on est bien !!! »
Il jubilait comme un enfant !
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Conscience éphémère ? [PV Mallory]
Sujet: Re: Conscience éphémère ? [PV Mallory] Mer 4 Oct - 15:48
Ban Silverleigh
Logan & Mallory
Je squatte maggle !
Ban était encore devant le comptoir, occupé à obtenir l’attention du gérant pour avoir sa bouteille. Il se fichait éperdument du mec qui était dans son dos et qui semblait être prisonnier de la flaque de glace. Pauvre type. Le renard ne savait pas pourquoi il était dans ce piège, mais il devait être un homme qui avait trop bu. Les humains ne savaient vraiment pas se tenir tranquillement, même en ingérant de l’alcool. Bon d’accord, Ban était dans le même cas de figure quand il picolait, mais lui au moins ne finissait pas bloqué comme un couillon dans une flaque de… Il se mit alors à renifler. De bière ? Han, c’était du gâchis ! Qui avait bien pu faire un massacre comme celui-ci ? Il repensa alors à la jeune fille qui venait de sortir du bar en le percutant de plein fouet. Il n’avait pas fait le rapprochement. La gamine aux cheveux bleus semblait ressentir de la peur quand elle avait croisé son regard. L’argenté pensait que cela était dû à sa collision avec lui, mais il s’était peut-être trompé. En voyant toutes les personnes présentes tournées en direction du rigolo… Il s’était passé quelque chose avant l’arrivée de la chimère dans le bar. Un fouteur de merde. Bah v’là…
Earl grimaça en observant les gestes déplacés du client. Il soupira longuement avant de se pencher pour attraper la fameuse bouteille commandée par son habitué fraîchement débarqué. Le propriétaire en profita pour venir chuchoter à l’homme en cuir, que cela ne serait pas de refus qu’il lui débarrasse son établissement de la canaille qui s’amusait à faire des doigts d’honneur dans le dos du renard. La gamine aux cheveux bleus semblait ressentir de la peur quand elle avait croisé son regard. Que les deux hommes s’étaient déjà battus jadis dans un autre bar et que le grand gaillard avait pratiquement tué l’autre en essayant de lui arracher le cœur… Il ne lui aurait jamais demandé cela. Il ne voulait pas que son plus gros client ait des ennuis avec la police militaire. Après tout, Ban l’avait déjà aidé dans le passé avec des clients trop brutaux pour être foutus dehors par un seul homme, seul le type en cuir arrivait à le faire sans difficulté. Un vrai petit miracle et il ne semblait pas méchant pour autant. Encore une fois, Earl se trompait lourdement sur son client préféré. Ban avait déjà tué des humains par le passé et surtout depuis son enfance. Depuis l’âge de huit ans, Ban avait appris que pour survivre, il lui fallait ôter la vie de ses ennemis en premier. Cependant, parfois… Il perdait totalement le contrôle de la bête en lui et se mettait à tuer des innocents pour le plaisir du renard. Mais cela, le gérant ne pouvait pas le savoir juste en le regardant et en discutant alcool avec celui-ci.
Derrière l’argenté aux yeux sanglants, on pouvait entendre le type coincé dans la glace se libérer de son piège. Ban soupira longuement en débouchant la bouteille qui était maintenant posée devant lui. Il ne prit pas la peine de prendre un verre et se mit à boire à la source. Bwaaah que cela faisait du bien ! Pour une fois, il ne buvait pas pour oublier, mais pour fêter ses retrouvailles avec sa princesse qui avait disparu depuis deux semaines. Il aurait voulu que personne ne le dérange, mais il sentait qu’il devait s’occuper du cas de l’autre abruti derrière lui. Il pouvait l’entendre rire et le provoquer. La chimère sourit en l’entendant l’insulter de connard et se tourna à demi pour jeter un coup d’œil dans la direction de l’autre. Ah ces humains… Puis une autre parole attira son attention.
« Echappé ? Je ne vois pas de quoi tu parles mon petit gars. J’ai jamais vu ta sa gueule avant aujourd’hui… Une tête comme la tienne, ça ne s’oublie pas. »
Cette impression de l’avoir déjà croisé… Elle était donc vraie. Le son de la voix du type ne lui était pas inconnu. Malheureusement, le renard n’arrivait pas à remettre le doigt dessus. Où l’avait-il vu la première fois… Pff, il se mit à rire en sirotant sa bouteille du coin de la bouche. Rien à foutre. Si l’homme continuait de le chercher, il allait voir ce que ça fait de mettre en colère une chimère. Sa tête ne resterait pas sur ses épaules très longtemps. Puis le type lui lâcha une information qui arriva à faire tilter notre argenté. Chatouiller la poitrine ? Ooooh mais est-ce que cet abruti serait le mec du bar de central qui cherchait à tuer des chimères ? Ban essaya de se rappeler les détails, mais c’était très flou dans son esprit. Il se souvenait d’avoir combattu contre lui dans un bar et puis avoir perdu le contrôle pendant un moment avant de se retrouver perdu dans les rues de la ville avec diverses blessures sur le corps. Il était donc encore en vie ? Le renard haussa des épaules avant de poser délicatement la bouteille d’alcool sur le bois du comptoir. Un sourire en coin s’afficha tranquillement sur son visage alors qu’il plaça une main dans sa poche pour sortir de l’argent. Il donna à Earl les billets et lui fit un clin d’œil.
« Tiens mon vieux. C’est pour la casse que tu vas subir et la bouteille. Désolé pour ce qui va se passer d’avance. »
Le gérant fronça des sourcils en prenant l’argent, ne comprenant pas où son client voulait en venir. L’instant d’après, Ban fit craquer son cou en penchant la tête vers la droite puis la gauche et se tourna totalement vers l’autre gars. Entre eux, il n’y avait qu’une table. L’argenté agrandit son sourire avant de faire un bond vers celle-ci, glissant par-dessus pour se planter à quelques centimètres du psychopathe. Sa main alla directement lui attraper le visage et sans trop difficulté, il le fit basculer pour le propulser en direction de la porte de sortie. Les autres clients se levèrent soudainement pour se reculer alors qu’Earl demandait à ne pas bouger. Ban se mit à chantonner en avançant de nouveau vers sa cible et l’attrapa par les cheveux et le traîna en dehors du bar. Il le jeta encore sur le sol et se mit à rire en allant gratter l’arrière de sa tête.
« Bon, je crois bien me souvenir de toi. T’as bien changé… La dernière fois, tu ressemblais à un humain. Maintenant, ta gueule est pratiquement la même qu’un chien qui s’est fait renverser par un train. Dis-moi petit chien apeuré… Combien de chimères se sont échappées depuis notre rencontre ? Cela doit te ronger de l’intérieur de t’avoir fait éclater la gueule par ta proie, non ? Je suis désolé de te l’annoncer, mais ça va être encore le cas… En plus, t’as pas de chance, je ne suis pas bourré. Ce qui signifie que ça va être sérieux, mais trop rapide à mon goût. »
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Conscience éphémère ? [PV Mallory]
Sujet: Re: Conscience éphémère ? [PV Mallory] Ven 6 Oct - 22:01
Ban Silverleigh donna quelques sous au gérant du bar et Logan remua les doigts pour marquer son impatience. Il gardait les bras tendus comme il s'était laissé allé à cette pose théâtrale pour l'inviter à venir vers lui. Il jeta quelques coups d’œil autour d’eux et hocha la tête en gonflant les lèvres en direction d'un homme qui le dévisageait curieusement. La chimère se retourna vers lui après avoir fait craquer sa nuque. Logan avait eut milles et une occasion de s'enfuir. Mais il était loin d'en avoir l'envie. Toutes les futures alternatives de ce combat se jouaient dans sa tête. Curieusement, aucune d'entre elle ne lui promettait une nouvelle défaite. Surtout avec son nouveau joujou.
La bête bondit par-dessus la table qui les séparait et empoigna son visage à pleine main. Surpris de prime abord, ses yeux trahirent un sourire entre les doigts de son assaillant. Quelle coïncidence ! Cette main serait pile-poil ajustée à son visage ! Un masque de circonstance. Se draper des couleurs de son sang après lui avoir fait mordre la poussière. Exhiber sa peau et ses chairs pour prouver à tous les esquimau de la planète que les chimères ne sont pas difficiles à voir. Les gens n'étaient pas aveugles. Ils étaient insouciants. Ne voyaient-ils donc rien à ce moment ? Pour eux, cette chose qui le poussa vers la porte de sortie était quoi ? Juste un grand gaillard avec des goûts vestimentaires douteux ?
La sortie de ce soir était décidément chantante ! Logan se rendait compte qu'il était loin d'être fou, mais en plus de cela, il avait le sentiment d'avoir ouvert son esprit à une toute nouvelle forme d'observation. Il pouvait déceler le mutisme et la stupidité de ceux qui les regardaient. Loin d'être du genre à s'apitoyer sur son sort, il n'allait pas les prendre à partie pour ces belles retrouvailles ! Loin de là. Qu'ils aillent au diable. Qu'ils meurent dans leur ignorance. S'ils refusaient de voir, ils se feraient bouffer bien avant que Logan ne détruise d'autres bêtes. Ou bien sans doute qu'il s'occuperait d'eux lui-même.
Le jeune homme glissa sur les fesses, propulsé contre la porte de sortie. Il n'avait aucune envie de la prendre. Il se redressa, se mordant la langue dans un rire guttural. Ban Silverleigh se mit à chantonner tout en se rapprochant. Il l'attendait avec une certaine et nouvelle patience. Si lui foncer dessus la première fois n'avait pas été la bonne solution, ça devait toujours être le cas. Il ne pensait pas qu'un jour il puisse se sentir si furibond et exalté en même temps. Ça lui clouait définitivement le bec jusqu'à ce que la chimère soit à sa hauteur. Ou du moins devant lui, car pour faire plus grand, Logan aurait dû y aller avec des échasses. Il resserra sa prise sur le manche de son couteau alors que la créature lui saisissait une touffe épaisse de cheveux pour le jeter dehors. Tel un garnement remit à sa place. Logan tomba sans trop de résistance de sa part et se releva dans la seconde. Un petit pas chassé en arrière et il était prêt à l'entendre d'une autre oreille !
Alors que Ban Silverleigh parlait, Logan passa par tous les sentiments. Comparé à un chien s'étant prit un wagon dans la face, il en rit. Mais quand il entendit par la suite que ce même chien était, selon les dires de la créature, apeuré, il tiqua. Son sourcil se leva si haut qu'il était en grand décalage avec le deuxième. Puis la colère reprit le pas sur sa conscience alors qu'il lui demandait combien de proies lui avaient échappées. La bête rajouta par la suite que le duel serait bien trop rapide, car il n'avait rien bu. Logan ignorait ce que ça pouvait signifier.
« Fais-moi penser à t'écrire mon Curriculum la prochaine fois ! T’as l’air de croire que t'es la première merde que je croise ! T'es peut-être la première qui m’a échappée… La connasse d’exception qui confirme la règle, mon gars . »
Apeuré ? Ça, non. Logan s'amusait de l'échange sans prendre garde des conséquences. Il était à des kilomètres de s'imaginer qu'il avait faillit mourir de sa main la première fois qu'ils s'étaient battus. Cet échange lui restait en tête comme si son cerveau cherchait à lui envoyer une alerte. Peu importe laquelle car Logan ne voyait qu'une nouvelle opportunité de finir ce qu'il avait commencé. Il devenait tant malade que son vis-à-vis soit vivant qu'il rêvait même de le cuisiner dans cet état pour lui assurer sa victoire ! Des images farfelues ci-et-là qui naissaient dans son esprit ravagé. Même si Ban avait été un steak, il lui aurait balancé tout ce qu'il avait sur le cœur avec la voracité joyeuse d'un homme affamé. Cette défaite était la cause de sa déchéance, de ça il en était conscient. Il lui mettait tout sur le dos sans penser un seul instant à ce moment brutal où sa tête avait percuté le sol lors de leur affrontement. Cet instant précis qui avait fait grainer quelque chose de plus dans sa démence. Des mots, des définitions, mais au final, Logan n'était rien de tout cela, car il n'en était pas conscient. Sa vie. C'était sa vie, ses moments. Il fallait savoir se satisfaire de peu pour être heureux. C'était une bien belle citation qu'il aimait se rappeler lorsqu'il parvenait à tuer quelqu'un ou à s'amuser d'une situation telle que celle-ci. Au final, il changeait sans cesse d'avis. Quand un caillou d'intelligence le frappait, la seconde suivante une euphorie impulsive la dissipait. Ses souvenirs n'étaient que de la poussière éparse. De la cendre. Il suffisait de souffler dessus et tout se mélangeait. Les yeux d'un tigre. D'un renard. Quelle foutue différence ? La voix d'un assassin. Celle d'un père mourant. Les paroles d'un ennemi ou les siennes. Ce n'était que de la haine contre la haine. Rage contre vengeance passionnelle. Force contre déraison. Une bête contre un homme. Ou bien un homme contre une bête.
Depuis peu, il avait commencé à se dire que son corps était peut-être plus qu'un réceptacle pour le recouvrir. Plus qu'un frein qui devait boire et se nourrir. Il avait décidé d'en faire un message. Mais là où se battait raison et amusement, où était la limite ? Une partie avait opté pour le malaise à l'état pur. La réaction des autres étaient un apéritif gourmand quand il s'agissait d'en rire, une main sur le visage. Mais l'autre partie avait décidé que les mains seraient fausses car l'odeur de la chair en putréfaction était insupportable. Dément, certes. Mais les douches, c'est sacré.
« Si t'es si sûr de toi, ramène ton cul !! »
Plutôt que de lui foncer dessus, il l'attendait donc. Pas pour la douche. Ni pour le caillou d'intelligence. Mais plutôt pour lui prouver son nouvel avantage. Il lui voulait plus que du mal. Et pour ce faire, il souhaitait voir la déception dans le regard de la bestiole. Lui arracher ce sourire et si sa nuque était si raide, la lui dévisser de la tête !
« Je vais soigner ton arthrose. Mes doigts de fée t'attendent. »
Spoiler:
Ban Silverleigh
Messages : 1121 Humeur : Alcoolo
Who am i !
Notes Ticket de Loterie: Succès:
Conscience éphémère ? [PV Mallory]
Sujet: Re: Conscience éphémère ? [PV Mallory] Mar 28 Nov - 18:27
Ban Silverleigh
Logan & Mallory
Je squatte maggle !
Le renard venait de donner de l’argent au tenancier du bar pour payer sa consommation et pour les dégâts que le lieu allait subir. Ban savait que trop bien qu’il n’allait pas retenir ses coups face à cet homme qu’il venait de reconnaître avec difficulté. Il n’avait pas une très bonne mémoire le pauvre, il fallait l’excuser. Néanmoins, en se concentrant un peu, il avait reconnaître un homme qu’il avait croisé quelques mois plus tôt. A l’époque, cet humain n’était qu’un simple barman qui cherchait à trouver des chimères pour les tuer. Il avait même tenté de s’en prendre à notre renard. Malheureusement, il était mal tombé. Ban ne s’était pas laissé faire et étant plus fort physiquement que la petite brindille, il l’avait rapidement maîtrisé. Enfin, en partie. Notre argenté avait laissé sortir son mauvais côté et l’animal en lui avait pris le dessus, avec l’intention de le l’étriper. Par chance pour l’humain que la police militaire soit arrivée à temps pour lui sauver la mise. Une seconde de plus et le pauvre aurait fini avec des membres en moins et le cœur arraché de sa cage thoracique.
Il était donc encore en vie et Ban avait eu du mal à le reconnaître parce qu’il était différent physiquement de la dernière fois. Il y avait une forte odeur de métal émanant de lui. Des automails peut-être ? Rien à foutre, cela n’allait pas faire la différence. La chimère en cuir avait une nouvelle occasion de lui mettre la raclée de sa vie pour lui faire payer sa tentative de meurtre envers sa personne. L’argenté savait qu’il ne fallait pas sous-estimer l’humain. Sous ses airs de fragiles, se cachait un homme fourbe capable de se comporter comme un véritable renard. Vicieux, mais avec une idée en tête : Charcuter des chimères par pure folie. Bah, il n’allait pas lui laisser le temps de faire quoique ce soit. Il se souvenait parfaitement que l’autre argenté avait usé d’une ruse pour lui planter à de nombreuses reprises une lame dans ses jambes et son corps.
Ban venait de s’avancer en chantonnant. Une façon de dire qu’il ne prenait pas ce gars au sérieux. Une façon à lui de faire monter la colère chez son adversaire pour le pousser à commettre une erreur qui lui serait fatale. Oh oui, il ferait une erreur. Pas besoin d’être un devin pour le remarquer. L’autre type était tellement exalté et taré en plus d’impatient. On pouvait sentir une tension dans l’air. Malheureusement pour lui, il était une nouvelle fois mal tombé. De plus, rajoutons que Ban n’était pas sous l’influence de l’alcool alors… Il serait totalement sérieux et apte à se battre correctement. Manque de bol, hein ?
Maintenant dehors, devant l’entrée du bar, L’homme aux yeux sanglants se mit à gratter sa tête en observant son adversaire. Après quelques répliques sans queue ni tête sur l’art…arthrose ? Enfin un truc que Ban ne connaissait pas, il comprit que c’était une invitation pour se battre enfin. Hmm, soit que le spectacle commence alors. Le renard fit un pas en avant en relevant un peu le bras droit. Sa main se trouvant à côté de son visage et des griffes poussèrent subitement alors que son sourire de renard s’agrandit.
« Prêt pour le seconde round ? Attention, cette fois-ci c’est à mon tour de m’amuser un peu »
D’un seul coup, la chimère en rouge fit un bond en avant avec la ferme attention de flanquer un coup de poing dans le visage du type. Qu’il le touche ou pas, cela n’avait pas d’importance. Il enchaîna ensuite avec sa jambe droite pour essayer d’atteindre le flanc gauche de cet humain.
« Cette fois-ci, je ne te laisserais pas le temps de planter ta lame dans ma chair et abimer mes vêtements. Tu crois que je ne l’ai pas vu ce couteau de fillette que tu tiens dans la main, hein ? Si t’es vraiment un homme, bats-toi avec tes poings. Sauf si t’es aussi faible comme une femme alors dans ce cas, je te le laisse volontiers. Sinon, je risque de m’emmerde assez vite. Cela serait dommage, hein ? »