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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Sam 6 Mai - 22:57
Il ne savait pas depuis combien de temps il avait commencé sa chasse, mais il accumulait chaque traces de sa proie. Le moindre impur qui avait osé poser le regard sur sa proie finissaient avec un oeil en moins et à la morgue. Combien en avait-il expédié ainsi, il l’ignorait, mais ses couteaux étaient maintenant tous entachés de ce rouge qu’il laissait derrière ses passages. Pathétiques amateurs qui n'avaient pas eu la chance de se rendre au commissariat de police. Il serait celui qui mettrait la main sur le coeur de sa proie. Lui, et personne d’autre.
Chaque poils de sa Soucis, il les gardait contre son coeur et il la suivait du haut des toits. Il savait ou elle habitait et ses habitudes de déplacements. La plupart des combats qu’elle avait mené contre ses semblables, il en avait été témoin, mais il attendant. La chasse n'en devenait que plus intéressante. Sa Souris serait sien, et personne ne se mettrait entre lui et celle-ci.
La perte de son bras droit l’avait immobilisé pour plus de deux semaines, mais avec ce bras artificiel, il pouvait chasser comme il le désirait. Ces plantes volées dans le sac de cet imbécile d’Alchimiste qui avait osé trouer la chair de sa Souris lui permettaient de supporter la douleur de son bras. Bien évidemment l'envie lui avait pris de broyer cette mauvaise herbe sous ses griffes, mais , celle-ci serait réservée à plus tard.
Il se lécha les lèvres , tout en scrutant les rues de cette ville qu'il avait choisi comme terrain de chasse. L’euphorie de cette drogue lui faisait anticiper la suite de sa chasse avec une excitation presque morbide. Le sourire sur ses traits était des plus carnassiers et son regard dégageait une lueur malsaine. Il confronterait sa Souris et lui montrerait l’ampleur de cette excitation qui le consumait intérieurement.
Non, le Lynx ne pouvait pas se tromper. Pas cette fois. Il avait déjà arraché le coeur d’un usurpateur et celui-ci avait gémi de manière pathétique. Le goût de cette chair était celui de la déception. La lune renvoyait son reflet blafard sur la rue et il ne pensait qu’à l’écarlate qui s’écoulerait de sa Souris. Une couleur si vibrante et si splendide . Il languissait de revoir cette couleur une autre fois. La couleur de la souffrance de cette Souris qui lui avait engendré cette dépendance.
Il avait ouvert bien des corps et aucun des rouges de ces viscères n'auraient su égaler le rouge du bras qu’il avait si joliment détruit grâce à sa Milady. Cette couleur était sa seule convoitise et la raison de sa chasse. Il avait tant attendu pour que sa Souris s'en remette. Il fallait qu’ils reprennent leur partie de roulette russe là où ils l'avaient lassée. Il tâcherait les murs d’écarlate et prouverait à tous à quel point la passion le consumait.
Souris était en retard et il guettait son arrivée comme un fruit interdit. Ses couteaux de lancer spécialement commandés pour l'occasion formaient une élégante symbiose avec ses doigts. Remarquerait-elle ces coeurs gravés sur les lames, qui lui avaient coûté un supplément? Pour cette grande occasion, il avait enfilé un élégant complet noir et une cravate de la couleur des yeux de sa Souris. Remarquerait-elle à quel point il avait soigné son apparence juste pour elle?
Souris était sa proie. Il ne laisserait personne lui prendre sa Souris. Il serait celui qui aurait l’honneur de faire jaillir de son rouge. Lui, et personne d’autre. Que ce soit des chimères ou des civils qui s’interposeraient entre lui et sa proie, il les tuerait toutes. Souris était pour lui seul. Verrait-elle à quel point il se consumait pour elle? Aurait-il dû lui amener ces cadeaux qu’il avait laissé dans son studio? Il savait à quel point Souris aimait les animaux, alors il lui avait fait un bouquet de bras droits tranchés sur des chimères de basse classe. l’odeur l'avait insupporté, alors il avait du en disposer. Cela avait servi de prétexte pour faire arrêter un rival mercenaire qui l’avait particulièrement irrité.
En faisait-il trop? Non, rien n’était de trop pour Souris. Il attendait de sa Souris un combat digne de ce nom. Il guettait son arrivée du haut du bâtiment où elle logeait. Il avait soigneusement vérifié par sa fenêtre qu’elle n’était pas encore la. Avait-elle remarqué ces lettres qu’il lui avait laissées imprégnées de l’écarlates de quelques victimes du soir? Il comptait la prendre par surprise et lui montrer l'ampleur de ce qui le consumait.
Et, finalement, au tournant d’une rue, il la guetta. Nul doute possible, c’était bien sa Souris. Cette expression, ce ne pouvait pas être un vulgaire usurpateur. Son sourire s'élargit sur son visage , tandis qu'un ronronnement résonna. Un peu en retard, mais la partie pouvait commencer.
Sa Souris ne se doutait de rien, tandis qu’il se jeta sur elle. L’euphorie de ses drogues ingérées ne le fit pas sourciller lorsqu’une de ses jambes craqua sous sa chute. Ce n’était rien comparé à cette expression peinte sur le visage de sa Souris écrasée sous son poids. C’avait beau avoir été une chute que de deux étages, le Lynx avait mis à terre sa Souris.
Elle était sonnée. Tant mieux.
-T’ais-je manqué? Pourtant, cela ne fait pas si longtemps que cela, si? Ahhh… tu as tant de chance ma Souris, j’ai préparé un jeu spécial pour nous deux.
Son propre rire presque bestial entrecoupé de ronronnements résonnait, tandis qu’il gravait un coeur sur le torse de sa Souris. Il la marquait afin qu’elle ne soit qu’à lui. Le pauvre chandail de Souris se retrouvais égalmeent tailladé. Avait-il perdu la raison? Non, il ne faisait que lui montrer à quel point il tenait à sa Souris.
-Ne me dis pas que tu ne comptes pas rester. Si tu dis non, je crois que je vais chialer, Souris. Ahhhh... je ne te laisserai pas partir loin de moi...
Il lui susurra ces mots en le dominant de tout son poids avant de lui lécher une joue de sa langue râpeuse. Souris ne pourrait pas répliquer, puisqu'il lui immobilisait les automails. Souris comprendrait tout le principe du jeu. Elle n'avait pas le choix! Elle revenait à elle, et il lui enfonçait deux de ses lames juste à côté de ses automails de ses bras à des endroits qui ne contenaient pas de veines majeures.
-Mon agonie dure depuis trop longtemps, Souris. Pourtant… pourtant...HAHAHAHAHAHAHAHAAAA! Tu sais que tu m’a manqué…. Est-ce cela le bonheur? Dis-le moi, Souris! Et pourtant, tu ne m'a jamais remarqué quand je te suivais toutes ces fois…. Haaaa… tu sais, tu sais…. combien de fois ais-je voulu me montrer à toi, Souris.
Il parlait fort, entrecoupés de rires. Manifestement, il était sous l’influence de drogues, mais cette expression perturbante sur son regard n’augurait rien de bon. Il y avait une certaine jalousie qui brillait mêlée d’amour.
-Souris, tu n,est qu’un déchet mais pourtant...POURTANT…. si tu savais… HAHAHAHAHAHA...je suis si pathétique...Et pourtant…. Souris…. j'ai tant eu envie de tuer ces gens qui avaient osé t’affronter. Tu es à moi, tu comprend… je ne peux pas laisser n'importe quel de ces VERMINES abimer ton visage.
Il lui passait une main sur la joue et la griffait légèrement du bout de son automail droit. Il s’assurait de dominer sa proie qui venait de reprendre ses esprits. Souris était pareil que dans ses souvenirs d'aussi près, et cela le réjouissait réellement. Sa voix devenait terriblement calme et sinistre.
-ce n'est pas assez n’est-ce pas? … Les tuer, les démembrer….et tu ne me remarquait toujours pas! Aaaaaaah…. et pourtant, j’ai savouré chacun de leurs cris d'agonie en pensant à toi, Souris… Je comprend …. HAHAHAHAHA… ces VERMINES…. sont si amusantes à tuer, tu sais. … Tu sais, Souris, tu es d'accord avec moi? Ce jeu commence pour de bon...
Dernière édition par Alasdair Rowan Bolton le Mer 17 Mai - 18:37, édité 1 fois
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Dim 7 Mai - 0:55
25 Novembre 1914
Ce soir, il rentrerait et ferait comme tous les autres. Il préparerait à manger. La nappe était déjà mise. Rouge bordeaux. La lampe à huile était disposée soigneusement sur celle-ci. Il ne manquait plus qu'à mettre la table. Il fit glisser ses clés dans sa paume de métal, à deux pas de son studio. Elles pénétrèrent la serrure. Logan n'eut pas le temps de passer le pas de la porte. Une ombre lui passa littéralement dessus ! Il se retrouva par terre sans comprendre. Rectification. Il se fit écraser par terre sans comprendre. Avec tout ce qu’il ingérait en opium, son cerveau eu du mal à suivre. Le paysage défila furieusement. Ce dernier continuait de vibrer sous ses yeux exorbités quand bien même son dos était par terre et sa vue immobile. Plusieurs têtes apparurent. Elles se secouaient frénétiquement. Puis elles fusionnèrent l'une dans l'autre pour n'en faire qu'une. Il inspira, prêt à en découdre verbalement. Son insulte toute faite resta coincée au fond de sa gorge. Logan reconnut le visage de son vis-à-vis.
« Mais non ! Souffla-t-il, mi figue-mi raisin. »
« T’aie-je manqué? Pourtant, cela ne fait pas si longtemps que cela, si? Ahhh… tu as tant de chance ma Souris, j’ai préparé un jeu spécial pour nous deux. »
La créature du cimetière se mit à rire. Un autre son vibrait dans sa poitrine. Qu'est-ce que c'était que ça ? Logan n'eut pas le temps de se poser la question qu'il sentit une lame traverser le tissu de son maillot. Il souhaita agripper d'une main de fer l'épaule de son vis-à-vis, mais ce dernier immobilisa son geste. L'arme marqua sa peau en dessous de sa clavicule. Il inspira, les dents serrées. C'était comme une gravure. Il pouvait la sentir sans en subir la conséquence de la douleur, comme elle devrait l'être. Ça piquait. C'était chaud.
« Ne me dis pas que tu ne comptes pas rester. Si tu dis non, je crois que je vais chialer, Souris. Ahhhh... je ne te laisserai pas partir loin de moi... »
Nerveux, Logan rigola du nez. Mais c'était sans compter sur la bouche de la créature qui se rapprocha dangereusement. Il arma son poing de métal, incapable de le décoller du sol tant la surprise fut à son comble. Les yeux exorbités et dans le vague de la nuit, Logan sentit sa joue se faire soulever par la langue de la créature. Venait-il de le lécher ? C'était quoi ce jeu ? Le jeune homme fixa Alasdaïr. Car il s'agissait bien de ce dernier. Pourtant, il semblait avoir troqué son mutisme contre quelque chose de plus malaisant. Son crâne tremblait à force de garder la nuque en l'air pour le fixer. Il étouffa un juron en sentant une lame en haut de chaque épaule. Il reposa violemment sa tête contre les pavés de la rue. Brutalement silencieux. Haletant. Attentif à la voix de son assaillant :
« Mon agonie dure depuis trop longtemps, Souris. Pourtant… pourtant...HAHAHAHAHAHAHAHAAAA! Tu sais que tu m’a manqué…. Est-ce cela le bonheur? Dis-le moi, Souris! Et pourtant, tu ne m'a jamais remarqué quand je te suivais toutes ces fois…. Haaaa… tu sais, tu sais…. combien de fois ais-je voulu me montrer à toi, Souris. »
Logan fronça un sourcil. Il commençait à comprendre. Enfin.... Il soupçonnait quelque chose sans être capable d'en connaître l'ampleur. Pourquoi ce type disait des trucs pareils ? Logan redressa le menton, les yeux levés sur la créature. Il grimaçait, le nez relevé :
« Suivit ?! »
Sérieux?! Ce type le suivait et il n'avait rien vu ? Mais pourquoi ?! Pourquoi ne l'avait-il pas attaqué avant ? Logan tenta de bouger les épaules. Il sentit les lames s'enfoncer d'avantage. Sous les rires de la chimère, il cherchait à déloger ses bras de sa prise. Ses yeux s’arrêtèrent sur l'angle inhabituel de la jambe d'Alasdaïr. Un sourire se glissa doucement sur ses lèvres.
« -Souris, tu n,est qu’un déchet, mais pourtant... »
« J'te permet pas ! Répliqua-t-il, la langue enfin déliée. »
« ...POURTANT…. si tu savais… HAHAHAHAHAHA...je suis si pathétique... »
« … Ouais ! »
« ...Et pourtant…. Souris…. j'ai tant eu envie de tuer ces gens qui avaient osé t’affronter. Tu es à moi, tu comprend…
« Quoi ? »
« ... Je ne peux pas laisser n'importe quelle de ces VERMINES abîmer ton visage. »
Logan sentit un frisson glacial lui décoller le dos du sol. Les doigts métalliques d'Alasdaïr passèrent sur sa joue. Il suivit du regard la main qui termina son ascension vers son menton. La griffure du métal n'était en rien agressive par rapport à ce geste étonnant. Mais Logan comprit alors le jeu. Il releva les yeux sur le visage du rouquin. En colère. Il avait là une occasion en or de le tuer. Pourtant, ils se trouvaient tout prêt de son studio. Sa maison se trouvait compromise. Mais qu'était le sacrifice de quatre murs contre le meurtre d'une de ces bestioles ! Celle-ci même qui lui avait démonté le bras. De plus, il avait horreur d'être la proie ! Il ne l'avait jamais été au fond de lui. Logan était le chasseur.
« Ce n'est pas assez n’est-ce pas? … Les tuer, les démembrer….et tu ne me remarquais toujours pas! Aaaaaaah…. et pourtant, j’ai savouré chacun de leurs cris d'agonie en pensant à toi, Souris… Je comprend …. HAHAHAHAHA… ces VERMINES…. sont si amusantes à tuer, tu sais. … Tu sais, Souris, tu es d'accord avec moi? Ce jeu commence pour de bon... »
D'accord avec lui ? Cette créature cherchait son approbation ? Un sourire glissa sur les lèvres de Logan. Il devait se dépêtrer de sa position de faiblesse. Il devait le faire vite et bien avant que son vis-à-vis ne décide de lui manger le visage. S'il avait tout compris, la créature s'était amouraché. Logan n'était pas conscient d'être peu sain d'esprit. Mais il reconnaissait ceux qui ne l'étaient pas. C'était d'un sarcasme évident. Et Alasdaïr avait clairement prit un gros coup sur la tête. Peut-être que ceci allait lui sauver la vie. Logan leva la tête, ignorant les lames qui s'enfonçaient dans ses épaules à mesure qu'il la redressait. Les yeux dans ceux de la créature, il entendit encore ce son qui vibrait dans sa poitrine. C'était un ronronnement. Il jeta un coup d’œil à la gorge de la créature avant de planter ses yeux dans les siens. Pendant quelques secondes, ils ne bougèrent pas. Ils étaient très prêts l'un de l'autre. C'était un jeu de force. Et… Logan planta ses dents dans la lèvre inférieure d'Alasdaïr. Il les serra très fort, prit d'un fou rire. Ce dernier coula dans sa gorge sans parvenir à s’arrêter. Logan détestait vraiment être la proie. Il ne lâcha pas sa cible du regard, sentant le sang dégouliner de la fine peau prit en tenaille entre ses incisives. Aussitôt, il ignora l'infime douleur dans ses épaules et remua le bras gauche. Il tira d'avantage sur la lèvre de son assaillant, décrivant cette dernière qui s'étirait doucement. Il sentait le bourrelet pourpre contre sa langue. Logan délogea son bras de la prise de la créature. Son avant-bras passa entre eux et il retira la deuxième lame qui bloquait son épaule droite. Ses cuisses enfermèrent les hanches de la chimère. Son bras vint bloquer la nuque d'Alasdaïr et ils pivotèrent grâce à la force dans les jambes de Logan. Ce dernier, passant au-dessus, relâcha la bouche de la créature. Dans son élan, il bloqua sa mâchoire du pouce et de l'index :
« Oh, je comprends ! Des vermines comme tu dis... Des saloperies de chimères ! Mais t'en fais partie, t'a oublié ? Si je t'ai remarqué ? Tu m'as défoncé le bras ! S'égosilla-t-il. »
Se rendant compte qu'il parlait trop fort, il plaqua sa main contre la bouche d'Alasdair, un doigt contre la sienne :
« Chut, chut, chut... »
Il poursuivit alors, plus doucement :
« Mais... Maintenant t'es là. Je vais te défoncer ! »
Il secoua la tête, prit de frissons plus chauds que tout à l'heure. Malgré le vent de ce mois de novembre, il ne sentait plus le froid. Il se redressa et jeta des coups d’œil aux ruelles alentour. Il donna un coup de pied clinquant contre la jambe abîmée de la chimère en le contournant avant de le hisser par les bras. Prêt de la porte de son studio, il lui suffit de faire tourner la clé et la porte s'ouvrit.
« Viens, je t'invite, mon chou ! »
Le pseudonyme affectueux cachait sa moquerie. Logan avait bien compris. Ce qu'il ne parvenait pas à élucider en revanche c'était...
« Pourquoi ? Putain, pourquoi ?! »
Il lui faudra brûler cet endroit, ce soir. Mais qu'importe ? Il allait pouvoir le tuer. Enfin ! Il fit glisser Alasdair à l'intérieur. Une fois la porte fermée, il domina ce dernier d'un genou contre la gorge :
« J'vois que tu t'es bien habillé ! Pas comme au cimetière ! Tu pensais pouvoir m'enterrer si facilement et donc t'a mis ton costume ? Hé-hé. »
Dernière édition par Logan Stilinski le Lun 2 Oct - 20:18, édité 1 fois
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Lun 8 Mai - 20:51
« Oh, je comprends ! Des vermines comme tu dis... Des saloperies de chimères ! Mais t'en fais partie, t'a oublié ? Si je t'ai remarqué ? Tu m'as défoncé le bras ! »
Oui, Lynx était une chimère, mais il n’était pas l'une de ces vermines qui se cachaient pathétiquement dans les égouts et les taudis. Souris l’avait retourné brusquement en profitant de sa jambe cassée, mais il rougissait complètement , puisqu'elle lui avait fait ce qui se rapprochait le plus d’un baiser. Peu importe le goût du sang dans sa bouche, il aimait bien la romance un peu brutale de toute manière. Son propre ronronnement continuait de résonner, puisque de toute manière, le cocktail de drogue et d'alcool l'empêchait de ressentir la douleur.
-Ton bras? Haaaaa….mais tu as aussi arraché le mien….aAAAAAAH! C’était si romantique, tu ne trouve pas, Souris? HAHAHAHAHAHAHAHA! L’alcool est une bonne idée… je te l’ai volée en observant ton combat contre la plante… AHHHHHHHHhhhhh! Te faire ainsi recouvrir de crottin par un militaire c’était d’un risible...Mais je t'aime malgré...ta bêtise, Souris.
Sa douce et délicate Souris avait une telle passion dans son regard, tandis qu'elle mettait son doigt de métal sur sa lèvre. Cela allait mieux que toutes ses espérances, puisque sa Souris ne semblait pas trop lui en vouloir d'avoir voulu venger Nora en lui faisant mal aux épaules. Il avait assisté au combat de cette demoiselle que Rowan appréciait tant et avait été flatté de voir à quel point celle-ci le défendait farouchement.
Il n’était pas allé la défendre, parce qu’il savait que Rowan aurait détesté qu'elle voit son corps ainsi contrôlé par une autre personnalité. Mais il avait maintenant le plein contrôle du corps et il était enfin face avec l'objet de son désir le plus primaire. Souris était digne de ses attentes et de son affection. Si elle aurait été sur le point de mourir sérieusement, il l'aurait défendue des ombres, mais il en avait pas jugé l’urgence.
« Chut, chut, chut... »
Sa souris baissa sa voix mielleuse et lui parla tout doucement, telle une confidence amoureuse. Oui, cet amour était réciproque et il montrerait sa passion dans leur duel qui déterminerait la dominance dans le couple.
« Mais... Maintenant t'es là. Je vais te défoncer ! »
Défoncer… Oh quelle rapide cette souris. Décidément, il n'avait pas pensé que leur amour se consumait dès cette soirée où il donnerait tout. Mais ce serait lui qui remporterait cette manche et montrerait sa dominance sur sa Souris. Elle verrait bien la puissance de ses sentiments. Le jeu commençait à peine et il devait lui faire croire qu’elle avait l'avantage sur lui. Ce serait après qu’il lui montrerait toute sa fougue.
Sa souris secoua sa splendide chevelure grise qui scintillait dans la nuit, tel le halo d’une créature divine, prise de frissons, sans doute romantiques. Elle posa sur lui son magnifique regard bleu-vert avant de se relever de sur lui. Elle jetait des coups d’oeil timides sur les environs. peut-être craignait-elle de se faire surprendre par des proches. Il ne bougea pas, voulant la laisser mener le bal un peu.
Elle donna un coup de pied dans sa jambe blessée, et cela ne fit que le faire sourire d’avantage. Elle était si élégante sous cet éclairage nocturne. Souris était une créature raffinée au regard magnifique et celle-ci le hissa jusque dans son antre par les bras. Elle avait tout de même une bonne force et faisait une adversaire digne de sa passion.
« Viens, je t'invite, mon chou ! »
Déjà un sobriquet affectueux, cela le flattait au plus haut point.Son ronronnement résonnait fort au coeur de cette nuit. Souris le laissait entrer chez elle malgré son arrivée brutale. Ses cheveux étaient de nouveau ébouriffés, mais peu importe, elle le remarquait et lui faisait attention. C’était un amour né par le sang qui s’embrasait comme un poison. Il savait que cet amour causerait sans doute sa perte, mais il ne voulait exister que par cet amour.
Une fois la porte extérieure fermée , Souris posa un de ses genoux contre sa gorge. Il peinait un peu à respirer, mais les ronronnement ne cessèrent pas. Ce serait bientôt son tour de faire valser sa Souris comme jamais elle n’avait valsé. Ses membres engourdis n’étaient rien face au brasier de ses sentiments à son égard.
« J'vois que tu t'es bien habillé ! Pas comme au cimetière ! Tu pensais pouvoir m'enterrer si facilement et donc t'a mis ton costume ? Hé-hé. »
Elle avait remarqué ses beaux habits maintenant salis par la poussière et le sang. Elle était donc ce genre d’individu qui voulait aimer jusqu’à en mourir? Cela arrangeait Lynx qui voulait l’aimer de tout son être.
-AHHHHHHH! Ils te plaisent, Ma douce et tendre Souris? Je les ai spécialement mis pour te revoir… N’es-tu pas heureuse?
D’un mouvement agile, il déstabilisa sa Souris qui retomba sur lui. Il lui asséna ensuite un coup dans les côtes à la force de son poing mécanique qui trembla sous l’effort. Il utilisait sa force brute et son adrénaline pour se remettre sur Souris avant de se lever .
-Tu aime la valse, ma Souris? J’ose croire que oui, alors je te ferai danser comme tu n'as jamais dansé. AAAAAH…. et toi qui réussis à laisser un témoin indésirable vivre. Il faut vérifier les alchimistes s’ils ont des montres… mais Souris...tu n'y a pas pensé… tu étais dans l'euphorie du moment… Et quelle euphorie...me diras-tu? HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!...
Il tenait fermement les poignets de Souris dans ses mains, tandis qu’il la souleva d’un mouvement agile. Il approcha lentement son visage du sien, libérant son haleine empestant l'alcool fort sur son doux visage, puis il lui infligea la même morsure qu’elle lui avait fait, tout en la faisant tournoyer contre lui. Cela ressemblait réellement à une valse maladroite. Il décolla finalement son visage de celui de sa souris qui avait une expression troublée, mais si adorable.
-C’est un moment inoubliable, Souris… Toi et moi dans un espace clos… cela me rappelle la romance du cimetière… sans les morts… Aaaaaah…. cette romance qui étouffe et qui enserre….
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Dim 14 Mai - 17:53
« Heureuse ? Putain, ferme ta gueule ! J'vais te faire avaler ta qu… ! »
Logan perdit l'équilibre et sentit ses côtes vibrer sous le poing d'acier d'Alasdaïr. Ce dernier inversa la tendance si bien que le jeune homme n’eut pas le temps de riposter. Il grogna, ravivé par l'espoir de prendre la vie à cette créature. Mais celle-ci n'avait pas finit de s'amuser. Elle prenait vraisemblablement un malin plaisir à user de sa force en disant des choses insensées. Logan se remit sur ses coudes, les jambes allongées l'une sur l'autre. Mais il perdit de sa bêtise quand il entendit alors :
« Tu aimes la valse, ma Souris ? J’ose croire que oui, alors je te ferai danser comme tu n'as jamais dansé. AAAAAH…. et toi qui réussis à laisser un témoin indésirable vivre. Il faut vérifier les alchimistes s’ils ont des montres… mais Souris...tu n'y a pas pensé… tu étais dans l'euphorie du moment… Et quelle euphorie...me diras-tu? HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!... »
Logan releva les yeux dans ceux de la bête. Alasdaïr s'empara de ses poignets d'acier. Le jeune homme eut du mal à déglutir, en colère. Hargneux envers sa propre faute. Il avait passé des années à travailler son sens de l'observation et ces derniers temps, il perdait tout. La prudence, la préparation, … Tout. Et ce, depuis le jour où il avait rencontré l'homme-renard. Il se sentait comme un enfant impatient. A vrai dire, ceci ne changeait en rien d'avant. Mais il n'avait plus les mêmes réflexes. Depuis sa première défaite.
Alasdaïr l'obligea à se redresser, et ses dents vinrent se resserrer sur la lèvre inférieure de Logan. Ils tournoyèrent dans la pièce très petite. Ils s'arrêtèrent entre la table et l'ouverture du salon. Quand la créature éloigna enfin son visage, Logan, troublé de prime abord souffla des narines. Un sourire étira petit à petit la griffure sur sa lèvre. Les yeux ancrés dans ceux de la créature, il prit le temps d’inspirer calmement.
« C’est un moment inoubliable, Souris… Toi et moi dans un espace clos… cela me rappelle la romance du cimetière… sans les morts… Aaaaaah…. cette romance qui étouffe et qui enserre…. »
Logan lui asséna un coup de tête aussi sec. Plus petit, il rencontra l'arête du nez de la chimère et délogea son poignet de métal de la prise de chair d'Alasdaïr. Dans l'instant, il lui flanqua un coup de poing dans la mâchoire, s’époumonant :
« Lâche ! »
Il recula prestement vers la table et s'empara de l'anneau métallique de la lampe à huile. Éteinte. Elle explosa contre la tempe de la créature quand Logan la lui brandit dans la figure.
« Strike ! »
Le verre se brisa. L'huile dégoulina. L'alliage résista. Déformé par les contours osseux du visage d'Alasdaïr. Logan la lâcha.
« Putain ! »
Les yeux exorbités, il fixa la chimère :
« Tu dis quoi ? T'es cinglé ? Bourré ? »
Il fouilla fébrilement dans sa poche et en sortit un paquet de cigarettes écrasées. Il en fit pendre une à ses lèvres d'un geste habile et habituel avant de prendre le temps de l'allumer. La flamme de son briquet peinait à rester allumée alors qu'il le tendit entre lui et la chimère. Un ricanement roula dans sa gorge, le filtre collé au sang de ses lèvres. Il prit une bouffée de nicotine en observant Alasdaïr à travers la flamme :
« Facile, hein ? »
Facile. Un frisson de délectation vint faire danser ses épaules. L'acier de son récent auto-mail grinça. Logan relâcha la fumée de sa bouche.
« Lâche, répéta-t-il d'un ton pensif et agressif. Tu ne mérites pas de périr par les flammes. Les nerfs mettent peu de temps à se consumer et la souffrance est moindre. Il y a plus de chance de mourir d’asphyxie. Quelle merde ! »
Il relâcha la sécurité du briquet et le jeta dans le lavabo non loin. Il s'accouda à la table dans son dos et inspira une nouvelle bouffée avant de saisir la cigarette entre son index et son majeur. Il observa la créature ainsi immobile :
« T'es quoi, alors ? Tu ronronnes comme une chatte. Tch... ! »
Il rigola de plus belle et fouilla de nouveau dans sa poche :
« Non, tu mérites pas les flammes, ma chatte. »
Il fit tournoyer ses doigts tenant la cigarette :
« Souris. Chatte. Tu vois ?! »
Il laissa la cendre tomber :
« Holà ! Surtout ne t'approches pas trop. Tu risquerais de t'enflammer. 'Tain, j'ai chaud. C'est l'émotion, t'sais ? Non mais, sérieux, l'autre il s'est amouraché. Mais d’où tu sors ? Une chimère ! Une PUTAIN DE CHI... Putain de ma maman, c'est quoi ça ? »
Il avait enlevé son maillot, le front en sueur. Ses yeux s'étaient baissés sur la gravure sur sa poitrine qu'Alasdaïr lui avait infligée. Elle avait les traits d'un...
« UN CUL ! Putain ! »
Il inclina la tête d'un côté, puis d'un autre, cherchant l'axe le plus agréable pour décrire le motif.
« Ah non, un c... Cœur ? Oh ! »
Il releva les yeux sur la créature, exagérément outré :
« Oh ! T'es un mignon, toi ! Tu sais que ça va pas partir ton truc, là ? Tu fais chier, putain ! Tu vas faire quoi, après ? Me demander ma main ? »
Logan ne bougea pas plus, le filtre se consumant entre ses doigts métalliques. Un sourire paralysé aux lèvres :
« Non... Tu sais quoi ? C'est moi qui te demande la tienne. »
Logan se redressa et tendit sa main devant Alasdaïr :
« Viens. »
Ses lèvres tremblèrent alors qu'il insista :
« Viens, j'te dis. »
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Mer 17 Mai - 18:12
Sa souris l’avait frappé avec une fougue qui le fit poursuivre ses ronronnements. Un coup au nez, puis un autre à sa mâchoire qui se disloqua d’un côté. Cela devait lui donner un air niais, mais il s’en moquait. Il était avec sa souris et personne ne la lui prendrait. Non, Lynx ne laisserait pas de vulgaires créatures approcher SA souris. Nora était une exception à cette règle puisque le prédateur savait à quel point son autre personnalité l’appréciait. Il n’aurait pas voulu que l’autre déprime pour si peu. « Lâche ! »
La voix si délicate de Sa souris qui venait de déchausser sa canine restante à la simple force de ses poings métalliques. Il la lâcha en douceur, puis elle recula vivement. Allait-elle réellement lui jouer le coup de la demoiselle effarouchée après qu’ils aient tant partagé? Non, Lynx ne pouvait pas croire à une telle ruse de débutant, alors, il se rapprocha d’elle. Ce fut une erreur magistrale, tandis qu’il sentit un choc brutal contre sa tempe droite. Un liquide poisseux coula de la plaie, tandis que sa vue se floutait considérablement de son œil qu’il cachait généralement sous un cache-œil, afin de paraitre humain. « Strike ! » La chimère tituba et tomba sur son postérieur, à moitié sonnée par le choc violent qu’elle avait subi. Trop rapidement à son gout, elle ne voyait plus du tout de son œil droit. Ce liquide lui dégoulinait sur lui avait une odeur de sang mêlée d’huile. L’odeur lui donna un haut-le-cœur bien sonore. - Je…crois que je vais Vomir, Souris…t’aurais un seau? Je n’ai pas envie de te vomir dessus, mais je me sens pas bien… « Tu dis quoi ? T'es cinglé ? Bourré ? » Sa souris le fixait et se moquait de lui. Cela blessa Lynx dans ses sentiments. La chimère ivre et droguée perdait peu à peu l’euphorie qu’elle avait, même si son ronronnement persistait. - Ne te moque pas de moi, Souris… Il avait un autre haut-le-cœur, tandis que Souris fouilla dans sa poche avant de sortir une cigarette. Celle-ci prit la peine d’en porter une à ses lèvres avant de l’allumer, comme si cela était une habitude. Alas n’aimait pas les cigarettes, mais pour l’instant il se concentrait plus à ne pas vomir qu’autre chose. Souris tendit son briquet entre eux deux et la flamme l’aveugla brièvement. Souris riait de lui manifestement. « Facile, hein ? » Alasdair détourna la tête et vomit sur le sol qui avait été propre auparavant. L’alcool et lui ne faisaient pas bon ménage et maintenant il regrettait un peu son coup. Sa souris allait sans doute lui en vouloir d’avoir ainsi sali son plancher. Il se surprit lui-même à en observer le ton légèrement rougeâtre de la substance et cela lui rappela la bouteille fermée qu’il cachait dans son veston. « Lâche. Tu ne mérites pas de périr par les flammes. Les nerfs mettent peu de temps à se consumer et la souffrance est moindre. Il y a plus de chance de mourir d’asphyxie. Quelle merde ! » - Souris…je…je te croyais pas si romantique… Tu…ne m’en veux pas pour ta moquette?...Je… Il rougissait tandis que ses ronronnements résonnaient de plus belle. Souris brulait d’amour pour lui et cela lui fit pardonner le coup à sa tempe. Souris l’aimait et il ne lui fallait que cela. Immobilisé à cause de ses étourdissement, il ne pouvait qu’observer la svelte et séduisante silhouette de sa tendre Souris. Elle était une jeune femme si raffinée, malgré son air un peu garçon manqué. Elle jeta son briquet dans le lavabo, puis le fixa avec son adorable sourire aux lèvres. « T'es quoi, alors ? Tu ronronnes comme une chatte. Tch... ! » Elle avait remarqué son ronronnement caractéristique et cela amplifia son rougissement. Mais, Lynx, qui se cachait sous le nom d’Alasdair Rowan Bolton, n’était pas une femelle. Même si le suffixe féminin ne lui dérangeait aucunement puisque cela venait de sa Souris bien-aimée. « Non, tu mérites pas les flammes, ma chatte. »
Souris avait sorti une autre cigarette de ses poches et la tournoyait entre ses doigts métalliques fins.
« Souris. Chatte. Tu vois ?! »
Elle fit une pause dans son discours tout en jetant élégamment la cendre de sa cigarette sur le sol. Alasdair continuait de l’observer avec un air niais amplifié par sa mâchoire disloquée. « Holà ! Surtout ne t'approches pas trop. Tu risquerais de t'enflammer. 'Tain, j'ai chaud. C'est l'émotion, t'sais ? Non mais, sérieux, l'autre il s'est amouraché. Mais d’où tu sors ? Une chimère ! Une PUTAIN DE CHI... Putain de ma maman, c'est quoi ça ? » Souris venait de confirmer son amour envers lui d’une manière si romantique qu’il en versa une larme émue. Le lynx avait un cœur d’artichaut sous ses apparences de gros dur et il aurait fait n’importe quoi au nom de son amour. Souris retira son haut d’un coup et Alas en lâcha un miaulement admiratif. C’est qu’elle avait une belle paire de miches la Souris. Mais, il détourna la tête par politesse en son égard. « UN CUL ! Putain ! »
En était-elle déjà rendue à ce stade-là? Il en était très gêné, le Lynx. C’est qu’il ne se rappelait pas de l’avoir déjà fait avec une partenaire quelquonque. Elle parlait si bien, avec tant d’éloquence. « Ah non, un c... Cœur ? Oh ! » Elle tourna le regard vers lui en papillonnant de ses yeux aux longs cils magnifiques. Elle jouait bien la demoiselle effarouchée et cela l’excitait au plus haut point. « Oh ! T'es un mignon, toi ! Tu sais que ça va pas partir ton truc, là ? Tu fais chier, putain ! Tu vas faire quoi, après ? Me demander ma main ? » - Je… « Non... Tu sais quoi ? C'est moi qui te demande la tienne. » Il en resta bouche bée, tandis qu’il reprenait un peu ses sens. La voix de son autre personnalité revenait progressivement à lui, et cela, Lynx ne le voulait pas. Pourtant, Il commençait à perdre le contrôle de son bras droit. « Viens. » Il saisit de sa main gauche la main qu’elle lui tendait si délicatement et se releva. « Viens, j'te dis. » Son sourire était si chaleureux, mais l’autre prit suffisamment le dessus pour s’emparer de leur arme secrète commune avant de la jeter droit sur le visage de sa Souris. Le verre avait entaillé la chair, mais le pire était cette odeur absolument immonde qui fit vomir tout ce qui restait dans l’estomac de la chimère. Ce poisson fermenté trois semaines sous le soleil était une pure horreur et un supplice pour son odorat qui n’était pas supérieur à celui d’un humain. La substance à moitié décomposée de ce qui avait été un jour un poisson dans une bouteille était sans conteste la substance la plus dangeureuse connue. Et maintenant, sa souris en avait plein sur sa chair tendre. -Souris…je..je…je suis désolé…je…perd le contrôle… Il…Il revient… Et il ne partage pas mes sentiments à ton égard. Je…je t’en supplie…fuit avant que je perde totalement le contrôle…je…je veux pas qu’il te blesse, Souris.
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Mer 17 Mai - 22:02
Une de ses joues avait été griffée par une alchimiste, jeune femme croisée au détour d'une ruelle. À présent, Logan se retrouva avec l'autre, ouverte et imprégnée d'un liquide putride. Il en lâcha la main dont il venait de s'emparer. Ses épaules se haussèrent, la bouche grande ouverte. Ses cheveux ruisselaient dans son dos. Le liquide roula sur sa langue, ses lèvres. Logan fut parcourut d'un spasme. Il referma doucement la bouche. Il tenta de retenir sa respiration. Mais son estomac se retourna. Il se braqua. Logan ferma les yeux. Il entendit la plainte de la chimère, tout prêt de lui.
« Souris…je..je…je suis désolé…je…perd le contrôle… Il…Il revient… Et il ne partage pas mes sentiments à ton égard. Je…je t’en supplie…fuit avant que je perde totalement le contrôle…je…je veux pas qu’il te blesse, Souris. »
Les joues du jeune homme se gonflèrent. Elles étaient pleines. Logan fixa Alasdaïr. Son regard passa de haut en bas. Un sourire s’immisça aux creux de ses lèvres, plissant ses yeux. Faisant disparaître le peu de couleur qu'ils arboraient. Il inclina la tête. Ce drôle d'air n'était rien d'autre qu'une manière de faire comprendre que la vengeance était un plat qui se mangeait chaud. S'il avait pu le dire, sa façon aurait été plus vulgaire. Logan se retint contre le bord de la table, une main contre la bouche. Mais s'en était finit de tout contenir. Il vomit. Son visage devint pâle. Mais malgré ce lavage d'estomac, l'odeur restait présente. Elle était si nauséabonde qu'il leva les yeux au plafond, avalant difficilement sa salive. Il vomit encore. Un frisson horrible lui souleva les épaules. Hérissa ses cheveux. Une douleur lancinante piqua sa joue. Une, plus féroce alors, engloba son épaule droite. Son auto-mail parut plus lourd. Logan tomba à genoux. La substance imprégnait ses vêtements, ses cheveux, sa peau,... Il reprit difficilement son souffle, constatant que son vis-à-vis avait autant de mal que lui. C'était une aubaine car à présent et à cause de cette souffrance soudaine, il comprit qu'il venait de dégurgiter son remède à la douleur.
« Oh, putain... »
Sa propre haleine ne fut pas pour lui plaire. Il vomit de plus belle. Il sembla que de la lave coulait le long de sa gorge jusqu'à son estomac. Ou était-ce l'inverse ? Logan cracha. Sa tête lui tournait. Ses membres lui pesaient. Il souffla fort par les narines, sentant une colère farouche trembler dans son esprit. Qu'était-ce donc cette torture ?! Quelle idée d'avoir fait ça ?! Logan claqua des dents. Son corps était en demande. Il voulait boire. Manger. Se droguer. Il voulait une putain de douche ! Peut-être plusieurs même. Mais sur l'instant, ce que le jeune homme souhaitait... C'était de faire souffrir cette foutue bête ! Il se releva. Vite. Trop, car il retomba aussitôt. Mais loin d'être le genre à abandonner, Logan se redressa lourdement. Il s'aida de la table avec lenteur. Ses doigts de métal se crispèrent contre le bois. Il força pour se relever, un cri hargneux aux lèvres tant son auto-mail pesait. Qu'importe la douleur. Il allait « se le faire ». Ce fut sa pensée soudaine lorsqu'il plongea sa main gauche dans la poche de son pantalon. Il en sortit un petit flacon. Celui-ci l'était tellement qu'il tenait au creux de la paume. Il maintint la distance entre lui et Alasdaïr tout en dégoupillant la fiole. Il en avala son infime contenu. 1Ml d'extrait liquide de Cola. Son troisième de la journée. C'est fébrile qu'il laissa le récipient rejoindre le sol. Logan s'accouda au lavabo. Ses yeux ne quittaient pas la bête. Il attendait. Il entendait encore le son sourd qui grondait dans la gorge d'Alasdaïr. Un ronronnement. Comme... Comme... Logan déglutit. Il écouta. Le visage de plus en plus déformé par la haine. Il ignora prestement sa douleur et brandit son poing gauche. Il traversa le salon et décocha un coup d'acier contre le visage de la chimère. Cette dernière supportait visiblement aussi mal l'odeur alentour. Logan tira les cheveux de la bête en arrière. De l'autre main, il pressa son index et pouce contre la bouche d'Alasdaïr pour l'obliger à l'ouvrir. Logan cracha à l'intérieur. Un mélange de salive, de sang et de cet horrible substance.
« Ferme là ! Arrête ça ! Arrête ça !! Arrête ! S'époumona-t-il. »
Les images lui revenaient. Les souvenirs. Les yeux brillants tels des soleils. Un tigre ronronnant. Sa griffe plaquée contre la bouche de Logan. Un sourire cruel sur les lèvres.
« Arrête ! »
Logan agrippa le col de la créature des deux mains. Il le souleva avec hargne. La bête passa au-dessus de lui. Il atterrit rudement sur la table. Cette dernière n'encaissa pas le choc. Les pieds cédèrent. Le plateau tomba, emportant avec lui la chimère et Logan. Cette force lui était exceptionnelle. Un don des drogues hospitalières. L'adrénaline. Mais la douleur perça sa chair. Logan hurla. De rage et de malheur. Les doigts crispés sur le tissu pour maintenir Alasdaïr sur le reste de table. Il posa son front contre le bois, haletant. Son cœur bondissait dans sa poitrine. Sa nuque tremblait. Il la sentit. Elle venait. Cette sensation d'euphorie. Ses épaules soubresautèrent. Logan rit.
« Tu sais quoi ? Souffla-t-il. Je voulais faire ça vite fait. Mais tu m'a donné envie d'allonger les préliminaires. »
Logan poussa la bête avec violence. Il la retourna sur le ventre. Il coinça ses hanches entre ses cuisses, assis dans son dos. Le jeune homme plongea ses doigts dans sa poche et en sortit son couteau. Derechef, la lame sortit de son cran, il la planta dans la main gauche de la chimère. Penché sur cette dernière, Logan cala son coude libre dans la nuque de la bestiole :
« Fais-moi plaisir. Cri. Je veux entendre ce que tu es. Ne me dis pas que tu es un tigre. Si tu l'es... Tu... »
Logan tira sur le manche de son arme blanche. La lame ressortit de la paume gauche. Habile, il déposa la pointe du couteau sous l'ongle du pouce. Et il poussa ce dernier avec. Comme s'il s’apprêtait à décapsuler une bouteille de bière :
« C'est pratique d'être serveur, hé-hé-hé-hé ! H... »
Il partit dans un rire stupidement aigu. Les yeux ancrés sur sa besogne. L'ongle se souleva, arraché de la chair du doigt. Sa main de métal faisait contre-poids. Suffisamment pour que ce soit équilibré. Logan glissa la lame sous l'ongle de l'index. Il le souleva. Avec une minutie et une lenteur poussée. Il décrivit les perles de sang qui jaillissaient. Ainsi que la peau qui se tirait entre l'ongle et le doigt. Ceci fait, il s'attaqua au majeur :
« Tu sais ce qu'on dit ? Il paraît que ce doigt en particulier est très disgracieux. Celui-là, on va le couper. »
Il ne manqua pas d'arracher l'ongle avant de poser la lame entre les phalanges du dit-doigt. Et il la planta. Elle peina à rentrer à l'intérieur. Les os claquèrent contre le couteau. De nouveau, un enthousiasme faramineux emporta Logan. L'extrait liquide de Cola commençait à faire effet. Sa jubilation tentait de lui faire oublier sa souffrance immédiate. Son récent auto-mail. Ses blessures éparses sur son corps . Il mit tout son poids sur son couteau et la lame s'infiltra entre les phalanges.
« Oui !! Hurla-t-il. Oui ! Oui ! Oui ! Putain, mais regarde ! C'est trop bien ! »
Il inspira grandement, les yeux assombris par les ombres qui englobaient ses cernes :
« Je me lasse pas de te découper, toi. Finalement je m'en fiche pas mal de ce que tu es. Un félin... Un tigre. Mais putain, si tu es un tigre... Si tu l'es... »
Il se passa la langue sur la lèvre inférieure, songeur :
« Tu va tellement souffrir, mon chou. »
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Dim 28 Mai - 2:55
Il ronronnait toujours, tout en vomissant, mais le son s’était tu quand Lynx avait cédé la place à l’autre personnalité, qui était mécontente. Se faire cracher en pleine bouche l’avait fait vomir à nouveau, un mélange de son poisson pourri, de vomi régulier et de sang. Ce n’était pas juste celui de Logan, et sa gorge le brulait comme pas possible.
« Ferme là ! Arrête ça ! Arrête ça !! Arrête ! S'époumona-t-il. »
La personnalité mieux connue sous le nom de Alas se sentait mal, comme un lendemain de veille, mais il se craqua des jointures pour reprendre ses esprits. Mais, il n’avait pas été assez rapide, tandis qu’il se faisait projeter sur une table qui céda dans son dos. Il se retenait d’hurler de douleur, mais son bras droit tremblait sous la douleur. Il ne savait pas ce qu’il faisait là, mais Lynx avait quelque chose à voir avec cette situation fâcheuse. Il n’avait même pas son fusil avec lui et ses couteaux avaient disparu. Son rival hurlait de rage et il empestait le pourri. Alas était trop engourdi pour pouvoir bouger, alors il assista impuissant à Logan qui se mit à rire d’un coup.
Son esprit s’attarda à Nora envers qui il avait brisé sa promesse et il se promit de s’excuser auprès d’elle lorsqu’ils se reverraient. Il ignorait dans quel état il allait être cette fois, mais il savait que cette manche se solderait par une défaite de sa part, mais il s’assurerait de ne pas se laisser faire sans résister. Il tenait à offrir un combat digne de son nom à ce rival qui l’avait tant amusé à leur dernière rencontre. Il ne savait pas pourquoi à cet instant précis il lui revenait les images floues de deux visages identiques se disputant.
« Tu sais quoi ? Souffla-t-il. Je voulais faire ça vite fait. Mais tu m'a donné envie d'allonger les préliminaires. »
Il tentait de reprendre totalement ses esprits, mais cet homme sous adrénaline le retourna avec une facilité surprenante, puis l’immobilisa entièrement sous lui. De sa perspective, Alas tenta de se débattre, mais sans succès. Bien rapidement, celui-ci s’empara de sa main gauche et la transperça de sa lame de couteau. Alas en grogna de douleur, mais il serrait les dents pour le dissimuler. Logan lui cala son coude dans sa nuque, ce qui l’étouffa.
« Fais-moi plaisir. Cri. Je veux entendre ce que tu es. Ne me dis pas que tu es un tigre. Si tu l'es... Tu... »
- même pas dans tes…rêves…sale Souris…
Logan retira le couteau, puis alla loger la pointe sous l’ongle du pouce de Alas. La chimère voyait le spectacle et tenta de se libérer mais sans succès. Il savait ce qui allait arriver.
« C'est pratique d'être serveur, hé-hé-hé-hé ! H... »
Et il fit un mouvement net. L’ongle s’arracha lentement et des larmes perlèrent dans les yeux de Alas, mais il serrait les dents pour ne pas hurler. C’aurait été de faire plaisir à son agresseur. Son odieux rival trichait, tandis qu’il refaisait la même chose avec son index. La simple vue des lambeaux de chair qui s’arrachaient le fit vomir sur les restes de la table inclinée. Cette douleur était un véritable supplice, mais il lui suffisait de penser à ce type qui hantait ses souvenirs flous pour pouvoir résister. Il avait connu un homme qui savait encaisser plus que n’importe qui, même s’il ignorait son nom.
Si cet humain pouvait encaisser sans sourciller, il le pouvait aussi. Une chimère se devait d’être puissance et ne pas céder à un simple humain. Surtout face à son rival. Il avait honte de l’avoir défié dans un état si mauvais, mais rebrousser chemin était désormais impossible.
« Tu sais ce qu'on dit ? Il paraît que ce doigt en particulier est très disgracieux. Celui-là, on va le couper. »
Et ainsi l’ongle de son majeur se faisait arracher sans vergogne et, sous le regard horrifié de Alas, il lui enfonça son couteau entre deux phalanges et la douleur l’électrocuta.
-SALOPARD! TU VA ME PAYER CA BORDEL DE MERDE! TU N’ES PAS HUMAIN, TU ES JUSTE UN SALE MONSTRE, TU NE VAUX PAS MIEUX QUE LES CHIMÈRES QUE TU TRAQUES OU CES SALES CHIENS A LA BOTTE DE CETTE ARMÉE D’ENCULÉS DE PREMIÈRES. JE VAIS T’ENFONCER CE MAJEUR QUE TU M’A TRANCHÉ TELLEMENT PROFONDÉMENT DANS TON CUL QUE CELUI QUI VA LE RETIRER SERA PROCLAMÉ ROI!
Sa propre voix chargée de colère le surprit, mais la perspective de cet homme qui le découpait morceaux par morceaux le révulsait.
« Oui !! Hurla-t-il. Oui ! Oui ! Oui ! Putain, mais regarde ! C'est trop bien ! » En plus le bougre prenait un malin plaisir à le faire.
« Je me lasse pas de te découper, toi. Finalement je m'en fiche pas mal de ce que tu es. Un félin... Un tigre. Mais putain, si tu es un tigre... Si tu l'es... »
Il se passa la langue sur la lèvre inférieure, songeur :
« Tu va tellement souffrir, mon chou. »
Puis une fois le doigt dument arraché, Alasdair trouva la force d’arquer son dos pour déstabiliser Logan suffisamment longtemps, pour pouvoir le mordre à pleine force. Ses crocs lui arrachèrent le cartilage de la seule oreille qui lui restait, puis il tituba sous la douleur jusqu’à a retomber face au sol. L’entièreté de son corps le faisait souffrir, mais il rampa jusqu’à l’entrée, ou du moins essaya. Sa jambe était cassée et son bras droit ne lui répondait plus. Il pouvait dire la même chose de son œil crevé, sans aucun doute. Et cette odeur atroce qui flottait le rendait malade.
- JE ME LAISSERAI PAS ÊTRE ABATTU COMME UN VULGAIRE CHIEN. J'AI BEAU NE PAS ÊTRE UN GRAND FÉLIN, J'AI MES STANDARDS, SACHE LE!
Ce fut a ce moment ou il repéra son fusil tombé dans l'entrée qu'il s'empara mais, celui-ci était déchargé, donc il se contenta de l'utiliser comme arme de défense, mu par le désespoir.
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Mer 4 Oct - 9:29
Logan vola en arrière quand Alasdair se redressa, motivé par une hargne soudaine. La bête, la vraie, se réveillait ! Le jeune homme aurait pris un malin plaisir à trouver ça jubilant s'il ne venait pas de se faire bouffer l'oreille dans l'action. Sans opium, il porta sa main à la plaie en grondant.
« JE ME LAISSERAI PAS ÊTRE ABATTU COMME UN VULGAIRE CHIEN. J'AI BEAU NE PAS ÊTRE UN GRAND FÉLIN, J'AI MES STANDARDS, SACHE LE! »
Heureusement que la créature hurla pour se faire entendre car à cet instant précis, Logan avait la sensation qu'il lui chuchotait des mots en tournant autour de lui. Il se frotta l'oreille en lambeau en se redressant, motivé par la vision de sa proie s'enfuyant.
« Reviens-là, bordel de merde. Où est-ce que tu vas comme ça ? Les bars ont certainement déjà fermé leurs portes. Les vieillards d'à côté n'iront pas te proposer l'asile. Dah ! Hé, … Putain, ça fait mal. »
Il remua la main dans l'air, mais cette action suffit pour ébranler son auto-mail. Il rechigna d'avantage tout en titubant jusqu'à la chimère. L'adrénaline, la vraie, prit le pas sur la souffrance, emmitouflant ses cicatrices dans du coton. Seul son bras récemment mis en place lui déchirait l'épaule à en pleurer des larmes de sang. Il posa lourdement son épaule contre la cloison, à distance respectable d'Alasdair. Ce dernier avait récupéré son fusil qu'il brandissait en cas d'attaque inopinée. Ils avaient l'air fins. Logan fixait la bête, le souffle court tout en soutenant son bras de l'autre. Il refoula une montée soudaine de bile et déposa sa tempe contre le mur. Un silence de mort engloba la pièce. Les murs semblaient immondes et sales. Le sol était maculé de sang, d'ongles volants et d'une substance poisseuse et répugnante. Logan enfonça sa main dans sa poche avec délicatesse et ressortit un sachet d'opium imprégné du liquide putride. Il observa sa drogue dévastée. Blasé et à la fois anxieux de découvrir qu'il ne pouvait pas réutiliser cela, il jeta le sachet sur la créature :
« Connard... File-moi ton porte-feuille. »
Il tendit la main.
« Tu vas pas t'en tirer comme ça. Si tu crois que tu vas passer cette porte sans payer la merde que t'a foutu, tu te fous le doigt dans le cul, mon gars. Ce que je ne donnerais pas pour voir la gueule du proprio quand il verra ce désastre ! Ha ! »
Pris d'un spasme, Logan déglutit avant de reposer sa tête contre le mur. Sans drogue pour le maintenir en toute puissance, il avait du mal à supporter jusqu'au propre son de sa voix. Prit d'une envie soudaine de n'entendre que le vide autour de lui, il aurait presque pu se laisser choir jusqu'à s'endormir si l'odeur n'était pas tant nauséabonde. Ses membres tremblaient autant de froid que de demande et sa tête semblait chercher à se dévisser de ses gongs. Il claqua des dents et sortit en prime son paquet de cigarette de sa poche. Il était humide et puait la mort . Cela n’empêcha pas Logan de mettre une cigarette à ses lèvres et de porter le briquet jusqu'à son extrémité. Il insista sur la roulette métallique à plusieurs reprises avant que le feu daigne enfin rester assez longtemps pour offrir sa chaleur. En tirant une latte insistante sur sa cigarette, Logan fit un grand mouvement circulaire du bras et expulsa la fumée de sa bouche en ronds.
« Tchu-tchu-tchuuuuu !!! …. Tchuuu ! Tchu.... »
Il regarda Alasdaïr :
« … Tchuuuuuuuuu. »
Il n'avait pas son entrain habituel, mais s'efforça de plier les genoux pour accompagner le geste à la parole. Le visage allongé par la douleur et la fatigue, il continua un petit moment, feintant de ne pas voir son ennemi. Lorsque sa cigarette fut consumée, il la jeta sur lui. Logan claqua dans ses mains, étouffa un juron douloureux et décolla du mur :
« Bien ! »
Il frotta ses paumes métalliques l'une contre l'autre. Elles grincèrent avec véhémence :
« Porte-feuille. J'ai pas oublié ! S'exclama-t-il en lançant un doigt qui passait par là à la tronche d'Alasdaïr. »
Un majeur qui lui appartenait ceci étant dit. Logan roula sur le dos, derrière la table brisée en deux et se redressa sur ses pieds en mimant une mitraillette entre ses mains :
« Nous n'avons plus de munitions, Général ! Que faisons-nous ?! Cria-t-il en regardant le mur. »
Il imita le son des fréquences émises lorsqu'une radio grésille en l'attente d'une réponse. La voix plus grave, il répliqua :
« A couvert, Lieutenant, à couvert !! Nous allons vous en envoyer de ce pas ! Une unité se met en marche dans votre position. Attention ! L'ennemi vous braque ! Son fusil n'est pas chargé, Lieutenant ! »
Il sourit en direction de la bête, sa mitraillette imaginaire en mains qu'il tendit vers lui :
« TU ES FAIS COMME UN RAT !! Général, Général ! Quelle est donc cette odeur ? …. Lieutenant, l'ennemi a lâché une merde sur le sol. Ne glissez pas dessus.... Non ! »
Il posa le talon de sa chaussure rouge sur le plancher imbibé de la substance poisseuse. Il leva les bras et mima une action au ralenti. La voix brisée et aiguë, il poursuivit lentement :
« N.. o... o... o... N »
Il tendit la main vers Alasdair comme s'il était un compagnon d'arme prêt à le rattraper avant la chute fatidique. Logan glissa et tomba dans la substance. Il roula sur le dos puis le ventre en gesticulant des bras :
« Général ! Je vais mourir ! Général ! »
Il se mit sur ses coudes en éternuant avant de lever les yeux sur la chimère. Sa voix redevint normale alors qu'il haussait les épaules :
« Ah bah non, en fait ! »
Il esquissa un sourire, le corps endoloris mais cette interlude lui avait permit de s’infliger lui-même la douleur qui permettait à son corps de produire de l'endorphine. Il soupira de soulagement en pliant les genoux. Il écarta les jambes pour voir son ennemi. Il les rapprocha pour dissimuler la tête d'Alasdaïr :
« Caché. »
Il les écarta de nouveau :
« IL EST LA !!! »
Il les referma :
« Il est où ?! Oh ?! Il est où ?! Oh ?! »
Il les rouvrit, un sourire lumineux au visage et les yeux rouges et translucides :
« IL EST LA !! »
Il explosa de rire en jetant la tête en arrière. Logan était parvenu à retrouver sa joie brusque. Son bras lui faisait un mal de chien, mais le fait de rester aux aguets en discontinu et de jouer au pitre l'aidait plus que de mesure ! Il ne devait pas laisser l'ambiance s'abaisser de nouveau au risque que le contre-coup soit celui de trop. Si sa tension s'abaissait au point que la douleur en redevienne insupportable, il n'était pas certain de pouvoir se relever. À présent, il allait se le faire !
Logan se redressa et tendit le doigt sur la main d'Alasdair :
« J'ai un joli costume à finir ! Et j'ai besoin de ça ! »
Spoiler:
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Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Sam 11 Nov - 15:33
La douleur engourdissait ses sens de manière imprévue et cruellement ironique. Ses ongles arrachés laissaient son sang s’écouler et entacher les murs de l’antre du démon. Celui-ci lui lança même son propre majeur arraché au visage. Avec sa jambe qui reposait dans un angle relativement anormal et sa prothèse nouvellement posée qui le torturait, il savait qu’il ne s’en sortirait pas. Pourtant, il s’acharnait à poser son regard sur le visage déformé de son adversaire, cet homme chassant les chimères sans distinction. Non, il ne se considérait pas comme un danger public, même s’il prenait plaisir à bousiller ces militaires par vengeance ou par ennui. Ces parasites nuisaient au bien-être de ce pays et les citoyens aveuglés par leurs stratèges le voyaient lui, comme un ennemi à abattre. Et un jour, sous les ordres de ses camarades, il leur prouverait à tous.
Ou du moins, cela aurait été le cas, s’il ne s’était pas retrouvé dans sa situation actuelle avec Milady déchargée et son bras tremblant de manière incontrôlable. Il déploya une force surprenante pour tendre son arme pour frapper le torse de son tortionnaire, tout en tentant de le griffer de ses griffes arrière. Le sang perla, mais la griffure était des plus superficielles. Il n’avait pas la force de le projeter comme lors de leur ancien combat. Le rouquin, tenait fermement son fusil de sa main de métal, tandis qu’il s’attarda à sortir une montre à gousset usée qu’il serra dans sa main de chair grièvement blessée. Le métal rouillé amplifia la douleur dans son corps et le motiva à donner un coup de pied de toutes ses forces vers l’avant, tandis que sa vision se troublait. Tant qu’il se concentrait sur sa montre, il se défendrait contre l’animal qui le cernait désormais.
Des images floutées défilèrent devant ses yeux, mais il les chassa vivement, tout en balançant son arme de gauche à droite. Il ne voulait pas mourir en vain, mais il se refusait de renoncer sans se battre jusqu’au bout. Même si son corps le trahissait, il comptait sur le soutient de sa précieuse montre pour résister malgré tout. Elle avait pour lui une valeur toute particulière, et même s’il avait oublié les visages de ses compagnons sur la photographie, il savait qu’ils étaient morts par la faute de ces salopards. Il n’entendait plus que des cillements, tandis que le sang de sa tempe blessée lui emplissait l’oreille. L’étourdissement le gagnait de plus en plus, mais il resserrait son étreinte pour se garder éveillé.
Cette fois-ci, la souris triompherait de lui et la déception se lisait dans l’œil du félin discret. Il aurait aimé pouvoir éclater la tête de quelques alchimistes d’état avant de succomber, mais il était véritablement trop tard. Son erreur commise par Lynx ne le pardonnerait pas. Ce n’était pas qu’il craignait la mort, bien au contraire, mais il voulait mourir en servant sa croisade. La souris ne représentait pas un adversaire honorable, même s’il avait pris plaisir à le défier. Mais il ne voulait pas le défier dans ces conditions-là. De plus, il était bel et bien à la merci du vil animal.
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Lun 13 Nov - 10:21
Il observa Milady qui se baladait avec malice. Même si le coup l'atteignit, le jeune homme se redressa rapidement. Il frotta son torse griffé sans quitter la créature des yeux. Alasdaïr le poussa en arrière à l'aide de sa jambe avec une volonté féroce de ne pas le voir approcher. Il alimentait l'animosité de Logan qui tomba dans un cri stupidement aigu. Il avait mal partout. Ce tiraillement physique provoquait une nausée perturbante. Logan se trémoussa sur le sol comme une larve avant de se relever. Rien n'était hasardeux. Tout n'était que jeu et vengeance.
« Tu crois que mes actes sont inconsidérés ? Que je fais n'importe quoi ? Tu as peut-être raison ! Dit-il en s'esclaffant. Ou peut-être pas... »
Du coin de l’œil, il rit en l'observant grouiller lui-même comme un insecte.
« Les gens dénigrent ce qu'ils ne comprennent pas. Ils prennent confiance devant leur ignorance ! Ils pensent que la force n'a rien à voir, qu'ils ont toutes leurs chances... »
Il tapota sa tempe :
« Ils oublient ce qui se passe là-dedans. »
Debout devant Alasdaïr, les bras le long du corps, Logan l'examina avec cruauté. Un sourire perché sur la bouche, il se lécha les lèvres :
« Ils oublient que la force ne fait pas tout. Les yeux... Tel que tu m'as vus, tu as aimé ça, pas vrai ? Une proie dans ton sillage. Mais t'es sur mon territoire, sale merde ! »
La voix tressaillante d'excitation, il lui donna un coup de poing :
« Le plus important, c'est de s'amuser, mon chou ! Tu t'amuses?! Parce que moi, j'aime ça ! Putain, t'as jamais été autant à ta place, par terre, à renifler la merde que t'a lâché ! »
Il lui donne un coup de pied dans la joue :
« Tu vas nettoyer tout ça... »
Ses doigts se resserrèrent sur sa propre nuque. Ses ongles lui rentrèrent dans la peau avec fébrilité. Il mit un genou au sol, près de la créature et plongea son bras d'acier contre la main d'Alasdaïr. Il referma ses doigts sur les siens qui tenaient fermement une montre à gousset.
« C'est ta nature ! QU'IMPORTE CE QUE TU ES ! Qu'importe l'animal qui vit en toi ! T'es qu'une vile bête ! Vous êtes des serpillières qui ne servent que de bétail dans le monde quand lequel on vit ! JE TE VOIS ! Pourquoi personne ne le vois ?! Pourquoi ils font semblants de ne rien voir ?! Pourquoi ils acceptent votre présence ?! ELLE EST REPUGNANTE ! »
Il roula sur le dos et écarta les bras au sol comme s'il traçait des motifs dans la neige. Le regard au plafond, il se mordit la langue :
« Il les voyait, mais. Il les voyait et m'a dit de courir. Il l'a vu, mais n'a rien fait. Il l'a vu et il a fait exactement ce qu'il ne fallait pas. »
Il se tourna sur le ventre, s’imprégnant davantage de cette substance immonde qui jonchait le sol. Pour lui, il n'y avait rien de mieux que le mal pour guérir le mal. Et c'est ce à quoi il s’évertuait en plongeant derechef dans la demie douleur que son vis-à-vis voulait lui faire ressentir. C'était un risque à prendre, mais Logan ignorait le terme lui-même. Il ne voulait laisser aucun plaisir à la bête, pas même celui de lui infliger la douleur. Alors il le faisait de sa propre initiative.
« Pourquoi ??! »
Logan se redressa et attrapa son couteau au sol. La lame racla contre le plancher. Il la planta à l'intérieur pour s'aider à se relever. Son regard croisa celui de son père sur le tableau peint. Sa mère arborait une mine solennelle dans le brouillard des pinceaux.
« Ils t’auraient laissés rentrer dans la maison. Ils l'auraient fait par gentillesse. Et qu'aurais-tu fais ?! Tu les aurais dépouillés !! Tu les aurais tués !! »
Chevauchant la bête, Logan arracha Milady des doigts qui la brandissait. Les griffures que l'animal lui avait assénés brillaient comme une averse sur son torse. Logan se délecta de la déception inscrite dans le regard d'Alasdaïr. Il bloqua son poignet dans sa main d'acier et déposa sa joue dans la grande paume offerte :
« Tu t'es laissé avoir. Tu as vu... Tout ce qui se passe là-dedans, ricana-t-il en lui tapotant la tempe. C'est ça qui t'a perdu, pas vrai ? Ou bien ton instinct animal ? PARLE ! Tu as une bouche ! Sert-en ! Je veux savoir ! Dis-moi ce que tu es ! MONTRE-MOI ! »
Il se redressa et plaqua la main d'Alasdaïr contre le sol avant de planter son couteau dans son poignet. La lame ressortit de l'autre côté pour se loger dans le bois. Logan sembla satisfait, à tel point qu'il sautilla au-dessus du corps de la chimère, la langue au-dehors :
« Regarde ça ! J'ai bien appris mes cours, cette fois ! Pile entre le cubitus et le pisiforme ! T'as vu ça ? Il faut que ce soit net et que la coupure soit parfaite… HôOô, que tu as de grandes mains, mère-grand ! »
Il explosa de rire, les contours des yeux rendus noir par la folie. Ses iris brillaient et la couleur naturelle de ses prunelles semblaient dissipées par la noirceur de son âme. Il ignorait que le temps qu'il perdait à s'amuser n'était qu'un peu plus d’espoir pour son interlocuteur de s'en sortir et de reprendre des forces. Si Logan n'avait jamais ressentit de plaisir dans l'acte de torturer et de tuer les chimères, il n'aurait pas suivie cette voie. Sans ça, le grain qui prenait de plus en plus de place dans son cerveau, n'aurait été qu'une coquille vide. Entre le traumatisme, l'illusion pure et l'imitation chaotique d'un renard, que restait-il encore de ce qu'il avait été ? Avait-il seulement été autre chose ?
Il y avait bien une autre chose qui donnait beaucoup de plaisir à Logan. La musique. Mais à l'heure actuelle, il n'y avait rien de plus mélodieux que la soumission d'une chimère.
Spoiler:
Défend-toi mon chou !
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Ven 26 Jan - 17:41
‘’C'est ta nature ! QU'IMPORTE CE QUE TU ES ! Qu'importe l'animal qui vit en toi ! T'es qu'une vile bête ! Vous êtes des serpillières qui ne servent que de bétail dans le monde quand lequel on vit ! JE TE VOIS ! Pourquoi personne ne le vois ?! Pourquoi ils font semblants de ne rien voir ?! Pourquoi ils acceptent votre présence ?! ELLE EST REPUGNANTE ! »
Cette bête se roule au sol pour s’imprégner de la douleur, comme pour se donner l’énergie pour achever la pathétique vie d’une chimère qui a refusé de succomber à ses instincts. Ha, La situation est d’un risible en fait et la sortie n’est pas en vue. Avec ce corps en charpie, la chimère n,ira plus loin, mais elle résiste encore, la peur montant dans son regard embrouillé de sang, de larmes et de sauce de poisson en décomposition. Cette recette te venait d’un excentrique homme que tu avais rencontré à North city une fois. Il devait sans doute avoir été tué depuis.
« Il les voyait, mais. Il les voyait et m'a dit de courir. Il l'a vu, mais n'a rien fait. Il l'a vu et il a fait exactement ce qu'il ne fallait pas. »
Cette souffrance que son bourreau s’infligeait lui était incompréhensible tout comme ce discours qu’il lui faisait. Peut être avait-il eu un traumatisme lié à une autre de ces chimères qui cédaient à leurs instincts, dénués d’humanité. Mais cet homme qui voyait la fin venir savait qu’il aurait été incorrect de l’innocenter puisque ses mains étaient entachées du sang de nombreux militaires, Ishbals et autres civils tués dans la mêlée.
« Pourquoi ??! »
Cet homme qui allait prendre la vie d’un terroriste utilisa sa lame pour se redresser, tandis que la proie blessé, qui teintait le plancher d’un vermilion lustré formula une réponse. - Parce que….cet homme a su ou s’arrêter. Parce qu’il ne voulait pas vivre dans ce pays…..corrompu jusqu’aux entrailles…. Les chimères…ne sont que les pions des Militaires… Semer la peur….chez les civils et…blamer les autres nations….Éradiquer…les…militaires…qui…font….des….chimères malheureuses…serait…plus….utile…
« Ils t’auraient laissés rentrer dans la maison. Ils l'auraient fait par gentillesse. Et qu'aurais-tu fais ?! Tu les aurais dépouillés !! Tu les aurais tués !! »
Il chevauche la chimère d’un coup, victorieux en arrachant cette arme qui a longtemps défini l’humanité que la chimère souhaitait retrouver, comme une autre aiguille renfoncée dans la situation. Voilà ce que Rowan était devenu. Un vulgaire animal piégé dans un coin, face à la mort.
« Tu t'es laissé avoir. Tu as vu... Tout ce qui se passe là-dedans, ricana-t-il en lui tapotant la tempe. C'est ça qui t'a perdu, pas vrai ? Ou bien ton instinct animal ? PARLE ! Tu as une bouche ! Sert-en ! Je veux savoir ! Dis-moi ce que tu es ! MONTRE-MOI ! »
Ce vil animal se plaqua sur lui et s’empara de sa main qui reserrait sa précieuse montre à gousset, la seule preuve de son humanité. Avec un sourire particulièrement cruel que la chimère discernait avec mal, l’homme avait tout d’un homme mentalement dérangé. Dommage qu’il n’ait pas été l’ennemi de l’armée, il aurait pu se rendre utile à la cause qui le motivait à résister plus longuement à cet appel constant.
« Regarde ça ! J'ai bien appris mes cours, cette fois ! Pile entre le cubitus et le pisiforme ! T'as vu ça ? Il faut que ce soit net et que la coupure soit parfaite… HôOô, que tu as de grandes mains, mère-grand ! »
La douleur de cette main arrachée s’ajoutait à cette humiliation pesante. Au fond, il confronta mentalement ces parties de lui qui se battaient pour prendre contrôle du corps et tout lui disait que la partie était terminée. Cette personne qu’il avait voulu retrouver, il la retrouverait enfin. Il revoyait ce projectile lui transpercer sa poitrine clairement. Ses amis, il les retrouverait enfin , grâce à cet homme dévoré par la haine. Ironique que ce fut un monstre de ce genre qui lui fasse réaliser qu’il s’était détourné de sa voie.
L’éternité d’un instant flouté et un sourire sincère surgit sur ses traits, tandis qu’il remercie cette bête avant de se laisser sombrer dans l’abysse de son propre corps, et qu’il laisse le taquin de Lynx reprendre sa place. De toute manière il préfère mourir avec la conscience apaisée que de voir la fin arriver. Une dernière valse se défile devant ses yeux et il a l’impression de les revoir enfin, tous souriant. Mais…il lui semble bien qu’il manque deux visages de sa photographie. Son humanité disparait donc définitivement , tandis qu’un rire hilare mêlé de désespoir remonte de sa gorge.
- Ah…tendre Souris… il semblerait…que mon…cœur soit tien….ha….Pour toi….je….serai…un tigre…
Le Lynx se remit à ronronner tandis qu’il recula jusqu’à avoir la porte contre son dos, un grand sourire niais et ensanglanté au visage, utilisant ses pattes comme barrière temporaire entre lui et son bourreau. Il lui était difficile de penser rationnellement avec le brasier qui le consumait intérieurement et ce corps sur le point de le lâcher. Il se rappela la mesure d’urgence de cet humain lâche qui lui avait laissé sa place par pure lâcheté. Ha , quelle ironie, mais il se montrerait digne de sa Souris jusqu’à la fin et sa mort l’aiderait à progresser ses objectifs.
- Il y a une…chimère grenouille en ville… un…tailleur….tu…devrais lui….rendre…visite…chez…moi il y….a une…liste…de…chimères….si…tu….la veut… trouve…un…batiment…abandonné avec un…..chameau….ha….
La parole venait de plus en plus difficilement, tandis que sa patte restante se porta à un flacon dissimulé dans sa poche qu’il cala d’une traite. Cette euphorie liquide qui lui monta alors douloureusement l’empêcherait de souffrir à la fin, et son œil se referma, ne lui laissant qu’un doux grésillement et son ronronnement qui résonnait de plus en plus fort. Ce poison ingéré décevrait sans doute cette tendre Souris, mais ses mains pures et immaculées ne devaient pas êtres souillées par une vie aussi misérable que celle que le Lynx avait vécu.
Ce que cet animal solitaire avait cherché était le réconfort d’une mort, afin d’abréger cette souffrance de n’être accepté nulle part. Désolé Nora, mais la déception était ce qui le définissait mieux. Au-moins elle se souviendrait de lui comme étant un malchanceux et honnête mercenaire et non le vulgaire pion qu’il était en réalité. Avait-il un jour choisi sa voie? Pas en tant que chimère, alors cette mort était son propre choix.
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Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +)
Sujet: Re: Fou à lier? J'y travaille d'Arrache-pied (PV Loganichoupinet/18 +) Dim 28 Jan - 13:15
« Non. »
La Bête venait d'avaler quelque chose. Logan se releva, son butin de chair en main, subjugué par la vue. Alasdaïr était étalé contre la porte d'entrée, un bruit sourd lui faisant vrombir la gorge. Il avait l'air serein. Les yeux clos, il ne bougeait plus du tout.
Le jeune homme, surpris, sentit l'adrénaline naturelle emplir ses veines. Son poing se resserra contre la main coupée qu'il tenait, écrasant les doigts bleutés avec une force nouvelle. Il la lâcha sans un regard, reculant d'un pas, comme effrayé par ce qui se tenait devant lui. D'une poigne fébrile, il se gratta la nuque avant de porter ses doigts à sa bouche :
« Qu'est-ce que t'as fais ? »
Sa voix ne portait pas loin, comme un murmure. Tremblant de colère, il se rongea frénétiquement les ongles sans prendre en compte la substance visqueuse qui les comblait. La créature venait-elle de se tuer ? Après tant d’efforts, la paix pouvait-elle lui être accordée si facilement ? C'était la première fois qu'il était confronté à cette situation. Elle ne lui plaisait pas. Ses pensées brûlaient comme des fils de coton sous un feu ardent. Il avait rarement senti pareille colère. Elle le paralysait. Telle une statue de marbre, il resta immobile, les yeux exorbités sur la scène.
La drogue n'aidait plus, évacuée depuis longtemps. La douleur qui le maintenait en vie disparut. À sa place se tint une fureur montante, colorant ses joues et son front. Enivré de haine et de mépris pour le geste de la chimère, Logan lui bondit dessus.
« Espèce de connard ! Réagis, bordel de merde ! »
Il le secoua par le col avant de lui claquer l'auto-mail à la figure à plusieurs reprises. Au bout d'une dizaine de fois, son poing resta en l'air, réfléchissant la faible lumière qui envahissait la pièce. Les murs parlaient entre eux, murmurant des injures et des protestations à peine audibles. Le tableau de ses parents, plus vive que n'importe quel autre, semblait vivre du regard peint de ses représentants. Le père se tourna vers la mère et chuchota :
« C'est un lâche. »
« C'est un lâche, répéta-t-elle en mettant sa main devant sa bouche. »
« Tue-le. Finis-le. »
« Il aurait pu nous tuer. Détruis-le. »
« Mais il est mort, répondit Logan. »
« L'est-il vraiment ? »
Logan baissa les yeux sur la jugulaire d'Alasdaïr. Son pouls était faible, mais présent. Envahi par la chair de poule, il empoigna son cou pour faire ressortir la veine dans la pliure métallique de son pouce.
« Tu es vivant. »
Le regard animé d'une flamme, Logan lui chuchota à l'oreille :
« Ils te veulent mort. Mais pas comme ça. Ils ont faim. Faim de vengeance ! »
Il souleva Alasdaïr du sol avec moins de difficulté qu'il ne l'aurait cru. Le poids mort sur ses bras ne lui avait jamais paru aussi chaud. Il le jeta sur la table au sol dans un fracas assourdissant. Les voix des murs se faisaient de plus en plus bruyantes. Logan enjamba la bête. Il arracha le tableau du mur avant de lui jeter dessus en hurlant :
« Fermez-la ! »
Comme des centaines de cordes pincées en même temps, les voix résonnaient dans son crâne.
« Un tigre, disaient-elles. C'est un tigre ! »
« Tue-le ! »
« Arrache lui les jambes ! »
« Brûle-le ! »
« Un putain de tigre ! C'est ce qu'il a dit ! »
« CE N'EST PAS UN TIGRE ! »
Il s'époumona en commençant à arracher le papier peint. Où qu'elles se cachent, il allait les trouver pour les faire taire ! Les murs se découvraient peu à peu. Il fit le tour de la pièce tout en donnant ci-et-là des coups contre la cloison. Il arracha autant de papier qu'il le put sans parvenir à les trouver. Logan se retourna et se saisit du bord du canapé. Il le souleva pour le retourner. Le bazar monstre qui emplissait la pièce ne le perturbait pas autant que ces foutues voix ! Il se rua dans la salle de bain. Les deux mains d'acier contre le lavabo, il se fixa dans le miroir, un peu plus envahit des voix criminelles.
« Un tigre n'est pas un lâche ! »
Il agrippa les rebords du lavabo et tira par la seule force de ses bras pour le décrocher de son cou de porcelaine. Il fit volte-face et attendit d'être en face d'Alasdaïr pour le lui jeter au visage. La faïence tint bon, mais Logan recommença avec une lourde envie de lui briser chaque os du crâne. Après cinq élans majestueux, la céramique se brisa autour du visage ensanglanté de la chimère.
« T'es qu'un PUTAIN... PUTAIN de dégonflé ! UN PUTAIN de... Tu veux voir un tigre ?! Tu sais ce que c'est que cette merde ?! Tu veux voir ?! »
Il se releva difficilement, s'appuyant sur sa victime encore consciente, trébuchant sur la substance au sol avant de s'agripper au mur qui tenait anciennement le tableau de ses parents. Il rentra son poing à l'intérieur. La cloison se brisa facilement tout autour et il attrapa un objet à l'intérieur. Les voix se turent. Le jeune homme se retourna vers Alasdair et brandit ce qu'il tenait dans sa main. C'était un masque en bois, taillé grossièrement, de la taille d'un ballon et représentant la tête d'un tigre. La peinture était délavée et les dents de l'animal étaient gigantesques par rapport à sa tête, ouvertes sur un rugissement atroce.
Il retourna vers la chimère, s'accroupissant sur lui, lui soulevant la paupière, le visage masqué :
« Regarde-moi petite merde ! Regarde ce qu'est un vrai fauve ! Toi, tu ne sais pas ce que c'est ! Tu n'en ai pas un ! Si tu en étais un, JE SERAIS MORT ! Si tu en étais un... TU TE BATTRAIS ! »
Il posa le masque sur le visage d'Alasaïr et prit son couteau pour lui enfoncer la paupière dans le crâne. Seul le manche ressortit de cet amas de chair, recouvert par le masque. Il lui dit :
« Regarde-moi, sale dégonflé ! »
Il tapa du poing contre le couteau pour l'enfoncer d'avantage en hurlant :
« TU N'ES PAS UN TIGRE ! TU ES UNE HONTE DE LA NATURE ! UN PUTAIN DE LÂCHE ! UNE MERDE SANS NOM ! UN CADAVRE DE PLUS ! TU NE MERITES MEME PAS DE CREVER COMME CA !! Oh ! »
Il se releva trop vite, plaquant son front contre le mur attenant. La colère l'emmenait partout et il n'arrivait plus à redescendre de son piédestal de furie. L'ultime acte du lynx l'avait tant énervé qu'il ne parvenait plus à y voir clair.
« Tu n'es pas un tigre. Tu n'es pas une chimère. Tu n'es qu'une merde. UNE MERDE ! UNE PROIE ! DU BETAIL ! VOILA CE QUE TU ES ! »
Il se retourna rapidement et s'accroupit au-dessus d'Alasdair avant de jeter le masque. Il se pencha sur lui et mordit dans son nez jusqu'à lui arracher la peau du cartilage. Il utilisa ses mains d'acier pour s'aider dans cette tâche ardue, déchiquetant et ouvrant ce qui pouvait l'être. Logan prit le manche du couteau et le ressortit de l'orbite. D'un coup sec, il l'égorgea avant d'y plonger les dents pour mordre dans la plaie encore chaude et suintante. Il tapa du poing à plusieurs reprises contre le crâne d'Alasdair tandis que des dents, il s’évertuait à agripper au plus profond son larynx jusqu'à réussir à l'arracher du reste de ses organes. Il tirait avec une telle force dans les mâchoires que quelques dents faillirent sauter. Les mains crochetées sur le visage et le torse de la chimère, il y parvint enfin, ressortant la tête de ce tourbillon de sang. Le larynx entre les incisives et les canines, il le mâcha et l'avala sans pudeur, l'hémoglobine en serviette dégoulinante sur le menton et le cou. Essoufflé, il resta longuement au-dessus de sa proie sans rien faire d'autre qu'attendre et reprendre son souffle.
« C'est ça… une bête. »
Il rit, les épaules soulevées par un spasme de dégoût. Il se sentit plus calme, plus raisonné alors qu'il observait tout autour de lui avant de baisser les yeux sur Alasdair. Ou de ce qu'il en restait.
« Mais tu ne sauras jamais ce que ça fait, lâche. »
Il se releva et frotta son menton avec sa manche avant de récupérer son couteau. Il rangea ce dernier dans un sac, ainsi que la main coupée de sa victime et plusieurs autres babioles utiles à son exil. Il n'avait plus rien à faire ici. Il n'y avait plus rien qui vaille le coup. Il fallait tout faire disparaître. L'huile présente dans la substance visqueuse et la lampe que Logan avait jeté un peu plus tôt allait servir de combustible. Au préalable, le jeune homme retourna dans la salle de bain avant de se pencher au-dessus du cou brisé du lavabo. L'eau qui fuyait par jets lui rafraîchit le visage et effaça le sang qui le maculait. Sifflotant, sac à l'épaule, il alluma plusieurs allumettes pour les jeter sur les murs, le sol, les vêtements, le canapé, la table et Alasdair. Dos à la porte d'entrée, il observa les étincelles devenir plus intenses. Les flammes se propagèrent, nullement impressionnées par l'eau qui s'enfuyait de la salle de bain. Fasciné par le feu qui prenait, Logan resta là à le contempler. Ses yeux happèrent le cadavre qui se fit avaler par l'incendie une toute dernière fois avant qu'il ne passe la porte.
« Et une de plus ! »
[CLÔT]
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