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(PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue
Sujet: (PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue Mer 19 Avr - 22:25
Il avait eu une nuit plutôt mouvementée et le rouquin avait bien cru succomber à ses blessures plus d’une fois. Une simple visite routinière devant les tombes d'étrangers qui ravivaient en lui les esquisses de souvenir de son humanité passée ne s’était pas du tout soldé par un simple départ en règles. Cet homme l’avait attaqué et ébranlé ses convictions. La chimère se croyait encore saine d'esprit, mais à si bien s'amuser avec un homme aussi fou, lui faisait sérieusement douter. Il avait remporté sa partie de quilles, mais, il en avait payé le prix de son bras. Et pourtant, il ne regrettait rien , puisque quelque chose lui disait qu’ils se verront prochainement.
Sa retraite stratégique n’était rien de plus qu’un prétexte maladroit pour étirer le plaisir de jouer avec un adversaire de valeur.Il était si rare qu’il parte d’un endroit aussi satisfait qu’il ne l'avait été de ce chasseur de chimères, et cela les deux personnalités étaient en accord. Alasdair avait découvert en cette soirée qu’une autre personnalité dormante s’était décidé à lutter pour le contrôle de son corps. Cette entité qu’il surnommait Lynx lui insufflait un optimisme qui lui était si étrange. Étais-ce sa partie animale qui se manifestait? Il en doutait fort, mais restait que ce Lynx avait poussé sa mention de jeu beaucoup plus loin qu’il ne l'avait jamais été.
Qu’étais un vulgaire bras cassé et mâchouillé par un chien infernal face à la satisfaction d'avoir enfin trouvé un rival, un égal et, selon Lynx, un ami n'ayant pas peur de montrer l'ampleur de ses capacités et de sa folie. C’était donc en ronronnant le sourire aux lèvres que la chimère avait fui, animée par l'espoir de retrouvailles. Souris le pourchassait encore et ils auraient à nouveau l’occasion de jouer ensembles et qui sait, de terminer cette roulette russe entamée.
Le cimetière éventré par leur combat dressait sa silhouette déformée loin derrière lui, et un simple regard vers ce paysage désormais désolé lui valut des étourdissements. L'adrénaline le lâchait à une vitesse effarante et au moment ou il en avait cruellement besoin. Le rubis de ses veines s’écoulait sous ses pas au même rythme que cette douleur sourde qui resurgissait. Il devait impérativement rejoindre cette clinique dont il avait tant entendu parlé par ses collègues, même si à une heure si tardive, elle serait fermée. Chaque pas ravivait la plaie de sa cuisse, mais il n'avait pas d’autres choix que d’avancer.
Il s'enfonçait dans le coeur de Central et bifurquait parmi les rues presques labyrinthiques. Pourquoi le cimetière se trouvait si loin de cette clinique? Il se retournait la question en avançant malgré tout. Il avait passé sa fin de nuitée à fuir. Dans un sens, il était heureux d’avoir écouté les discussions d’un groupe d’illuminés tandis qu’il travaillait en tant que mercenaire. Lui-même s’était trouvé séduit par ces gens qui sabotaient l’armée. Son affiliation avec ces gens détestés par l'armée faisaient parti des raisons auxquelles il ne pouvait pas se rendre à un hôpital régulier. Si jamais son visage venait à être reconnu pour plus qu’un mercenaire niais, c’en était fini de lui.
Ce fut devant cette petite clinique qu’il s’effondra, presque à bout de forces. Il fallait dire que l'endurance n’était pas le point fort de cette chimère qui avait puisé dans son adrénaline pour aller aussi loin. De son bras valide, il obstruait l’artère tranchée, afin d'enrayer tout saignement de celui-ci. Ce n’était pas que sa fin le terrifiait, mais il avait particulièrement horreur des retards à des rendez-vous aussi importants. Il allait retrouver Souris, coute que coute. Son instinct lui disait que l’humain avec une blessure identique à la sienne saurait s'en sortir d’une manière ou d’une autre.
L’aube pointait son nez accompagnée par sa chaleur, tandis qu’il luttait pour ne pas tomber amorphe. Un souvenir lui disait de ne pas succomber à la douce étreinte du froid et de lutter contre le sommeil. Devant son oeil vert défilaient des ombres inconnues , mais il les chassaient en secouant la tête avec une vigueur paresseuse. Ses habits normalement noirs avaient pris des reflets rouges et ses souliers qu’il avait pris la peine de remettre étaient couvertes de boue et de gravats. Plus le soleil se levait, plus la chimère faiblissait jusqu’à perdre la moindre couleur dans son visage. Dans son état, il ne lui restait qu’à parier sur l'efficacité de ce fameux médecin dont un mercenaire lui avait vanté l’efficacité et la discrétion.
Alasdair souffrait et pourtant, un sourire s’étirait sur ses traits blêmes. L’un de ces sourires de fierté égoïste et mal placée contrastant vivement avec le pathétique spectacle qu’il offrait bien malgré lui. Milady, son fidèle fusil de précision modifié empestait la poudre à canon fraîchement utilisée et était entachée de saletés diverses. Il ne fallait pas être un génie pour déduire que l'arme avait été utilisée. Il tournait de l’oeil, malgré ses efforts pour repousser la douce inconscience qui engourdissait son corps progressivement. Bien que le rouquin soit réputé pour sa discrétion légendaire, il avait teinté de rouge les dalles menant aux escaliers sur lesquelles il s’était écrasé. Il ne pourrait donc pas faire autrement que de se faire remarquer au vu de sa position.
Il ne voulait pas mourir. Du moins, pas d’une mort aussi bête que vidé de son sang devant une clinique. Il avait beau lutter contre un épuisement et une douleur atroce à supporter, il refusait de se laisser vaincre. Ce médecin si vanté avait intérêt à ramener son royal postérieur au plus vite, parce qu’il commençait à y avoir beaucoup de rouge autour de lui.Il jurait comme un marin, tandis qu’une silhouette trop floue pour la semi-inconscience de la chimère semblait se rapprocher de sa position. Bien évidemment, sa voix parvenait à peine , puisqu’il n'avait presque plus de forces.
Ce devait sans doute être ce médecin qui allait ouvrir sa clinique pour les consultations du jour. Qui passerait dans le coin aussi tôt le matin, sinon? Peut-importe ce qui en était, le rouquin déploya un effort pour adresser la parole à ce passant. Sa voix sonnait sèche et rauque, mais il ne pouvait pas ne pas demander de l’aide.
-J’ai besoin...d’aide...je...peux payer pour mes soins…
Jin-Wan Han
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(PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue
Sujet: Re: (PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue Jeu 20 Avr - 20:30
Jin-Wan Han
Alasdair
Urgence matinale
La nuit fut très courte pour notre xinois. Très tard dans la soirée d'hier, Jin-Wan Han avait une réunion privée avec les infiltrés. L'ordre du jour était très spécial. En effet, quelques jours plutôt, notre assassin avait fait la rencontre d'une femme dans son cabinet. Cette dernière était en réalité une militaire venue pour un problème particulier. N'ayant rien trouvé de concret comme maladie, il en avait conclu qu'elle souffrait psychologiquement d'un manque. Passons les détails peu importants. Tout ce qui comptait, c'est que la jeune demoiselle connue sous le nom de Lyana Williams était une militaire fraîchement arrivée à Central. Le groupe était donc d'accord sur un point : Jin qui avait établi un contact avec elle, devrait la garder à l'oeil et essayer d'obtenir le plus d'information sur l'ennemi. Cela n'enchantait pas le xinois, qui avait bien mieux à faire que de simuler une relation avec une pauvre militaire un peu cruche sur les bords.
La nuit fut donc courte pour le dernier membre en vie du clan des Han, qui s'était réveillé avec un sacré mal de tête. N'ayant pas beaucoup dormi, il avait passé son temps à penser à ce qu'il allait bien pour faire avec cette militaire pour obtenir des informations. Le xinois était plutôt spécialisé dans l'assassinat ou l'infiltration. Faire les choses en douceur n'était vraiment pas sa tasse de thé. l'homme aux yeux anthracite se leva pour aller se laver et s'habiller. L'heure tournait et il était temps pour lui d'aller à son travail. Sa couverture en tant que médecin lui permettait d'être en première ligne pour les informations sur les différentes personnes qui séjournaient à Central City, ainsi que les habitants. Il pouvait donc dénicher la perle rare, et même tenter de la recruter pour la cause. Ce n'était pas la première fois qu'il croisait la route d'un homme complètement remonté contre l'armée et qui désirait les voir hors d'état de nuire. Le médecin prenait souvent des notes et transmettait les informations aux autres pour qu'ils se chargent du reste. Il ne fallait pas croire que ce fut ce bon docteur qui recrute tout le monde... Seuls les gens qui deviendraient importants pour l'organisation étaient digne de rencontrer le xinois... Même si ceux-ci finiront très certainement par mourir en servant de sacrifice pour la cause.
L'heure d'assurer son service médical était arrivée. Jin attrapa son manteau noir d'été et l'enfila. Prenant ses clefs, il ferma la porte de son appartement avant de se diriger vers la rue. Les rayons du soleil commençaient à se montrer au loin. Encore une journée remplie d'incapables qui allaient venir à son cabinet pour des maux inutiles. Quelques minutes plus tard, il arriva sur la place à côté de son cabinet et une chose étrange attira son attention. Des gouttes de sang sur le sol. Plissant les yeux, il grimaça furtivement avant de se mettre à suivre les traces. Il fut donc surpris de voir, juste devant la porte de son cabinet, un type mal en point. Soupirant longuement, il s'approcha prudemment et observa en silence l'homme qui sombrait peu à peu. Ce dernier lui demanda de l'aide et qu'il pouvait payer ses soins. Le xinois afficha un rictus sur le coin de ses lèvres.
« Je pense qu'il n'est pas important de parler d'argent dans votre situation... »
Sur ces paroles, Jin-Wan se pencha vers lui pour venir l'aider à se redresser après avoir ouvert calmement la porte de son cabinet, prenant bien son temps. Il n'était pas du genre à paniquer ou bien à se précipiter dans ce genre de situation. De toute manière, si l'homme mourait maintenant, ce ne serait pas si grave. Sans prendre de pincettes, notre xinois traîna le roux à l'intérieur et le fit passer par la salle d'attente où il l'installa un court instant afin d'ouvrir la porte qui menait à l'intérieur du cabinet. En soupirant longuement, il poussa la porte et alla chercher l'homme pour ensuite le diriger vers le lit médical de la pièce.
« Comment vous vous êtes fait cela, au juste ? Je doute que cela soit un accident... »
Le médecin constata l'état du bras du patient et plissa les yeux. Il fallait retirer les vêtements pour laisser la plaie à vue et arrêter les saignements abondants. L'artère était tranchée, mais pas d'une façon nette et précise. Quelqu'un l'avait sectionné d'une manière plutôt brutale, cela se voyait parfaitement du premier regard. Reculant d'un pas en arrière, le docteur alla attraper une sangle qui traînait et la mit dans sa bouche avant de revenir vers le blesser, lui retirant ses vêtements du haut afin de ne pas être gêné. Ensuite, il reprit la sangle et alla faire un garrot. Si l’hémorragie ne s'arrêtait pas, cet inconnu allait tout simplement mourir.
« Vous auriez dû aller à l’hôpital. Ici c'est un simple cabinet de médecin généraliste...»
Y a du sang partout /PAN/
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(PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue
Sujet: Re: (PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue Jeu 20 Avr - 22:24
Il se sentait transporté par ce médecin, puis retrouva ses moyens relativement rapidement. Les questions de cet homme , il cherchait à leur donner une réponse décente, puis, abandonnant finalement, il se décida de tout lui dire. De toute manière, il était au bord de la mort et il pouvait pas empirer son cas. Il avait été posé sur un lit d'hôpital et gloussa légèrement à la dernière remarque de ce médecin.
-je sais que...ce n'est qu’une clinique… mais vous regardez pas...trop quant aux agissements de vos clients...à ce que l’on m’a rapporté… et moi… j’ai comme qui dirait...des soucis avec ces charmants salopards de l’armée.
Alasdair ne voulait pas laisser paraître sa douleur pendant que le médecin, qu’il commençait à percevoir plus clairement, serrait un garrot nettement plus efficace que son bandage de fortune. Mais cette douleur sourde lui causait des chocs et engendra un léger tremblement involontaire. Il fallait dire qu’il n’était pas non plus à l'aise d’exposer sa collection de vieilles cicatrices. Ce n’était pas le temps pour lui de faire le douillet et il devrait tout lui révéler.
-Mon bras… c’est un homme au cimetière qui me l'a tranché. Il...me maintenait au sol et m’étouffait avec un de ces câbles.
Il gloussa de rire d’un rire teinté d’ironie tout en repensait à ce qu’il avait fait. Comment il avait accepté de renoncer à son bras pour mieux prendre cette souris par surprise. Il n’était pas sain d’esprit lorsque satisfaction et douleur se mêlaient. La même chose lui arrivait lorsqu’il touchait à de l’alcool. Il se déliait la langue et riait de ses exploits passés.
-Il a tranché partiellement avec un couteau suisse et a achevé en broyant mon bras avec des gravats de pierre tombale.Je vous épargne les détails de notre combat. Là, le cimetière est légèrement en ruines. Son bras est dans le même état que le mien… cet idiot ne me pensait pas capable de le blesser. Dommage que ce n’ait pas été un soldat. Vraiment...ca aurait été un beau score au tableau. Une de ces vermines en moins pour me pourrir la vie…
Il ne regrettait aucune de ses paroles, il comptait sur celles-ci pour montrer un petit éclat de ses propres couleurs. Il passerait sans doute pour un psychopathe, mais cela ne lui dérangeait pas du tout, bien au contraire. Il comptait sur la discrétion de ce médecin pour s’en sortir. Au pire, il attendrait Souris en enfer et aurait éventuellement une autre manche. Il ne jugeait pas important de dénoncer son nouveau rival aux autorités.
-Hé! si vous trouvez de la poudre à canon dans la chair de mon bras, faut pas être surpris… j'ai légèrement utilisé le petit bout d’os pendouillant pour appuyer sur la gâchette de mon fusil. Vous auriez du voir la réaction de cet homme quand j’ai réduit son bras droit en charpie. Il a pas aimé mon projectile pour ours. je crois que je vais me mettre à torturer un peu les prochains soldats qui tomberont dans ma mire… voir s’ils vont avoir la même expression que lui.
Il était de si bonne humeur que ses ronronnements avaient repris malgré la douleur. Il ne prenait pas la peine de regarder la réaction de ce médecin, celui-ci s'affairait sur son bras blessé. Dans son esprit troublé,deux voix luttaient pour reprendre le contrôle du corps. Celui qui s'exprimait au médecin était celui qui se croyait encore humain, le fameux Alasdair. Lynx, quant à lui, bien qu’il appréciait beaucoup Souris, trouvait qu’il en disait beaucoup trop.
À cette heure, Alasdair avait le contrôle et , manifestement, il avait été bien plus perturbé par la perte du bras qu’il ne voulait l’indiquer. C’était pour cela qu’il voulait maintenant arracher les bras de ceux qu’il étripait. Bien qu’il paraissait généralement comme un honnête homme, il montrait son véritable visage en cette circonstance. Il ne pourrait pas blâmer Lynx d’avoir brisé sa façade cette fois, puisque c’était de sa propre faute.
- j'aurais aussi ma jambe droite à soigner... je me suis fait tirer dessus par un soldat qui a fini avec la tête explosée ,alors j'ai du retirer la balle au couteau, puis avec mon petit combat, ca s'est ouvert à nouveau...
Jin-Wan Han
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(PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue
Sujet: Re: (PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue Mer 4 Oct - 16:56
Jin-Wan Han
Alasdair
Urgence matinale
Un homme dans un piteux état. Le bras sectionné et la jambe en sang par une plaie qui s’était ré-ouverte à cause d’un combat contre un homme dans le cimetière. Eh bien, on ne voyait pas cela tous les jours. Jin faisait de son mieux pour arrêter l’hémorragie, mais à l’évidence avec les moyens à sa disposition en tant que simple docteur de ville, n’allait pas être suffisant pour sauver la vie de cet homme. Pourquoi sauver un type comme lui alors qu’il tuait des dizaines de personnes dans les attentats contre Amestris ? Parce que son patient n’était pas comme les autres. Au fil des minutes qui passaient, l’homme avouait sa haine contre l’armée. Il devait certainement s’agir d’un illuminé engagé par son groupe pour affaiblir le pays de l’alchimie. Un pauvre type qui pensait sauver son pays de la tyrannie d’un homme. Il serait dommage de perdre un élément avec un potentiel hors du commun. Il pouvait encore servir la cause.
Jin grimaça alors qu’une nouvelle giclée de sang se déversa du bras charcuté de l’inconnu. Il fallait faire vite. Ce n’était qu’une question de minute avant qu’il ne se fasse cueillir par la mort en personne. Il continua d’écouter les propos de l’homme qui lui donnait des détails sur son combat et s’éloigna rapidement pour ouvrir une armoire. Il zieuta brièvement le contenue de celle-ci et attrapa un flacon puis une seringue. Il ne prit pas la peine de fermer l’armoire qu’il se rendit avec hâte vers le blessé. Il ne tarda pas à planter l’aiguille stérile à travers le bouchon de la petite bouteille et tira sur la seringue pour aspirer le contenu. Il alla le piquer sur l’épaule, transférant le liquide directement dans son sang.
« Ne vous inquiétez pas, c’est un calmant pour apaiser votre douleur. Je vais devoir utiliser un procédé appelé Elixirologie. Un art qui ressemble à l’alchimie, mais qui est totalement différent. Cela vient de mon pays Xing. Surtout ne bougez pas. »
Il aurait du mal, vu la dose qu’il venait de lui injecter. Dans un peu moins d’une minute, il ne sentirait plus rien. Ce calmant était une recette personnelle du xinois. Un dérivé d’un poison mortel que sa famille avait l’habitude de confectionner depuis des générations. Jin se retourna pour chercher des scalpels. Il se retourna pour mettre un doigt dans la mare de sang qui s’était écoulé du bras coupé. Il traça rapidement un cercle avec une étoile à l’intérieur puis un autre à côté de lui. Il planta les lames dans les cercles, surtout en priorité celui se trouvant sous le bras en mauvais état. Ensuite, il appliqua sa main sur celui se trouvant devant le médecin. Une vive lumière jaillit et quelques instants plus tard. La plaie était maintenant recouverte de tissus de peau. L’homme devait souffrir, mais avec le médicament, la douleur était quelque peu atténuée.
« J’ai recréé vos cellules manquantes pour permettre une cicatrisation accélérée. Je ne peux vous redonner votre bras, mais au moins vous n’allez plus mourir en vous vidant de votre sang. Je déteste devoir me débarrasser d’un cadavre… Surtout celui d’un confrère. »
Il laissa un soupir s’échapper avant de s’occuper de la jambe. Il coupa le tissu entourant la plaie. Pour celle-ci pas besoin de miracle. Un simple nettoyage et une compresse feront amplement l’affaire. Il prit son temps pour aller chercher le matériel ainsi qu’une bouteille d’alcool. Il commença par désinfecter la blessure et retira un bout de peau qui pendouillait lamentablement. Il appliqua la compresse contre la plaie avant d’enrouler cette partie de la jambe avec une bande en tissu. Voilà pour les plaies ouvertes et qui risquaient de s’infecter le plus. Il fit une pause pour aller se laver les mains dans son lavabo juste à côté et ferma les yeux pour réfléchir à ce qu’il allait pouvoir dire à cet inconnu qui travaillait pour la cause. Finalement, il revint vers son patient et alla examiner son cou qui était marqué par les câbles qui avait faillis l’étouffer.
« Vous vous demandez pourquoi je parles de vous comme un confrère. C’est simplement que nous servons la même cause. Nous travaillons pour éliminer l’armée et les alchimistes d’état. Je suis comme vous, enfin c’est un peu plus compliqué dans mon cas. Mais nous aurons l’occasion d’en parler. Comment vous vous sentez ? Cet homme qui s’est battu contre vous, qui était-il au juste ? Un membre de l’armée ? »
Il fallait en savoir plus sur l’ennemi. Qui sait si cet individu était toujours en vie malgré la perte de son bras. Peut-être qu’il pourrait servir à quelque chose si ce fou furieux n’était pas du côté de l’ennemi. Jin-Wan ne manquerait pas d’aller faire son rapport sur cet événement et de prendre ses ordres si jamais Nikolaï jugeait bon d’aller recruter une nouvelle tête. Finalement, il posa son regard clair sur le visage du rescapé et afficha un sourire en coin.
« Bien, vous devez vous sentir un peu lourd et vous êtes certainement prit par des vertiges passagers. Ne vous en faites pas, ce sont les effets du médicament. Vous ne serez pas en état de bouger avant six heures au moins. Pour votre bras, je peux voir ce que je peux faire. Je connais quelqu’un qui sert la cause et qui peut vous installer un bras de remplacement en métal. Du moins, si vous le désirez. Je ne vous force en rien. »
L’assassin du clan Han alla remplir un verre d’eau et le rapporta au blessé. Il lui tendit et l’aida même à boire. Le pauvre ne devait pas être en étant de lever le petit doigt.
« Reposez-vous ici. Je vais faire en sorte pour que personne ne puisse vous troubler pendant votre récupération. Je vais passer un coup de fil pour effacer vos traces avant que quelqu’un ne s’amuse à remonter jusqu’à mon cabinet. »
Sur ces mots, il prit la direction du bureau de l’autre côté de la pièce et alla décrocher son téléphone. Il composa un numéro en tournant le disque sur l’appareil. Au moins cela laissait le temps à l’autre de se reposer un peu avant de reprendre la conversation.
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(PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue
Sujet: Re: (PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue Sam 11 Nov - 16:46
« Ne vous inquiétez pas, c’est un calmant pour apaiser votre douleur. Je vais devoir utiliser un procédé appelé Elixirologie. Un art qui ressemble à l’alchimie, mais qui est totalement différent. Cela vient de mon pays Xing. Surtout ne bougez pas. »
Il détestait l’alchimie, puisqu’elle lui rappelait des souvenirs des plus horribles, mais dans sa situation, il ne montrait pas son inconfort face aux étincelles qui surgirent de ces gribouillis qu’il traca avec son sang. De toute manière, avec ce que ce docteur lui avait injecté, il ne bougeait plus du tout et perdait ses sensations. Son sang entachait vivement les lieux. Pour une fois, il avait des avantages à ne plus être un humain, puisque cela le rendait plus résistant aux blessures. Il trouvait sa situation des plus ironiques, puisque tout lui arrivait à cause de ces maudits militaires.
La première chose qu’il ferait une fois soigné serait d’aller en dégommer quelques-uns. Peut-être cet alchimiste d’état pathétique qui trébuchait sans arrêt selon les dires de certains mercenaires avec qui il avait frayé. À savoir s’il se trouvait à central actuellement, il ne le savait pas et s’en moquait royalement. Il voulait juste raser ces immondes militaires de la surface d’Amestris. Un coup d’œil rapide vers son bras lui fit voir la membrane de peau qui couvrait désormais son moignon. L’efficacité de cette Elixiromachin le surpris vivement et le fit hausser du sourcil. Involontairement, un ronronnement léger résonna de sa gorge. C’était un instinct qui venait de temps à autres lorsqu’il était ravi, mais il avait appris au fil des mois à le dissimuler.
« J’ai recréé vos cellules manquantes pour permettre une cicatrisation accélérée. Je ne peux vous redonner votre bras, mais au moins vous n’allez plus mourir en vous vidant de votre sang. Je déteste devoir me débarrasser d’un cadavre… Surtout celui d’un confrère. »
Confrère. Le mot lui souleva des questions, mais il conserva un silence de plomb. Cet homme partageait son opinion sur les militaires, s’il en déduisait bien le sens de ce mot connoté. Si son hypothèse se confirmait, alors, il ne regrettait pas d’avoir avoué son désir brulant de les décimer. Le médecin soupira puis lui soigna sa jambe de mouvements habiles. Visiblement ce genre de blessures faisaient partie des routines de ce médecin Xinois. L’alcool versé sur sa plaie ne le fit pas même sourciller avec ses membres amorphes par ce qui lui avait été injecté.
Au bout d’un court moment, sa jambe était proprement pansée et le médecin alla se laver les mains dans un lavabo situé tout près. Le mercenaire blessé ne bougea pas d’un poil, se concentrant à essayer d’analyser sa situation. L’homme revint finalement vers lui pour examiner ces marques qui barraient son cou. Il lui parla à nouveau.
« Vous vous demandez pourquoi je parles de vous comme un confrère. C’est simplement que nous servons la même cause. Nous travaillons pour éliminer l’armée et les alchimistes d’état. Je suis comme vous, enfin c’est un peu plus compliqué dans mon cas. Mais nous aurons l’occasion d’en parler. Comment vous vous sentez ? Cet homme qui s’est battu contre vous, qui était-il au juste ? Un membre de l’armée ? »
Ces simples paroles confirmaient son hypothèse et firent surgir un sourire sur son visage blême et barré de cicatrices et de taches de rousseur. Il lui ferait plaisir d’aller saluer des militaires de ses projectiles au nom du bon docteur. Par contre il se demandait bien pourquoi son adversaire, Souris l’intéressait. Il ne voyait pas d’intérêt à lui dissimuler des informations, mais il peinait un peu à parler vu ce machin qui lui avait été injecté.
Le médecin croisa son regard vert et lui sourit d’un sourire en coin avant de se remettre à parler. « Bien, vous devez vous sentir un peu lourd et vous êtes certainement prit par des vertiges passagers. Ne vous en faites pas, ce sont les effets du médicament. Vous ne serez pas en état de bouger avant six heures au moins. Pour votre bras, je peux voir ce que je peux faire. Je connais quelqu’un qui sert la cause et qui peut vous installer un bras de remplacement en métal. Du moins, si vous le désirez. Je ne vous force en rien. »
Il était vrai que ses sens le trompaient et qu’il se retrouvait incapable de bouger, sous cette drogue qui le paralysait. À la mention d’un mécanicien d’automail, il réussit à hocher de la tête affirmativement. Sans son bras, il servait moins bien la cause. Le médecin partit et revint le voir avec un verre d’eau qu’il lui fit boire vu son état assez affaibli et amorphe. Il le remercia de la tête, en sentant sa vue se troubler.
« Reposez-vous ici. Je vais faire en sorte pour que personne ne puisse vous troubler pendant votre récupération. Je vais passer un coup de fil pour effacer vos traces avant que quelqu’un ne s’amuse à remonter jusqu’à mon cabinet. »
Suite à ses mots, le médecin rejoignit une autre section et composa un numéro de téléphone, tandis qu’il se laissait sombrer dans un sommeil profond. Il n’avait pas dormi de la nuit avec son combat et sa blessure. De plus, s’il ne récupérait pas, il ne pourrait pas fournir les informations demandées et remercier dignement son sauveur. Il se réveilla quelques heures plus tard et se redressa bien droit, attendant le retour du médecin avec une docilité surprenante. Le médecin voulait lui parler, alors la moindre des choses était de répondre à toutes ses questions.
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(PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue
Sujet: Re: (PV Jin) Une urgence matinale n'est pas toujours la bienvenue