L'histoire du jeune homme commence en 1892. Âgé d'à peine quelques jours, on le trouva devant les portes d'un orphelinat de Central City, en compagnie de son frère jumeau. Pris en charge très rapidement, les deux bébés étaient fort heureusement en bonne santé. Nul ne savait d'où ils venaient et qui les avaient abandonnés ici. Aucun mot ne fut retrouvé. Ignorant tout d'eux, le directeur de l'orphelinat prit la décision de leur donner un nom et un prénom. Le premier enfant s'appellerait Aaron et le second Alois, ensemble ils porteraient fièrement le nom de Lancaster, tout comme l'orphelinat.
Choyer par le personnel, ils grandissaient tous deux à vue d’œil et commençaient peu à peu par s'affirmer. Ils avaient beau être inséparable, l'un était la nuit, l'autre le jour. Alois était l'enfant calme, timide et obéissant. Son frère, Aaron, était tout l'inverse. Une petite terreur. Pas un seul jour ne passa sans que l'on soient obligées de le gronder. Il aimait beaucoup embêter les autres pensionnaires, surtout les filles. Toutes des chouineuses. Il en fallait vraiment peu pour les faire pleurer, et ça l'amusait beaucoup. Le soir, il avait aussi pris l'habitude de quitter très régulièrement sa chambre lorsqu'il était l'heure de dormir. Bien sûr, il entraînait son frère avec lui à chaque fois. Il connaissait l’orphelinat par coeur et savait à quel moment les surveillants faisaient leur ronde dans les couloirs. Parfois, il se faisait surprendre par l'un d'entre eux, ce qui généralement aboutissait à une longue partie de cache-cache, avant qu'il ne se fasse finalement attraper. Ce petit manège dura jusqu'à ses huit ans.

Un soir d'Automne, tous les pensionnaires de l'orphelinat furent convoquer dans la grande salle où ils avaient pour habitude de dîner. Aaron se rendit là-bas en compagnie de son frère. À l'avant de la salle, une grande estrade était installé. Un homme aux cheveux d'ébènes s'y tenait debout. La peur. Ce fût la première chose que le jeune Aaron ressentit en croisant son regard. Cet homme ne lui inspirait rien de bon, et il avait raison de s'en méfier. Au cours de cette soirée, on informa aux enfants de l'orphelinat que cette personne qui se trouvait devant eux n'était autre que le nouveau directeur. L'ancien étant récemment tombé malade, il a fallu le remplacer. Ce changement était définitif. Alois resserra sa main sur la manche de son frère. Il eut un gros pincement au cœur en l'apprenant. Il aimait beaucoup le vieil homme. Il avait toujours été très gentil avec lui et son frère, même quand celui-ci faisait des bêtises. Bien évidemment, ce ne fut pas le seul changement. De nouvelles règles furent mises en place. Beaucoup plus drastique que les précédentes. Le jeune Aaron en fit les frais quelques semaines plus tard.

Une bêtise de trop. Habituellement, il finissait au coin pendant un petit quart d'heure, mais le nouveau directeur ne voyait pas les choses ainsi. On retira le t-shirt du jeune garçon et le fit se mettre à genoux par terre. Trois coups de cravache dans le dos. Ce fut sa punition. Jamais de sa vie il n'eut connu pareilles douleurs, si bien qu'il en pleura tout le reste de la journée. Alois eut bien du mal à trouver les mots pour le consoler. Un mois plus tard, il en gardait encore des traces. La vie à l'orphelinat était devenu un véritable enfer. Ils ne sortaient jamais du bâtiment, pas même pour étudier. Trois professeurs avaient été engagés par le directeur. Lors des dictées, s'ils avaient le malheur de faire la moindre faute, ils se prenaient des coups de règle sur le bout des doigts. Alois eut plus d'une fois les doigts en sang, ce qui m'était Aaron hors de lui. Il avait toujours eu horreur qu'on s'en prenne à son frère. Il était ce qu'il avait de plus précieux au monde.

Hélas, cinq mois plus tard, la situation ne s'était guère arrangé à l'orphelinat. Elle avait même empiré. Les deux jumeaux furent de nombreuses fois punies injustement et enfermés séparément dans une cave obscure, avec pour seules compagnies les rats. Un soir, on doucha même les deux frères à l'eau glacée. Ils étaient trempés jusqu'au os et frigorifiés. Le directeur ordonna qu'on les laisse ainsi durant toute la nuit. Que nenni. Une des nourrices s'y opposa fermement. Elle était la première à enfin oser tenir tête au directeur. Ce qui lui déplu fortement. Elle fut menacée à plusieurs reprises, mais elle ne céda pas. Grâce à elle, les enfants eurent une petite semaine de repos. De quoi leur redonner espoir.
Un espoir qui fut cependant très vite brisé. Au cours du repas de midi, Alois eut le malheur de renverser son verre d'eau. Pas de quoi fouetter un chat en somme. Il aurait dû simplement se faire gronder, rien de plus. C'est d'ailleurs ce que comptait faire une des nourrices, avant que le directeur ne s'en mêle. Privé de repas du soir. Voilà la punition qu'on lui donna. Elle ne faisait pas l'unanimité au sein du personnel, mais le directeur leur fit très vite comprendre qu'il ne tolérerait plus qu'on discute ses ordres.

Il fallut attendre deux mois de plus avant que l'armée ne furent alertée de ses méfaits. Quelqu'un avait fini par le dénoncer. Le sors subit la veille par les deux jeunes garçons y était pour beaucoup. On les avait retrouvé dans leur chambre, prostrés dans un coin, le dos complètement lacéré. À peine ont les touchait, qu'ils hurlaient de douleur. Le directeur était allé trop loin. Questionnées par l'armée, les langues ne tardèrent pas à se délier, et le directeur fût arrêté. La nouvelle fit grand bruit à Central. Nombreux sont ceux qui plaignaient le sort qu'avaient subit les jeunes enfants. Il fallait être inhumain pour leur faire subir des horreurs pareilles. Cette affaire souleva des questions fondamentales quant aux aux traitements réservés aux enfants des orphelinats. On opta pour des contrôles bien plus poussés et un personnel mieux formés. On prit aussi grand soin de nommer un nouveau directeur à la tête de l'orphelinat Lancaster. Un homme de confiance. L'ancien directeur fut quand à lui au cours d'un procès, condamnés à la peine de mort. Mais le mal était déjà fait. Les sévices qu'avaient subis les deux jeunes garçons, leurs causèrent de nombreux soucis de santé, surtout à Alois. Il était devenu bien fragile. Autant physiquement, que mentalement.

Quatre longues années s'écoulèrent depuis l'arrestation du directeur. La vie avait repris son cours. Aaron avait repris du poil de la bête, mais pas son frère. Il était tombé gravement malade. Une pneumonie d'après les médecins. Ils étaient très pessimistes. Il était évident que l'enfant n'allait pas y survivre. On tenta de rassurer Aaron, mais il n'était pas dupe. L'idée de perdre son frère lui était insupportable. Il était sa seule famille. Il ne voulait pas qu'il s'en aille. Mais il ne pouvait rien faire.
Deux semaines plus tard, à vingt heures trente précises. La maladie emporta Alois, laissant Aaron seul. Le jeune garçon était inconsolable. Il venait de perdre la personne qui lui était le plus cher au monde.
Il passa le reste de ses journées enfermé dans sa chambre, à pleurer. Il en voulait d'abord aux médecins, les accusant de ne pas avoir fait leur possible pour le sauver, puis ensuite au reste du personnel. Si ceux encore présents avaient agi plus tôt pour le protéger de l'ancien directeur, il n'aurait probablement pas eu autant de problème de santé.

Vivre à l'orphelinat lui devint insupportable. Il souhaitait quitter cet endroit. Conscient qu'on ne le laisserait pas faire, il garda cela pour lui. Et en secret, il mit au point son plan d'évasion. Deux mois plus tard, il était fin près. Le soir même, il était mis à exécution. Il connaissait les lieux par coeur. Quitté cet endroit ne fut pas bien difficile pour lui. Bon, il avait bien failli se faire attraper par deux membres du personnel, mais par chance, il avait réussi à se cacher à temps. Il s’engouffra ensuite dans la forêt avoisinante, et courait le plus vite possible. Dehors il faisait nuit et le jeune homme ne voyait rien. Alors ce qui devait arriver, arriva. Il tomba une première fois et se relava. Quelques mètres plus loin, il manqua de se tordre la cheville et avec les nombreux arbustes et branches, il s’égratigna de partout. Il lui fallut une bonne heure avant de finalement réussir à s'échapper de cette forêt ...

Deux semaines plus tard, c'est par le plus grand des hasards que des marchands ambulants tombèrent sur lui. Aaron avait réussi à quitter Central. Il était dans un bien sale état, mais en vie. Les trois marchands le firent monter dans leur calèche pour soigner toutes les égratignures qu'il avait. Ils lui donnèrent aussi à manger et à boire. Et bien évidemment, ils le questionnèrent longuement quant à son état. Aaron se mura dans le silence. Il n'était pas prêt à se confier sur ce qu'il avait vécu et les raisons de son départ. Les marchants n'insistèrent pas. Ils voyaient bien dans son regard que ce pauvre enfant avait du vivre des choses terribles. D'un commun accord, ils prirent la décision de le garder et de prendre soin de lui. L'enfant n'avait nulle part où aller, ils ne pouvaient donc pas l'abandonner à son triste sort.

C'est ainsi que le jeune garçon se retrouva à voyager avec eux. Au début, sa relation avec les trois marchands n'était pas des plus simples. Il refusait de leur parler et rester seul dans son coin, à déprimer. La mort de son frère l'avait profondément touché. Il mit deux longues années à s'en remettre. Puis un soir, autour d'un feu de camp, il accepta de parler pour la première fois avec les marchands. Ils en furent étonnés. C'était la première fois qu'ils entendaient le son de sa voix.

Au fil des semaines et des mois, le garçon tissa des liens forts avec eux. Il y avait cet homme aux yeux rouge et à la peau mate, un Ishval. Il avait toujours le mot pour faire rire. Il y avait aussi cet homme aux yeux bridés, il disait venir de Xing. Un pays dont il n'avait jamais entendu parler. L'homme aimait beaucoup lui raconter des histoires sur son pays natal. Et aussi sur l'elixirologie. Il parlait très souvent de cela avec le troisième homme. Un ancien soldat, né à Amestris. C'est grâce à lui qu'Aaron découvrit l'alchimie. L'homme possédait de nombreux ouvrages qui en parlait. Le jeune garçon eut le droit de tous les lires. C'était captivant. On pouvait presque tout faire avec, même soigner des gens. C'est d'ailleurs dans ce domaine-là qu'était spécialisé l'alchimiste dont parlaient certains livres. De ce qu'il savait, cet homme était partie vivre dans l'est du pays. Aaron ne rêva que d'une chose, c'était de le rencontrer. Il s'était même mis en tête de devenir son élève. Il voulait se rendre là-bas, mais on l'en dissuada. Une terrible guerre était actuellement en train de déchirer l'Est du pays. Elle opposait le peuple Ishval et l'armée. Autant dire qu'avec un Ishval dans le groupe, il était préférable de se tenir le plus éloigner possible de l'Est. Le jeune garçon allait devoir prendre son mal en patience.

La guerre prit brusquement fin un an plus tard. Sur ordre du généralissime, les Alchimistes d'États exterminèrent le peuple Ishval. Une décision qu'Aaron ne cautionna pas. L'alchimie devait servir à protéger le peuple, pas le tuer. Il fallait vraiment être inhumain pour faire une chose pareil. C'est ce que pensa le jeune homme. Trouver cet alchimiste et devenir son élève devin sa priorité.
Âgé de dix-sept ans, il prit la décision de quitter le groupe et de partir seul pour l'Est. Il ne voulait pas leur faire courir de risque. Qui sait ce qu'on aurait pu leur faire en les voyants accompagné d'un Ishbal. Ils furent très tristes en l'apprenant, mais ils comprenaient parfaitement son choix.  

Avant son départ, les trois marchands lui remplirent un sac de vivres. On lui donna aussi une carte, une boussole et de l'argent. De quoi bien l'aidait dans sa quête. Il remercia grandement les trois hommes, puis partie en direction de l'Est. Il leur serait éternellement reconnaissant pour tout ce qu'ils ont pu faire pour lui. Sur le chemin, Aaron fit la connaissance d'innombrables personnes. Elles étaient toutes plus gentilles les unes que les autres. Il dormait souvent chez des inconnues qui lui offrait le gîte et le couvert. Il ignorait qu'il y avait autant de bonnes personnes dans ce monde. Alois aurait probablement été content de savoir cela.

Deux mois plus tard, le jeune homme arriva à destination. Le village dans lequel vivait cet alchimiste fut partiellement détruit par la guerre. Les villageois étaient en train de le reconstruire. Aaron interpella l'un d'eux pour lui demander où se trouvait un certain Henry Windsor. L'homme lui indiqua l'adresse d'une maison située un peu plus loin. Il se rendit là-bas et toqua à la porte. C'est une femme qui lui ouvrit. Aaron se présenta à elle et lui fit par des raisons de sa visite. Le visage de la dame s'assombrit. Elle fit entrer le jeune homme et l'invita à s'installer dans le salon. Elle revint avec deux tasses de thé et s'installa en face de lui. La malheureusement lui annonça que son mari perdu la vie lorsque le village fût attaqué. Elle lui raconta tout dans les moindres détails. Aaron n'en croyait pas ses oreilles. Il était complètement dépité. La veuve tenta cependant de le rassurer. Son mari avait laissé quelques notes concernant son alchimie. Ce n'était pas grand-chose, mais c'était toujours ça de pris. Le jeune homme prit le tout et la remerciera, avant de lui présentait une nouvelle fois ses condoléances.

Apprendre l'alchimie allait s'avérer bien plus compliquer que prévu. Sans maître, il allait devoir se débrouiller seul avec le peu d'informations qu'il détenait. La veuve de l'alchimiste lui avait fourni une liste de toutes les villes que son mari avait visitées. Peut-être qu'il en apprendrait d'avantage là-bas.
Il se mit donc en tête de visiter chacune d'entre elles. La première fut Est-City. Il y resta un petit moment, le temps de se refaire un peu d'argent en échange de quelques services rendus. Promener un chien, faire des courses pour une vieille mamie, ce genre de petite chose. Il partit ensuite en direction du Sud. Il récolta là-bas un bon petit nombre d'informations, mais surtout, il découvrit une petite merveille. Les macarons. Il n'avait jamais mangé quelque chose d'aussi bon. Il en devint complètement accro. Partout où il allait, il en achetait. C'était son petit plaisir à lui. Et puis à force de voyager et sans même s'en rendre compte, cinq années s'écoulèrent. Il avait appris durant ce temps à faire usage de l'alchimie grâce aux nombreuses rencontres qu'il avait pu faire, mais surtout à deux alchimistes en particulier. Ils étaient de très bons amis de ce Henry. Son alchimie n'était pas complètement au point, mais il arrivait déjà à soigner les petites blessures du quotidien. Le seul point négatif était les baumes. Il lui fallait de nombreuses plantes ou fruits différents pour les confectionner. Fort heureusement … voyager l'avait beaucoup aider à tout rassembler et à se faire un bon petit stock. De quoi pouvoir le laissait un peu se reposer …

Fin octobre 1914, il était de retour à Central. Cette ville le rendait nostalgique. Depuis sa fugue, il n'avait pas remis les pieds là-bas. La ville avait changé. Des récents événements étaient venu rompre la quiétude des habitants. Un groupe de rebelles avait commis des attentats. Tellement de rumeurs différentes circulaient en ville, qu'il était bien difficile de savoir ce qui s'était réellement passé. En ayant connaissance de cela, le jeune homme n'avait guère envie de s'éterniser ici. Il resta sur Central jusqu'à la mi-Novembre, puis avec le peu d'argent qu'il lui restait, il prit un train pour se rendre dans le Nord. Il ne lui restait qu'une dernière ville à visiter, North city. Avant de partir, il avait bien entendu prendre ses précautions. Il s'était acheté des vêtements bien chauds. Le Nord était la seule région qu'il n'avait jamais visitée. Les marchands n'avaient jamais voulu aller là-bas. Il faisait trop froid qu'ils disaient. Et bien le jeune homme était clairement du même avis, mais bordel, qu'est-ce que c'était beau. Tout ce blanc, c'était la première fois qu'il voyait autant de neige. Il avait l'impression d'être dans un tout autre pays tant les paysages était différent de ceux auxquels il était habitué. Il regrettait vraiment de ne pas être venue plus tôt.

Aaron sortit son petit carnet de notes et regarda l'adresse qu'il y avait inscrite dessus. Il devait rencontrer une ancienne connaissance de ce fameux Henry. Il habitait à peine à quelques mètres de là. Il se rendit donc chez lui, mais à son arrivée on l'informera que le vieil homme avait dû s'absenter. Il ne serait de retour que le 17 novembre. Le jeune homme en profita donc pour visiter un peu la ville. Il lui restait tout juste assez de sous pour se payer une chambre jusqu'à la date de la rencontre. Il allait devoir se priver de macarons.

Le jour J, il rencontra le vieil homme, et comme prévu, ils eurent tous deux une très longues discussions. Aaron ressortit de la demeure extrêmement satisfait. Il avait obtenu des informations intéressantes pour perfectionner davantage son alchimie. Mais pour l'heure, il allait surtout devoir se trouver un nouveau logement où dormir. Il n'avait plus d'argent sur lui, alors il pouvait oublier l'auberge. Il allait devoir compter sur la générosité des habitants. Il toqua à quelques portes, mais on l'envoya boulet à chaque fois. Dehors le soleil s'était déjà couché et il faisait de plus en plus froid. Aaron continua son chemin, quand soudainement un coup de feu retentit dans la rue d'à côté. Il en sursauta. Peu de temps après, il entendit un chien aboyer, puis hurler. Sa curiosité prit alors le dessus sur sa peur, puis il courut en direction de la rue sans vraiment réfléchir. Il était loin de s'imaginer ce qu'il allait trouver. Au milieu de la rue gisait le corps d'une femme. Un chien était couché à ses côtés. Le jeune homme ne mit pas longtemps à comprendre que cette femme venait de se faire agresser. Il s'approcha d'elle en ignorant le chien, puis il tenta de la réanimer, en vain. Il était déjà trop tard. L'alchimie n'aurait en rien pu lui servir. La seule chose qu'il pouvait faire désormais été de consoler cet animal. Il savait très bien ce qu'il devait ressentir. Et puis c'est à ce moment-là que les choses tournèrent au vinaigre. Un soldat rappliqua lui aussi sur les lieux du crime. Puis il vit Aaron, les mains en sang, accroupit près du cadavre de la jeune femme. Il ne pouvait pas y avoir meilleur suspect que lui. Le jeune homme savait parfaitement ce qui allait se passer. On n'allait l'accuser d'un crime qu'il n'avait pas commis et il finirait sa vie en prison. Bien conscient de cela, il prit la fuite et le chien ne tarda pas à le suivre.
Et c'est ainsi qu'il se retrouva désormais rechercher par l'armée dans le Nord ….