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Mei Lin Yuan
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Bons baisers de Xing. [PV Mei Lin-ya]

MessageSujet: Re: Bons baisers de Xing. [PV Mei Lin-ya] Bons baisers de Xing. [PV Mei Lin-ya] - Page 2 EmptyMar 28 Jan - 23:01




Jin-Wan & Mei Lin



J’ai bien conscience que mes réactions sont disproportionnées lorsqu’on me nomme par le nom choisit lors du changement de régime politique. De même, je sais que lorsque cela se produit, je ne mesure plus ma force, parce que je suis dans une telle rage… Que tout doit être brisé autour de moi, sinon je me consume. Mei Lin Yuan, La magnifique fleur de jade de l’empire de Xing. La pauvre idiote, héritière de l’empereur, qui a laissé les siens mourir parce qu’on lui avait donné une nouvelle identité qui contrastait beaucoup trop avec l’ancienne. Je n’ai jamais été une princesse fragile et délicate, j’étais une guerrière nomade. Une Khan. Et ma vie, ma vraie vie, s’était achevée lorsque j’avais 13 ans et que mon idiot de père s’est emparé de l’Empire en écrasant la dynastie Song. Mais le scorpion du désert avait repris ses droits le jour où son précieux trésor s’était éteint. Lorsque tous ont disparu, et qu’il ne restait plus que cette lueur d’espoir aux creux de mes bras. Autrefois, je pensais sincèrement qu’une fois au pouvoir, les Khan ne serait plus pourchassé par la noblesse. J’aurais dû savoir que rien n’allait changer. Xiaolan était mon tout. Et il était mort parce que j’avais été Mei Lin Yuan. Si j’étais restée Shaïra, alors, cet enfant aurait été protégé comme il convient. Je m’en serais chargée sans que quiconque puisse interférer sur la venue d’un médecin… Et il ne serait pas mort.

L’homme sous moi ne pouvait pas comprendre. Même s’il haïssait la famille impériale comme moi, il n’avait pas vécu l’avant après. Le changement n’a pas été aussi brutal. Sa famille était ce qu’il voulait abattre, et la mienne aussi. Dans mon cas, j’ai vu ceux qui ne s’adaptaient pas à cette nouvelle vie se faire enterrer dans la nouvelle, perdre un à un leur repère, leur confiance, leur joie… Violés, empoisonnés, battus à mort, assassiné dans leur sommeil, trompés… Les Khans qui ont suivit mon géniteur dans la métropole ont perdus la guerre. Ils n’étaient pas faits pour ce monde-là. Et ils en ont payés le prix fort. Jin Wan Han ne bronchait pas sous mes coups, comme moi je n’aurais pas réagi aux siens… Aseptisés par la mort et la douleur. Pourtant, il me mettait en colère. M’appeler par ce nom, c’était insinuer que j’étais des leurs, comme eux. Cette fleur empoisonnée qui trahit tous ses proches pour un peu plus d’or et de luxure. En m’arrêtant, je pouvais constater la présence de tâche liquide et sombre sous la tête de l’assassin des Han. Je ne l’avais pas raté. Et je pouvais le voir lutter pour garder les yeux ouverts tandis que je lui expliquais les raisons de cet acharnement… Du moins quelques-unes.

Jin Wan Han prit une longue et douloureuse inspiration, vue son expression faciale, alors que j’étais désormais assise sur ses hanches et ne le menaçait plus, malgré mon discours. Ce fut ensuite plus rapide que je ne l’avais imaginé. Et totalement à l’opposé de mes pensées aussi. Du moins mes pensées conscientes. Les inavouées, elles, étaient satisfaites. Il m’a renversé avec une rapidité incroyable, bien qu’elle soit mêlée à une importante délicatesse, et vint bloquer mes mains au-dessus de ma tête en les enserrant avec les siennes. Son corps était désormais totalement collé au mien, et ses hanches plaquées entre les miennes. Cependant, la voix, encore fragile à cause des coups subis, laissa entendre un discours qui m’était non seulement désagréable, mais aussi étranger. Que qu’importe mon passé, je ne pourrais oublier le mal qui me ronge, et que le monde et l’histoire continuera de se souvenir de moi avec mon nom de princesse. Que je devrais l’accepter, tout comme lui l’avait fait. Que nier ce qu’il était ne l’aiderait pas à aller de l’avant. Et que c’était grâce à cela qu’il avait put rencontrer une femme capable de le rendre heureux.

Pauvre imbécile. Ne sait-il pas que tous les Khans originels ont été reniés dés leur décès pour laisser place à cette nouvelle génération d’idiots issus des concubines insupportables ? L’empereur a très certainement déjà remplacé celles que j’ai tué, et ajouter d’autres noms sur la tapisserie généalogiques. Le mien était déjà déplacé, pour rejoindre celle de mon ignoble mari et son clan infâme. Je n’existe plus. Mei Lin Yuan n’a plus sa place comme princesse dans l’empire. Elle n’est rien qu’une épouse disparue dont personne ne se souviendra jamais. Je le lui aurais volontiers dit ce que j’en pensais, mais il était trop proche de moi pour que je puisse faire quoi que ce soit, ou dire quoi que ce soit. Nos doigts se resserrèrent, et sa respiration saccadée frôla mes lèvres, me procurant d’étranges frissons de plaisir le long de la colonne. Il ajouta alors que mon nom n’avait aucune différence, quand quelqu’un nous aime, c’est pour aimer la personne en elle-même et non son identité. Là-dessus, je ne pouvais pas le nier. Cependant, il se trompait, ce n’était pas en tant que Yuan que j’avais eu la chance d’avoir et d’aimer Xiaolan. C’était en tant que concubine de Seira Kou. Renier mon nom n’était pas une insulte à mon fils. C’était un rappel. Un rappel que s’il n’avait pas eu l’empereur pour grand-père, son propre père aurait été une personne bien et aimante. Un être fort et courageux. Xiaolan n’avait pas besoin d’un nom, il était un Khan, une âme libre auprès de nos dieux désormais.

Un grognement de douleur franchit les lèvres de Jin Wan Han, alors qu’il croisait mon regard et soupirait de nouveau. Il aborda alors le sujet qui me faisait rire. Se pensant être capable de choisir l’objet de ses désirs, et l’amour d’une autre. Non. Il était comme moi, et je pouvais sentir contre mon corps nu sa propre tension. Oui, il l’admettait enfin. Il ne pouvait contenir l’homme qui était en lui. Il a essayé de se convaincre qu’il pouvait lutter, avant de perdre ce combat. Nous perdons toujours ce combat. Il rappela finalement que j’avais autant répondu à sa question que lui la mienne, mais que ça ne concernait que nos identités passées. Et que s’il devait réfléchir à la situation dés maintenant, avec ce que nous étions… Alors il ne saurait résister à une belle femme dévêtue. Le soupir se fit plus proche de mes lèvres, et son corps écrasa un peu plus le mien, me laissant une crispation en lieu et place d’un gémissement réel. Et puis, sa bouche murmura des mots qui auraient put être des insultes, s’ils n’étaient pas aussi doux, et triste… Et que ça ne ressemblait pas à une promesse inavouée. Et son corps écrasa un peu plus le mien, à mi-chemin entre l’épuisement et le désir. Et je m’en voulais de l’avoir battu à ce point.

« Vous êtes un fou, Jin Wan Han… » Murmurais-je à mon tour contre son oreille. J’aurais pu le frapper de nouveau s’il ne s’abandonnait pas à moi.

Lentement, je nous ai fait rouler jusqu’au bord du lit, conservant mes mains dans les siennes, avant de me retrouver sur le dos, lui sur moi, juste contre la couche vétuste. J’avais fait attention à sa tête, que j’avais blessé plus tôt, et à présent, usant seulement de mes cuisses et de mes mollets, je nous relevais, pour qu’il soit assit contre le lit, et comme mes mains étaient toujours prisonnières des siennes, je me suis collée contre lui, avant de venir entourer sa nuque pour qu’il me libère. Je me détachais d’ailleurs des siennes sans forcer, avant de venir me rapprocher de lui avec un coup de hanche, je pouvais sentir sa chaleur à travers ses vêtements. Et ses aveux ont été suffisants pour me faire agir comme je l’entendais. Mon front contre le sien durant une seconde, je m’abreuvais de son air, avant de frôler ses lèvres, presque chastement, une fois, puis deux, puis trois.

« Hâtons-nous de céder à la tentation avant qu’elle ne s’en aille… » Murmurais-je avec envie, avant de capturer sa bouche pour un baiser bien loin de tous ceux que j’avais alors offert jusque-là. Puisqu’il ne pouvait pas résister, moi non plus. Ma main droit resta autour de sa nuque, caressant avec douceur sa chevelure et évitant la zone blessée, tandis que la gauche descendait à présent pour se glisser dans ses vêtements.




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Jin-Wan Han
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MessageSujet: Re: Bons baisers de Xing. [PV Mei Lin-ya] Bons baisers de Xing. [PV Mei Lin-ya] - Page 2 EmptyLun 6 Juil - 16:25
Bons Baisers de Xing.

Ashaira

Jin



“Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire.”  


Tout s'était enchaîné si vite. La violence de cette femme qui ne semblait pas vouloir s'arrêter sur ce pauvre Jin. Il n'était pas dans l'optique de la provoquer, mais plutôt de lui faire comprendre que d'autres pouvaient aimer son ancienne identité... Son ancienne vie. Après tout, on peut cacher son passé, mais on ne peut pas le faire disparaître totalement. Le xinois pouvait la comprendre. Pendant des années, l'homme a essayé d'oublier les atrocités commises par sa famille et les siennes. Vivre pendant un temps dans le bonheur avant que le destin ne lui rappelle ce qu'il était vraiment... Un assassin. Il ne pouvait plus se voiler éternellement la face et il devait y mettre fin pour pouvoir avancer. Alors, au lieu de faire comme si son passé n'était plus une partie de lui, l'homme avait décidé d’éradiquer le mal à la source. L'extermination des Han fut un déchirement intérieur pour lui. Ils étaient ceux avec qui Jin avait vécu pendant toute sa jeunesse. Qu'il ne les aime pas ou inversement, ne changeait pas la donne. Sa famille était quelque chose auquel il tenait énormément. Après le massacre, il n'attendait plus qu'une chose... Pouvoir mourir aussi. Qu'importe la façon dont sa vie allait se terminer... Il était le dernier pécheur des Han qui devait disparaître.

Yuan, Khan... Lau, Han. En vérité, les noms n'avaient plus d'importance sur le moment. Le plus important était l'instant présent. Profiter de ce que les dieux leur accorder comme temps.

« Qui aime la rose, supporte l'épine. »

Ce proverbe que son père lui répétait souvent tout en regardant sa femme avec un regard infiniment doux. Jin-Wan ne comprenait pas ce que son géniteur voulait lui faire passer comme message. Rares étaient les moments où le chef du clan pouvait accorder du temps à ses enfants pour parler librement de tout et de rien. Pourtant, Jin avait gardé cette phrase dans un coin de sa tête toute sa vie, même si le garçon ne pensait pas que ces mots allaient trouver un sens un jour.

Tout s'enchaîne de nouveau très vite. L'homme bien amoché par la jeune femme se retrouve assit sur le sol, contre le lit pittoresque de cette chambre d'auberge délabrée. Oui, Jin pouvait être pris pour un fou après ses belles paroles. Après tout, pourquoi ne pas confier le fin fond de ses pensées. Il ne pouvait plus contenir plus longtemps ce qu'il ressentait depuis un petit moment. Certes, il n'avait plus la force de lutter pour empêcher ses pensées de se déverser librement dans ses paroles.. Il ne pouvait plus lutter et repousser ses deux corps qui ne cessaient de se coller entre eux. Se battre contre une femme qui avait maintenant toute l'emprise qu'elle voulait sur lui, pouvant l'obliger à aller là où elle le voulait.

L'assassin pouvait sentir chaque mouvement de la demoiselle sur lui. Sentir la moindre prise d'air qu'elle prenait près de son visage. Rien n'y était déplaisant. Bien au contraire... l'homme s'avouait un peu plus vaincu au fil du temps. Il ressentait la chaleur des corps qui s’étreignaient maintenant, l'envie de se laisser submerger par un désir qu'il ne contrôlait plus. Douce mélodie que les souffles de ces âmes qui fusionnent entre elles avant de disparaître dans un baiser bien loin d'être chaste. Il ne pu s'empêcher d'y répondre, sentant l'appel de son corps qui quémandait bien plus à présent. L'homme savourait cet instant... Il y avait bien longtemps que le xinois n'avait pas eu le droit à ce genre de chose. Pas depuis la blessure qu'il avait reçu au coeur et qui ne s'était jamais refermée.

Une blessure qui saignait encore abondamment.

Une main perdue sur son corps meurtri. Une main qui se dirige dangereusement vers ses derniers vêtements qu'il portait encore. Jin-Wan Han sentit alors son souffle se couper brusquement. Sa propre main droite se releva brutalement pour venir saisir celle de l'ancienne princesse de Xing. Il tenait fermement cette main pour éviter qu'elle n'aille plus loin. Il tremblait... Non pas à cause de la douleur ou du désir qu'il ressentait encore en lui, mais de peur. Il chercha les yeux de la jeune femme avec désespoir. Il ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son ne put sortir d'entre ses lèvres.

La raison de cette panique soudainement... Une femme qu'il n'avait jamais pu oublier. Une demoiselle d'Amestris dont il était tombé fou amoureux après son arrivée impromptue dans ce pays. Une femme qui avait pris soin de lui pendant sa convalescence et qui lui avait appris beaucoup de chose sur la médecine de sa partie. Au fil du temps qu'ils passaient ensemble, elle avait gagné sa confiance et son respect. Les choses avaient évolués et l'amour s'était immiscé entre eux. Un amour pur et sincère. Elle avait accepté le sombre passé du xinois et lui avait fait une promesse... Celle de rester à ses côtés pour lui montrer un avenir radieux, loin de la violence. Un doux rêve qu'il avait vécu aux côtés de cette femme qui était devenue sa fiancée... Celle qui aurait pu porter sa descendance si le destin n'avait pas rattrapé l'étranger.    

Elle lui fut arrachée avec une telle violence, qu'il se résigna à embrasser de nouveau la voie dont il s'était détourné naïvement. L'amour l'avait rendu faible et il ne pouvait pas s'empêcher de s'en vouloir de ne pas avoir pu la protéger. Il ne pouvait pas l'oublier... cette femme le hantait encore au fond de son coeur.

Ce qu'ils s'apprêtaient à faire, allait contre sa volonté de ne jamais tromper son amour perdu. Il ne voulait pas oublier sa promesse de n'aimer que cette femme pour le reste de son existence. Il était donc face à un dilemme.... Soit il stoppait tout et rejetait ses envies pour la princesse qui grondaient fortement dans tout son corps, soit il se laissait submerger totalement pour succomber à la tentation. Il n'était pas question d'amour entre les deux âmes présentes, juste un désir qu'ils ressentaient l'un pour l'autre qu'il fallait assouvir.

Il devait faire peine à voir pour les quelques secondes d'hésitation. Il ne pouvait pour le moment rien lui dire avec des mots, pourtant il choisi de lui montrer autrement. Sa main tenant la sienne déposa cette dernière sur son torse, juste au dessus de son coeur. Comme pour lui montrer cette blessure invisible à l'oeil nu, toujours présente au fond de lui... mais aussi, qu'elle puisse sentir l'organe qui lui donnait encore le pouvoir de rester en vie, battre à tout rompre sous cette peau brûlante. Il partageait son affreux dilemme en silence avant que ses yeux emplis de peur ne s'adoucissent petit à petit pour laisser place à la résignation.

« C..C'est toi que je choisis en cet instant... »

Ceux sont les seuls mots qu'il réussi à prononcer difficilement d'une voix à peine audible contre les lèvres de l'ancienne princesse. Elle pourrait être surprise par ses paroles, mais lui aussi l'était tout autant. Cela allait contre tout ce à quoi il croyait jusqu'à présent... Il allait certainement avoir des regrets plus tard. Des regrets qu'il pourrait aisément rajouter à sa longue liste que représentaient ses pêchés. Pour la première fois, il abandonnait. Il mettait ses principes de côté si cette femme réussissait à lui faire oublier jusqu'à sa propre existence dans ce monde qu'il détestait tant. Qu'elle lui fasse tout oublier.

Laissant ses lèvres rejoindre les siennes pour un nouveau baiser fiévreux, il guida cette main dans la sienne à reprendre le même chemin qu'auparavant. Se glissant à deux dans ses vêtements pour qu'elle puisse toucher à son désir. Il l'accompagna jusqu'à ce qu'il perde son souffle dans son long baiser interminable. Il laissa la demoiselle seule en bas de son torse pour remonter sa main le long du corps de celle-ci, effleurant au passage ses multiples cicatrices. Libérant aussi ses lèvres de l'emprise des siennes, il prit le temps de reprendre son souffle avant que sa bouche n'aille s'attaquer au cou de la jeune femme. Ses mains autant tatouées que le reste du son corps, allèrent lui agripper fortement les hanches et la rapprocher un peu plus de lui. Il souhaitait la sentir tout contre lui, qu'elle puisse de nouveau sentir cette chaleur insoutenable qu'il éprouvait par sa faute.

A cet instant précis, elle pouvait faire ce qu'elle voulait de lui. Le guerrier avait déjà jeté les armes depuis bien longtemps.


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Mei Lin Yuan
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MessageSujet: Re: Bons baisers de Xing. [PV Mei Lin-ya] Bons baisers de Xing. [PV Mei Lin-ya] - Page 2 EmptyMer 11 Aoû - 21:45




Jin-Wan & Mei Lin



Le baiser fut rompu. Ma main saisie.

M’écartant légèrement de sa bouche pour comprendre ce geste étrange, je fus surprise par ma lecture de ses iris. Les yeux argentés étaient terrifiés. Soudainement inquiète, je jetais brièvement un regard derrière moi, vérifiant qu’aucun assassin ne nous aies rejoins, mais il n’y avait que nous dans la modeste chambre 23. Alors, j’ai reporté mes yeux sur les siens, me rapprochant avec douceur, et ma main libre, celle qui dérivait sur sa nuque, revint vers son visage, effleurant sa joue délicatement. C’était comme s’il avait vu un véritable fantôme, et que ce dernier avait apporté une douleur nouvelle au fond de son âme. Alors je me contentais d’être silencieuse, le laissant choisir, et caressant son visage lentement. Je voulais l’habituer, comme un animal sauvage, à ma présence. Pour qu’il apprivoise mon désir et le sien. Tout près de ses lèvres, je pus sentir qu’il essayait de murmurer quelques mots, et ces derniers se firent entendre lorsqu’il dévia ma main prisonnière pour la placer sur son cœur.

Je compris.

Le regard implorant qu’il me jeta en disait long, et sous mes doigts battait le palpitant, lourdement, fortement, coupable. Mais il n’avait pas à se sentir coupable pour celle qu’il avait aimé. Les dieux étaient miséricorde, et les âmes des défunts, dépourvus de pêchers une fois passé de l’autre côté. Vouloir être heureux, ou ressentir du plaisir, même pour quelques minutes seulement, ne sera pas mal prit. On dit que les morts nous pardonnent toujours. Et la peur laissa place à la résignation dans ses yeux anthracites. Je pus voir le cheminement se faire dans son esprit, et ses lèvres frémir tout près des miennes. Les paroles qui suivirent, dans un murmure pressant et pourtant incertain me firent soupirer à mon tour, et je comblais la distance maigre qui me séparais de sa bouche et qu’il avait cherché de lui-même, à remplir aussi. Je jouais d’abord avec ses lèvres, les massant des miennes, avant de glisser lentement ma langue contre la sienne et me rapprocher encore de lui.

Sa main tenait toujours la mienne, mais il la guida désormais dans la direction que j’avais prise plus tôt. Je sentais ses muscles se dessiner sous mes doigts, alors qu’il m’entrainait jusqu’au-dessus de son bas-ventre. Mais il m’y laissa, quittant ma bouche pour reprendre son souffle, et j’en fis de même. Me cambrant légèrement au-dessus de lui, alors que sa main courait sur ma peau, descendant elle aussi. Les deux se posèrent sur mes cuisses, et me tirèrent à lui, bloquant le passage que je désirais emprunter plus tôt, mais me permettant de sentir l’objet de son désir juste sous le mien. Je sentais la grosseur sous le tissu rêche de son pantalon, et je m’appuyais légèrement contre, vibrant avec lui. Il s’attaqua à ma gorge, et j’ai pressé ma poitrine contre son torse tatoué, soupirant d’envie, mes mains se baladant de nouveau sur ses côtes, ses bras, ses épaules…

Un soupir franchit ma bouche, envieux de plus, et pourtant, ma main droite se glissa sous sa nuque, et le tira de la mienne lentement. « Ne bouge plus, Jin-Wan… » Soufflais-je avec désir. J’avais toujours envie de lui, j’en crevais d’envie, même, et le fait que mon bassin bouge légèrement de lui-même contre le sien voulait tout dire… Mais… Car il y a un mais. Je ne suis pas stupide au point de faire l’amour à un homme qui subit une commotion cérébrale. Et aussi résistant qu’il puisse être, je ne laisserai pas sa tête saigner après l’avoir moi-même éclaté au sol. Je ne pouvais certes pas traiter les autres symptômes, mais ça, au moins, je pouvais le faire. Toujours à califourchon sur lui, je passais mes bras derrière sa tête, et tirais sur le drap du lit pour attirer ses affaires à moi. « Permets que je fouille un peu… » Dis-je contre son oreille, avant de l’embrasser juste en dessous, contre sa mâchoire. Il n’y avait pas grand-chose qui puisse être utilisé sans devoir lui tondre le crâne, et, aussi étrange que cela puisse paraître, mon envie qu’il soit hors de danger primer sur l’orgasme que je désirais obtenir de sa part.

Délaissant mes trouvailles sur le bord du lit contre lequel nous étions appuyé, mes mains revinrent vers son visage, le prenant en coupe et frôlant sa peau du bout des ongles. Je descendis sur son cou, ses épaules, son torse à nouveau, tout en me reculant. Je m’écartais de son buste en me couchant en arrière, sur ses jambes, et un frisson me prit lorsque mon ventre humide de la douche se décolla du sien. J’attrapais du bout des doigts la serviette éponge qui trainait, accrochée au dossier de la chaise. La gardant en l’air pour qu’elle ne touche pas le sol, je me redressais alors, à l’image d’un serpent du désert, et dans un souffle, je retrouvais ma position première. Mes seins collés contre ses pectoraux. Alors, abaissant mon visage sur le sien, je capturais sa bouche pour un baiser aux allures chastes, comparés aux autres. Puis, je murmurais de nouveau contre ses lèvres. « Laisse-moi faire… » Ma main droite forma une boule avec la serviette, et s’occupa de tapoter délicatement la plaie à l’arrière de sa tête. Mais la gauche, elle, se glissa entre lui et moi, caressant sa hanche, et forçant le passage du tissu pour frôler à plusieurs reprises son membre.

Je ne laisserai pas avoir mal. D’aucune façon.

J’ai fait pression sur sa tête lentement, avant de l’appuyer contre le matelas. C’est ainsi que je l’ai aidé, me redressant de son bassin et regrettant à chaque fois de quitter son corps. Mais je voulais l’asseoir sur le lit, pour qu’il soit bien installé. J’étais peut-être une brute, un général de guerre sous une robe à motif, je restais une femme. Et le bien-être de mon partenaire passait avant le mien. Pendant le bref passage où je l’aidais à se redresser, ma main impudique se chargeai de défaire les boutons de son pantalon, et, tout en le repoussant encore un peu pour qu’il soit vraiment contre le lit, je l’asseyais en tirant sur le tissu. Mon visage à hauteur de son ventre, j’embrassais ses abdos, son nombril… Je mordillais sa peau, et le dénudais peu à peu, pour que bientôt, nous soyons égaux. Mes deux mains glissèrent de son torse jusqu’à son ventre, ses hanches, puis passèrent sur ses cuisses, frôlant le membre dressé, avant de remonter. Mais ma bouche resta à cette hauteur, et d’un tracé de langue, je redessinais son sexe, embrassant la pointe, pour remonter de nouveau. Agenouillée devant lui, j’embrassais l’intérieur de sa cuisse droite, remontais en couvrant cette dernière de baisers papillons, mon autre main chatouillant sa jambe gauche et partant vers l’arrière, frôlant le début de ses fesses.

J’ai définitivement retiré son dernier vêtement, et je me suis redressée lentement, laissant mes mains courir sur sa peau, ses hanches, ses flancs, remontant sur ses épaules… Je me suis collée à lui, me plaçant entre ses jambes. Si j’étais plus petite, notre position le mettait à hauteur de mes seins, et son membre raide appuyait contre mes cuisses. Ma main droite se glissa dans son dos et remonta jusqu’à sa nuque, puis sa chevelure de geais en bataille, que j’emmêlais encore plus, faisant attention à la plaie récente. Je tirais très doucement sa tête en arrière, pour que son visage puisse faire face au mien, et je l’embrassais de plus belle. Mais cette fois, sans le comprendre, à mon envie se mêla une sorte de tendresse. Rendant mon baiser plus léger qu’un grain de sable, et aussi brûlant que le désert.


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