Née sous un ciel éclairé par la lune et la voûte céleste dans le jolie pays d’Amestris. Ton père était un Alchimiste d’Etat, et ta mère une civile qui travaillait à la bibliothèque de Central. Tes ancêtres étaient pour la plupart originaires d’ Ishval et au fur et à mesure du temps qui était passé, tu avais appris en faisait l’arbre généalogique de ta famille… qu’ils se mélangèrent à bien d’autre civilisations et peuples.  Tu as toujours eu tout ce que tu voulais. Tu n’avais manqué de rien. Tu allais à l’école de ton quartier.

Tu recevais une éducation digne de ce nom, basée sur les bonnes manières. Tu avais eu une vie normale. Tu avais une famille, des parents. Ils étaient artisans, l’un tenait un atelier de tourneur sur bois, et l’autre était libraire au sein de la bibliothèque nationale. Cependant, tes parents te laissèrent quand même choisir le métier de tes rêves. Le métier de tes rêves… ha ha.

Tu étais une enfant intrépide, naïve, rêveuse, qui pensait réussir à changer le monde à toi toute seule. Tu aimais le boulot qu’effectuaient les militaires. Protéger le pays, porter secoure aux victimes… Tu avais totalement oublié le détail d’une armée. Chaque armée à son point norie dans l’histoire.

Vous savez, cela fait bien longtemps que je travaille au sein de l'armée. Et à vrai dire, je ne pensais pas que cela me plairait encore. Car oui, il faut bien avouez que quand on est une femme dans l'armée, on est souvent sous-estimé si on n’a pas un haut soutient. Si on est pas un minimum à deux on ne tient pas le coup.

Surtout pour les moments difficiles. Combien de temps ? Cela fait combien de temps que tu es partis mon bien-aimé ? Cela fait bien au moins quatre ans... depuis la guerre d'Ishval. Vous savez, cette guerre civile qui a débuté dans l'ouest du Pays, et qui avait convié tous les nouveaux Alchimistes d'état à mettre fin à cette rébellion contre Amestris.

Cela remonte à loin déjà et pourtant on dirait que les tensions ne sont toujours pas redescendues entre l'armée et le peuple. C'est stupide. Tellement stupide. Surtout que les hommes sont capable de se faire la guerre même sans engins sophistiqués. Ce qui fait très peur vous ne trouvez pas ? Mon amant... celui que j'aimais partageais ma vision des choses à l'époque.

Nous sortions de l'académie militaire. Et surtout, nous venions de réussir nos tests  lui pour devenir alchimiste d’état. Nous étions jeunes à l'époque. Et ce que vous vouliez c'était servir le pays... mais pas au nom d'une guerre d'usure absurde ! Tu ne voulais pas effectuer un massacre au nom d’un seul homme pour une seule nation.

Pourtant tu t’étais engagé, il fallait bien le tenir. Tu ne regrettes pas… mais il y a eu des moments où tu avais envie de disparaître et de tout laisser tomber. Il était toujours là pour te soutenir dans ces moments-là. Désormais, votre appartement dans le centre-ville était bien vide… sans sa présence. Il était parti en te sauvant la vie. Peu de temps après le début de l’affrontement, vous furent en effet, invités à rejoindre le front comme Alchimiste d’Etat. Il te sauva d’une balle qui t’était destinée.

Tu ne voyais pas l’intérêt de continuer le combat. Cette guerre n’était selon toi pas necessaire. Voilà, pourquoi tu détestes la vue du sang. Tu es ressortie traumatisée de ce massacre. C’est pour cela qu’à la fin de la guerre, tu es retournée à Amestris, après être restée quelque mois comme aide humanitaire. Tu as abandonné ton titre d’Alchimiste d’Etat. Déçue, découragée. Triste. Encore très marquée tu as donné ta démission de l’armée au dirigeant King Bradley. Et puis tu es partie. Tu avais besoin d’air pur, d’air frais, d’une nouvelle raison de vivre. Tu te reconvertie dans le domaine civil.  Dans le domaine de la photographie. Tu voulais propager la paix autrement que par les armes. Et pour toi, cela passait par une campagne de « prévention ».

En montrant images après images, en rencontrant les gens. Tu voulais voir s’il restait du bon en l’humanité. Alors que les tensions ne redescendirent probablement jamais. Enfin, voilà à peu près les grandes lignes de ta vie jusqu’à maintenant.  Tu as repris l’atelier photo de la famille qui était à tes grands-parents.  Et tu voyages en participants à divers événements.

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