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Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Jeu 15 Déc - 1:23
C’était toujours incroyable de pouvoir suivre mes parents dans leurs grandes aventures. C’était comme être l’une des héroïnes des histoires de maman, je faisais partie de leur monde, malgré mon jeune âge, et j’avais le droit d’être ici. Mieux, je me devais d’être ici à leurs cotés ! Moi, Chiara Emeraldas Williams, fille de Moira Angela et de Charles-Edward Williams, je me devais d’accompagner ces derniers dans les périples qui convenaient à leurs vies. Bon, évidemment, et je souriais chaque fois que cela arrivait, ma mère avait écrit un roman féerique et m’avait prise pour personnage secondaire, une petite princesse qu’elle appelait Small lady, et parfois, c’était ainsi qu’elle me nommait. Donc j’étais déjà, en quelques sortes, une héroïne.
J’aimais bien cette histoire en plus, celle d’une grande Reine vivant sur la lune et dont les sujets vivaient en paix dans un somptueux palais de cristal. La princesse de ce royaume aimait en secret un humain, et c’était le déclencheur d’une terrible guerre, car la reine des humains aimait aussi ce jeune homme et refusait de le céder. La princesse Crystal et le prince Diamant s’aimaient en cachette, se donnant rendez-vous sur d’autres planètes et parfois, sur terre lors de bal masqués. Quoi qu’il en soit, La terre déclara la guerre à la lune, et une terrible bataille s’engagea, sauf que la reine de la lune ne voulait pas voir son peuple et sa fille mourir, alors, usant d’un artefact magique, elle gela le temps et renvoya tout le monde à une époque de paix en échange de sa propre vie. Mais la guerre n’était pas terminée, et la princesse dût à son tour user de l’artefact pour protéger le monde avec l’aide de 4 autres princesses, celles des autres planètes…
Mon personnage est apparu au tome deux. Maman pensait qu’il fallait que la paix soit de nouveau troublée car le personnage principal lui manquait, alors elle a créé Small Lady, la petite princesse venue d’un temps autre pour ennuyer son héroïne. Je ne suis pas censé le raconter aux autres, mais en fait, Small Lady, ce serait la fille de la princesse Crystal et du prince Diamant, venue du futur pour trouver de l’aide et sauver sa maman d’une terrible malédiction. Bref, je suis toute contente, parce que je peux suivre maman à travers ses aventures dans les livres, et que toutes deux, nous suivons mon père dans les aventures qui génèrent son travail. Il est journaliste et ambassadeur pour Amnestris dans les autres pays. Si son travail est très important, il est surtout très ennuyeux à cause des trajets durant plusieurs heures… Heureusement que maman en profite pour me raconter ses futures histoires !
« Nous sommes bientôt arrivés… » Annonça mon père de sa voix forte. Il avait lissé ses cheveux en arrière et les avait attachés en catogan avec un ruban de soie noire. Il portait un grand costume sombre, très chic, avec plusieurs broches accrochées sur le poitrail, et son regard vert émeraude fixait le paysage avec attention. J’ai hérité de ses yeux… Mais c’est la seule chose que j’ai de lui…
« Tu verras, Chiara, les Van Baelsar ont plusieurs enfants, tu pourras jouer avec eux pendant que ton père parlera affaire… » Me dit ma mère de sa voix douce. J’adore vraiment ma mère, elle est splendide ! Elle est assez grande et élancée, la peau comme la porcelaine et les yeux de la couleur d’un ciel d’été. Ses cheveux sont de miels et elle arbore toujours un sourire merveilleux.
J’aimerai vraiment être comme elle plus tard… Même si déjà, je lui ressemble beaucoup, mais ça, ce sont les vêtements identiques qui apportent cet effet-là. Ma mère et moi portons toutes deux de longues robes bustiers blanches de hautes qualités, qui s’élargissent en descendant et bordés par des filaments de soie. Moi ils sont roses, et maman les porte dorés, comme ses boucles d’oreilles. Je resserrais ma prise sur l’étui de mon violon d’ivoire en observant par la fenêtre la silhouette d’une grande maison approcher. Ce sera la première fois que je vais rencontrer une famille comme celle-là, les enfants du conservatoire ne sont pas très bavards et tous concentrés sur leurs études, mais là, peut-être que je pourrais me faire des amies ? Dans tous les cas, on verra bien une fois sur place, et au pire, je pratiquerai du violon pour tromper l’ennui et quand viendra le soir, j’irais demander une nouvelle histoire à maman… La voiture s’arrêta enfin, et je lissais un peu ma robe et ma chevelure. Je ne me sentais pas très à l’aise tout à coup… Timidité qui revient peut-être ? Maman a dit que c’était normal d’avoir peur de l’inconnu, mais qu’il ne fallait pas le refuser non plus.
« Tu as besoin d’aide pour marcher, ma chérie ? » Demanda maman en regardant ma cheville. Je bougeais légèrement le pied pour voir, et fis la grimace. C’était encore douloureux…
Qu’est-ce que j’ai ? Je me suis cassée la cheville il y a un mois maintenant, je voulais attraper un livret de solfège sur le haut d’une étagère dans la bibliothèque de papa, mais je n’ai pas réussi, et je suis tombée. Même si c’était très douloureux, la chute était amusante, et l’escalade aussi, d’ailleurs… Mais depuis, maman surveille quand je vais dans la bibliothèque, je crois qu’elle a eut plus peur encore que moi…Maman décida qu’elle allait me porter jusqu’en haut des marches, afin de s’assurer que je ne puisse pas me blesser outre mesure, et nous quittâmes la voiture avec grâce. Mon père sortit le premier, exhibant son long manteau de cuir brodé aux initiales de sa famille, et maman le suivit, me prenant dans ses bras tout en tenant sa longue robe du bout des doigts. C’est fou, elle est capable de me porter tout en ayant l’air d’une reine… Vraiment, j’aimerai beaucoup être comme elle plus tard… Une grande artiste !
Devant nous s’étendait une rangée de serviteurs habillés dans un uniforme sobre, et tous avaient le visage fermés. Heureusement que Dame Olivia – la gouvernante – n’est pas là pour les voir. Elle passerait plusieurs heures à leur expliquer que le sourire c’est la clef du métier, savoir être ferme et heureux dans son travail… puis elle les frapperait avec son rouleau à pâtisserie. Je regardais le grand escalier qu’il fallait monter, maman n’avait pas peur malgré ses talons, et moi je profitais de ce moment calme, accroché à son cou, pour observer la famille chez qui nous allions séjourner. Les Van Baelsar… C’est fou, on dirait qu’ils sont tous frigides…
L’homme est moche, ça c’est réglé… Sa femme est belle, mais elle a l’air d’avoir un problème avec son corsage, ou alors elle a juste envie d’aller aux toilettes ? Elle est toute crispée… Dans tous les cas, je ne lui trouve pas un air gentil du tout. Et sa fille n’est pas mieux… Déjà, c’est une grande, et ensuite, elle à l’air trop fière, je suis sure qu’elle est la première à se jeter sur les rumeurs et à embêter les plus petits… C’est décidé, je ne l’aime pas ! Je lui tirerai bien la langue, mais ça serait m’abaisser à son niveau, et c’est hors de question. J’ai déjà vu des gens comme elle au conservatoire, et bien ils sont loin d’être gentils et je suis certaine, finiront malheureux ! Ensuite, il y a un garçon de mon âge, mais il n’a pas l’air très courageux. Nous atteignîmes le haut des marches, et je fis signe à ma mère qu’elle pouvait me déposer au sol, j’allais marcher sur les trois mètres qui restaient. Elle me déposa à contrecœur et nous avançâmes toutes deux mains dans la main et fières.
« Gaius, enfin nous nous rencontrons. Je vous remercie pour l’invitation… » Papa ne semblait pas vraiment enchanté de voir cet homme en fait, mais nous devions êtres les deux seules à le remarquer. « Puis-je vous présenter mon épouse, Moira, ainsi que notre fille, Chiara… » Maman fit une révérence plus que distinguée et je fis de même avec délicatesse pour ne pas me faire mal à la cheville.
« C’est un honneur… » Ajouta maman de sa voix merveilleuse.
« De même, voici mon épouse, Celtya, notre fille, Orphée et… Notre petit dernier, Xenos… Notre fils ainé, Sirius, n’a hélas pas pu être présent aujourd’hui… Veuillez l’en pardonner… » Présenta le dénommé Gaius d’une voix grasse.
C’est là que l’ennui commença. L’un des serviteurs emporta nos bagages dans les appartements que nous allions habités durant notre séjour, et les adultes disparurent dans une pièce adjacente. Maman resta quelques instants pour me dire de faire attention à ma jambe et que nous nous reverrons lors du diner, usant de mon surnom devant tout le monde. Je restais donc en compagnie de la fille Van Baelsar et de son petit frère… Ah non, juste de la fille… Et zut ! Ah non… Elle a ouvert la bouche et elle parle… Et en fait, c’est bien pire que je ne le pensais… Pitié, faites la taire ! Comment la faire partir ? Hmm… Réfléchis Small Lady, que ferais-tu si tu devais protéger ta mère d’une cruelle malédiction lancée par cette horrible adolescente ? Elle à l’air hautaine et superficielle et… Sa coiffure, oui, parfait ! Je la fixais alors, plus précisément je fixais ses cheveux avec attention…
« Quoi ? Euh je veux dire… Un problème avec mes cheveux ? » Tu hésites, bien, tu es en train de perdre, pauvre folle…
« Et bien… Je suis navrée de vous l’annoncer, mais vous avez des mèches folles et quelques nœuds encore bien visibles… » Oh quelle magnifique expression que voilà, de l’horreur… J’aime !
Bon… Maintenant qu’elle est partie, je vais pouvoir me lancer dans l’aventure ! Du bout des doigts je soulevais les pans de ma longue robe blanche, et me lançais à travers les longs couloirs trop propres et précieux. Je déteste les lieux comme ça lorsqu’il n’y a pas de musique dans l’air, c’est sombre et triste. Par réflexe, je me mis à chantonner ce que je supposais être un jour la berceuse de la véritable Small lady, et visitais le manoir d’un pas gracile. Le silence était toujours très lourd, dans chacune des pièces où je me rendais, c’était très désagréable… J’arrivais à une intersection où m’apparut alors un étrange vestibule plus sombre… Et la silhouette de quelqu’un qui essaie de se cacher… Je crois que j’ai retrouvé le fils… Comment il s’appelle déjà ? Ah oui… Xénos ! Il serait parfait pour jouer le prince de Small Lady ! Il est mignon en plus et… Bizarrement, c’est le même que le personnage lié à la petite princesse dans le livre de maman ! Des cheveux argentés, des yeux pourpres, même son prénom y ressemble. Xénos/Helios ! C’est décidé, il sera mon prince ! Ma grande aventure !
Je m’approchais de lui silencieusement et lui sautais dessus par derrière, entourant son cou de mes bras et frottant mon visage contre sa nuque. Il sent bon…
« Je t’ai enfin trouvé… Tu es en mon pouvoir, maintenant ! » Et j'éclatais d'un rire clair en me détachant de ma victime pour lui faire face, lui offrant un sourire joyeux.
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Mar 20 Déc - 20:29
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Mer 21 Déc - 18:59
Je riais quelque peu, avant de prendre une petite pause pour parler de nouveau, mais tout ne se passa pas comme prévu. Le petit garçon aux beaux yeux rubis se jeta presque sur moi pour couvrir mes lèvres de sa main, avant de me tirer contre le mur avec lui. S’il voulait me kidnapper il n’avait qu’à le demander pourtant… Soudain, la voix de mon vis-à-vis retentit, il disait que si sa mère me voyait avec lui il serait puni… Comment ça ? C’est quoi cette histoire ? Les parents, ici, punissent leurs enfants parce qu’ils sont vus avec d’autres ? J’ai la nette impression que la civilisation d’ici, ou alors de cette maison est encore un peu attardée. Généralement, si on fait se rencontrer deux familles et que les parents vont d’un coté, c’est pour que les enfants puissent jouer ensemble… Enfin c’est ce que m’a toujours dit maman.
J’allais répliquer, mais il me fit signe de me taire, presque sèchement, puis me saisit ma main et m’entraina à sa suite vers ce que je supposais être les cuisines. Nous traversâmes la grande pièce parfumés aux épices et aux sauces, avant de prendre une petite porte en alcôve à coté de ce que je supposais être la réserve. Nous avions fait cela de manière tellement discrète, que personne ne nous avait vu ou entendu, ce qui était probablement un exploit vu la couleur de ma robe et le stress de mon futur prince. Il me fit passer la porte en première, puis referma derrière lui tout doucement en soupirant. Waouh… ça ne rigole vraiment pas ici… J’espère que c’est la seule chose de violente que je verrais, parce que sinon, ça va chauffer… Sur ce fait, il se tourna de nouveau vers moi, me fixant comme si j’allais lui apporter des ennuis.
Ah non, pire, il pense que c’est lui qui va m’attirer des ennuis… Il m’explique donc que si jamais il y avait un problème, je serais aussi prise en fautive, et que je ferais mieux d’aller jouer avec sa sœur. Il ne voulait pas m’avoir dans les pattes ? C’est dommage pour lui, j’avais décidé le contraire. Des trucs de filles ? C’est quoi ça ? Jouer aux grandes dames et passer la journée à se maquiller et se coiffer ? Beurk… C’est pas ça être une fille, ou alors, il y a un serieux problème. Non, une fille sait être belle pour ensuite partir à l’aventure! Il me jeta de nouveau un regard, comme inquiet de ma possible réaction à ses propos. Soit. Puisqu’il m’a amenée dans les jardins, on allait jouer.
« Trois choses… La première, va falloir être un peu plus courageux pour être mon prince charmant. » Sur ces mots, je lui tapotais l’épaule, comme une confidente « Mais je t’aiderai, ne t’en fais pas. La 2e, je déteste jouer à la poupée, je préfère les grandes aventures périlleuses. Et la dernière, je n’ai jamais dis que tu n’aurais le choix ! » Et sur ces mots, je lui offrais un sourire radieux. Paubra vittima !
Bon, voyons voir ce jardin ! Je ne pouvais qu’admettre que les lieux avaient du charme. Il y avait du gazon à perte de vue, avec des petits carrés fleurit un peu partout, précisément autour de fontaines de marbre. Plus loin, je pouvais apercevoir une sorte de rivière, ou était-ce un lac ? ça devenait trop loin pour ma vue, et une immense forêt. Il y avait aussi une allée d’arbre fleurit de roses, probablement entretenu depuis très longtemps. C’était un décor de rêve pour une romance fantastique et d’incroyables aventures. Et sans prévenir, je me saisis de sa main droit et, avec mon autre main, soulevait mes jupons, pour nous entrainer vers le lac et la forêt. J’avais une folle envie d’explorer les lieux, et tant pis pour ma cheville fragile ! Je ne le laissais absolument pas protester et, une fois arrivée sur la rive, je m’arrêtais, le laissant reprendre contenance et souffle à la fois, avant de me tourner vers lui.
« Alors, tu comptes toujours rester aussi peureux ou tu souhaites devenir mon héros ? » Demandais-je d’une voix forte en fixant le garçon aux jolis yeux. « Car vois-tu, nous avons une grande mission. Le monde est en danger, un danger terrible qui a prit naissance dans cette forêt tout prés de nous, et le mal s’y cache. Mais moi, Small Lady, ainsi que toi, Guerrier Xenos, nous devront arrêter les ténèbres avant qu’ils n’atteignent le palais Terrestre ! » Je désignais là son manoir. J’espérais qu’il rentre facilement dans l’aventure, car même si je savais jouer toute seule, j’ignorais pourquoi, mais je voulais qu’il soit mon ami !
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Mer 21 Déc - 22:37
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Jeu 22 Déc - 1:04
Waouw… caches ta déception Xenos, elle est visible jusqu’à Amnéstris là… Bon, il ne semblait donc pas vouloir jouer à la même chose que moi, pourtant, forger le rêve et l’imagination permettait généralement de se sentir beaucoup mieux, et j’ignore pourquoi mais je suis certaine qu’il en aurait besoin. Cependant, il me suivit malgré tout, expliquant que les lieux étaient truffés de monstres horribles et méchants et qu’il fallait faire attention. Je clignais des yeux devant se revirement de situation et finit par esquisser un sourire ravi. Il alla récupérer une branche non loin de non et l’exhiba comme si c’était une véritable épée. Je ne voulais surtout pas le vexer, mais la rapière de maman avait bien plus de classe. Il prit la pause, et je dû bien reconnaitre qu’il commencer à rentrer dans le rôle de mon prince, avant de m’indiquer de le suivre. Il faisait bien plus sombre dans la forêt qu’à l’extérieur, on se serait cru au crépuscule !
La suite par contre, je l’ai prise un peu moins bien. Il disait que je devais me mettre derrière lui, que la forêt était pleine de danger, mais que puisqu’il restait à coté, je ne craignais rien. En revanche, le fait qu’il jure me protéger sur sa vie était quelque peu agréable. Je me sentais véritablement proche de Small Lady et de la Princesse Crystal, tous deux possédants des dons mais surtout, l’amour d’un prince prêt à tout pour elle. Le pire, c’est qu’il a alors saisit ma main, et que je me suis sentie rougir comme un coquelicot. Faut que j’arrête de penser aux histoires du prince charmant moi… Bref, il m’attira avec lui dans la forêt, guettant de part et d’autres les ennemis invisibles qui pourraient nous agresser. Il se tourna vers moi, et comme j’avais toujours ma main dans la sienne, j’ai de nouveau rougit, heureusement il regarda autre chose. Soudain, il fronça les sourcils et me tira à lui pour me faire passer derrière, agitant son arme devant un buisson.
Un buisson qui bouge ?
Là, mon preux chevalier m’expliqua que je ferais mieux de fuir, que ma vie était plus importante que la sienne. J’ai cligné des yeux plusieurs fois en observant le buisson qu’il menaçait et finit par me détacher de sa main, m’avançant lentement de l’arbuste qui tremblait. Je me penchais alors en avant et écarter les maigres branches du buisson du bout des doigts, dévoilant un pauvre renardeau perdu. Je tendis ma main très lentement vers lui, paume vers le ciel, attendant qu’il ne vienne renifler mes doigts. Cruel monstre, bah tiens… Pauvre animal… Lorsqu’il fut sur que je n’étais pas un danger, je le pris lentement sous les pattes avant et le recueillais contre ma poitrine, me tournant vers Xenos. Naturellement, je lui offris un sourire radieux et quelque peu moqueur.
« Toujours vérifier si le buisson qui bouge n’abrite pas une victime… Ce pauvre petit à du se perdre en suivant sa mère… » Je lui caressais la tête du bout des doigts, la créature rousse semblait apprécier particulièrement les gratouilles derrière les oreilles. « De toute évidence, le mal est passé par ici, Guerrier Xenos, il nous faut retrouver où a été enfermée la mère du jeune Ban. Vous sentez-vous prêt pour cette mission ? » Oui, j’aurais tout aussi bien pu dire que nous devions essayer de retrouver sa mère, mais où était été le jeu ?
Tout en continuant de caresser la petite bête, je marchais lentement, évitant les herbes et les branches mortes étalées sur le sol pour ne pas déchirer ma robe. Je ne pouvais m’empêcher de lancer un regard en direction de mon compagnon de jeu. Il était un peu bizarre, avec ses cheveux blancs et ses yeux pourpres, puis son caractère effarouché, mais en même temps, il était si gentil… Je le voyais bien qu’il ne voulait pas jouer de cette manière moi, mais il s’est lancé pour me faire plaisir, juste pour ça, et vu comment est sa famille, le peu que j’en ai vu, et bah, c’est probablement lui le plus gentil de tous. Il pourrait vraiment être mon Hélios… Je secouais la tête lorsqu’il se tourna vers moi, et lui indiquais une clairière avec un grand chêne noir. Il fallait être très doux dans nos gestes, je les entendais faiblement, mais je savais qu’elles étaient là. Tout prêt.
« Chut… soyons délicat, nous approchons de la clairière aux fées… » Dis-je en mettant un doigt sur mes lèvres avant de me pencher sur la bruyère au sol. Là, j’ai frôlé les brindilles vertes du plat de ma main, et le très léger bourdonnement que j’entendais au début devint beaucoup plus fort, libérant des milliers de lucioles étincelantes qui s’élevèrent avec force au dessus de nous. Je savais comment fonctionner ses insectes, il y a le même dans le parc du manoir… « Regardez, Xenos, elles nous accordent leur protection. » Dis-je d’une petite voix tout en continuant de caresser le petit renard.
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Jeu 22 Déc - 2:09
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Mar 10 Jan - 7:29
Je continuais de caresser la fourrure rousse du petit renard, lorsque la voix de Xenos me parvint de nouveau, et plus que les coquelicots, je me sentis prendre feu sur tout le visage. Il disait… Bon sang… Il disait que les fées auraient dû être les créatures les plus belles du monde, mais qu’elles ne valaient rien à coté de moi. Kyaaaaaa…. Xenos ! Ce n’est pas juste ! En plus, il me sourit… Qu’est-ce que je vais faire maintenant, je me sens minable et je n’arrive pas à reprendre une teinte normale… Je secouais la tête et passais une main sur mon visage pour essayer de cacher ma gène, mais c’était compliqué. Pourquoi fait-il ça au juste ? J’ai fini par cacher ma face dans la fourrure du renard et ne rien répondre du tout, j’allais de nouveau rougir. J’ignore si ces propos étaient sincères, mais son sourire oui, alors zut. Il fit alors quelques pas en avant, et j’en profitais pour essayer de reprendre mes esprits. Small lady avait un prince, c’était normal que j’ai le mien, pas besoin d’en faire toute une histoire pour une réplique et un sourire, si ? Si… C’est le premier garçon qui veut bien jouer avec moi, c’est le premier qui ne me complimente pas pour rentrer dans les bons papiers de mon papa et aider sa famille, c’est le premier qui me voit vraiment…
C’est le premier qui fait battre mon cœur aussi rapidement… Est-ce que c’est lui ? Est-ce que c’est lui ma grande aventure ? Peut-être… Maman ne m’as pas expliqué comment on le savait, jusque le secret caché… et encore, je ne sais pas vraiment ce que c’est non plus… Xenos me fait signe de le rejoindre un peu plus loin, il s’est installé en tailleurs et il semble m’attendre. Les joues roses, je parcours la distance qui nous sépare et me pose à ses cotés, étalant ma robe autour de moi pour éviter de me piquer avec les herbes. Tout en caressant l’animal, je l’écoutais me raconter cette histoire autrefois contée par sa mère lorsqu’il était plus petit. C’était une histoire qui, au début, semblait assez proche de celle que sa mère avait réécrite après un séjour à Lior, the willow maiden… Mais plus il avançait, plus les détails devenaient fortement dangereux. Un homme cherchant la fontaine de jouvence avait rencontré la vierge qui la protégeait, et bien que toujours repoussé, il finissait toujours par grimper à l’arbre sacré. Mais si l’homme ne cherchait pas à semer le chaos, lui donner l’eau reviendrait à détruire ce monde si paisible, alors, la vierge, aussi connue comme étant la reine des fées, lui expliqua la réalité.
L’homme, qui avait un bon fond, finit par refuser l’eau, mais sur le moment de partir, il constata la tristesse de la fée, alors, il lui promit de rester 7 jours pour combler sa solitude. Sept jours durant lesquels ils tombèrent amoureux… pour la nymphe c’était trois jours, mais le résultat était le même, on ne pouvait prendre à la forêt ce qui appartenait à la forêt. L’histoire de Xenos contenait un démon, mais jamais son héro n’aurait pu emporter la vierge avec lui… J’acquiesçais silencieusement lorsqu’il annonça que cette histoire était triste mais que c’était le genre d’aventure qu’il voulait avoir. Il me demanda ce que j’aurais fais, lui disant qu’il aurait fuit avec la fée. J’aurais tué l’homme pendant qu’il agonisait… Vivre sans l’amour de sa vie… Ce n’était pas possible, vivre éternellement en sachant que l’être qui nous complète n’existe plus et qu’on a rien pu faire pour le sauver, vivre avec cette culpabilité me semblait impossible. Ce serait comme, survivre malgré la faim, la soif et la fatigue, sans jamais pouvoir se rassasier, s’abreuver, ou se reposer. Vivre un cauchemar éternel. La fée n’aurait jamais pu quitter ces lieux, elle était condamnée à conserver le calice sacré, et jamais leur amour n’aurait été permis, démon ou pas.
Ce sont les grognements qui m’ont sortis de mes réflexions funestes. Il y avait à l’autre bout de la clairière une grande renarde qui feulait dans notre direction, et le petit entre mes bras était agité. Xenos avait raison, la mère pouvait nous attaquer si on ne faisait rien. Je relâchais donc mon étreinte sur le petit qui se mit à japper en direction de la grande, il partit alors joyeusement, non sans émettre d’autres jappement pleins d‘euphories. D’autres petits renardeaux apparurent alors derrière la mère, et il y eut comme un regard entendu entre cette dernière et nous. L’adulte avait cessé de grogner et nous jaugeait du regard, puis la petite famille disparue dans les fourrés. Je secouais la tête avant de me tourner vers Xenos, j’avais un peu froid et le soleil commençait à se coucher. Je lançais un dernier regard en direction des fourrés et me rapprochais du garçon doucement.
« Xenos… Il va bientôt faire nuit… » Annonçais-je d’une petite voix en me frottant les bras, je n’avais pas de manches réelles pour me protéger de la brise du soir.
Je lançais un regard au petit garçon à la chevelure neige, je me sentais toujours bizarre à propos de lui, mais quelque chose d’autre s’était ajouté à cela. S’il avait semblé vouloir se cacher au début, cela aurait pu passer pour un enfant cherchant à faire une bêtise, mais on aurait dit que je risquais d’être punie avec lui simplement parce qu’il respirait. Je n’aimais pas cette réaction, j’avais l’impression que sa famille ne l’aimait pas beaucoup, voir pas du tout, il semblait être obligé de se cacher, et lors des présentations il avait été limite refoulé au profit de son frère ainé et ça ne me plaisait pas. Dooooonc, j’ai fais d’une pierre deux coups. Je l’ai attrapé par le bras qui était devant moi – quand il s’est mit en mode protecteur avec la renarde – et je l’ai tiré à moi pour le faire tomber sur mes jambes. Lorsqu’il a atterrit la tête la première sur mes cuisses, j’ai juste penché mon visage sur le sien et j’ai niché mon visage dans son cou. Il sentait vraiment bon le bougre… C’était doux et chaud, rassurant… si tu souffres, petit prince, dis-le moi, et j’essaierai de faire partir ta douleur du mieux que je le pourrais, je ne suis qu’une petite fille après tout…
« Si tu te barres avant que je l’ai décidé, je te noie… » Dis-je d’une voix trop douce pour être convaincante. Et je l’ai serré encore un peu contre moi, mon héro… mon ami… mon aventure… « Cette semaine, tu es à moi, d’accord ? Et je te harcèlerai même la nuit si je ne revois pas le sourire de tout à l’heure au moins une fois par jour… » je n’ai pas compris pourquoi, mais j’ai senti que je pleurais contre son cou… « Parce que toi aussi… t’as le droit d’être heureux et de vivre… Je ne te connais pas beaucoup et je ne sais pas ce qu’il se passe ici, mais j’aime pas te savoir pas bien… parce que... parce que... » Ça y est… je me sens devenir guimauve… Bravo Small lady, tu es ridicule, même la princesse n’aurait pas fait ça !
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Mer 11 Jan - 16:36
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Ven 13 Jan - 5:34
J’étais toujours au dessus de lui, j’essayais de calmer mes pleurs, mais sans grands succès. Je ne savais pas ce qu’il me prenait, juste que ça ne voulait pas s’arrêter… C’est là que j’ai sentis sa main se poser sur ma tête, et un nouveau sanglot a franchit mes lèvres alors que je resserrais l’étreinte sur Xenos. Les propos qui suivirent aussi, me firent pleurer, de joie cette fois-ci. Parce que finalement, j’avais véritablement trouvé l’être rien que pour moi, ma plus grande aventure. Il disait qu’il acceptait ma demande, qu’il ne voulait pas que je sois triste pour lui et qu’il faisait le serment de me sourire ainsi durant tous le séjour. J’avais envie de le garder contre moi pour toujours, que plus jamais ceux qui lui faisaient du mal ne l’approche, que quiconque ayant des idées terribles à son égard soit dévorés par un soleil cuisant et une pluie d’acide.
Le kidnapping d’enfant par d’autres est-il autorisé ?
Xenos finit par se redresser et m’obligea à faire de même. Nous étions assis face à face, et l’envie de le serrer de nouveau contre moi vint se faire sentir. Je ne voulais plus rentrer, pourtant je savais qu’il le fallait, nos parents allaient s’inquiéter… Je clignais des yeux en le voyant se rapprocher et rosit. Il venait de poser sa veste sur mes épaules, elle était chaude et sentait bon, comme lui mais en plus léger. Et là, il colla son front contre le mien, et je me suis sentie devenir encore plus rouge que le soleil couchant alors que je croisais son regard. Le sourire éclatant de sincérité qu’il m’offrit me donna de nouveau envie de pleurer, surtout lorsqu’il se saisit de mes mains comme pour me rassurer. Là, il expliqua que nous devrions rentrer, que je risquais d’attraper froid. Je n’ai pas osé le contredire, mais l’idée de m’enfuir avec lui et de vivre dans la forêt germa dans mon esprit en moins d’une seconde.
Il se leva, m’entrainant avec lui et gardant ma main dans la sienne. Nous traversâmes la première partie de la forêt avant d’apercevoir le début des jardins et le lac. Je n’avais pas envie de rentrer… Principalement parce que lui non plus, mais aussi parce que j’étais inquiète de la réaction de ses parents. Il avait été inquiet de me savoir avec lui à cause des punitions, alors là… J’ai ralentis le pas malgré moi, je ne voulais pas arriver trop vite dans cette grande bâtisse trop sombre et silencieuse qui manquait de joie réelle. À l’entrée de la grande demeure, il y avait deux personnes, je pouvais facilement distinguer le père désagréable et probablement stupide de mon prince, ainsi que son serviteur. J’ai sentie la prise de Xénos se resserrer sur ma main, et j’ai donc tourné mon visage vers celui qui commençait à faire battre mon cœur de fillette. Son sourire se fanait à mesure qu’on approchait et l’envie soudaine de le tirer de nouveau dans l’autre sens prit vie dans mon esprit, mais trop tardivement pour que je puisse la mettre à exécution, à mon regret, et ce, même s’il disait qu’il assumerait ses actes…
Car c’était les miens…
Une fois en face des escaliers, je le vis froncer les sourcils et venir faire face à son géniteur, cet homme était effrayant, mais je rêvais d’avoir la rapière de maman pour lui faire ravaler sa face putride de crapaud. Le discours qu’il lui tint me donna sincèrement envie de lui enfoncer mon violon au fond de la gorge et de me servir de l’archer pour l’étouffer ensuite… Comme si Xénos était fautif de cette escapade, si cet homme savait un tiers de ce que je faisais simplement pour tronquer l’ennui, il ravalerait sa tirade. J’étais capable de grimper une armoire de plus de trois mètre de haut sans échelle, de traumatiser le chien dit méchant des voisins Conrad, d’utiliser les cordes laqué d’un piano comme lance pierre contre mes camarades. Alors qu’il ne vienne pas dire que Xénos était fautif et terriblement punissable, parce que j’allais lui montrer ce que c’était qu’une Williams aventurière ! Le serviteur allait me saisir par la main mais je l’en empêchais d’un geste sec et lançais un regard purement noir en direction du paternel de mon héro, avant de prendre la même direction que ce dernier.
Là, je vis Xénos s’excuser auprès de ma famille dans une révérence digne des plus grands princes. Sa mère semblait colérique de son comportement, en revanche, mes parents n’avaient pas du tout l’air inquiet. Ma mère semblait désolée pour lui et mon père me fixait comme si j’allais devoir machiner une combine pour me sortir de là. Il n’avait pas tout à fait tords. Surtout qu’il a hésité à dire Small lady, maintenant ma mère arbore un sourire amusé et alterne entre le visage du garçon et le mien. Je n’aime pas quand elle comprend tout trop vite, je peux rien cacher après… Je soupirais lorsque la mère de Xénos annonça qu’il serait privé de repas et consigné dans sa chambre toute la soirée. Si elle croit que ça va m’empêcher de le retrouver, elle se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude la vieille ! J’ai donc suivit mes parents jusqu’à la chambre que j’occuperais, apparemment celle à coté de mon ami, et papa me rappela que je devais toujours être capable de me défendre toute seule. Que certes, avait été un véritable gentleman en prenant ma défense, mais que je devais assumer mes actes seule plus tard…
En partant, maman m’annonça juste de ne pas me faire prendre.
J’ai du passer à la salle d’eau pour me changer et mettre une grande robe verte pour le diner avec tout le monde. Diner où je jurais plusieurs fois d’arracher la langue à la sœur de Xénos dans ma tête. Et puis Orphée, il faisait de la musique avec une lyre, pas avec sa grande gueule de primate ! Le diner était quelconque en soit, de grands rôtis, des entrées à n’en plus finir, ainsi que des oiseaux présentés et décorés mais tout aussi infâmes… Trop d’opulence tue l’opulence. Il faut savoir s’arrêter un jour tout de même, sinon ça devient n’importe quoi… Il faut savoir modérer, même quand on graisse la patte de quelqu’un. Le repas fini, j’ai prétexté une grande fatigue et suis montée me « coucher » avec un remerciement à la famille pour ce succulent repas. Ma mère m’a fait un clin d’œil la vicieuse… elle sait probablement que j’ai emporté sous mon jupon deux parts de tartes, mais elle faisait pareil quand elle était plus petite donc zut.
Arrivée dans ma chambrée, je me suis rapidement changé. D’abord, j’ai sorti les part de tartes des serviettes dans lesquelles je les avais enrobées, puis je les ais posés sur ma boite à gâteau. Ensuite, j’ai décidé que mon pyjama serait bien mieux pour les cascades que cette robe à volants. J’ai donc mis le pantalon à motif noir et ma chemise longue avant de me tresser les cheveux avec des rubans, il ne fallait pas qu’ils me gênent. J’ai mis les part de tartes dans la boite – où se trouvait déjà une dizaine de cookies, et mit cette dernière dans mon étui à violon, ça rentrait tout juste. Préférant éviter d’être prise sur le fait, je verrouillais la pièce de l’intérieur avant d’ouvrir la fenêtre… Il fait froid !! Je me rappelais soudainement de la veste qu’il m’avait prêté et l’enfilait rapidement par-dessus mon pyjama, avant de glisser l’étui sur mon épaule doucement et d’avancer, pieds nus, sur le rebord…
Dix mètres à peine ? Ça devrait pouvoir se faire sans problème ! Il y a toujours un petit rebord qui sépare les différentes fenêtres des maisons à étages comme ça, donc j’ai juste à marcher dessus et à faire bien attention. Les ongles plantés dans le granit du mur extérieur, je marche en crabe sur le petit rebord, remerciant le ciel pour ma toute petite pointure, et avance lentement vers ce qui semble être la fenêtre de mon ami et héro. Arrivée en face de la grande vitrée carrelée qui ressemblait limite à une porte battante, j’ai faillis partir en arrière. Une bourrasque à fait soulever ma chemise et un grand courant d’air froid est venu me chatouiller le ventre. HORRIBLE ! J’ai cependant réussi à me retenir en m’accrochant à la poignée extérieure… C’est un crochet qu’il faut soulever… ça va être plus compliqué que prévu ça… autant éviter le massacre et simplement toquer… plus simple…
TOC TOC TOC
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Ven 27 Jan - 23:09
Xenos G. Van Baelsar
Chibi Princesse
Quand le destin s'en mêle.
La fin de l'une des plus belles journées que j'avais pu avoir dans ma vie. Pour la première fois depuis bien longtemps, je souhaitais vraiment revoir quelqu'un et passer tout mon temps avec cette personne. Un sentiment bien étrange et qui avait le pouvoir de me faire pousser des ailes. J'étais maintenant enfermé dans ma chambre suite à la punition d'avoir emmené l'unique fille de la famille Williams loin de la demeure pour faire une aventure. Je ne regrettais pas les moments passés avec elle, mais j'avais conscience depuis le départ que mon idée de l'embarquer dans la foret, m'attirerait les foudres de ma propre famille. Maintenant, j'étais seul et je ne pouvais m'empêcher de me demander si tout allait bien pour la petite Small Lady. Ses parents ne semblaient pas méchants et certainement tout le contre de ma mère et de mon père, mais peut-être ils ne voudraient plus qu'elle ne me revoit pendant le reste de la semaine à cause de mes actes. Cela me mettait en colère... Pas contre la sentence, mais contre moi-même... Je venais peut-être de perdre la seule amie que je pouvais avoir de mon côté.
Dans ma chambre, je faisais les cent pas... Attendant patiemment que le dîner se passe. J'avais une drôle d'idée en tête. Ma chambre communiquait avec celle d'à côté, grâce à une porte cachée. Autrement dit, j'avais l'intention d'aller rendre visite à la petite blonde pour m'assurer que tout allait bien pour elle et surtout m'excuser au cas où elle s'était fait gronder à son tour par ma faute. Mais alors que j'imaginais dans ma tête, mon plan pour aller la voir sans que personne ne se doute que j'avais quitté ma chambre, je m'arrêtai un court instant avant de me prendre la tête dans mes mains.
« WAAAAAH ! Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ?!!! »
Je m'accroupis sur le sol, en me frottant les tempes avec mes poings. C'est vrai ça... J'avais complétement oublié ce que je lui avais dit en rentrant et sans oublier que je lui avais pris la main tout le long de notre voyage de retour. Mon dieu ! N'avais-je pas fait une erreur monumentale ? Je n'avais même pas demandé sa permission et j'avais dit de drôle de chose ! Aaaaah mais pourquoi je mettais conduit comme cela avec une fille ?! Qu'est-ce qu'elle pouvait bien penser de moi ? Small Lady devait certainement croire que j'étais un idiot ou bien un garçon sans aucune manière ! Bon, ce n'était pas totalement faux... Mais, j'avais tellement pris mon rôle de chevalier à cœur que j'avais oublié comment le vrai moi, aurait pu arranger la situation sans faire de vague. IMBECILE ! En y repensant, c'est vrai que j'aurais très bien pu revenir tout seul dans la demeure et faire en sorte que la petite princesse passe par la porte à l'arrière de la demeure. J'aurais menti en disant m'être baladé tout seul, et elle, de son côté, aurait fait croire qu'elle se baladait dans la maison. Je ne suis qu'un sombre idiot.... Pourquoi je n'avais pas pensé à cela ? Pourquoi je n'avais pas fait comme d'habitude...
« Cette fille doit m'avoir ensorcelé... »
J'avais pensé cela à voix haute avant de me vautrer encore une fois dans mon lit, la tête la première. Je pris mon oreiller dans mes bras et cachai mon visage pour étouffer un long soupir un peu triste. Il ne fallait pas que j'aille la voir. Non seulement, je ne saurais pas quoi dire, mais je ne savais pas si elle m'en voulais... Tout ce que je savais, c'est que j'avais envie de la voir et lui parler de tout et de rien, juste pour rester avec elle. Au fond de moi, je devais me faire une raison... Elle serait mon amie pour une semaine et ensuite, je ne la reverrais plus jamais. A quoi bon... Il fallait que je revienne à la réalité et arrêter de rêver comme un stupide enfant. Un jour, elle allait m'oublier et passerait certainement à autre chose, pendant que moi, je serais enfermé dans cette maison avec ma famille que je ne pouvais plus supporter.
Alors que mes yeux se fermèrent pour que je sombre enfin dans le pays des songes afin d'oublier mes pensées, j'attendis soudainement quelque chose frapper contre le carreau de ma fenêtre. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Un oiseau ? Sans grande conviction, je levai la tête pour regarder, mais j'avais oublié que mes rideaux étaient fermés. Le bruit recommença et je pris enfin mon courage à deux mains pour aller voir ce que c'était. Alors que je tirais les deux grands bouts de tissus, mon regard se posa sur les vitres et ce fut littéralement le choc de ma vie. Devant moi, au rebord de ma fenêtre, se tenait la petite fille des Williams. Écarquillant les yeux, j'ouvris la bouche et lâchai un hurlement muet qui dura de très longues secondes. Mais c'est impossible ?! Dites-moi que je rêve ! Ni une, ni deux, j'ouvre le loquet et la vitre avant de tendre la main vers la jeune demoiselle pour la tirer à l'intérieur sans aucune délicatesse. Elle tomba sur moi et je m'écrasai sur le sol en la gardant dans mes bras. Ma tête cogna sur le sol, mais qu'importe... J'étais encore sous le choc.
« Mais qu'est-ce que tu fiches ici ?! Tu es complètement folle de passer par là ! Tu aurais pu te tuer !!! »
Je ne savais pas si je devais être heureux de la revoir, en colère ou bien inquiet... Mon visage devait montrer un mélange de ces trois sentiments. Pourvu qu'elle ne se moque pas de moi... Je me redressai lentement et fis en sorte pour me relever en l'aidant aussi. Un long soupir s'échappa d'entre mes lèvres. Au moins, elle n'avait rien. Puis alors que je baissais le regard vers le sol, je me rendis compte d'une chose.... Ma tenue... En effet, avant de me mettre à faire les cent pas dans ma chambre, j'étais en train de me mettre en pyjama afin d'aller me coucher. J'avais mis mon pantalon, mais je n'avais rien sur le haut du corps. Aaaaaah ! Sans tarder, je me précipitais vers mon lit pour attraper mon haut rouge qui suivait avec le bas et je le mis, lui tournant le dos.
« Pourquoi tu n'es pas passée par la porte ? Nos chambres communiquent entre elles... »
Je lui montrais du doigt la fameuse porte pas très loin de mon lit, tout en plissant les yeux. Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas savoir cela, mais elle aurait pu passer par la porte principale aussi au mieux de prendre des risques... Est-ce qu'elle se prenait pour une immortelle ?! Finalement, je me retournais vers elle et affichai un petit sourire.
« Je suis désolé pour tout à l'heure... Tu as dû te faire gronder aussi par tes parents et c'est de ma faute. Je voulais venir te voir, mais j'avais peur que tu sois en colère contre moi après tout cela. »
Xenos déjà futur nudiste ?
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Ven 24 Fév - 17:18
J’ai toqué une première fois à la porte vitrée, et une nouvelle brise me secoua, j’ai faillis tomber d’ailleurs. M’enfin voilà, Xenos mit beaucoup trop de temps à venir m’ouvrir… Après, peut-être qu’il ne s’y attendait pas ? Ou bien qu’il dormait déjà ? Je ne le savais pas, tout ce que je savais, c’était que j’avais hâte qu’il m’ouvre pour lui faire la surprise et lui montrer ce que j’avais apporté. J’ai attendu encore un moment, et alors que je n’y croyais plus, j’ai faillis tomber à la renverse. Soudain, les rideaux de sa chambre furent tirés vivement, et mon ami m’apparus alors, les yeux grand écarquillés de stupeur. SURPRISE !... Arrêtes d’ouvrir la bouche espèce d’idiot et ouvres moi cette foutue porte vitrée avant que le vent ne m’emporte !! Oui voilà… Quoi ??? Je ne m’attendais absolument pas à ce qui suivit. Déjà, j’ai eus le choc de voir que Xenos n’était pas totalement en pyjama, et ensuite, le choc suivant fut celui de ma tête percutant son torse après qu’il m’ait tiré vers lui violemment pour m’éviter une nouvelle chute.
Je me suis alors fait sermonner par mon ami, disant que j’étais complètement folle d’être passée par là et que j’aurais pu me tuer… Sait-il que je suis capable de faire pire ? Peut-être devrais-je un jour lui dire ? En revanche, son visage affichait un panel incroyable d’émotion, je n’arrivais même pas à savoir si ça lui faisait véritablement plaisir que je sois venue… Il m’aida à me relever en faisant de même avant de soupirer, puis baisser le regard, avant de s’écarter brusquement de moi et de se précipiter sur le lit pour enfiler le haut de son pyjama. Et là… Blague… Pourquoi n’étais-je pas passée par la porte qui faisait communiquer nos chambres ? Et le tout en montrant une petite porte non loin de son lit. C’est marrant, si on suit la direction indiqué, on arrive devant la commode décorée de marbre de la chambre… Ils ont clairement bloqué l’entrée de mon coté… Je n’aime vraiment pas la famille de mon ami, c’est bizarre leur comportement avec lui, et ça ne me plait pas du tout !
J’allais dire que ses parents étaient véritablement louches lorsqu’il esquissa un petit sourire dans ma direction, ce qui me fit rougir, pour finalement s’excuser, et ça me fit cligner des yeux. Comment ça ? Il disait qu’il avait peur que je ne lui en veuille, que mes parents avaient dû me gronder et que c’était de sa faute… Oui, en effet, il est très loin du compte en fait ? Par contre je note qu’il voulait venir me voir, ça veut dire que même si je suis exubérante, il m’aime bien, et je sais qu’il ne ment pas parce que c’est un vrai petit sourire en face de moi. Donc, mon ami est un idiot… D’une main, je le poussais en direction de son lit pour le faire s’asseoir et vint m’installer à mon tour, en tailleur sur les draps, déballant mon étui à violon. Je sortais la boite avec les biscuits et posais le tout entre nous, ouvrant la petite boite avec un sourire malicieux. C’était pour lui que j’avais fait ça après tout…
« Alors tout d’abord, si tu avais fait plus attention ils ont fermé ta porte à clef, et celle que tu viens de montrer dans le mur est bloqué par une armoire. Donc je suis passée par la fenêtre, logique. » Je secouais mes tresses, avant de sortir les petites parts de tarte que j’avais chipé ainsi que les biscuits de leurs serviettes pour les poser ensuite sur le couvercle de la boite ouverte. « Mes parents ont l’habitude, ma même à même tendance à m’encourager pour les aventures en tout genre… Donc ils ne m’ont pas grondé, et maman m’a juste dit de faire attention à ce qu’on ne se fasse plus prendre cette fois-ci… Maintenant, je t’ai apporté du dessert, je ne savais pas si tu avais mangé ou non, mais comme tes parents sont bizarres, je me suis dit qu’un peu de sucrerie te ferait du bien ! » Et j’y ai tendu les parts de tartes.
Là, en attendant qu’il mange, j’ai piqué un coussin de son lit et je me suis vautrée dessus, à plat ventre et jambe repliée. Mes tresses à rubans étaient éparpillées autour de nous alors que je me redressais sur les coudes pour l’apercevoir. Je ne lui ai pas encore rendu sa veste, mais je le ferais après, là il doit manger pour se remettre de notre journée. En attendant qu’il mange, j’ai sortit mon violon de son étui et j’ai joué en pizzicato du bout des doigts dessus.
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Mer 12 Avr - 16:28
Xenos G. Van Baelsar
Chibi Princesse
Quand le destin s'en mêle.
Moi, Xenos Galan Van Baelsar, je n'arrivais pas à comprendre le monde dans lequel je vivais. Depuis que j'étais petit, mes parents n'arrêtaient pas de me le rabâcher à longueur de temps. J'étais une perte de temps à leurs yeux, préférant s'occuper de mon grand frère qui avait tout ce qu'il voulait. Je venais d'un monde pourtant où tout devait me sourire, mais ce n'était pas le cas. Qu'importe ce que je fasse, ce que je dis... Rien ne changeait pour moi. J'étais le mouton noir de la famille et tout le monde avec qui je partageais le même sang ne se privait pas pour me le faire comprendre. J'étais jeune et j'avais encore de l'espoir que les choses changent, mais combien de temps pourrais-je tenir ainsi ?
Évidemment, je n'avais pas pris en compte que j'allais faire une rencontre qui allait me redonner le sourire que j'avais perdu il y a quelque temps déjà. Cette personne, aussi incroyable que cela pouvait paraître, allait devenir pendant une semaine, mon rayon de soleil traversant les ténèbres qui m'engloutissaient peu à peu. Sept jours... Sept jours où je pouvais enfin me comporter comme je l'entendais devant une personne qui n'allait pas me juger pour chaque mots que j'allais prononcer, pour chaque geste que je ferais. Une courte liberté qui aurait certainement un prix, mais peu importe... Je voulais tout donner, tout ce que je possédais si cela pouvait me permettre d'être avec elle. Bien sûr, j'étais loin de me douter que le prix que je devais payer pour ces instants de bonheurs allait changer radicalement ma vie à jamais et me faire tomber dans le néant, faisant ainsi disparaître mon existence de la surface de la terre. Aurais-je fait les mêmes choix si j'avais pu savoir ce que l'avenir me réservait ? Non, je n'aurai rien changé et je me serais encore battu rien que pour en venir à ce moment précis de ma vie.
Je venais de passer un sale moment devant mes parents. J'avais dépassé encore les limites pour eux en embarquant la princesse avec moi dans les bois de notre domaine. Exilé dans ma chambre, j'étais loin de me douter que ma partenaire de jeu allait revenir à la charge en passant par l'issue que personne n'avait pensé à bloquer : La fenêtre. Non mais il fallait vraiment avoir des neurones en moins ou bien venir d'une famille d'acrobate pour passer par l'extérieur ! Encore une fois... Je ne comprenais pas le monde dans lequel j'étais tombé et je n'arrivais pas à cerner la fille qui était maintenant dans ma chambre. Bien entendu que j'étais heureux qu'elle soit venue me voir, mais si cette gamine était tombée.. Je... Je n'avais pas envie de perdre ma seule amie ! Mon coeur ne tenait plus en place avec toutes les émotions que je ressentais à ce moment précis. Je devais peut-être me mettre en colère contre elle, mais j'étais content de sa venue... Je voulais lui sourire, mais j'étais triste rien que d'imaginer qu'elle aurait pu se tuer juste à quelques mètres de moi. La seule chose dont j'étais certain, c'est de la sensation de frustration que je pouvais ressentir en moi parce que je n'arrivais pas à la comprendre ! Aaaaargh cette fichue princesse allait me rendre chèvre !
Retour à la réalité subitement... La petite fille me poussa jusqu'à mon lit pour que je m'installe et pour en faire de même. Je n'avais pas remarqué l'étui à violon avec elle. Mais qu'est-ce que... J'ouvris des grands yeux en l'observant sortir de la nourriture de sa cachette. Elle avait osé prendre des restes pour venir me les apporter ?! Si jamais ma mère l'apprenait, j'allais finir empaillé avec les animaux de la chasse qui servaient de butin à mon paternel ! J'allais donc mourir si jeune, sans même connaître le monde et avoir une famille ? Adieu mes rêves, l'enfer est proche que je sens déjà les flammes du purgatoire me chatouiller les narines... Ah non, ce sont des parts de tarte !
« Cela ne m'étonne pas que mes parents ont bloqué toutes les entrées vers ma chambre. C'est pour éviter que j'aille jusqu'aux cuisines pour manger. »
Je tendais une main presque tremblante vers la nourriture. J'avais faim et le bruit de mon estomac ne laissa guère place au doute. Pendant que la princesse était occupée avec son instrument, mon regard s'abaissa sur mes mains. Je fixai la part de tarte que je tenais entre mes doigts, me demandant comment j'en étais encore arrivé là et pourquoi cette fille bravait tous les dangers pour m'apporter de la nourriture en secret alors que je méritais amplement ma sentence. D'un seul coup, je me suis retourné pour ne pas lui faire face. J'avais honte maintenant... J'avais l'impression de dépendre de quelqu'un et je ne voulais pas ! Ce que je désirais, c'est enfin qu'on m'accepte pour ce que je ne suis pas avoir la pitié d'une étrangère... Mes parents avaient donc raison, je n'étais qu'un échec cuisant et qui ne serait capable de rien dans sa vie. Fronçant des sourcils, j'ouvris la bouche pour lâcher la colère que je ressentais... Je n'avais pas envie d'être méchant avec elle, mais je ne pouvais pas m'empêcher de déballer ce que j'avais sur le coeur.
« Pourquoi tu es venue ici ?! Pourquoi t'es gentille avec moi alors que tout le monde me traite comme un moins-que-rien ?! Tu n'aurais pas dû venir ici avec ces choses... Ce n'est pas toi qui vas encore subir la colère de mes parents... Ah moins que tu es venue te moquer de moi parce qu'en réalité, tu es une méchante fille qui ne cherche qu'à regarder les autres avoir mal à ta place ? Et... Et...pou...pourquoi...pourquoi il pleut sur ma tarte alors qu'on est dans ma chambre... »
Je n'avais pas fait attention, mais des larmes coulaient de mes yeux. D'un coup, je me suis mis à renifler pour me calmer, mais rien n'y faisait. En réalité, je ne voulais pas l'admettre, mais j'étais jaloux de cette princesse qui semblait avoir une famille parfaite. Pourquoi fallait-il que ce genre de chose tombe sur moi ? Pourquoi je ne pouvais pas être aussi joyeux qu'elle. Lentement, mes mains lâchèrent la part de tarte qui s'écrase sur le sol après avoir percuté les draps de mon lit. J'avais mal depuis longtemps et j'avais toujours tout caché jusqu'à maintenant, mais pour une raison que j'ignorai, j'avais envie de tout lui dire et de pas lui faire de secrets. Est-ce cela qu'on appelle avoir un ami ?
Le syndrome de l'enfant pleurnichard...
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Ven 21 Avr - 4:23
Je jouais quelques petits morceaux en pizzicato, mes doigts pinçant les cordes lentement, tout en le suivant du regard, mon ami avait l’air bizarre. Il avait l’air choqué, choqué de ma venue, de ce que j’avais fait pour venir, des raisons de ma venue mais aussi de ce que j’avais apporté. Bah quoi ? Ces parents sont stupides et le prive de repas, je ne vais pas laisser mon ami mourir de faim parce qu’ils sont frustrés du livre ! Lorsqu’il expliqua les raisons pour lesquelles les portes avaient été scellées ou fermées à double tour, j’ai sentis mes joues devenir rouges, et je les ais gonflées de colère. Ils n’ont pas le droit de faire ça ! C’est dit, et papa l’a plusieurs fois répété ! Les enfants doivent être choyés et protégés, pas affamés et enfermés ! Elle n’aimait pas ces gens, vraiment absolument pas, et si elle ne pouvait pas agir d’elle-même sur eux, elle pouvait agir en douce pour lui rendre la vie au mieux.
Il tremblait en tenant la part de tarte, et son estomac grogna sourdement. Il avait clairement faim… Avait-il au moins mangé avant qu’ils n’arrivent ? Elle avait des doutes…Il avait l’air si fragile à présent, perdu aussi… Et… Mais par le ciel pourquoi est-ce qu’il se retourne maintenant ? Il avait l’air d’avoir honte maintenant, et semblait ne plus vouloir me regarder, pourquoi ? J’ai arrêté de jouer du violon du bout de mes doigts et je l’ai posé sur un coin du lit pour me rapprocher de mon ami, et c’est là que j’ai plus rien compris. Il a juste ouvert la bouche, et s’est mit à gronder tout seul… Il m’agressait presque, demandant pourquoi j’étais venue ici, pourquoi j’étais gentille avec lui alors que les autres le méprisaient. Que je n’aurais pas dû agir de la sorte, qu’il allait encore subir la colère de ses parents par ma faute. Et ça, ça me fit bizarre. Parce que ça me faisait mal, et en même temps, j’avais envie de pleurer avec lui, et de frapper les parents en question avec des branches couvertes d’épines.
Ensuite, il commença à douter des raisons de ma venue, et là, j’ai eus encore plus mal sans savoir pourquoi. Il disait que j’étais peut-être venue pour me moquer de lui, parce que j’étais méchante et que je voulais voir les autres souffrir… Il ne comprenait pas… Il ne semblait pas le voir, que tout ce que je voulais, c’était qu’il soit heureux… Qu’il sourit, d’un vrai sourire, un très grand. Je me suis penchée vers lui, et sur la dernière phrase, j’ai compris qu’il pleurait. Il en a lâché la part de tarte que je lui avais apporté, et cette dernière, rebondit sur le lit avant d’atteindre le tapis. Pourquoi est-ce qu’il souffrait autant ? Il n’avait rien fait pour ça, j’en étais certaine ! Ils n’avaient pas le droit de faire souffrir Xenos comme ça, je l’interdit ! Et je n’allais pas le laisser pleurer non plus… je ne pouvais pas alors que c’était mon ami… Mon petit prince…
Sans que je comprenne comment, ni quand, j’avais pris Xenos contre moi, dans une étreinte que je rendais la plus chaleureuse possible. Je me penchais d’avant en arrière, caressant ses cheveux du bout de mes doigts, alors que sa tête reposait contre mon épaule. Et j’ai voulu le rassurer sur ma venue, sur le pourquoi j’étais ici… Parce que je ne pouvais pas le laisser pleurer comme ça…« Je suis venue parce que je le voulais, tu m’as faite passer un super après-midi, et à cause de moi, tes parents complètement idiots t’ont privé de repas. Alors je voulais que tu puisses quand même manger un peu… Et je n’ai pas pensé au danger, juste à toi… » J’ai embrassé la chevelure neige tout en continuant de le bercer contre moi. « Tu es quelqu’un de génial, Xenos, merveilleux même… Un véritable prince, et n’en doute jamais, peu importe ce que disent les gens, ils sont stupides ! Moi je sais qui tu es… » J’ai continué un petit moment à l’apaiser ainsi, caressant ses cheveux et le gardant contre moi… Et puis… Je me suis mise à chanter… C’était l’une des vieilles berceuses de ma famille, juste écrite dans les livrets, sans même un véritable air à chantonner. Mais j’en ai inventé un ce soir là…
« You must go where I can not, Pangur Bàn, Pangur Bàn, Nil sa saol seo, ach ceo, Is ni bheimid beo, ach seal beag gearr. Pangur Bàn, Pangur Bàn, Nil sa saol seo, ach ceo, Is ni bheimid beo, ach seal beag gearr. »
Je l’ai alors un peu relâché, et je me suis mise en face de lui, tenant toujours ses épaules et collant mon front contre le sien. « Xenos, tu es quelqu’un de merveilleux, n’en doute plus jamais, d’accord ? Tu es bien plus que tout ce qu’ils ont dit à ton sujet… Tu es mon héros… » Je me suis sentie rougir, mais j’ai agit comme si tout était naturel… Mes mains ont glissé lentement de ses épaules jusqu’à ses bras, et je l’ai tiré vers moi, me rapprochant encore plus de lui. Il était mon prince, mon Xenos… Alors j’ai posé mes lèvres sur les siennes très rapidement, avant de me reculer, les joues roses mais un sourire doux sur le visage. « J’aimerai tellement que tu retrouves le sourire… » Dis-je d’une petite voix timide. Je ne savais pas vraiment ce qui m’avait prit, c’était bizarre mais… Il me semblait que c’était… la seule chose à faire… Je ne voulais plus le voir pleurer, plus jamais !
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Dernière édition par Angelica / Anjuu / Chiara le Mer 3 Mai - 4:32, édité 2 fois
Ban Silverleigh
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
Sujet: Re: Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse] Sam 22 Avr - 21:37
Xenos G. Van Baelsar
Chibi Princesse
Quand le destin s'en mêle.
Voilà que je craquais. La douleur que je ressentais au fond de moi, semblait s'apaiser un peu, mais pas assez pour me faire oublier toute la peine que je cachais au fond de moi. Tu parles d'un prince... Un vrai prince ne pleurait jamais devant sa princesse, même dans les situations les plus désespérées. La petite fille devait se moquer de moi. Je ne pouvais pas voir son visage, étant de dos à elle sur le lit. Elle pouvait bien rire... Après tout, peut-être qu'elle était comme les autres enfants que j'avais croisé jusque-là. Le souvenir douloureux de la fête qui s'était déroulait quelque temps auparavant me revenu en mémoire. Le soir où j'avais compris que je n'avais aucun allié dans ce monde où j'avais vu le jour.
Mon propre frère m'avait tendu un piège durant cette soirée. Sirius avait utilisé un autre enfant qui ne m'aimait pas pour qu'il me frappe. Cela s'était passé si vite que, je n'avais rien vu venir. Je m'étais défendu comme je le pouvais et alors que j'avais réussi à gagner contre cette brute de Wilfried, mon frère était arrivé et il m'avoua la triste vérité. Je ne voulais rien entendre, persuadé que ce n'était une plaisanterie de mauvais goût... Pourtant, ce soir-là, j'avais rencontré le vrai visage de mon bien-aimé frère, le digne héritier de la famille Van Baelsar. Cette fois-là aussi, j'avais pleuré pendant un long moment. Mon espoir et mon amour pour ma famille étaient totalement anéantis, déchirés en petits morceaux. Tous les efforts que j'avais fournis depuis des lustres, venaient d'être balayés par le vent. Plus jamais... Plus jamais je ne serais le même. Le destin m'avait fait clairement comprendre que je n'avais pas ma place dans ce monde et j'avais accepté cette fatalité. Mais maintenant... Je doutais de nouveau à cause de cette fille.
J'étais loin d'être idiot, malgré ce qu'on pouvait penser de moi. Je faisais semblant d'être un enfant qui pensait rien comprendre à la vie, mais ce n'était pas le cas. Plus le temps passait, plus je voyais comment le monde tournait. Six ans... Je n'avais que six ans, mais dans ma tête, j'en avais bien plus. Comment pourrais-je me comporter comme un enfant de mon âge avec ce que je subissais tous les jours. Aujourd'hui encore, je venais de me prendre une punition pour avoir emmené cette étrangère avec moi dans la forêt qui se trouvait dans notre domaine. J'étais stupide... Je savais parfaitement comment ça allait se finir pour moi, mais j'y suis allé tout de même. Je m'étais bien amusé en compagnie de cette princesse, mais était-ce vraiment le cas pour elle aussi ? Cette fille que je ne connaissais pas, que je venais à peine de rencontrer... Elle qui m'avait choisi pour que je joue le rôle de son prince pendant cette aventure. Peut-être qu'elle se servait de moi aussi. Qu'est-ce que je devais en penser ?
Mes larmes ne voulaient pas s'arrêter. Ma part de tarte était maintenant au sol. Je tremblais de partout. J'étais en colère, mais pas contre elle... Contre moi. Bien même que j'étais assez intelligent pour comprendre mon monde, je me trouvais tellement stupide de pleurer comme ça. Mais qu'est-ce que j'en pouvais ? La tristesse en moi était bien trop grande pour ma petite taille. Soudainement, je me suis senti partir en arrière d'un seul coup, me retrouvant dans les bras de la princesse aux cheveux blonds qui était maintenant très proche de moi. Ma tête était posée sur son épaule et elle commença à se balancer. Mais qu'est-ce qu'elle faisait au juste ? Mes petits yeux étaient écarquillés et ma vue embrouillée par les larmes qui ne cessaient pas de couler. Encore une fois, je ne comprenais pas ce qui arrivait, mais tout ce que je pouvais dire, c'est que ma tristesse était en train de disparaître petit à petit. Pendant qu'elle me berçait dans ses bras, je me mis à renifler... Cette odeur de fleurs, ça sentait bon...
J'allais ouvrir la bouche pour lui dire ce que je pensais, mais rien n'y faisait. Pas un son sorti de ma bouche à cet instant. Rapidement, mon visage alla se nicher contre elle pour que la petite blonde ne puisse pas voir mon visage et mes yeux rouges. Je voulais tellement lui dire qu'elle était gentille et que ses paroles m'aidaient à me sentir mieux, mais je n'y arrivais pas. Je n'avais pas peur, mais j'avais honte de ma personne. Après tout ce que je venais de lui dire, elle était restée et maintenant, elle me consolait. Je n'étais pas un véritable prince, j'étais pitoyable. Puis arriva le moment où elle se mise à chantonner une sorte de berceuse. Bien que mon visage fût caché contre son épaule, je fronçais les sourcils pendant un court instant avant de me détendre, fermant les yeux. Je ne comprenais pas les paroles, mais c'était joli. Quelque chose en moi, à l'intérieur de mon torse se serra... Je pense que mon coeur venait de rater un battement.
Finalement, elle me relâchant de son étreinte pour m'attraper par les épaules et coller son front contre le mien. J'étais gêné et mes yeux tentaient de fuir son regard. De sa petite voix, elle me laissa entendre que j'étais son héros et que je ne devais pas me préoccuper de ce que les autres pouvaient dire. Plus facile à dire qu'à faire... J'allais encore ouvrir la bouche pour lui parler, mais quelque chose se rapprocha dangereusement de mon visage et me laissa sans voix encore une fois. Pendant un instant, je ne bougeais plus... Mon regard était maintenant dirigé vers elle alors qu'elle se reculait. Qu'est-ce que... Mes yeux s'ouvrir bien plus grand et le rouge me monta à la tête. J'étais incapable de bouger. Quelque chose venait de se poser sur mes lèvres pendant une fraction de seconde, mais je.. Enfin... Mon corps se remit à trembler de plus belle et d'un seul coup, tout se débloquait en moi.
« Qu..Que..Je... Tu... »
Je me mis à balbutier sans arriver à dire une phrase entière. Je fis un bond en arrière et je pouvais me sentir tomber du lit. Mon dos et ma tête entrèrent en contact avec le sol dans un bruit sourd alors qu'un cri s'échappa de moi. Gnééééééééé ?! Serait-ce possible ?! Est-ce qu'elle venait de m'em... Ooooooh ! Dans ma tête, je ne savais plus où me mettre ! C'était la première fois que ça m'arrivait ! Est-ce que cela était légal ?! J'avais l'impression de bouillir dans mon propre corps. J'avais peut-être de la fumée qui me sortait des oreilles. C'était tellement gênant ! Je me roulais sur le sol, me cachant le visage dans mes mains pour éviter qu'elle ne me voit rougir comme un idiot. Finalement, je m'étais relevé et mon regard alla croiser le sien, la bouche presque grande ouverte. Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire ?! Toutefois, un bruit à la porte me fit sursauter. Une clé venait d'être entrée dans la serrure afin de la déverrouiller. Ah non ! Pitié que ce ne soit pas mes parents ! Non seulement, j'allais me faire tuer, mais, elle n'avait pas le droit d'être dans ma chambre. Comment j'allais faire ?! Tétanisé, je vis la porte s'ouvrir et la silhouette d'Aldrid fit son apparition.
« J'ai entendu du bruit venant de votre chambre. Est-ce que tout va... »
Le majordome s'arrêta en entrant et lança un regard vers nous en clignant des yeux. Il resta silencieux quelques secondes avant d'afficher un petit sourire en coin. L'homme aux cheveux grisonnant, attachés en queue-de-cheval tourna le regard vers moi et lâcha un soupir.
« J'étais venu vous apporter une petite collation. Vous deviez avoir faim, mais je vois que je me suis fait du souci pour rien. Vous êtes déjà entre de bonnes-mains, si je peux me permettre. »
L'homme en noir et blanc se mit à ricaner doucement avant de montrer un petit panier en osier avec de la nourriture dedans. Il s'avança dans la pièce et s'approcha de mon bureau pour y déposer le panier avant de venir me voir. Il posa sa main sur le haut de ma tête et regarda en coin la petite princesse. Il m’ébouriffa les cheveux avant de repartir vers la porte.
« Ne restez pas éveillés trop tard. Je laisse la porte déverrouillée pour votre charmante amie. Vous avez bien de la chance de l'avoir, monsieur. »
Il fit un signe de tête vers la demoiselle avant de s'incliner et refermer la porte derrière lui. Je fus soulagé d'un coup. J'avais oublié que cet homme était bien la seule personne à faire attention à moi malgré tout. Ma tête se tourna alors vers la petite fille et je lui adressai un grand sourire. Maintenant calmé, je me dirigeais vers le lit pour venir lui prendre les mains et plonger mon regard rouge dans le sien.
« Merci, princesse. Je suis désolé pour les choses méchantes que j'ai pu dire... Je... Je ne les pensais pas. »
Je la fixais longuement avant de venir m'asseoir sur le lit. Pendant un instant, je détournais les yeux. J'avais envie de lui demander quelque chose, mais j'avais peur de le faire. Il était peut-être temps de se comporter comme un véritable chevalier et être digne de son héros. Dans une grande inspiration, je pris mon courage à deux mains avant de me lancer.
« Tu sais... Ta chanson... Elle était jolie. Euh... Est-ce que... Tu voudrais bien encore me la chanter encore une fois pour m'aider à dormir ? Hmm... Non, ce n'est pas ce que je voulais...Enfin... Est-ce que tu veux rester avec moi ? »
Malgré ma gêne, je souriais de nouveau. Mon coeur était troublé, mais apaisé. Je ne ressentais plus de la tristesse, mais bien de la joie. J'étais un idiot d'avoir pensé une seule seconde d'être seul contre tous. J'avais des amis et je l'avais, elle. Même si ce n'était qu'une semaine. Elle était comme la jeune femme dans l'histoire que j'adorais depuis tout petit. Cette petite princesse était ma lumière dans les ténèbres. Intérieurement, je me fis la promesse de jamais l'oublier et qu'un jour, j'irais la retrouver pour vivre des nouvelles aventures. Pour le moment, je voulais rester avec elle le temps de son séjour, qu'importe ce qui allait nous arriver. Il se faisait tard, mais je ne voulais pas qu'elle s'en aille. Depuis quand j'étais devenu aussi égoïste ? Je n'en savais rien, mais cette fois, j'avais compris le monde où je vivais. Mon monde à partir de maintenant s'appellerait Chiara !
La lumière dans un monde dans les ténèbres
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Quand le destin s'en mêle... [Pv chibi Princesse]
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