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Sujet: Blessures de guerre et conséquences ! | Solf | Jeu 5 Mar - 0:09
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Riza & Solf
Une nuit froide et humide, la lune brillait haut dans le ciel malgré les nuages passagers. Deux ombres se faufilaient dans les rues calmes de la ville, une petite et une plus grande. Les désavantages d’avoir un chien, c’est que parfois il fallait sortir la nuit pour une promenade. C’était le cas pour Riza et son fidèle chien Black Hayate, il avait réveillé sa maîtresse pour une urgence. Enfin le lieutenant ne dormait pas des masses depuis son retour de l’hôpital, endroit où elle était sortie plus tôt sans l’avis des médecins. Ne voulant pas trop traîner dans cet endroit alors que le pays était en crise depuis les attentats orchestrés par les infiltrés. Quand elle avait quitté l’hôpital elle se sentait bien, mais au final ce n’était pas encore le cas. Tant pis, ça finirait bien par passer. L’air frais de la nuit lui faisait un bien fou, une claque violente qui pouvait la tenir éveillé de longues heures. Hayate était heureux de retrouver sa maîtresse… D’ailleurs Riza en le retrouvant s’était dit qu’elle aurait mieux fait de l’emmener avec elle le jour de l’attentat, elle aurait pu peut-être mieux s’en sortir. Vivante, elle avait survécu quand même à l’assaut d’une chimère bien différente de toutes les autres et beaucoup plus dangereuse. Quand elle fermait les yeux, ça lui arrivait de revoir cette chimère qui hantait son esprit. Il y avait tellement de questions qui se cognaient dans sa tête, étant la seule à l’avoir vu, elle ne pourrait pas avoir de réponse. La promenade avec Hayate allait se prolonger au final, marchant sans faire vraiment attention à où elle allait. Peut-être qu’au fond elle cherchait des informations, ou à tomber sur quelque chose d’intéressant, croiser la route d’une personne louche qui pourrait avoir des informations intéressante. Même quand elle ne travaillait pas, elle continuait quand même…
Le chien tira sur sa laisse, aboyant gaiment quand il s’élança vers le parc, la blonde sursauta sortant de ses pensées. Elle suivit son chien sans rien dire, il avait besoin de se dégourdir les pattes. Appelant son chien pour qu’il se calme un peu, elle décrocha sa laisse pour qu’il puisse courir en toute tranquillité. Riza essaya de le suivre des yeux, mais il disparut rapidement dans les buissons. Elle pouvait se fier qu’au bruit et au chant des arbres quand le vent souffler dans leurs branches. S’arrêtant brusquement, le paysage devint flou quelques secondes… Un mouvement de droite à gauche de la tête afin de se reprendre, et continuer sa route. Qu’est ce qui lui arrivait d’un coup ? Elle se sentait mal et faible, elle avait chaud, des perles de sueurs glissaient sur son front, ses jambes étaient en coton. Une sensation de brûler intérieurement était en train de ravager son corps. Elle devait s’asseoir au risque de finir par terre. Se passant une main sur le visage, elle chercha des yeux un banc ou même un coin d’herbe où se poser. Titubant légèrement elle s’appuya contre un arbre, une vive douleur lui prit la cage thoracique. Grimaçant elle aurait mieux fait d’écrouter le médecin qui lui avait dit de ne pas quitter l’hôpital aussi vite. Déjà qu’il ne faisait pas très clair, sa vue se brouillait de plus en plus, son corps partis lentement vers l’arrière, elle s’effondra comme une masse sur le sol, se cognant la tête au passage. Black Hayate accourut en aboyant vers sa maîtresse, son museau toucha le visage de la militaire, avant d’essayer de bouger sa main en jappant tristement. Ne voyant aucune réaction, il renifla l’air et se mit à courir vers l’entrée du parc en aboyant fortement… Il cherchait quelqu’un qui pourrait s’occuper de sa maîtresse, la première personne qui passerait se retrouverait avec le chien qui allait surement tirer sur le pantalon pour l’inciter à venir…
Sujet: Re: Blessures de guerre et conséquences ! | Solf | Dim 8 Mar - 20:57
Blessures de guerre et conséquences ! Solf & Riza
Par une froide et à la brise glaciale, on pouvait apercevoir dans une rue de Central, une ombre se déplacer, comme un spectre planant au-dessus du sol. Une nuit très calme et silencieuse, parfaite pour se balader incognito. Il n'y avait que très peu de gens qui osaient se balader depuis les attentats de Central. Douce mélodie que le son des explosions que Solf J. Kimblee avait pu entendre du fin fond de sa prison. Quel délice pour les oreilles d'entendre des hurlements et les bâtiments s'écouler un par un au loin. Cela est bien dommage que notre cher ami n'ait pas pu sortir avant et y participer. Il aurait certainement profité pour exploser à lui tout seul, deux ou trois bâtiments, rien que pour entendre ce son fabuleux. Depuis sa réhabilitation à la civilisation, il n'avait point eut le temps de se défouler de toutes ces années d'enfermement. Il regrettait même que la guerre contre Ishval soit bel et bien finie depuis plus de cinq ans. Les cris et la chaleur des explosions lui manquaient terriblement.
Il continuait de vagabonder à l'air libre et profiter du silence que procurait la nuit pour se perdre dans ses pensées les plus profondes. C'est alors que sa route croisa celle d'une petite famille. Une femme et son mari marchaient tranquillement, sortant d'un parc, tenant par la main, leur fille qui semblait être sur le point de s'endormir à chaque pas qu'elle faisait. Soudainement, le regard de notre ancien commandant de l'armée, croisa celui de la petite demoiselle, qui pour sa part, lâcha la main de son père pour pointer le doigt vers Solf qui se trouvait juste en face d'eux. Il s'arrêta de marcher et pencha la tête sur le côté avec un doux sourire sur les lèvres. La mère déclara qu'il n'était pas poli de pointer du doigt une personne et s'excusa correctement envers notre ancien prisonnier. Ce dernier secoua la tête et se rapprocha de la petite famille pour venir tapoter la tête de la fillette, déclarant que ce n'était pas bien grave. Ah les enfants... Kimblee n'avait rien contre eux, mais il ne les aimaient pas. Toujours à se plaindre de tout et n'importe quoi, cela était lassant et lui donner parfois envie de les faire exploser. Il observa l'enfant avec une drôle de lueur dans les yeux pendant que le père et la mère le regardaient d'un air plutôt inquiet. Finalement au bout de quelques instants, notre homme vêtu de blanc leur souhaita une bonne soirée avant de continuer sa course. Il pouvait entendre au loin un commentaire de la fille qui trouvait l'inconnu étrange et demandait pourquoi il portait des vêtements immaculés.
Il les laissa partir, sans rien ajouter et fila lentement vers l'entrée de ce fameux parc qui se dressait fièrement devant lui. Qu'allait-il bien pouvoir faire pour passer le temps ? Aucune idée, mais il avait envie de se promener un peu. Pourquoi pas dans le parc, il n'y aurait certainement plus personne à cette heure-ci. Quoi de mieux qu'un endroit au calme pour se reposer un peu ? Seulement à peine, il fut entré qu'un aboiement dérangea le silence de la nuit et se dirigea vers lui. Oh si seulement cet animal pouvait se taire... Solf allait faire demi-tour lorsque soudainement, quelque chose lui accrocha le pantalon et tira dessus avec force. Son regard se tourna vers un petit chien noir et blanc qui grognait et semblait vouloir le tirer vers un endroit. Notre grand homme n'y prêta pas attention et essaya de lui faire lâcher sa prise pour continuer sa route. Il se baissa lentement pour tenter d'attraper l'animal, mais celui-ci sauta et lui vola son chapeau. L'humain plissa les yeux et retira rapidement ses gants qu'il portait à ses mains. Ce cabot allait passer un sale quart d'heure ! Personne, même pas un chien, n'avait le droit de toucher ses biens. La bête noir et blanc, portant un collier commença à s'éloigner et notre alchimiste écarlate le suivit à grand pas pour récupérer sa propriété et faire exploser cette chose. Pourvu qu'il ne mette pas de la bave sur son couvre-chef ou bien que ces crocs ne transpercent le tissu, où bien Kimblee ne répondrait plus de lui ! Après quelques minutes de poursuite, il remarqua le chapardeur près d'un corps en plein milieu du parc. D'un haussement de sourcil, notre homme tatoué dans les paumes de ses mains s'approcha et récupéra sans trop de mal son chapeau aussi blanc que le reste de ses vêtements et tapota sur la tête de l'animal.
- Tu cherchais donc une personne pour aider ton maître ? Ma foi, quelle intelligence, je te félicite.
Sans rien rajouter d'autre, il fit quelques pas vers la personne allongée sur le sol et lui souleva le haut du corps. Soudainement, ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il vu le visage de l'inconnu. Une femme blonde, dont le visage était finement bien dessiné et presque paisible à regarder. Oh oui, il connaissait ce visage. Pendant la guerre qui avait fait rage contre les Ishbals. Une femme connue pour ses tirs d'une précision remarquable et qui ne manquaient jamais sa cible. Riza Hawkeye... Il avait entendu des rumeurs pour lesquelles la militaire travaillait maintenant pour le Flame alchemist et se trouvait tout deux, avec le reste des membres de la fine équipe, à Central même. Quel heureux hasard de la rencontrer maintenant, il ne pensait jamais recroiser sa route avant un long moment. Pourquoi était-elle sur le sol ? Un malaise à priori. Sans attendre, alors que le chien de la blonde tournait autour d'eux, Kimblee, comme un sauveur vêtu de blanc, souleva la charmante tueuse d'Ishbaliens dans ses bras et la transporta jusqu'à un banc où il l'allongea. Il prit ensuite place sur ce même banc et installa la tête du soldat à l'oeil de faucon sur ses genoux, ne la quittant pas des yeux. Fallait-il la réveiller ? Et bien non, cela ne serait certainement pas drôle. Il attendit donc que la belle aux bois dormant ouvre les yeux pour se délecter de sa réaction. Pour rien au monde, il ne raterait ce spectacle.
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Blessures de guerre et conséquences ! | Solf |
Sujet: Re: Blessures de guerre et conséquences ! | Solf | Lun 11 Juil - 22:35
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Le noir le plus complet, elle sombrait de plus en plus, son corps n’avait jamais été aussi lourd, elle n’avait plus la force de rien. Se laissant aller on ne sait où, elle cherchait simplement à mieux se sentir, oublier cette douleur, oublier tout ce qui avait pu se passer ces derniers jours. Elle n’entendait pas plus Hayate qui aboyait, ni sentit quand il chercha à la faire réagir. Le calme plat, dans le fond elle se sentait bien, plus rien à penser, plus rien à espérer, plus rien à faire. Pourtant elle n’oubliait pas ses obligations ni son colonel, c’est que là plus rien ne pouvait compter pour elle. Heureusement son fidèle compagnon à quatre pattes avait pris les choses en… Pattes, partis comme une flèche à la recherche des secours, son dévolu c’était jeté sur un homme classieux habillé de blanc. Le plan du petit chien avait bien fonctionné et il avait pu emmener l’homme près de sa maîtresse. Le sauveur prit en douceur la militaire dans ses bras pour l’installer sur un banc, au moins elle n’était plus par terre, sa tête posé sur l’homme qui n’était pas n’importe qui. Normalement il aurait dû essayer de la réveiller ou quoi, mais non, il attendait le réveil de la blonde…
Le contact entre le corps du lieutenant et celui de son sauveur fut comme un déclic. Une douce chaleur se rependit dans les veines de Riza, comme une lumière qui brisa les ténèbres dans lesquelles elle était embourbée. Peu à peu cette présence la ramenait vers la réalité. Ses doigts bougèrent, elle sentit le bois sous sa peau, il était frais. Dans un gémissement plaintif, elle ouvrit une première fois les yeux, une grimace déforma son visage. Au début elle voyait trouble, ses paupières se refermèrent quelques instants avant de s’ouvrir de nouveau. L’air frais titilla sa peau, elle était toujours dehors, mais mieux installé que sur le sol poussiéreux. Son regard se posa sur le ciel sombre étoilé, puis il pivota vers le côté, des vêtements blanc fut la première chose qu’elle vit, puis remonta lentement vers le haut. Elle devait voir le visage de l’homme qui lui avait donné un coup de main. Son chien aboyait joyeusement, mais la blonde l’ignora totalement. Enfin le visage de l’homme apparut. Ses yeux s’écarquillèrent de stupeur, non ce n’était pas possible, pourquoi cet homme était-il là ? Des images passèrent dans sa tête, Ishbal, et cet homme qui autour d’un feu lors d’une pause durant la guerre avait presque traumatisé encore plus qu’elle ne l’était déjà. Son rythme cardiaque s’affola. Elle se redressa rapidement, le haut de sa tête percuta le menton de l’homme, mais elle ne s’en préoccupa pas, assise sur le banc, elle dégaina son arme qu’elle avait à la cuisse et le pointa vers la tête son sauveur.
« Qu… Qu’est faites-vous ici ? Urgh… »
Posant sa main libre sur son visage, tout tournait autour d’elle. Se redresser aussi brutalement n’était pas l’idée du siècle. Son corps n’était pas encore remis de sa chute et le manque de sommeil n’aidait pas non plus à son état. Secouant la tête, elle ferma les yeux quelques secondes. Elle devait se reprendre, pourquoi pointait elle son arme sur l’homme qui venait de l’aider ?
« L’alchimiste écarlate, aux dernières nouvelles vous étiez en prison… Je devrais être contente d’être en vie après avoir croisé votre chemin Solf J. Kimblee. »
Elle aurait préféré être aidée par quelqu’un d’autre qu’un fou allié qui prenait plaisir à tuer en faisant tout exploser. Son bras se baissa, elle n’avait pas la force de le tenir plus longtemps, son arme posée sur le banc, entre elle et Solf. Son chien arriva tant bien que mal à attirer l’attention de sa maîtresse, il sauta sur le banc et s’assit à côté d’elle, frottant sa tête contre son bras. Riza passa sa main sur sa tête, caressant l’animal. Elle se sentait d’un coup rassurée, elle afficha un sourire affectueux à son chien, qui aboya joyeusement. Son attention revenant sur l’alchimiste, elle n’allait pas partir comme ça, même si c’était lui.
« Je crois que je dois vous remercier de m’avoir aidé et d’avoir suivis Hayate. Je suis désolée de vous avoir menacé, ses derniers temps on n’est jamais trop prudent. Je ne pensais pas vous revoir dans ses conditions. Que faites-vous dans les rues de Central ? »
Elle n’allait pas rester dans le silence qui serait vite pesant. Et puis le parc lui semblait bien lugubre dans le noir et le silence. Au final être avec Solf était un bon point, s’ils se faisaient attaquer il pourrait s’occuper des agresseurs quels qu’ils soient. Ses pieds raclèrent le sol, ses jambes étaient encore en coton.
Sujet: Re: Blessures de guerre et conséquences ! | Solf | Sam 21 Jan - 21:02
Blessures de guerre et conséquences ! Solf & Riza
La guerre avait son lot de victimes. L'humanité était vouée à se battre, entraînant la mort et la désolation parmi les humains. Le temps des grandes batailles était maintenant très loin, mais l'avenir offrait de nombreuses possibilités. Un jour, le monde retomberait dans la vie des combats et ce jour-là, Solf J. Kimblee serait présent à l'appel. En revoyant le visage de la jeune femme qu'il avait rencontré pendant la guerre d'Ishval, des souvenirs lui revenaient en mémoire. Les bons moments où l'homme aux cheveux sombres n'avait plus aucune limite, où il était totalement maître de ses actions. Il se souvenait parfaitement des hommes, femmes et enfants qu'il avait terrassés à l'aide de son alchimie des explosions. Les cris de douleur de ses victimes étaient, pour lui, comme une douce berceuse qui lui réchauffait le cœur. L'alchimiste écarlate regrettait tellement ces moments. Il espérait vraiment que le monde reparte en guerre, rien que pour entendre ces sons divins.
Assit sur ce banc, avec la jeune femme dont la tête reposait sur ses jambes, il eut un léger sourire rempli de nostalgie. Cette rencontre n'était pas le fruit du hasard. Le chien de la militaire était venu le chercher pour quémander son aide pour sa maîtresse. Le destin faisait bien les choses. Qui aurait pu croire que le célèbre Kimblee, serait un jour le sauveur d'une personne qui représentait son exact contraire ? En observant le visage de la jeune femme blonde, il eut presque envie de rire. Comment allait réagir le colonel Mustang ? Si ce dernier avait vent de cette scène dans ce parc de Central, l'alchimiste écarlate aurait tout donné pour voir sa réaction. Après tout, depuis sa sortie de prison, Solf avait eut le temps d'apprendre tout ce qu'il avait manqué depuis ces dernières années. Ces informations lui avaient été données par l'homonculus de l'envie. Grâce à cela, l'homme habillé en blanc avait apprit que le Flame Alchimiste était un candidat pour le jour promis et que par conséquent, il devait rester en vie jusqu'à ce jour afin d'accomplir les plans du créateur des homonculus.
Soudainement, un gémissement provenant de la belle au bois dormant fit sortir l'ancien commandant de guerre de ses pensées. Elle avait l'air de reprendre ses esprits, malgré la teinte blanchâtre de sa peau. Notre homme vêtu de blanc se pencha un peu en avant pour montrer son visage, laissant presque ses mèches de devant, toucher le visage de la demoiselle. Il n'allait pas manquer le moment où elle allait découvrir le visage de son sauveur. Quelle serait sa réaction ? Il opta pour un redressement soudain et une main qui allait directement chercher son arme afin de le braquer. Il garda longuement le silence et attendit le moment crucial. Bien entendu, tout se passa comme il l'avait imaginé, sauf peut-être le coup qu'il se prit soudainement au menton, alors que Hawkeye se redressait. La tête de l'alchimiste était maintenant dirigée vers le ciel et il porta une main sur l'endroit de l'impact. La douleur se fit sentir quelques instants avant de disparaître comme elle était venue. Une arme braquée droit sur lui, il baissa le regard pour croiser celui du lieutenant et il afficha un doux sourire sur ses lèvres.
- Allons, voyons... Vous venez de perdre connaissance. Vous devriez rester allongée encore un peu, pour votre bien.
La pauvre femme semblait tellement fatiguée. Que s'était-il donc passé pour que l'œil de faucon soit dans un tel moment de faiblesse ? La réponse à sa question, il finirait bien par l'avoir à un moment. Il n'allait pas la laisser comme cela, dans un parc en pleine nuit. Avec un peu de chance, Solf aurait tout le loisir d'obtenir de nouvelles informations sans même rien demander. Soudainement, l'ancien alchimiste d'état eut un petit rire quant à la remarque de Hawkeye sur sa chance d'être toujours en vie après avoir croisé sa route. Il était vrai que rare étaient les personnes ayant survécut à une rencontre avec lui.
- Et bien, pour tout vous dire, je suis que très récemment sortis de prison. Une remise de peine m'a été accordée avec quelques conditions. Il ne faut pas vous en faire, très chère. Le temps passé dans ma cellule m'a permis de me remettre en question. Je ne suis plus vraiment celui que vous aviez connu au temps de la guerre.
Mensonge ou vérité ? Allez savoir. Certes, il avait changé... Mais en bien ou en mal, cela restait à définir. Il remarqua alors le bras de la blonde se baisser lentement. Elle n'avait plus la force de rester le bras tendu. Subitement, elle finit par le remercier de l'avoir aidée et elle s'excusa de son comportement qu'elle avait eu à son égard à son réveil.
- Ne vous excusez pas, mademoiselle Hawkeye. C'est un plaisir pour moi de venir en aide à une vieille connaissance. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas croisé un visage familier et je dois bien avouer que je me sens dépaysé dans cette ville. Elle n'a pas tellement changé, mais les habitants ne sont plus les mêmes.
Il fit une courte pause pour se remettre debout et remettre correctement sa veste et son chapeau sur sa tête. Il leva les yeux au ciel et observa les étoiles présentes avant de se tourner vers la demoiselle.
- Ma présence à Central ? Et bien, je suis aussi un habitant de cette ville. Je ne faisais que de rentrer chez moi, lorsque j'ai croisé la route de votre animal. Il est particulièrement intelligent, vous l'avez bien éduqué.
Lançant un regard à l'animal, il n'était pas prêt d'oublier la façon dont ce chien lui avait volé son chapeau pour le faire venir jusqu'à sa maîtresse. L'ami le plus fidèle de l'Homme, parait-il, voilà quelque chose d'intéressant. Puis, Solf se rapprocha doucement du banc pour offrir son bras au lieutenant.
- Je vous propose de vous raccompagner jusqu'à chez vous. Vous n'êtes clairement pas en état de marcher sans quelqu'un à vos côtés. Je me doute bien que n'êtes pas enchantée, mais vous n'avez pas vraiment le choix. Par chance, cela nous donnera l'occasion de remettre les compteurs à zéro entre nous et de bien nous entendre par la suite.
Il lui offrit un nouveau sourire avant de se pencher vers le banc et de récupérer l'arme. Il resta un instant à observer l'objet dans sa main et finalement, le tendit à son propriétaire. Il serait tellement dommage qu'une personne avec de mauvaises intentions ne tombe dessus par mégarde.
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Blessures de guerre et conséquences ! | Solf |
Sujet: Re: Blessures de guerre et conséquences ! | Solf | Ven 24 Mar - 19:01
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Rester allongé, oui elle aimerait bien le faire… Être au chaud dans son lit, la tête enfouis dans l’oreiller et ne plus se réveiller avant quelques jours. Hélas elle préférait malgré tout jouer les dures et retourner travailler c’était plus important. Un haussement d’épaule pour toute réponse, elle était très bien assise sur le banc. Le monde avait arrêté de tourner, et la fête dans sa tête se calmait un peu. Il ne lui restait que des engourdissements dans les jambes et les bras. Elle écoutait attentivement l’alchimiste parler, un fin sourire étira ses lèvres en coin… Pouvait-elle vraiment croire les paroles comme lui ? Heureusement qu’elle n’était pas le genre de femme qui se faisait embobinée avec facilité. Et puis par les temps qui courent, la confiance vis-à-vis des autres était réduite, et la méfiance était de mise. Elle observa l’homme à la queue de cheval, ses lèvres s’entrouvrirent, mais se scellèrent de nouveau. N’étant pas vraiment sûre de ce qu’elle pouvait bien lui dire. Il avait toujours ce visage calme, alors que derrière une tempête pouvait se préparer.
« Je suis ravie de l’entendre Mr Kimblee. Peut-être que cette deuxième rencontre pourra commencer mieux que la première. Nous avons tous changé après cette guerre au final. » Dit-elle d’une faible voix enrouée par la fatigue.
Dans le fond elle ne pouvait pas lui en vouloir des propos qu’il avait eus sur le champ de bataille, tout était vrai… Sauf qu’elle était encore trop jeune pour le comprendre, mais au moins ça lui avait permis de grandir et de prendre des décisions plus tard. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Elle n’avait pas posé de questions sur les conditions de sa libération, elle attendait pour revenir dessus, mais elle était très curieuse de savoir le fin mot de l’histoire. Rangeant son arme, un accident pouvait vite arriver et vu qu’elle n’était pas au top de sa forme il vaut mieux prévenir que guérir. Passant ses fins doigts dans le pelage du chien, elle le caressa et lui gratouilla l’arrière de la tête comme il aimait. Solf reprit la parole, elle avait toujours du mal à y croire, lui apprécier venir en aide à quelqu’un… Si elle la racontait à quelqu’un qui avait connu la guerre et l’écarlate, on lui rirait au nez surement. Pourtant tout vêtu de blanc il ne lui manquait plus que l’épée et un cheval tout aussi immaculé elle pourrait se croire dans un conte de fée pour enfant. Elle posa ses mains sur ses genoux les étirant par la même occasion, son regard se posa sur l’homme debout puis un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle lui répondit.
« J’aurais préféré que ça se passe autrement malgré tout, je n’aime pas particulièrement être vue ainsi en position de faiblesse… » Et elle aurait pu lui tirer une balle dans la tête sans le vouloir à cause de la surprise. « Je ne sais pas si dans votre cellule vous avez eu vent des évènements qui ont eu lieu récemment à Central… Les gens ont peurs, ils se méfient de tout le monde, il y a beaucoup de tension un peu partout. La ville garde les séquelles des récents évènements, mais vous êtes bien…Chez vous si je puis dire. » Continua-t-elle en affichant un air grave sur le visage. Elle n’était pas entrée dans les détails des attentats pour savoir ce que lui savait et peut être en apprendre plus sur les conditions de sa libération. « L’éducation d’Hayate se résume à éviter les balles de mon pistolet… » Son visage se détendit et un sourire doux étira ses lèvres. Bien évidemment que c’était faux… Enfin presque. Elle n’avait pas fait grand-chose, lui donner une éducation de base qui pourrait aider la militaire en cas de besoin.
Hayate aboya fièrement et sauta du banc. Le lieutenant haussa un sourcil en voyant le geste de l’alchimiste qui lui offrait son bras. Elle aurait pu l’envoyer paître et montrer qu’elle était encore capable de rentrer chez elle seule… Mais ce n’était clairement pas le cas. Elle se leva en priant ses jambes de ne pas la lâcher maintenant. Passant son bras autour de celui de Solf, elle regarda devant elle.
« Tant que je rentre chez moi en un seul morceau je peux bien accepter votre aide. Je vous suis redevable, je peux peut-être vous offrir un café avant que vous ne repartiez. Je serais plus rassuré d’être accompagné par un homme tel que vous. Les rues ne sont plus sûres de nos jours. » Elle marqua une courte pause, prenant une bonne inspiration d’air frais. « Ils sont à zéro… Vous m’avez sauvé. » Souffla-t-elle, ça sonnait toujours étrangement dans ses oreilles.
Le couple d’infortuné se mit en route vers la sortie du parc, Hayate tournait autour d’eux, un coup il se plaçait à côté de sa maîtresse et hop il allait ensuite se poster à côté de l’homme. Au fur et à mesure de ses pas, la blonde sentait ses jambes perdre du plomb et retrouver un peu de légèreté, ça faisait du bien. Les rues étaient encore plus vides que quand elle était partie promener Hayate, tant mieux… Elle n’aurait pas voulu croiser des gens qu’elle connaissait et en voyant qu’elle est accompagnée d’un homme ça aurait vite jasé.
« Vous n’avez pas eu trop de difficulté à retrouver vos habitudes d’homme libre ? De redevenir un citoyen libre de faire ce qu’il veut. Vous avez trouvé un logement ? »
Des questions anodines, mais toujours intéressantes. Et puis elle ne voulait pas rester sans parler, déjà qu’elle n’était pas très à l’aise… Elle faisait au mieux pour rentrer chez elle, heureusement Hayate ouvrait la marche… Quelques instants plus tard, la blonde leva le nez vers le ciel, elle avait reçu quelques gouttes… Malgré le ciel de la nuit, elle voyait bien un nuage beaucoup plus ténébreux que les autres qui engloutissait même la lumière de la lune…
« Il ne manquait plus que ça… » Souffla-t-elle… Une mauvaise soirée en somme, il ne manquait plus que la pluie pour lui rappeler qu’elle ne passerait pas une soirée tranquille.
Sans même sans rendre compte, ses jambes accéléraient la cadence, au point où elle en était, elle avait déjà l’impression de flotter dans le vide donc bon. Les premières grosses gouttes ne tardèrent pas à tomber sur les trois compagnons d’un soir. Le lieutenant grimaça, elle n’avait pas de capuche ni même de parapluie, quelques gouttes d’eau fraiches coulèrent dans sa nuque et se faufilèrent sous sa veste ce qui arracha à la jeune femme des frissons. Elle se disait qu’une bonne douche chaude après tout ça lui ferait le plus grand bien… Heureusement pour elle, l’entrée de son immeuble était en vue alors que la pluie gagnait en intensité. Cherchant ses clés dans son sac elle les sortit et s’engouffra en compagnie de Solf et d’Hayate dans le hall. Le chien s’ébroua avec violence envoyant de l’eau sur le sol. La blonde passa une main dans ses cheveux mouillés qui lui collaient à la peau, elle aurait mieux fait de les attacher avant de partir.
« Lalalala… Hiic… » Un homme titubant marchait dans le hall et glissa à cause de l’eau qui se trouvait pas loin d’eux, un bruit de bouteille brisé et l’homme râla. « Vin dious… v’là qui flotte dedans hic… » Il remarqua alors la présence du duo. « Soir hic… Belle soirée hein hic… » L’homme se releva, il empestait l’alcool de loin. Il s’approcha des deux, Riza se demandait quand il allait retomber vu comment ses jambes peinaient à le retenir. « Z’êtes mignonne mamzelle hic, si z’étiez pas prise… vous invite à boire hic… »
Le lieutenant grimaça, elle avait oublié qu’à cette heure les ivrognes rentraient et cherchaient souvent leur porte. Elle regarda l’homme et soupira. « Vous devriez allez dormir Mr… Vous en avez besoin… » Sans même laisser le temps au pauvre homme de répondre elle éloigna Solf avec elle suivis de près par Hayate. Montant les marches, elle s’arrêta au deuxième étage, levant les yeux vers l’alchimiste.
« Je suis désolée… Puis-je vous inviter à boire un café ? Pour vous remercier, ce n’est pas grand-chose, mais au moins vous serrez à l’appris le temps que l’averse se calme… Mais je comprendrais que vous rentriez chez vous. »
L’homme ivre râlait dans les escaliers, il essayait de les monter, il vivait au même étage que Riza…