Au Pas Soldat !

Pas de réplique ni de chichi, vous vous apprêtez à entrer dans une zone dangereuse, celle où je vous raconte tout sur moi. Si vous n'êtes pas un idiot fini comme mon frère, vous pourrez certainement voir comment je suis vraiment. Une femme Solide, aux idées fixes, qui ne détourne jamais son regard de son objectif. Encore est-il qu'il faut que je sois entourée des bonnes personnes. Car un homme n'arrivera à rien dans sa vie, mais s'il arrive à regrouper plusieurs autres soldats, il deviendra le roi du monde, suffit de savoir faire ressortir le courage du coeur des hommes. Chose que je me plais à faire, Briggs étant mon terrain de jeux et de vie, Personne ne peut se permettre de douter de ma parole et je ne peux trahir la confiance de mes hommes. C'est dans ses conditions que mon peloton et moi, nous avançons en monolithe vers la victoire.

Je n'ai aucun scrupule pour les faibles d'esprit et les fuyards. Il n'aura qu'à rester à pleurnicher chez eux alors que les vrais héros se battront avec détermination pour sauver les innocents de cette nation. Je suis très patriotique, rien en ce monde ne brisera mon amour pour ma terre natale, ses habitants, mes hommes. C'est dans cette vision que je souhaite devenir Führer, en plus de surpasser ce Mustang. Diriger, Central et Amestris comme j'ai dirigé Briggs, tu ne travailles pas, tu ne manges pas, les survivants à leur plus fort. Pas de place pour les faibles. Pour la milice, on s'entend que cette méthode permet de maintenir un équilibre fort entre ses soldats et leur supérieur. Tant que leur dit supérieur ne trahis pas leur confiance.

J'ai cette sainte horreur de la féminité, même si plusieurs me considèrent comme un symbole de la force féminine... En contre-partie, je ne me considère que comme un symbole de force. Mental et physique, tout comme le reste des Armstrong, je dois l'admettre que si mon frère n'a pas assez de courage et de force mentale, il a en contre-partie, une force physique qui fait plier ses ennemies. Digne pour un Armstrong, mais aucunement à mes yeux.

Mes valeurs sont ce qui me pousse à m'entourer de gens de confiance et à continuer de l'avant. Je ne regrette aucunement chacune de mes décisions que j'ai prises au court de ma vie et jamais je ne les regretterais. C'est ce qui fait de moi une Armstrong forte et capable de diriger cette famille vers de meilleurs jours même si elle vit déjà fortunée et aisément.

Une Femme, c'est ce que je suis, vous ne pouvez-vous y tromper en me voyant. Contrairement à mes deux autres soeurs qui ressemblent grandement à notre père, femmes aux allures fortes et carrées. Je suis fait un peu plus au barème de ma mère. Plus svelte, mais aisément aussi forte que mon père et ses progénitures. Je ne suis pas ce qu'on considère étant très féminin par contre, presque barbaresque, mais je garde quand même bonne tenue, montrant ma grande éducation au sein de la haute société.

J'ai hérité par contre de la blondeur des cheveux du côté de mon père, ce qui définit presque les Armstrong, le tout accompagné des petites houppettes qui frisent le bas de mes cheveux. Une énorme franche qui me passe devant les yeux, qui ne me dérange aucunement. J'ai toujours laissé mes cheveux détachés pour plus de liberté. La peau blanche comme l'hiver qui fait rage continuellement sur le mont Briggs, yeux d'un bleu puissant qui perce dans votre âme. L'attrait même d'une Amestrian. J'ai un visage assez doux, mais un regard très dur, des yeux en amande, contournée de longs cils. Des lèvres pulpeuses ajoutant encore plus à mon charme naturel.

Une taille assez grande pour une femme, rien de bien alarmant non plus, je ne fais pas deux mètres de haut comme la majorité de ma famille. Une poitrine ferme et bien ronde, juste parfaite pour mon corps entraîné. Un corps bien musclé, mais encore une fois rien d'alarmant, juste assez pour une personne normale. C'est à travers ses muscles que j'arrive à faire de grandes choses. La beauté de la force physique qui traverse les générations des Armstrong.

Mais assez sur mon corps, parlons un peu de mon attirail. Mise apart mon uniforme de soldat, je ne mets presque jamais de vêtement civil. N'étant que très rarement en vacance, je me permets quelque visite à mes parents dans les mêmes uniformes. L'uniforme bleu surmonté d'argenter, j'ai moi-même décidé de retirer la ''jupe'' qui compose le pantalon pour plus de flexibilités et de liberté de mouvement, chose que certains à Briggs ont décidé de faire de même. Le seul ajout fait à mon uniforme fus le manteau surmonté de fourrure pour les sorties à Briggs. L'hiver n'étant pas clément avec les faibles, je préfère être doublement préparé plutôt que de me faire jouer de mauvais tours, que ce soit par dame nature ou par nos ennemis.

Le mont Briggs,


Un mont ou le froid éternel règne en maitre sur les lieux, là où l'homme survit plus qu'il ne vit. Jamais je n'aurais crus cela possible. Un trépassement une seconde fois dans les condition métérologique de Briggs sont presque impossible et pourtant c'était bel et bien arrivé. Nous sommes Littéralement entourés de barrières naturelles qui emporte quiconque se croyant assez brave pour franchir ces monts sans équipement, ni Préparation. Mais encore est-il que quelqu'un a réussi là ou plusieurs Milliers d'hommes de Drachma ont échouer. Ce n'était pas le hasard qui Faisait les choses, ce n'était qu'une façon de plus de montrer que même Briggs pouvait avoir des lacunes, chose que je ne tolère pas.

Un matin, jour X  de l'an 1915,

- "GÉNÉRAL ARMSTRONG, GÉNÉRAL ARMSTRONG, S'IL-VOUS PLAIS!!

C'était les matins où on s'attend le moins à se faire réveillée par la voix Rauque et dévastatrice de mon sous-commandant Buccanner. Je me leva rapidement et enfila tout aussi vite mon uniforme, il continua de frapper ardemment contre ma porte, que cette dernière sembla vouloir céder sous la force de mon homme de main. Une fois l'uniforme bien enfilé, je pris d'un geste brusque, mon arme sur son socle, puis ouvris la porte d'un regard furax.

- "Au Rapport, Buccanner, expliquée-moi pourquoi vous hurlez et frappez contre ma pauvre porte aussi violemment de si bon matin."

Lui Dis-je au moment ou il ce mis au garde-à-vous. Je pris rapidement direction vers les salles plus achalandées de Briggs, pour commencer ma Journée pas les rapports matinaux.


- "Général, certains de nos hommes ont rapportés quelque chose d'étrange. Il semblerait que quelqu'un d'assez fou se soit infiltré dans Briggs, mais nous n'avons confirmé aucune présence contradictoire. "

Un infiltré ? Dans Briggs ? Soit cet homme était bien téméraire, soit il cherche la mort. Dans tous les cas, c'était un potentiel danger pour la brigade de Briggs et je devais trouver cet homme rapidement.

- "Un espion de Drachma ?" Dis-je en regardant Buccanner du coin de l'œil
- "Une possibilité, mais l'homme semble venir de l'intérieur."
- "Un Amestrian ?"

-"Les possibilités sont plus grandes effectivement."

Mais Pourquoi un Amestrian voudrait passer la limite entre Amestris et Drachma, et puis s'il voulait vraiment passer, il n'avait qu'à demander un permis de voyage à central. Un clandestin ? Un recherché ?

- "Avons-nous une liste d'hommes recherchés par Central ?"

- "Aucune pour le moment, mais si je peux me le permettre, général, pourquoi un Amestrian tenterait de fuir à Drachma plutôt que Xing ? C'est du suicide juste d'y penser. La majorité des hommes en cavale fuis vers Xing, non ?"

Il y avait une vérité dans ses paroles. Le pourquoi était et resterait sans réponse, mais la possibilité restait évidente. Je continuai de marché le long du couloir, réfléchissant à une manoeuvre à suivre pour chopper notre lapin en cavale au milieur de la tanière des ours. De déclencher une alarme ne ferait que lui donner plus d'opportunités de s'enfuir, de même qu'une réunion du peloton de Briggs. Il profiterait surement du moment ou plus personne ne surveille rien pour sortir ou entrer vers Drachma, si Drachma est bel et bien sa destination.

- "Avez-vous vérifier les vivres ? "
- "Vous croyez que ça pourrait etre le même homme ? "
-" Toutes les possibilités sont ouvertes, je ne laisse rien au hasard."

Mais encore est-il que personne n'attendrait aussi longtemps pour revenir voler à Briggs. Je vis Buccanner envoyer l'ordre à quelques hommes d'aller vérifier dans le garde-manger de Briggs, j'étais persuadée que notre homme en cavale ne pouvait pas être bien loin. Je continuai ma marche d'un pas décidé.

- " Posté des hommes aux entrées et sortis, je ne veux que personne ne sorte d'ici sans ma permission. Est-ce bien clair? "

-"bien, général!"

Puis je le vis s'éloigner et au même moment, Miles sortis de l'ombre.

-" Faites, le tour, discrètement et trouver-le, il ne devrait pas être bien loin. "

Il ne dit pas un mot et repartit. Je continuai mon avancée dans le dédale de couloirs de Briggs. Un monolithe ne pouvait pas mieux décrire le personnel et la bâtisse, nous ne formons qu'un seul corps. et pourtant, un petit rat a réussi à s'infiltrer pour ne faire je ne sais quoi. Je pris l'ascenseur en direction du toit, je commence toujours mes inspections par le haut pour terminer vers le bas à moins d'exception. l'air Frais du mont et son ciel bleu grisonnant m'aide toujours à mieux penser. surtout au moment de crise.

Une fois arrivée à l'extérieur, quelques hommes était sur le bord regardant au loin n'étant pas sur de quelque chose, je ne pus m'empêcher de leur demander ce qui ne va pas . l'un d'eux me pointa une silhouette qui s'éloignait dans les tranchées de Drachma. c'était donc notre petit rat qui s'enfuyait. Je pris rapidement l'un des Sniper de mes homme, gommelant des baka pour ne pas l'avoir abattue avant et visa correctement notre petit fuyard. Il ne semblait pas de nationalité Amestrian,mais son accoutrement laissait au doute, elle provenait certainement de nos terres.

Je me concentras, mesurant la porté du tir et le vent entre la tranchée, visant directement dans son dos je ne comptais pas le tuer non plus puis apposai mon doigt sur la gâchette,
Trois
Deux
Un

- " GÉNÉRAL ARMSTRONG, GÉNÉRAL ARMSTRONG!"

Déconcentration immédiate, je perdis ma cible de vue. Soupirant, je me retournai vers Buccanner.

- " Imbécile, il était à porter de Tir. !! QU'EST CE QU'IL Y A ? "

- " Eh....Bien.... Je viens au Rapport pour dire qu'il..."

-" Qu'il ? ... DITES BUCCANNER, JE N'AI PAS TOUTE LA JOURNÉE "

-" Qu'il s'est échappé!!"

Je me frappai ardemment le visage de la main, parfois travailler avec des hommes de muscles plus que de tête pouvais en demander beaucoup à une femme. Je détournai mon regard après lui avoir donné permission de se retirer. Respirant un grand coup, je regardai la profondeur de la tranchée de Briggs. Profonde et intimidante tout comme ses montagnes. Je me demande bien comment ce petit renard fera pour s'en sortir, si jamais Il ne meurt pas, il se remontera le bout du museau bien assez tôt.