Forum ouvert le 25/02/2014 Jetez un coup d'oeil à notre Organigramme. Beaucoup du prédéfinis du manga sont disponibles ! Prenez le temps de zieuter nos prédéfinis des membres !
D'après les rumeurs, Le Généralissime King Bradley aurait été vu dans les jardins du Q.G, tondant la pelouse avec un tablier rose.
Témoin effrayé - "Faites attention à vous ! Scar n'est pas un véritable humain, c'est un Dalek déguisé... Fuyons !!!" "EXTERMINATE"
Des gens cherchent des RPs ! N'hésitez pas à venir zieuter ici
Votez pour le forum toutes les deux heures ! Il y aura des nouvelles têtes et des nouvelles aventures ! Un post pour 250 cenz ! ~
Nous recherchons des méchants pour mettre la pagaille en Amestris ! Les infiltrés recrutent toujours ! Recevez en cadeau un bain de pied en porcelaine d'une valeur de xxxx cenz.
Sujet: Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16 Jeu 29 Mar - 14:19
25 novembre 1914
La soirée avait été grisante ! Logan laissait derrière lui une maison calcinée avec le cadavre d'une chimère qu'il avait mit plus d'un mois à retrouver. En réalité, c’était même elle qui était venue jusqu'à lui et elle l'avait fortement regrettée. Il ne parvenait pas à se détacher du sourire béat qui ornait ses lèvres striées. Ses vêtements dégoulinaient d'une substance gélatineuse et horriblement putride. Ses cheveux, d'ordinaire gris, étaient tâchés. Se mêlaient à ses fines mèches, des grumeaux verts et beiges qui ressemblaient de toute évidence à du vomi. Il s'arrêta en plein milieu de la rue, sortant son paquet de cigarette tout aussi humide et insista sur la roulette de son briquet, nullement perturbé par les regards alentours. Malgré son rinçage intempestif à l'eau juste avant de mettre le feu à son studio, l'odeur était tant immonde que personne ne s'approchait. Cette émanation de pourriture cachait la flagrance du sang qu'il avait lavé de son visage. La pointe des cheveux encore rosies, il parvint enfin à allumer sa cigarette. Logan poursuivit sa route, sac à dos à l'épaule en soupirant de bien-être.
Après avoir trouvé le chemin d'un hôtel douteux et miteux dans les bas-quartiers, le jeune homme prit la première chambre qu'il lui fut offerte en échange de quelques cenz et sauta dans la baignoire, tout habillé. Il tourna le robinet d'eau chaude au maximum, déversant tous les gels douches qui ornaient les contours de porcelaine dans la cuve. Il commença par frotter assidûment ses chaussures en toile rouge jusqu'à ce qu'elles deviennent aussi neuves qu’à leurs débuts. Elles retrouvèrent leur vive couleur et il les déposa au pied de la baignoire pour les égoutter.
« On lui a fait sa fête à celle-là. Elle est pas prête d'oublier cette soirée si la réincarnation existe parce que, putain, qu'est-ce qu'on s'est amusé ! C'était moins une ! »
Il essuya sa lèvre inférieure, percée par les dents d'un lynx en chaleur. Elle se remit à saigner sous son frottement régulier et il cracha dans l'eau du bain. Il nettoya son visage abîmé. Le garçon aurait pu être beau si une griffure épaisse ne venait pas marquer sa joue droite tandis qu'une autre, plus fine, marquait la gauche. Ses lèvres striées ne rendaient pas honneur à sa jeunesse non plus, tout aussi peu que le bleu qui commençait à marquer son œil. Ses deux oreilles étaient écharpées, l'une d'elle n'arborant plus que le lobe depuis ce fameux soir. L'opium n'étant plus présent dans son organisme, il sentit la piqûre de la blessure et siffla entre ses dents. Il mit un certain temps à déboucher son oreille du sang qui l'avait comblée et s'allongea dans la baignoire quand ce fut fait. Il ferma les yeux, les deux bras de métal sur chaque rebord immaculé.
« Quelle connasse... »
Les yeux mi-clos, il se remémora leur combat qui avait débuté à son désavantage. Lorsqu'il se souvint de la conclusion de ce dernier, un sourire instantané naquit sur ses lèvres :
« Quelle connasse ! Rit-il. »
Il retira son maillot et le jeta par terre, dévoilant son torse violacé par les coups et les griffes d'un renard qui était passé par là avant même qu'il ne rencontre par la suite celles d'une alchimiste, aussi chienne que coupante. Que ce fût Ban Silvereigh, Nora Souames ou Alasdaïr Bolton, aucun des trois n'aura eu raison du cœur qui battait farouchement sous cette poitrine amochée. Même Adalwen Nito n'avait rien pu y faire et encore moins son frère jumeau que Logan avait tué à petit feu il y avait deux jours de cela. Cela faisait un peu plus d'un mois et demi qu'il avait perdu son deuxième bras de chair et commencé à consommer de la drogue pour éteindre toute douleur. Depuis ce jour-là, ça avait été la descente en enfer, moins prudent que téméraire. Moins observateur qu'impulsif. Moins justicier qu'assassin. Mais Logan se sentait aussi vivant qu'à son premier jour, satisfait des victimes qu'il pouvait dès à présent rajouter à son palmarès. Il avait hâte de revêtir son costume lugubre pour repartir à la chasse, mais ce soir-là, quelque chose le taraudait d'avantage que de faire perdre la vie à une chimère. Sa drogue avait été souillée par la substance atroce que la chimère lynx lui avait jeté au visage. Tout son stock était bousillé et en pleine nuit, il n'allait pas trouver son dealer derrière le comptoir de son magasin. Il lui fallait subir les remontrances physiques que son corps s'employait à refouler jusqu'à l'aube. La pose récente de son automail au bras droit commençait à se faire ressentir. Il massa sa nuque, grimaçant. Il ne lui restait plus que de l'extrait de cola sous la main sans opium pour mettre la souffrance en sommeil. Malheureusement, l'extrait de cola n'avait pour but que de contrecarrer la somnolence que faisait subir l'opium sans avoir aucun effet sur la douleur éparse de son corps. Agité, Logan s'employa à se frotter énergiquement, plus pressé de trouver un moyen de se droguer que de réellement se laver. Néanmoins, même s'il ne cessait de penser qu'à la façon de ne plus ressentir un manque, il savait qu'il avait intérêt à être propre et discret s'il ne voulait pas se faire remarquer.
Il passa une heure dans la baignoire et d’avantage à laver ses vêtements qu'il sermonna bruyamment car ils mettaient trop de temps à sécher.
« Allez bordel de merde !!! Grouillez-vous ! On a pas toute la nuit ! Allez le feu.... Chauffe, bordel ! Chauffe ! Vous avez mit des glaçons dans les bûches ou quoi ?! Vous l'alimentez avec votre pisse, c'est pas possible ! Le truc est en train de s'éteindre ! »
Il passa ses mains dans ses cheveux, les agrippant par touffe, les yeux rivés sur son pantalon et son maillot qui s'égouttaient en face du feu de cheminée. Il se retrouvait en caleçon en plein milieu du salon commun de l’hôtel, étant l'unique pièce qui disposait d'une telle chaleur. S'il ignorait le regard ahuris de l’hôtelier, il semblait prêt à soulever le canapé pour déverser sa haine. Au bout du compte, il finit assis en face du pauvre garçon qui prenait les commandes de nuit tardives telles que la sienne, un coude sur le comptoir et un doigt entre les dents. Il le fixait dans les yeux, conscient de le mettre à mal et se réjouissait de cet effet. Celui-ci avait au moins pour vocation de le distraire de sa brusquerie et de son envie insensée d'opium. Mais alors que ses vêtements restaient invariablement trempés, le brun qui lui faisait face ouvrit la bouche, timide :
« Je peux vous en prêter, si vous voulez. »
Logan tapa du plat de la main contre le comptoir :
« Parfait ! Du noir ! Capuche ! Et des chaussures rouges. Plus vite que ça. »
Satisfait que sa combine est fonctionné, il attendit le pauvre garçon qui revenait avec un arsenal de vêtements propres. Lorsque Logan retira son sous-vêtement pour revêtir le pantalon à nu, l’hôtelier baissa doucement la tête comme résigné :
« Je… Je vous le donne. »
Logan esquissa un sourire avant de ranger ses bijoux de famille et de refermer la braguette :
« T’es le meilleur. »
Cet hôtel devait être suffisamment douteux pour que le garçon se plie avec tant d'ardeur pour ne pas décrocher son téléphone et appeler les flics. Si Logan savait encore comment choisir les endroits discrets des bas-quartiers, il ignorait totalement le tact. Le caleçon trempé qu'il avait retiré claqua violemment contre le comptoir lorsqu'il le mit là, éclaboussant un peu. Logan passa une main désinvolte dans sa chevelure grise, éparpillant quelques mèches épaisses sur ses oreilles abîmées et enfin, il revêtit la capuche par-dessus.
« J'me casse. Bonne soirée. »
Il referma ses lèvres dans un bisou volant avant de passer les portes.
~ Une heure plus tard.
Il y avait eu du temps à rattraper. Le bar était bondé de fêtards tardifs quand bien même c'était un mercredi. Le corps envahit de douleurs éparses, Logan avait commencé fort en imbibant vodka sur vodka. Il alla si vite que son cerveau n'avait pas le temps de s’acclimater et ce ne fut qu'une vingtaine de minute plus tard qu'il prit toute l'ampleur de l'alcool ingérée. Subitement, sa vision se troubla et ses sens furent totalement désinhibés. Il ne sentait plus la morsure des griffures sur son torse et ses joues, les bleus qui ornaient ses jambes et son ventre, les bouts manquants à ses oreilles, ni même la pression froide et persistante de son tout nouvel automail. Ce n’était pas aussi efficace que l'opium mais pour l'heure, cela suffisait à le lui faire oublier. Il alla récupérer son cinquième verre de vodka au comptoir avant de tituber entre les fêtards, capuche sur la tête. Une bonne moitié de l'alcool s'échappa des contours de son contenant avant qu'il n'atteigne une chaise et une table au fond du bar. Il s'affala dessus, manquant de se renverser en arrière. Les deux premiers pieds de la chaise claquèrent sur le sol, signifiant Ô combien la Terre était basse mais stable et Logan posa lourdement ses pompes sur la table. Ses chaussures rouges faisaient tâche sur le bois de chêne massif. Il se rendit compte qu'elles n'étaient pas lacées. Il avait oublié dans sa précipitation. Il but une longue gorgée de vodka avant de poser son verre sur la table. Du moins glissa-t-il son bras jusqu'à elle en pensant le déposer dessus alors qu'en réalité, il le fit claquer avec lourdeur. Logan retira sa capuche, totalement en chaleur et en nage dans ses vêtements propres et entreprit de faire ses lacets sans prendre la peine de plier les genoux pour ce faire. La langue coincée dans la commissure de ses lèvres, il ferma un œil pour cesser d'y voir double. C'est alors qu'il remarqua que la table était déjà prise et qu'une femme lui faisait face. Il releva la tête, plus haut que ses pompes et sourit.
« Salut ! »
Elle était habillée en noir elle aussi, pourvue de bas fins et sombres pour masquer ses jambes. Seules ses cuisses arboraient bien la couleur naturelle de la peau et Logan releva les yeux sur son visage encadré d'une chevelure blonde :
« On est jumeaux ! »
Il éclata de rire, brusquement et sans crier gare avant de remettre ses pieds au sol pour rapprocher sa chaise et s'emparer de son verre. C'était la première fois que l'alcool le désinhibait autant et que sa garde était si basse. Mais, semblait-il, que ceci avait pour effet de délier sa langue sans que celle-ci ne daigne vouloir tremper dans du sang. Il leva son verre avant de le terminer d'une rasade :
« Qu'est-ce tu bo... Bois ?! »
Invité
Who am i !
Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16
Sujet: Re: Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16 Jeu 29 Mar - 19:21
~ Lust is my gentle favorite sin~
La nuit commençait à étendre son règne sur la ville capitale. Cela faisait déjà quelque heures que je gambadais seule dans la ville, pensive. J'étais allée me perdre en plein coeur de Central, me baladant sans vraiment prêter attention à quoi que ce soit. J'étais dans une sorte de bulle hermétique au monde extérieure et de là je ressassais ce qu'il m'étais arrivée cet après-midi. Cela faisait presque deux éternités que des larmes n'avaient pas coulé le long de mes joues et j'étais encore surprise de ma propre réaction. Cette ville était fichtrement grande et il fallait un certain temps pour en faire le tour à pied. Le hasard voulu cependant que sur le chemin du retour vers la planque qui me servait de demeure actuellement, un magnifique couché de soleil orne l'horizon tandis que je traversais des allées principales de la ville. Ce spectacle ne dura qu'un instant, la teinte rosée du ciel assombrie par les grands bâtiments gris de la ville. Cela m'aurait vraiment plus, de prendre un instant à contempler le soleil se couchant, mais décidément cette ville était hermétique à toute preuve de grandeur et d'originalité. En soupirant, je croisais mes bras derrière ma tête et me remis en marche, sans trop me presser. Après tout, j'avais bien mérité de me reposer un instant aujourd'hui.
En me fiant à mon instinct, j'arrivais plus ou moins à cerner l'heure autour de ... dix neuf heure, environ. Un vent frais commença à se lever et les frissons qui commençaient à parcourir mes jambes à nues me firent comprendre qu'il était peut être temps d'enfiler quelque chose de plus adapté. Je ne craignais pas le froid, bien trop habitué à son étreinte, mais le vent, cela n'existait presque pas par chez moi. Aussi n'appréciais-je guère son étreinte. Mon estomac commençait lui aussi à m'envoyer des signes. Très bien, on se dépêche alors ! Je n'avais pas vraiment de plan pour ce soir, mais Sun, si elle était là, allait devoir passer sa nuit toute seule. Elle devait tout de même être assez grande pour se garder toute seule plus d'une journée quand même ! Non, ce soir j'avais envie de traîner dehors. Je voulais savoir ce que valais la vie nocturne de Central City. Et si je pouvais mettre le grappin sur un mâle sans défense au passage ... Quoi ? J'avais bien analysé le signal de tantôt et celui-ci était assez clair. J'avais un deuxième estomac qui réclamais sa portion. Et avec les récents événements, il est vrai que je n'y avais prêté que peu d'attention !
Profitant de l'heure peu avancée de la soirée, je fis un arrêt à un snack à emporter afin de prendre de quoi me sustenter. J'avais pris deux rations de nouilles à emporter, j'imaginais mal la petite rouquine capable de se faire à manger toute seule sans faire de dégâts, alors il valait mieux anticiper. Entrant en coup de vent, je posai la deuxième boite sur la table de ce qui s’apparentait à un salon et sans même prêter attention à sa présence ou non, je filai droit mettre le nez dans mes vêtements. Je fis tomber ma veste au sol, révélant mon corps déjà à moitié nu en soupirant. Le reflet de la vitre rendait une image assez plaisante de celui-ci, mais me fit également comprendre que la partie supérieure de mon corps subissait aussi le froid.
J'enfilais rapidement une brassière, dont le but était plutôt de cacher ces deux petites preuves de la fraîcheur extérieur que de vraiment me réchauffer. Je ne me sentais pas mal dehors, et la veste coupait suffisamment le vent pour m'en protéger. Par contre je n'avais pas vraiment envie que d'autres paires d'yeux se mettent à lorgner sur moi de manière très peu discrète. Après tout, c'était moi qui choisissait mes mâles, et pas l'inverse! Posant mes fesses sur ma couche, je retirais en vitesses mes chaussures. Je bavais avec insistances sur mes bas en porte jarretelle habituels, mais je ne portais pas ce qui allait avec et la flemme m'habitais fortement pour que je ne me change intégralement. Et puis il avait été convenue que je devais rester discrète … Qu'est-ce que j'y pouvais , moi, si les gens de ce pays n'avaient pas de goût et que mon style sublime les choquaient outre mesure ! Après un rapide coup d’œil, je me saisi d'une paire de bas noir, montant jusqu'à mis cuisse, suffisamment profond pour que ma peau en devienne totalement indiscernable dessous. Il était aussi assez épais, entre collant et grosse chaussette de laine, pour me protéger de ce vent infernal. D'un bond, je me retrouvais, pied presque nus, debout. Je sautillais sur place afin de constater le rendu de ce que je portais dans la vitre qui me faisait face. Hm non, ce n'était pas suffisant … Je saisi l'une de mes mèches blonde tout en réfléchissant et le déclic me vint un instant plus tard. Fouillant à vive allure dans mes biens, j'en sortis deux jarretières nouées dans la forme d'un nœud papillon et les glissa jusqu'à la rupture de mes bas, le nœud tombant sur l'avant de mes cuisses. Tout de suite, ça allait mieux ! Sautant dans mes chaussures, et renfilant la même veste que cette après midi, je repris la porte aussi vite que j'étais rentré.
Baguettes en main, je mangeais les nouilles que je m'étais prise plus tôt. La deuxième part serait pour Sun, si jamais elle arrivait à mettre la main dessus. Tout en me sustentant, je me remis à arpenter la ville, en quête de ce qui saurait me divertir ce soir : de l'alcool. Apparemment, ce n'étais pas le genre de lieu qui manquait ici. Comme quoi les Hommes savaient parfois se mettre d'accord sur certains points. Malheureusement, aucun de ceux que j'avais croisé jusqu'ici ne semblait assez bien pour moi. Je commençais à perdre espoir lorsqu'une lumière au loin titilla mes sens visuels. Un endroit assez classe, mais pas trop pour que l'endroit ne soit pas remplit de mondains inintéressant. Ce devait être sous les coups de vingt heure que je passais le pas du bar.
Comme prévu, le monde était au rendez vous, mais la place était suffisamment grande pour que des places restent disponibles et que l'endroit ne soit pas noir d'humain. D'un coup de main dans mes poches et d'oeil au comptoir, je saisi assez vite qu'il allait me falloir trouver une proie si je voulais m'abreuver. Telle une danseuse de ballet, je virevoltai vers un jeune homme qui commandait sa boisson. Dans une tornade de blond, je posai un coude sur le comptoir, appuyant ma tête sur ma main et plongeant mon regard émeraude dans le sien. Si le mot sexy avait besoin d'une définition, mon regard -mais aussi le reste de ma personne évidement- en était la parfaite description. Le jeune homme s'avança vers moi … et saisi sa boisson d'une main avant de s'en aller. Je restai un instant figé, sous le choc de ce qu'il venait de se passer. Connaissez vous la solitude ? Parce que dans un moment pareil. La colère commençait à me monter au nez, mais je ne m'étais pas assez imprégné de ses traits pour être capable de la reconnaître. La barmaid semblait n'avoir rien perdu de la scène et s’adressa directement à moi d'une manière qui permettra mon coeur.
« Ne vous en faites pas, vous êtes tout à fait charmante. Voilà une compagnie qui vous mérite »
Me dit-elle en glissant un verre remplit d'un cocktail que je ne connaissais point dans ma direction. D'un clin d'oeil, elle me fit comprendre que pour celui-ci, c'était cadeau. Elle aussi était tout à fait charmante .. peut être devrais-je m'essayer à d'autres types d'humain après tout … Après une baffe mentale, je repris mes esprits et la remercia chaleureusement. Je ne m'y connaissais pas trop dans les arômes de ce pays, mais ce breuvage n'était pas mauvais. Un peu trop doux à mon goût. Assise dos au comptoir, je sirotais mon verre tout en scrutant la pièce, aucune des personnes présentent ne semblaient assez ivre, ou ouverte, pour que j'y trouve de quoi me satisfaire. De toute façon, aucun d'entre eux ne me convenait vraiment non plus. Une paire de coude se posa sur le comptoir, et je senti une tête passer par dessus mon épaule.
« Chérie, c'est pas ici que tu trouveras chaussure à ton pieds m'est avis. Les beaux gosses sont soit gay, soit marié, soit trop peureux et ceux qui sont assez ouvert pour se laisser prendre son de vieux pervers crados. Crois moi, ça fait un moment que je bosse ici ! C'est la première fois que je te vois ici d'ailleurs ...»
Ma nouvelle amie la barmaid, de nouveau. Et malheureusement, elle semblait avoir raison. Tant pis je laisserai ma faim gronder un peu plus. Je tournais mon visage vers le sien, en souriant.
« C'est normal, je suis arrivé récemment en ville. Je dois dire, c'est bien la première fois que la simple vue de ma personne ne suffit pas à rendre un homme sur les genoux .. Les gens ont l'air vraiment ennuyeux dans cette ville ! »
Je l'entendis rire.
« Ne t'en fais pas ! Quand les lourdeaux de service vont se ramener on va tout les deux prendre pour notre grade ! Ces porcs n'ont pas toujours leurs mains dans les poches alors j'te conseille d'aller te trouver une table et de passer ta soirée en amoureux avec tes verres. Comme j't'ai dis, j'pense pas que tu trouveras quelqu'un pour toi ici. Des yeux comme les tiens on en voit pas en Amestris et avec les attentats j'pense pas que n'importe qui t'ouvrira sa porte malheureusement ! »
Des attentats ? Je comprend mieux maintenant! Pourquoi H as eu autant de facilité à monter les gens contre moi, pourquoi je me suis fait tiré dessus. Pourquoi Roy me sermonne pour que je me fasse discrète …
« Vous avez sûrement raison. Servez moi donc une vodka, jolie coeur. J'ai de la masse à noyer ce soir alors je risque de rester un moment. Passez donc discuter avec moi si le coeur vous en dis ! »
Sur ces mots je sortais un billet de ma poche que mes talents de magicienne dupliquèrent en deux pour des yeux non aguerri. Je laissai le change pour son pourboire, et je me dirigeai vers une table au fond de la salle. Je portai mes lèvres à ma boisson, la douceur du liquide … eh ! C'était de la vodka que j'avais commandé, pas un sirop de fraise ! Raah, les gens d'ici osaient appeler ceci une vodka … Une fois assise, le temps passa assez vite sans que je ne m'en rende compte, les verres aussi. Mes gênes de nordiste m’immunisait plus ou moins à l'ivresse, ainsi je ne ressentais pas encore vraiment son effet. Alors que je regardais ailleurs, un bruit sourd suivit d'un tremblement parvint de ma table. Je me retournai, curieuse, pour y voir une paire de pied provenant d'un étrange bonhomme. Euh … Bonsoir ? Je savais mon charme irrésistible, mais à ce point… L'homme mis du temps à se rendre compte de ma présence, et lorsqu'il le fit, il s’adressa à moi d'une manière bizarre. Étrangement, je sentais quelque chose de frais couler sur ma cuisse droite … Cet imbécile avait renversé mon verre en posant ses chaussures sur la table! Rageuse et alcoolisée, je me levais en me saisissant du verre le plus proche de moi et rendis la pareille à mon assaillant. Non mais oh , je n'allais pas être la seule à être ridicule, se trimbalant avec des habits trempés !
« Voilà, comme ça , là on est vraiment jumeaux ! »
L'homme avait une drôle de dégaine et je n'avais pas vraiment prêté attention à son physique. En revanche, il venait de ruiner ma boisson et je devais donc lever mes fesses pour aller me chercher un nouveau verre. Quoi que … Non. Je retournai m'asseoir.
« Maintenant, vous avez gagné le droit d'aller me chercher une vodka digne de ce nom ! Et ne comptez pas sur moi pour payer le verre que vous m'avez renversé dessus. »
L'imitant, je croisai mes jambes sur la table, dévoilant se faisant peut être un petit peu trop mes cuisses à en juger par les regards qui se tournaient vers moi. Au final, peut être que l'alcool commençait à me monter un peu à la tête …
Dernière édition par Magilia L. Merlyn le Ven 30 Mar - 20:58, édité 1 fois
Invité
Who am i !
Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16
Sujet: Re: Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16 Ven 30 Mar - 18:16
Il baissa les yeux sur le liquide qui avait imprégné son tout nouveau pantalon. C'était une odeur plus clémente que celles qu'il avait arboré jusque-là. Il ouvrit les jambes, chaussures délacées au sol, les paumes tournées vers le désastre. Sa jumelle souhaitait un verre. Logan inclina la tête. Il plissa les yeux. Un sourire étira les cicatrices qui ornaient ses lèvres et il se leva pour fourrer sa main dans sa poche, retirant le couteau qui s'y trouvait. Il appuya sur la sécurité et la lame s'avança à la hauteur du petit nez de Magilia. Il se courba, son maigre ventre en avant alors qu'il passait le couteau dans la couture de son pantalon, au niveau des cuisses. Il fit une entaille sur chacune des jambes, suffisamment grande pour qu'on puisse voir la peau laiteuse en dessous.
« Là, on est vraiment jumeaux, ma gueule. »
Il referma la lame et la déposa sur la table, les deux mains à plat sur cette dernière :
« Bouge pas. »
Le couteau-suisse laissé pour compte, Logan se poussa en arrière et fit quelques pas avant de trouver le bon équilibre. Il ne pensait à rien d'autre que de se mettre une vodka supplémentaire dans le nez, le cerveau bien trop atrophié pour faire davantage et réfléchir à ce qu'il disait ou faisait. Il n'avait plus mal et c'était la seule chose qui comptait. Logan pinailla un long moment avant de trouver la monnaie et se retrouva devant une grande barmaïd. C'était amusant lorsque les rôles étaient inversés, mais cette fois, il tenait à rapporter la commande.
[…]
Il tomba dans sa chaise en face de Magilia, les mains prises par une bouteille de vodka de deux litres. Le verre flouté était ombragé par ses doigts de métal. Le contenant prenait toute son ampleur sur la table qui parût soudainement petite. Habile, Logan sauta à pieds joints sur son assise, les genoux pliés. Le tissu de son pantalon mis à mal s'étira d'avantage sous cette posture et ses cuisses apparues autant que celles de sa vis-à-vis.
« Celle-là vient de Rush Valley. Il y fait chaud mais ça reste un alcool fort et tu sais pourquoi ? Quand on se fait greffer des membres de métal après s'être fait arracher la chair à nue, il vaut mieux avoir de quoi compenser. »
Il ricana et déboucha le goulot. Un détail ne manquait pas sur la bouteille. L'étiquette était à l'envers. Il s'agissait d'une bouteille de comptoir, prévue pour être à l'envers afin de servir les clients. Un article cher pour ceux qui savaient l’acquérir tel qu'un ancien serveur tel que lui. D'un doigt, il avança son verre vers lui et le remplit à ras-bord.
« Un bras en moins ça donne au moins envie de ça. »
Il le but d'une traite avant de le remplir à nouveau et de le faire glisser jusqu'à la belle blonde. Le verre s'arrêta comme par magie à quelques millimètres du bord de la table. Le garçon avait l'habitude de ce genre de tours. Même si son meilleur, selon lui, restait la strangulation. Il rit doucement, attaché à cette pensée. Il se mit à observer sa partenaire avec plus d'attention, se demandant si cette dernière pouvait être une chimère. Il fit rouler ses épaules qui lui semblaient aussi légères que si elles avaient été de chair.
« T'es humaine ? Tu caches pas un arsenal de griffes dans ton blouson ? Tss... Des merdes pareilles, ça mérite que de c... »
Il papillonna des yeux, surpris par l'adrénaline qui commençait déjà à bouillir dans ses veines à la simple mention des chimères. Il attrapa la bouteille et but à même le goulot avant de la reposer lourdement.
« Tu piges rien de toute façon. »
Personne ne comprenait. Personne ne les voyait. Pourtant elles étaient là, tout autour d'eux. Ses doigts de métal s'enroulèrent autour du goulot qui grinça sous leur emprise. Il s'ébroua pour dissiper cette pensée animale. Après tout, il avait déjà « mangé », ce soir. La teneur calorique d'un larynx serait-elle suffisante pour combler l'alcool qu'il ingérait ?
Il remarqua que pas mal de personnes regardaient dans leur direction et principalement dans celle de la jeune femme. Logan fronça un sourcil :
« Qu'est-ce qu'ils ont ?! T'es recherchée ou quoi ?! C'est quoi leur problème ? »
Invité
Who am i !
Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16
Sujet: Re: Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16 Ven 30 Mar - 22:27
~ Être à la hauteur~
Ce jeune homme était soit complètement stupide, soit complètement fou, mais cela me plaisait. Depuis que j'étais arrivée ici, ennuyer mon cher petit officier avait été ma seule source de divertissement. Une partie de moi s'était bien trop entiché de la petite rouquine pour que j'eus pris un quelconque plaisir dans notre petite cavale. Mais là … Le vie était tout de même drôlement faite : Lors de mes premiers pas à Central, j'étais en quête de divertissement à ma hauteur, et je n'avais trouvé qu'un lot d'ennuis ; ce soir je ne cherchais qu'a noyer je ne sais quoi dans la boisson et je tombais sur ce drôle de spécimen. Cela ne me déplaisait absolument pas, mais j'imaginais à quel point les choses auraient pu être différente si j'étais tombé sur lui en premier plutôt que sur Roy. A voir sa difficulté à tenir en équilibre sur ses pattes, l'alcool devait déjà lui embrumer totalement l'esprit, mais je sentais que la boisson n'était pas la seule raison de son côté décalé. Il y avait quelque chose d'autre, de bien plus profond, qui me laissait présager une soirée loin d'être ennuyeuse. Le garçon se planta devant moi, tout sourire, me laissant apercevoir une liasse de cicatrices que j'avais du mal à véritablement discerner au vu de l'éclairage du lieu. D'ailleurs, il ne m'en laissa pas vraiment le loisir. Il plongea une main dans sa poche et en ressorti un petit canif doté d'une multitude d'outils. Euh … Je devais me sentir menacée, là ?
En réalité, je me sentais plutôt vexée qu'autre chose. Un petit bidule si ridicule, pour moi ? Les gens de ce pays n'avait vraiment aucune, mais alors aucune idée de ce que je représentais ma parole ! La fine lame reflétant les lumières aux plafonds vint se planter devant mon nez, à quelques centimètres. Je regardais un instant le jeune garçon dans les yeux en haussant un sourcil. King était alors déjà presque à la portée de sa gorge. « Pouvez-vous vous faire suffisamment discrète le temps qu'on l'appréhende ? ». Sérieusement, Lou, penser à lui dans un moment pareil ? Mais au final, je devais plutôt remercier ce souvenir d'être survenu à cet instant pour compenser mon manque de lucidité, alcoolisée. Cette petite chose était loin d'être une véritable menace, après tout. Et je me savais être bien assez réactive pour ne pas être en danger, quoi qu'il puisse advenir. Alors si je commençais à monter sur mes grands chevaux et à utiliser mes vrais défenses, il n'allait pas falloir plus de trois jours pour que H me remette le grappin dessus. King, tout affolé qu'il était pointait le bout de son nez par delà ma brassière et c'est tout sagement que je lui fit retourner se terrer, plaqué sur le bord de mon sein droit. Oui certes cette cachette n'étais pas forcément la plus pratique si je devais réagir vite, mais au moins personne n'irait la chercher là bas. Et puis en l'état, je ne pouvais pas vraiment me trimbaler avec tout mes petits gardiens, alors je me contentais de mon favori.
Mais au fond, cela m’excitait d'être menacée de la sorte. La dernière fois, la situation ne s'y prêtait pas et il valait mieux calmer les tensions. Non pas que j'y attachais une grande importance, mais des innocents auraient pu être blessés, mon plan aurait pu aussi tomber à l'eau. Là, je pouvais un peu plus m'amuser à titiller le cerveau de mon opposant.
« Oooooh, et bien allez-y, essayez donc, pour voir. Profitez parce qu'un sang si précieux ne coule pas tout les jours. »
C'est ce que je lui aurait dis, si d'un coup la lame n'avait pas quitté mon champ de vision sans que je n'y comprenne grand-chose. Ainsi, il me coupait la chique, et ma réplique si bien préparée tombait à l'eau, dans les limbes de mon cerveau qui commençait à s'imbiber d'alcool. Zut alors ! Voilà que le jeune homme se penchait devant moi et commençait à découper son pantalon. Ceci fait, il se redressa vers moi, affirmant que désormais, nous étions de vrai jumeaux. J'éclatais d'un rire franc, me tenant le ventre tellement cette situation était inattendue. J'avais prévu d'être divertie ce soir, mais là on dépassait toutes mes espérances. Mes yeux commençaient à larmoyer tellement je riais. Deux pleurs dans une journée, mais d'origine bien différente. Décidément … Alors que je reprenais mon souffle, le garçon m'intima d'attendre ici et parti en direction du bar, posant son couteau sur la table. Tanguant tel un bateau en pleine tempête, je l'observais se frayer un chemin parmi les autres clients présents. Mon éclat de rire semblait avoir attiré des regards, mais j'avais tellement l'habitude d'être au centre des attentions que je n'en avais plus vraiment cure. Au bout d'un petit moment, je perdis la trace de la source de mon amusement et après quelques instants, je commençais à m'inquiéter. Avec ce qu'il s'était passé tantôt au comptoir … Si jamais celui-ci songeait s'enfuir et ne jamais revenir, je jurais de le retrouver et cette fois ci de lui arracher délicatement chaque centimètre de peau pour la lui faire manger ! Mais apparemment, je m'emportais de nouveau dans le vent et son retard n'était due qu'au fait qu'il se donnait à fond pour essayer de faire un pas devant l'autre et … qu'il venait de ramener une bouteille entière de vodka ?! Dieu si tu existes, tu aurais pu te manifester plus tôt !
Lourdement, le jeune homme s'affala devant moi. Il me parlait de Rush Valley, inconnu au bataillon. Et si je ne connaissais pas, cela voulais dire que ce qu'il me rapportait là n'était qu'une vulgaire bouteille d'eau. Autour du goulot, je pu apercevoir que ces doigts étaient fait de métal. Cela concordait bien avec ses cicatrices aux visages tiens .. Mais cela ne m’intéressait guère. Je commençais à bien trop m'amuser pour m'encombrer de détails inutile comme, sa vie par exemple. Je pouvais aussi comprendre qu'il ne faisait pas sa référence dans le vent. Au final cette boisson aurait peut être un peu de piquant, si elle avait été conçue pour les blessés graves. Mais bon, je ne voulais pas non plus me faire de fausses joies. Discrètement, j'essayai de lui arracher la bouteille des mains. Mais au moment ou j'allais refermer ma poigne sur la bouteille, il la leva dans une autre direction pour se servir un verre. Soupir. J'entrepris alors d'utiliser mon autre main pour lui dérober mon du. Une nouvelle fois alors que j'étais à deux doigts de m'emparer du butin sacré, la bouteille se leva et vint heurter un nouveau verre. Le faisait-il exprès ?! Heureusement pour lui, le verre qu'il avait tardé à remplir semblait m'être destiné puisque l'homme au bras d'acier poussa le verre dans ma direction. Un geste bien mesuré puisque celui-ci s'arrêta juste avant le bord de la table. C'est qu'il avait de l'expérience en bouteille le petit !
Regardant l'homme dans les yeux, je bu la boisson que j'attendais depuis si longtemps d'une gorgée, et la déception fut à la hauteur de mon amusement. Franchement, même une … Limonade était plus corsée que ce jus d'eau qu'ils servaient dans ce pays ! Je soupirais de nouveau, et soûlé de n'avoir aucune boisson à ma hauteur je jetais le verre derrière moi, celui-ci ne méritait plus d'être dans mon champ de vision, ignoble réceptacle indigne de ta lignée ! Ce faisant, le garçon semblait me regarder avec insistance avant de me poser une drôle de question : si j'étais humaine ? Ahaha. Bien sur, que non. J'étais bien au dessus de tout ce petit peuple. J'étais la plus grande sorcière que ce monde n'ait jamais connu. Et je remarquais avec agacement qu'il ne le savait pas encore ! Aussi je commençais à ôter ma veste, la chaleur du lieu commençait à devenir suffocante. Mon haut descendais jusqu'au dessus de mon nombril, révélant sûrement un peu trop de chair pour l'assemblée qui m'entourais. Mais que ces idiots tentent quoi que ce soit et c'était avec leur propre sexe dans la bouche qu'ils allaient rentrer. D'ailleurs, c'est ce moment précis que choisi le jeune homme pour me faire remarquer que la quasi totalité du bar me regardait d'une manière un peu trop insistante. Ah, il allait avoir besoin d'une petite explication ! Je bondissais sur la table, un pied un peu en avant de l'autre, dans la position d'un révérence.
« Humaine ? Ahahah. Ayez un minimum de respect devant celle qui vous fait face, s'il vous plait. »
J'entamais une petite danse, tout aussi gracieuse qu'à mon habitude malgré l'alcool qui courrait mes veines.
[/color=#ff66ff] « Je suis la plus grande magicienne que ce monde n'ait, et ne connaîtra jamais. Je suis la plus magnifique de toutes. La fameuse Ma….. »[/color]
Oups, pour la discrétion c'était un peu rappé. Il allait falloir rattraper le coup. J'attrapais une de mes boucles dorées.
« Lou ! Malou ! Ainsi comprenez tout ces regards qui vous jalouse d'être en ma présence.»
C'était stupide. Devoir cacher ma propre identité ! Et puis en plus, personne ici n'était foutu de connaître ma véritable identité, aussi splendide que j'étais ! Pirouettant une nouvelle fois, ma vue commençait à devenir floue. Hm, peut être avais-je un peu trop abusé, dans mon état, des tours sur sois-même ! Le tournis me déséquilibra, et je glissai de la table. Étrangement, mes fesses n’atterrirent pas au sol. Un homme de la foule venait de me rattraper au vol, avant que je ne finisse au sol. MAIS. QUI. ETAIT. IL. POUR. OSER. INTEROMPRE. MON.VOL.MATRISE ? En plus de cela, je sentais ses mains s'aventurer un peu trop sur ma chair. D'un coup de nerf, il s'en fallut de peu pour que King ne transforme cette pièce en un véritable bain de sang. Me contrôlant in extremis, je me détachais de l'étreinte non consentie et, du revers de la main, je giflais l'homme dans mon dos. Le soufflet ne semblait guère lui plaire, mais s'il restait autour de moi un peu plus longtemps, la suite n'allait point le satisfaire non plus.
« Toi et ton copain, là. Si jamais je vous reprend à moins de dix mètres de moi, appelez vos famille, parce que l'on ne retrouvera pas assez de vous pour un enterrement. »
Mes deux émeraudes semblaient suffisamment laisser transparaître mes émotions pour que les deux hommes se retire sans chercher leur reste. D'un grincement de dent, je retournais m'asseoir à ma table, arrachant la bouteille des mains du jeune homme pour en boire une quantité bien trop exagéré. Fallait-il que j'aille jusqu'à Drachma chercher une bouteille pour avoir une véritable boisson ou quoi ? Je reposais la bouteille bien entamé devant mon camarade dans un vacarme qui fit trembler la table.
« Ceci est LOIN d'être à la hauteur ! TROUVEZ MOI QUELQUE CHOSE A LA HAUTEUR ! Que l'on boive pour de vrai !»
Sujet: Re: Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16 Lun 16 Avr - 8:39
Logan s'empara de la vodka que Magilia déposait sur la table. La jeune femme devait se prendre pour la reine de Donbachi. Elle exigeait autant qu'elle piaillait son identité et Logan pouffa dans le goulot de la bouteille qu'il maintenait au-dessus de sa tête. Il s'arrosa les cheveux en ôtant ses lèvres. Le temps qu'il repose l'ustensile alcoolisé ne fut pas assez succinct pour éviter la fuite. Il se redressa, le dos courbé et le nez à quelques millimètres du visage de sa camarade de beuverie. Son regard perçant ne perdait rien de sa folie malgré l'absence de drogue. Il se gratta le cou convulsivement avant de répliquer d'une voix étrangement basse :
« Tu connais la sensation d'arracher un bout de quelqu'un ? Trancher la chair à vif et l'entendre hurler ? »
Il partit d'un éclat de rire qui vola haut avant de redescendre tout aussi vite. Il venait de revivre ce moment précis comme absorbé par la lecture d'un livre. Il se lécha la commissure des lèvres d'un geste si vif que cela ressemblait à une langue de reptile.
« C'est un moment exaltant ! Je le trouve drôle. C'est comme entendre une vieille bonne blague chaque fois que ça se reproduit. Mais tu dois connaître puisque tu parles de mettre des hommes en miette. Tu n'aurais pas peur de le faire ? Pourquoi des menaces en l'air ? Fais-le et ils ne reviendront plus ! »
Il attrapa son couteau-suisse qui était resté sur la table et le fit claquer dans la paume de la jeune femme lorsqu'il le lui remit :
« Fais-le et tu l'auras ta boisson à la hauteur. Boire à même le cœur à quelque chose de juteux et filandreux en même temps, tu vois ? C'est plein de fils ! Tout pleins ! »
Ses doigts s'agitaient comme s'il venait de voir un jouet qui lui donnait envie. Sa gorge était offerte à la moindre menace. Il n'avait pas peur. La vodka vagabonde perlait dans ses cheveux gris. Il s'étira, sans omettre aucun de ses membres et profitant du sommeil de la douleur. Il n'avait plus mal. Il se sentait d'attaque. Voir la jeune femme se débattre auprès de ses agresseurs avait eu un étrange effet sur lui. Comme une drogue de substitution, il avait sentit l’adrénaline se frayer un chemin. Elle lui faisait oublier durant ce laps de temps combien il avait envie d'opium. Les yeux animés par son récit, il poursuivit :
« Lou... Comme le loup. Ahouuuu !!! »
Il tapa du plat de la main contre la table avant d'exploser de rire. Ses doigts se refermèrent sur le goulot de la vodka une nouvelle fois :
« Comme un animal, tel que l'on est... Nous le sommes tous ! Mais la question c'est... Quel genre d'animal es-tu ? Celui qui raconte des cracks ? Celui qui n'est pas à la hauteur ? »
Il referma sa main de métal sur celle de Magilia, dans laquelle il avait déposé son arme :
« Va le mettre en pièce, comme tu as dis. C'est inutile de menacer les gens en l'air. Inutile si ce ne sont que des mots. Les mots, c'est trop facile. »
Il attendit une réaction quelconque, jubilant d'avance à l'idée de voir la jeune femme passer à l'action.
Invité
Who am i !
Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16
Sujet: Re: Sexy and I Know It [Pv Magilia] +16 Dim 21 Oct - 13:14
~ lose yourself to .. death ?~
Un frisson me parcourait l'échine. Comme un retour bref de lucidité dans mon esprit qui, malgré son expérience et sa robustesse, se retrouvait ma foi bien embrumé. Cette sensation reflétait bien des prémices de peur, mais aucunement lié au monde qui m'entourait. La question de mon interlocuteur avait réussi à passer toutes les barrières mentales que j'érigeais afin d'éviter de déraper dans ce pays. Si à Drachma j'avais vécu de vengeance ce n'était pas cette image que je voulais transporter ici, dans un pays qui ne connaissait pas cette facette de mon personnage. Mais l'alcool semblait réduire tout mes efforts à néant puisque cette colère virulente contre ceux ayant oser me blesser devenait de plus en plus difficile à contrôler. En très peu de temps, j'avais déjà eu ma dose de problèmes. C'était sûrement cela qui effrayait le peu de lucidité qu'il me restait : de créer encore plus de problèmes en me montrant incapable de me contrôler. Je fixai la table d'un air sérieux, frissonnante.
« J'aurais préféré pouvoir répondre non à cette question. »
Je fermai les yeux un instant, en les rouvrant mon sourire naissait de nouveau sur mes lèvres et le sérieux dont j'avais fait preuve durant quelques secondes s'était totalement volatilisé. Je me penchai en avant vers le jeune homme.
« Tu sais … je suis déjà morte une fois. Alors en avoir peur après l'avoir côtoyé, meh ! C'est à ce moment précis que tu te sens libéré de tout, quand tu meurs. Quand tu reviens de ce genre de sommeil tu te sens … vivifié. »
C'était à mon tour de rire. Je faisais tourner le couteau qu'il avait déposer dans ma main entre mes doigts, avant d'ouvrir ma main et de le laisser en suspension au dessus, la lame pointant vers ma paume. Je faisais descendre la pointe du couteau jusqu'au contact de ma peau, avant de le faire repartir un peu plus haut, relevant les yeux vers lui. Le contact des mains du jeune homme avait beau avoir été glaciale, je n'y avais prêté absolument aucune attention. Le peu d'attention qu'il me restait, je le consacrais à trouver une solution. Je ne pouvais tuer dans ce pays, et d'ailleurs je ne faisais pas cela sur commande. Avais-je déjà obéi à un ordre dans ma vie, de toute façon ? Cependant, l'homme qui me faisait face semblait assez déterminé à avoir ce qu'il voulait. Son regard respirait la mort. On s'était peut être bien amusé jusque là, mais pour éviter les problèmes il allait peut être falloir s’éclipser, même si ma curiosité tentait de me pousser à rester. Je reposais le couteau sur la table, haussant un sourcil.
« Quel intérêt y a t-il à chasser des proies qui n'en valent pas la peine ? Ce n'est pas mon problème s'ils sont assez faible pour avoir peur de simple mots.
Du même temps, j'avais fait virevolter King autour de moi. D'un seul coup, celui-ci se ruait tel un bourdon sur le groupe d'homme qui m'avait touché tantôt. Deux d'entre eux se retrouvait nu leur vêtement en lambeaux, tandis que le troisième s'élevait contre le mur, King plaqué contre sa gorge. Aussi vite parti, aussi vite revenu, je rattrapai ma carte au vol, laissant l'homme chuter d'un bon mètre au sol. Il était peu probable que qui que ce soit ai compris ce qu'il venait tout juste de se passer, mon petit King savait se faire discret. J'eus un léger rire
« Je ne savais pas qu'il y avait des fantômes dans cet endroit. »
Que faire, maintenant ? Un petit tour pour disparaître ? Non je n'avais pas vraiment envie de partir si tôt. La démence apparente de celui qui m'accompagnait dans la boisson m'intriguait, et même si tout mes sens me dirigeaient vers la sortie, j'avais le vain espoir de m'amuser sans me mettre en danger ce soir.
D'un pas léger, quoi que vacillant, je me dirigeais vers le comptoir. Je sentais des regards se tourner vers moi tandis que les trois hommes quittaient l'établissement sous un rire presque général. Certain d'entre eux me soupçonnais sûrement d'être une sorcière folle qui maîtrise les esprits ou je ne sais quoi, mais si je marchai librement cela voulait dire qu'ils avaient soit trop peur pour me dire quoi que ce soit, soit qu'ils n'y croyaient pas vraiment eux même. L'un et l'autre me convenait, pourvu que l'on ne pénétrait pas mon espace de sécurité de contact humain. Arrivé au comptoir, je scrutai derrière la barman si ce que je cherchais se trouvait ici … bingo ! D'une pirouette je me retrouvais face à la serveuse.
« Ma jolie .. y aurait-il moyen de faire fonctionner ce petit appareil de manière assez bruyante ? Je trouve que ça manque … d'énergie dans l'air! »
De part son regard dubitatif, je compris que ma question ne devait pas être si mondaine dans cet établissement. Mais j'avais vraiment envie de musique, j'avais envie de bouger, mais si possible, sans avoir à tuer qui que ce soit !