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Yashwant Aegwyn - L'enfant Indigne [FINITO]

MessageSujet: Yashwant Aegwyn - L'enfant Indigne [FINITO] Yashwant Aegwyn - L'enfant Indigne [FINITO] EmptyDim 11 Mar - 19:28
Yashwant Aegwyn

Âge : 35 ans
Nationalité : Ishval
Métier(+ rang pour les militaires) : Ancien Professeur, exerce maintenant ce qui se rapprocherait de maire.
Etat civil : Marié à Diane Aegwyn
Spécialité : Sabre, physique et maths.
Objectif : Offrir aux survivants Ishval un endroit où vivre en paix.
Groupe : Ishvals
Caractère

Qualités - Intelligent, agile, perspicace, altruiste
Défauts - Alcoolique, pantouflard, ogre, peu expressif sobre

Malgré les temps durs, il faut garder la tête froide et ne pas se laisser abattre. Abandonner maintenant pouvait signer la chute d'un bon nombre de personnes, d'enfants et d'innocents. C'était cette maigre consolation qui encourageait Yash dans son œuvre. Bon nombres d'individus n'aurait pas eu la force d'entreprendre cette tâche titanesque, mais avait-il le choix ? Certes, à cause de son enfance un peu trop cadrée, il n'avait que très peu d'attache au peuple Ishval. Même sa foi était différente de celle des autres Ishval. Bien sur qu'il croyait en l'absolu d'Ishvala, mais sa manière. Manière qui permettait l'existence des sciences, qui avouait que l'alchimie était peut être un bien plus qu'un mal. Il avait tout de même volé au secours des siens quand les choses avaient vraiment tourné au vinaigre. Lui aurait pu tranquillement rester vivre chez lui à East City, il était déjà bien intégré parmi les Amestrien et ses jours ne seraient pas mis en danger. Mais pourtant, il l'avait fait. Il y voyait la un devoir et l'application de l'un des enseignements d'Ishvala. L'altruisme, certes, mais surtout l’acceptante et le pardon. Chacun avait le droit de vénérer le grand dieu à sa manière, ou même de ne pas y croire.

Cette ouverture d'esprit, il l'a devait à la dureté de son enfance. Enfant rebelle, il avait du mal à accepter, malgré tout l'amour qu'il lui portait, que la destiné de son frère et la sienne soient toutes tracées. Était-ce de la jalousie, puisque l'avenir de son frère s'avérait plus brillant que le sien, peut être au début, mais c'est cette envie de détachement qui l'a poussé à s'instruire sur le monde. L'on découvrit rapidement que Yash était aussi doué avec son corps qu'il était agile de son esprit. Sa curiosité et sa soif de savoir fit grandir en lui cette envie de changement, mais c'était surtout son refus de l'autorité qui avait le plus de mal à passer avec sa famille. Eux n'étaient pas aussi ouvert d'esprit vis à vis des sciences et étaient très à cheval sur l'autorité et le respect des aînés.

Malgré tout, Yash reste quelqu'un de très respectueux de la vie. Même si une grande partie de son passé orbite autour des armes et de la violence, il en est venu à détester cela. D'ailleurs, il trouvait le rôle que l'on lui destinait au sein de la communauté très contraire aux enseignements Ishval. Il est du genre à approcher les problèmes d'un calme placide et est toujours très ouvert à la discussion. C'est sûrement cette faculté qui lui a permis de s'intégrer si facilement en Amestris. Enfin, même si sa voie lui semblait bien plus complète et ouverte que le culte d'Ishvala de ses pairs, il prenait tout de même quelque liberté. D'aucun pourrait souligner son estomac, métaphoriquement appelé le gouffre sans fond par sa femme. Lorsqu'on le voit manger, on a du mal à croire que c'est cet homme qui a choisi d'aller vivre dans un camp de fortune pour rassembler ses semblables et y fonder un nouvel havre de paix. C'est sûrement son plus gros soucis là bas, le rationnement, qu'il s'agisse d'ailleurs de nourriture, ou d'alcool. Car en effet, son estomac ne se remplit pas uniquement d'amour et d'eau fraîche. Plutôt de l'amour de sa femme et de sa fille, d'un bon repas, et de beaucoup, beaucoup de Rhum.

Le plus impressionnant dans cette histoire, est que la transformation de Yash lorsqu'il s'alcoolise n'est absolument pas brutal. Il devient juste plus social et s'enferme moins dans sa bulle. Comme o dit, il n'a pas l'alcool mauvais et conserve ses principes même ivre. Il ne se bas ainsi jamais, considérant de toute façon les matchs comme non équitables pour ses adversaires. L'on pourrait également souligner son plus gros défaut : l'amour qu'il voue à son oreiller. Bien que capable de vivre de très peu de sommeil, l'Ishval a un mal fou à se tirer du lit. Il sait même que parfois, ne pas aller se coucher est une meilleure stratégie que d'y aller pour quelque heures, qui ne se révéleront être au final que des tours en rond dans son lit, par flemme d'y sortir.

Capacités & Inventaire

Sabre. Durant toute son enfance et une partie de son adolescence Yash fut entraîné au sabre pour devenir le protecteur de son frère aîné, destiné a succéder à son père au sein du culte d'Ishvala comme l'un des prêtres émérite. Devenu ambidextre au fil des années, Yash se bat avec une aisance déconcertante. Pourtant, il n'aime pas cela. Il ne se battra vraiment qu'en dernier recours ou pour protéger sa famille. Il a vraiment une haine de la violence et des armes, surtout depuis Ishval. Mais il sait qu'un jour ou l'autre,
cela pourrait sauver la vie de quelqu'un.
Inventaire : Son Sabre cérémoniel, seul objet de sa famille qu'il a conservé pendant une majeure partie de sa vie. La lame a subi plusieurs interventions afin de conserver sa
finesse.

Il porte aussi une paire de lunette aux verres non correctifs. Cela servait à mieux coller à son rôle de professeur et à, dans une certaine mesure, cacher la teinte de ses yeux. Par habitude, il les porte toujours de temps en temps, surtout lorsqu'il rencontre des Amestrien, mais n'en a aucunement l'utilité.  


Histoire

Mon histoire débute le 26 juin 1879, alors qu'au sein d'Ishvala, une famille s'apprête à célébrer la naissance de leur second enfant. Cet enfant, en qui il plaçait de nombreux espoirs. Cette famille d’ascendance très lointaine, était l'une des plus respectée au sein du culte d'Ishval. Le père de famille, vu comme un prophète parmi ses pairs, était un de ces hommes capable de décider si oui, ou non, deux jeunes âmes pouvaient s'unir. Si oui, ou non, Ishvala reconnaissait un enfant comme légitime. Malgré ses responsabilités énormes, l'homme savait rester sage et juste, au yeux de tous. Son premier fils, d'ailleurs, était celui dont la destinée était de le remplacer. C'est aussi ce soir la, que ma famille songeait sceller le mien. Entre les pleurs et le sang, mon père me levait dans les airs, comme s'il attestait de la marchandise, avant de m’apposer un tatouage de feu sur le côté droit de ma poitrine. Cette marque au fer rouge symbolisait mon avenir. Celui de gardien, de protecteur. Cette marque, d'ailleurs, je la porte encore, parmi d'autre cicatrice.

Je grandis donc avec cette seule et unique perspective en tête. Mon frère deviendrait un homme autant respecté que mon père et moi, je marcherai dans son ombre afin de le protéger de tout les maux du mondes. En quelque sorte, mes parents avaient sacrifié leur second enfant pour le bonheur du premier. J'avais accepté cela pendant de longues années composant mon enfance. Celui qui m'apprenait à devenir l'homme que je devrais être n'était autre que mon oncle, cadet de mon père de seulement quelques heures. Homme droit et honnête, il avait accepté son destin sans broncher, mais ne semblait pas si satisfait que cela à l'idée que l'histoire ce répète.

Pendant de nombreuses années, mon frère et moi avons grandi comme deux frères normaux dont l'écart d'age d'un peu plus d'un ans ne créait rien d'autre qu'un sentiment de protectionnisme inversé. Inversé, en effet, car dans l'histoire, c'était moi qui était destiné à le protéger. Notre séparation en fut de plus rude. A l'âge de six ans, m'a famille m'imposa la présence de mon oncle à longueur de journée. Je ne pouvais plus voir mon frère, et mes parents agissaient comme si je n'existais pas lorsque je les croisais. Il paraîtrait que ce comportement visait à m'endurcir et à comprendre la notion de sacrifice et d'humilité. Tout ce que j'en retins, c'était cette souffrance croissante et ce sentiment de rejet des miens.

Les nôtres, gardiens, avions un style de combat particulier et bien différent des autres moines du culte. Nous nous battions avec grâce, armé d'un sabre recourbé dont notre peuple du désert avait le secret. Cet équipement pouvait sembler ridicule face à l'armement des autres, mais il était plus symbolique qu'autre chose. D'autant plus qu'à cette époque, la plus grande menace qui guettait notre culte n'était qu'interne. En effet, même si nous tous étions des enfants d'Ishvala, il existait tout de même des conflits, notamment d'intérêt et de pouvoirs. Il va de soit, que même au sein d'une religion, il y avait un leader. Et ce leader détenait le pouvoir de son peuple, aussi dévoué à la paix soit-il. C'était pour cela que nous existions, pour empêcher l'assassinat des hauts-prêtres. Mon oncle m'apprenait donc à me battre, mais aussi à devenir un homme, et à respecter le culte d'Ishvala. Il m'enseignait donc chants et prières, que ma mère m'avait déjà contée dans ma jeunesse, et à comprendre l'Ishval ancien.

Contre toutes attentes, c'était de lui, que provenait ma curiosité et mon envie de rébellion. En effet, mon oncle m'apprenait aussi la liberté de chacun, l'ouverture et la tolérance. Sous sa façade de bon petit soldat, qui avait pleinement accepté son rôle, résidait une âme ardente rêvant de parcourir le monde. Il m'encourageait aussi à lire, beaucoup, et à m'instruire sur le monde qui m'entourait. Ceci devant être fait en secret, c'était un petit rituel réservé à son oncle et moi, tard le soir. Cette soif de connaissance transformait peu à peu ma foi, pour tourner autour de question bien plus fondamentales. Que constitue la vie ? Pourquoi le temps s'écoule-t-il ainsi ?

A l'age de mes onze ans, l'on considérait mon entraînement privatif terminé, et après une maigre cérémonie, je fus de nouveau réunis avec mon frère. Notre relation en avait pris un coup. Il semblait bien plus froid à mon égard et ne me parlait que très peu. Mon père aussi ne semblait plus reconnaître mon existence. La seule dont le regard à mon égard ne semblait pas avoir changé était bien ma mère. Mais pourtant, ses envies semblaient refrénés par la laisse invisible que mon père lui passait autour du cou. Quand à moi, je poursuivais mon entraînement et, quand le temps me le permettais j’essayais de filer des livres dans ma chambre, maigre source de mon évasion spirituelle. Ce petit manège dura près de cinq ans. Cinq années pendant lesquels chaque opportunité était la bonne pour défier l'autorité de mon père, pour revendiquer mon droit de liberté. Jamais il ne n'écoutait vraiment, et je ne pouvais plus compter sur le soutien de mon frère. Mais je n'avais pas non plus la force de m'en aller, de tout quitter et de … m'enfuir ? Car oui, c'était bien ce que représentait mon départ, une fuite. Chaque ordre que je contestais, chaque fois que je m’immisçais dans des affaires qui ne me regardais point, je subissais l'un ou l'autre des châtiments corporels que l'on resservait aux insubordinations. Notre religion prônait la paix, mais ses défenseurs étaient forgés dans le sang et la douleur. Après toutes ces épreuves, le destin sembla tomber en accord avec moi et mes idéaux, et fini par briser mes chaînes, le jour où mon père découvrit que je m'instruisais sur les sciences en cachette.

Le déshonneur qui semblait le foudroyer semblait réellement intense. Pourtant, on ne pouvait pas vraiment dire que mon père s'était véritablement attaché à ma personne. J'imagine qu'il s'agissait la encore d'une histoire de symbole. Le fils destiné à la protection de son aîné, dévoué au culte d'Ishvala, s'instruisant dans des livres défiant cette croyance. Même d'ici, j'en perçois encore l'ironie. L'avenir nous montrera même que dans la plus désespérée des situations, un de nos comparse avait étudié l'alchimie que nous redoutions dans, sûrement dans le but de la comprendre et de la contrer. Si seulement les mentalités avaient pu être différente à l'époque ... Afin de laver son honneur, ma famille m’exila et rompu tout lien que j'avais avec Ishvala, me laissant dans les rues. C'était dans ce genre de situation que l'on pouvait voir l'importance de la position de quelqu'un. Le bruit avait vite fait le tour de notre peuple et tout le monde semblait avoir compris que j'étais devenu un indésirable parmi les nôtres. J'avais donc seize ans, et j'étais devenu un homme de la rue. Et cela pourquoi ? Par fierté et désir de liberté ? Mais il n'était pas le temps de s'en vouloir, cela était un signe d'Ishvala après tout. Cela signifiait que c'était à moi de trouver ma propre voie.

Ce temps d'exil parmis les Ishval me montrèrent une autre facette de notre peuple. Une qui semblait bien plus coller à nos enseignements. Un peuple aimant, pacifique où les conflits se révélaient rares. L'on me vint même en aide une fois ou deux, et ce bien que mon image avait été traînée dans la boue. Ces gens étaient bien différent de ma famille qui se prétendait comme l'image de notre peuple. Si seulement je pouvais le leur dire. Mais ma famille n'était pas la seule à faire partie des hauts ordres de l’Église, j'espérais sincèrement que les autres prêtres n'étaient pas aussi loin de la vérité que nous l'étions.

Si toutes ces années d’entraînements m'avaient bien appris quelque chose, c'était mon aversion pour les armes et le combat. Je m'y étais résolu lorsque je pensais que mon destin était de devenir le gardien de mon frère, mais désormais … Plus d'une fois, l'idée d'abandonner mon sabre dans le désert m'avait frôlé l'esprit. Pourtant, il était le seul objet que je conservais de ma famille, la seule attache. Alors même si c'était plus symbolique qu'utile, je le gardais à ma ceinture. Après tout, c'était là aussi la seule chose que je savais faire, alors m'en débarrasser n'était peut être pas une si bonne idée. Quelque temps plus tard, le temps venait pour moi d'aller à la rencontre de nouveaux peuples, notamment notre plus proche voisin : Amestris.

Les débuts furent difficile, de part ma pauvreté et mon origine. Arrivé à East City en 1895, je me rapprochais de la seule chose que je connaissais bien, les livres. Je fus surpris et émerveillé par la quantité de livres d'origines différentes que ces gens possédaient. C'était tout bonnement époustouflant. Comme je n'avais pas d'argent, ni de maison, je n'avais pas le droit d'emporter les livres avec moi. Mais la bibliothécaire semblait assez généreuse pour me laisser aller et venir librement parmi les livres. Il ne me fallut pas longtemps pour me rendre compte du retard que j'avais au niveau des sciences, de l'histoire, de la géographie … Ce sont ces même livres qui me sortirent de ma misère, lorsque la faim commençait vraiment à devenir un problème. De part le temps que je passais ici, la généreuse bibliothécaire me proposait de travailler ici, en tant qu'agent de surface. Apparemment, personne ne voulait vraiment s'occuper de cet endroit, et j'avais sûrement commencé à instiguer de la pitié parmi les gens d'ici. Pour moi, c'était parfait. Je pouvais continuer de m'instruire tout en devenant capable de me nourrir. Ishvala avait vraiment trouvé une route qui me correspondait, finalement. Certes, les difficultés n'étaient pas derrière moi. Je n'avais pas de quoi me payer un toit et lorsque je ne dormais pas sur place, c'était pour me reposer à la belle étoile. Mais au moins, j'avais de quoi laver mes affaires, faire ma toilette, et me nourrir.

Le peuple d'Amestris avait beau être différent du notre, j'y constatais tout de même des similitudes. Les gens semblaient bien plus fermé et pressé que chez moi, mais les remarques racistes n'étaient pas si fréquente que cela, et puis les gens comprenaient vite la raison de ma présence ici. Contrairement à ma famille dans le passé, je n'étais pas toléré ici, mais accepté et c'était plutôt plaisant.

Je rencontrais aussi une jeune femme qui passait très souvent à la bibliothèque. Elle semblait un peu plus jeune que moi, et passais bien trop de temps enfermée dans ses livres pour avoir un semblant de vie sociale. Ce qui était intéressant, c'était qu'avec le temps, je connaissais les livres qu'elle étudiait sur le bout des doigts. C'est d'ailleurs ainsi que se fit le premier contact entre nous deux. Au début, elle ne semblait pas vraiment apprécier ma présence, plutôt gênée, sûrement face à mes origines. Mais au fil du temps, ce sentiment semblait la quitter et avant de le savoir nous étions devenus amis. Cette jeune femme répondait au nom de Diane Aegwyn et m'était cadette d'un an. Elle était fille d'un policier réputé parmi les huiles d'East City. Ceci pouvant expliquer pourquoi elle ne voulait pas vraiment m'approcher au début.

Trois ans plus tard, en 1898, Diane et moi étions devenu plus qu'ami. Ce baiser que je lui avais dérobé au détour d'une page d'un livre traitant de l'analyse mathématiques était l'un des souvenirs que je chérissais le plus encore. Cette même année, Diane avait quitté le cocon familial pour s'installer seule dans un appartement plus proche de son lieu d'étude. En effet, et je n'y étais pas pour rien, Diane avait passé avec brio les concours d'admission à l'académie militaire, option police criminelle. En quelque sorte, elle suivait les traces de son père, même si lui considérait la police criminelle comme des enquêtes romancières de bas étages. D'ailleurs oui, j'avais déjà rencontré son père. Trop honnête pour son propre bien, elle lui avait parlé de notre relation. Si, il y a de cela un an, la pilule avait eu du mal à être digéré et ma présence vue comme nuisible, aujourd'hui, j'étais plus ou moins toléré à ses côtés. Peut être que son père avait eu un aperçu de l'amour que je vouais à sa fille. Et puis après tout, quel mal un agent de surface dans une bibliothèque pouvait-il lui faire ? Les parents Amestrien respectaient au moins la volonté de leurs enfants.

Telle une oracle, elle m'avait également sauvée. En plus de m'avoir libéré de mes chaînes émotionnelles, elle m'offrait un toit et un corps à chérir. Elle m'avait aussi poussé à m'inscrire à un concours de professorat, elle pensait que j'avais un véritable talent pour les sciences et qu'avec tout le temps que je passais derrière les livres, j'avais largement de quoi devenir l'un des meilleurs professeur de maths de la région. J'y étais de base allé pour lui faire plaisir, et à ma grande surprise, j'avais été retenu. J'appris plus tard qu'en réalité, un tel concours n’existait pas et que Diane avait fait fonctionner des rouages pour me mettre en relation avec le proviseur d'un collège. Ce que j'avais pris pour un concours était en réalité un sorte de test auquel il m'avait confronté pour vérifier les dires de Diane. Convaincu par ceux-ci, j'eus le droit à quelques mois de formation quand à l'enseignement et fus mis en situation dès lors à Central City. Le salaire était bien plus agréable qu'à la bibliothèque, et même si j'eus à affronter un simulacre de racisme auprès de mes collègues au début, ces préjugés avaient vite disparus. C'est en 1900, que Diane devient officiellement sergente dans une brigade de la police criminelle de cette même ville. Calmement, la vie suivit son cours sans que je n'entende parler des miens pendant deux ans.

Au bout de ces deux années, Diane dut être mise en arrêt pendant quelques mois. Après une union de nos âmes, la femme que j'avais décidé d'épouser un ans plus tôt, et qui m'avait accordé la bénédiction de porter son nom, était tombée enceinte. Dans le même temps, un vent de conflit planait sur Ishvala. Même si ma foi était demeurée intacte depuis lors, c'était un endroit du monde que j'avais presque oubliée. A la naissance de notre fille, Luna, Diane préféra abandonner son travail pour se consacrer à l'éducation de notre fille. Je savais à quel point elle tenait à son travail, et elle même savait que j'aurais tout à fait sacrifier le mien pour lui permettre de continuer. Mais son choix était fait. Plus tard, elle m'expliqua qu'elle avait fait cela pour ne pas avoir à faire du mal à mes pairs ; faisant partie de l'armée, si le conflit s'envenimait elle même aurait été envoyé au combat.

Étrangement, c'est durant cette période que j'eus de nouveau des contacts avec ma famille de sang. Je m'entendais désormais suffisamment bien avec mon beau père pour qu'il ait supplanté l'image paternelle que j'avais jusqu'alors. Et voila qu'au détour d'une soirée d'automne, un groupe d'Ishval encapuchonnés me prirent pour cible. Leur revendications étaient simples, et leurs visages pas suffisamment bien couvert pour m'empêcher de les reconnaître. Il y avait là mon père, mon frère et mon oncle. Comme on dit, au plus haut le vol, au plus dur en est la chute. Alors que mon oncle restait muet, les deux hommes revendiquait que je vienne en aide à ma patrie, utilisant mes liens avec le pays d'Amestris pour forcer les négociations. Selon eux, c'était là mon devoir. Comment auriez-vous réagi, à ma place ? Évidement, j'envoyais le groupe bouler au loin. Ces mêmes personnes m'avaient abandonnés, jeté au ordure comme si je n'étais qu'un outils dont on dispose et aujourd'hui qu'ils avaient besoin de moi, je devais être disponible ? Je pouvais, face à la réaction violente de mon père, imaginer à quel point le nom de ma famille avait du chuter pendant la dernière décade. Au moment où mon père s’apprêtait à lever la main sur moi, Diane passait le pas de notre immeuble, arme au poing. Je relâchais ma poigne autour du manche de mon sabre. J'avais beau haïr la violence, je n'allais pas laisser mon père me trainer dans la boue une nouvelle fois. En l’occurrence, c'était plus la colère qui parlait pour moi, mais cela ne changeait en rien mes intentions. Voir Diane descendre ainsi à ma rescousse, en courant, me rappelait deux choses. D'une part que sa simple présence suffisait à me calmer et à me montrer à quel point ce qu'il se passait était stupide. D'autre part qu'elle ne savait vraiment pas de quoi j'étais capable, arme en main. En effet, elle s'imaginait avoir à me défendre en toute situation, moi le grand pacifiste de la famille. Lui expliquant brièvement la situation, elle renvoya au loin ce simili de famille que je ne revis plus jamais depuis ce jour.

Je me souviendrais tout de même du regard de mon oncle ce soir là. Lui aussi était prêt au combat. En effet, si j'attaquais mon père, c'était mon oncle que j'aurais eu à affronter. Je me souviens tout à fait de la satisfaction dans son regard lors de mon retour au calme. Il semblait heureux que j'ai trouvé la paix. Lui était sûrement la vraie seule famille que je conservais de cette époque.

En 1908 les nouvelles arrivèrent chez nous telles une tempêtes. Le conflit entre Amestris et mon peuple d'origine avait pris des proportions démesurée. Cela faisait sept ans, depuis la mort de cet enfant. Qui était à la faute ? Plus personne ne cherchait à le savoir, tout ce qui comptait dans un camp comme dans l'autre était d'imposer sa vérité. Au plus grand dam de mes pairs, s'ils arrivaient à luter, malgré le manque de richesse, dans un combat à armes égales, aujourd'hui avait été décidé que les alchimistes s'en mêlent, et éliminent toutes résistances. King Bradley avait, en somme, annoncé un véritable génocide. Ne pouvant se résigner face à de telles annonces, nous prîmes la décision de venir en aide aux réfugiés. Confiant la garde de Luna à son grand-père nous nous dirigions vers le désert de l'est, vers mon passé. En réalité, nous étions bien trop sentimental, tolérant et altruiste pour laisser un tel massacre se perpétrer sans rien faire. C'était une quête bien dangereuse, et parsemée d'embûche, mais au final nous sortîmes physiquement indemne. Sur le champ de bataille, nous avions fait la rencontre d'un autre couple dans la même tranche d'âge que nous. Il s'agissait de deux médecins, que nous avons essayé d'aider en accompagnant les blessés qu'ils avaient sauvé à l'abri de la guerre. La nouvelle de leur meurtre fut, pour nous, un véritable choc.

La guerre en elle même, était d'une atrocité sans nom. Je ne reconnaissais plus ces pays qui m'avaient abrités pendant si longtemps. Rien, dans ce conflit, ne reflétait ce que j'avais pu voir. Des Ishvals remplis de haine envers leurs voisin. Des Amestriens qui en venaient à considérer les Ishvals comme nuisibles. Décidément, le peuple était un bétail si simple à berner. Malgré tout, je ne pouvais pas en vouloir à ces soldats, d'un camp comme de l'autre. Tous étaient exténués par cette guerre sans réel but, si ce n'est la mort. Tous ne faisaient qu'obéir aux ordres, pour survivre. Ceux qui étaient à la faute, ici se trouvaient bien sagement assis dans leur fauteuil de cuir, à planifier encore combien de gens il faudrait sacrifier pour que leur vision du monde persiste dans les cœurs.

A la fin du conflit, je savais pertinemment que je ne pourrais pas retourner en ville aussi simplement que j'en étais parti. Le cœur lourd, j'annonçais alors à ma femme qu'il était temps pour nous de quitter la route commune qui liait nos vies. Bien évidement, je ne parlais pas là de séparation, mais bien de prendre deux chemins parallèles plutôt qu'un simple et seul sentier uni. Elle savait bien ce que j'avais en tête, et après avoir passé de longues heures à tenter de m'en dissuader, elle fini par lâcher l'affaire. C'était la première fois qu'elle m'accordait raison sur un conflit nous opposant. De son côté, elle reprit son travail dans la police, profitant d'une promotion de capitaine à son retour et s'occupant de notre fille, tandis que moi je tentais d'organiser tant bien que mal, avec le soutien de Diane, la survie de ceux qui m'avaient renié par le passé. Ce n'était pas un simple hasard si Ishvala m'avait mis sur cette voie, et il était assez évident qu'il était de mon devoir de mener mon petit groupe à la survie. C'était au abord d'East City, que nous avions monté notre petit camp de survivant, et que depuis cinq ans, nous essayions de nous en sortir.

[HRP] Bon pour changer un peu j'ai essayé d'être plus concis et bref que d'habitude (et pour vous faciliter le boulot 8D) c'était rigolo comme expérience, mais j'suis pas convaincu que ça colle à ma manière d'écrire, j'suis pas totalement satisfait xD Enfin voila, à vous de me dire si cela vous convient![/HRP]

Un peu de vous

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Source de l'avatar : Sharrkan (Charles Quint) | Magi (anime)

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Shiho Han
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Notes
Ticket de Loterie:
Succès:

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Yashwant Aegwyn - L'enfant Indigne [FINITO]

MessageSujet: Re: Yashwant Aegwyn - L'enfant Indigne [FINITO] Yashwant Aegwyn - L'enfant Indigne [FINITO] EmptyJeu 15 Mar - 10:56


Yashwant Aegwyn - L'enfant Indigne [FINITO] Tumblr_inline_ndtc2fFNqR1t0l2cz

• Caractère


Euh... Je n'ai rien à redire °^°


• Capacités et inventaire


C'est tout bon !


• Histoire


Alors et bien j'ai bien aimé lire ton histoire, je me suis plongé dedans, tu as bien fais ressentir la vie des Ishval, le respect de leur culture, leur religion tout ça. Comme d'habitude c'est agréable à lire et on dévore comme un petit pain ! Enfin un souffre... Euh un Ishval sur le forum ! J'espère que d'autres compagnons te suivront dans cette aventure ~


• Validation


Tu es officiellement validé et tu connais la maison o/

Yashwant Aegwyn - L'enfant Indigne [FINITO] 5912fcdea1a7b_original

Voici ce qu'il te reste à faire avant de venir RP avec la famille :

- Recenser ton avatar, ton métier et ton pouvoir. ICI , ICI et ICI
- Faire ta banque, chronologie et peut-être même un shop, si tu es un commerçant.
- Ta demande de logement ou shop.
- Ton journal de bord.
- Ta demande de RP.
- Aller flooder comme un malade si tu le désire ou poster pleins de bêtises.
- Si tu as des demande diverses. ICI




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