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Darius E. Sullivan
Darius E. Sullivan
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MessageSujet: La princesse rencontre la sorcière. [PV Magilou] La princesse rencontre la sorcière. [PV Magilou] EmptyMer 14 Fév - 15:08


La princesse rencontre la sorcière.

1717 mots



Je ne connaissais rien de ce pays. J’avais peur des personnes autour de moi. J’étais peut-être encore une jeune femme naïve, mais je ne pouvais pas accorder ma confiance aux inconnus. Rien n’était comme dans mon pays. Ici, on ne venait pas honorer un empereur. J’avais appris que le dirigeant d’Amestris n’était pas aimé par son peuple, et que son armée était crainte par ses sujets. Je ne comprenais pas comment cela était possible. Un pays si petit, mais tellement divisé par les actes de son gouverneur. Plus je passais de temps ici, plus je voulais rentrer chez moi. Je ne me sentais guère à ma place et j’étais effrayée de ne plus jamais pouvoir revoir les miens. Tout ce je voulais, au plus profond de moi, c’était de retrouver Kei-Jian, l’homme qui m’était destinée et que j’aimais de tout mon coeur.

Cela faisait trois années que je n’avais plus de nouvelles de Kei-Jian. Mon prince était venu dans ce pays pour trouver un moyen de soigner l’empereur de sa maladie et de devenir par la suite son successeur au trône. Il était l’un de ses fils, après tout. J’avais conscience que cela devait être une mission des plus importante. Pourtant… Je ne supportais plus son absence. Je le voulais à mes côtés et vivre chaque instant qui m’était donné, à l’aimer. J’étais certainement égoïste de penser ainsi. Toutefois, je ne pouvais pas ignorer mes envies et j’étais persuadée qu’il en était de même pour mon futur époux. Kei-Jian était gentil, attentionné avec moi qu’il ne pouvait pas être autrement. Même loin de ma patrie, je ne cessais de rêver à mon union avec mon prince et notre future vie dans le palais royal une fois que tout ceci serait terminé. Si j’étais venue dans le pays de l’alchimie, ce n’était pas seulement pour le retrouver, mais pour l’aider et lui prouver qu’il n’était pas seul. Je voulais me rendre utile.

J’aurai aimé en réalité, ne pas faire le voyage seule. Je commençais à regretter d’avoir dit à Jae-Ha de ne pas m’accompagner et de rester auprès de ma famille pour assurer la protection de mon clan. Jae-Ha… Mon ami d’enfance me manquait aussi. Il avait beau être sévère et moqueur avec moi depuis que nous étions petits, mais au fond, je l’aimais beaucoup. C’était grâce à lui que j’étais devenue un peu plus forte. Même si… Je n’arrivais pas à viser correctement une cible avec des flèches. J’étais peut-être une « cruche » à ses yeux, mais en prenant les armes et mon courage à deux mains, je voulais lui montrer que je n’étais plus la même qu’avant. Du moins, c’était ce que j’avais espéré. La réalité était bien moins amusante à mes yeux.

Me voici dans un pays dont je ne connaissais rien, mis à part les récits dans les livres de ma demeure et les histoires racontées par les miens. J’étais effrayée et surtout la faim commençait à se faire ressentir. Après mon arrivée dans l’Est, je fus hébergée par une famille de mineur, qui me retrouva errante dans les rues poussiéreuses. Je n’avais pas d’argent et pas d’endroit pour me loger décemment. Ces personnes n’ont pas cherché à me questionner sur ma venue dans ce pays et ni à connaître ma véritable identité. Je m’étais contenté de donner simplement mon prénom et pour les remercier de leur gentillesse, j’ai essayé de les aider dans les tâches du quotidien. Ce fut véritablement un calvaire pour moi. Tout ce que je faisais, se soldait par un échec. Alors que je tentais de passer le balai, j’ai accidentellement donné un coup dans une armoire qui s’est effondré la seconde d’après. On a tenté de me rassurer en disant que le mobilier était plus très jeune, alors je me suis excusée avant de passer à une autre tâche. J’ai essayé de faire la vaisselle, mais toutes les choses que je tenais entre mes mains se mettaient à glisser et à se fracasser dans le lavabo. Le produit pour nettoyer était très visqueux. Je n’arrivais pas à comprendre comment pouvait-on laver des objets avec cela. J’ai pensé alors que je devais faire à manger pour cette famille afin de me faire pardonner. Un simple ragoût avec les choses que je trouvais dans la cuisine. Des épices, de la viande, du poisson, de la laitue, quelques laitages et une bouteille d’une étrange sauce qui se trouvait dans un coin. Malheureusement, ce ne fut pas très bon et un peu brûlé dans le fond de la marmite. Lorsque j’ai énuméré les ingrédients du repas, l’homme de la maison se mit à gonfler les joues avant de se précipiter vers les toilettes. Ce que j’avais pris pour de la sauce était en réalité de l’huile pour cirer le bois.

Par la suite, j’ai demandé à partir. J’étais vraiment reconnaissante de leur gentillesse, mais je ne pouvais plus m’attarder dans mes recherches. N’ayant pas les moyens pour prendre le train, je suis montée dans une charrette qui allait me conduire jusqu’à la capitale. Le voyage fut long et pénible, mais au bout de quelques jours, j’arrivais enfin à destination. On me déposa à la limite de la ville et mon aventure continua en solitaire. Je savais que je n’irais pas loin en n’ayant pas d’argent, alors après avoir longuement réfléchi, je me suis décidée à vendre quelques bijoux que j’avais en ma possession. Qu’importe le prix qu’on allait m’offrir, tant que j’avais assez pour acheter de la nourriture et me fournir un toit pour la nuit, cela serait bien suffisant. Arrivant dans cette nouvelle ville, j’ai longuement observé les structures des bâtisses. Cela ne ressemblait vraiment en rien à mon pays. Des gens circulaient de partout, tous semblaient s’ignorer et être pressés par le temps. J’ai camouflé mes vêtements sous ma longue cape pour éviter d’attirer l’attention sur moi. J’étais une étrangère et je n’avais pas de papier qui pourrait attester mon identité. Je devais donc me faire discrète.

Je me suis rendue à un joaillier après m’être enfoncé un peu plus dans la grande ville animée. Lorsque je suis rentrée à l’intérieur, un homme se tenant derrière une vitrine me lança un sourire en me souhaitant la bienvenue. Je me suis rapprochée lentement en le saluant de la tête. Par chance, j’avais appris à parler comme les habitants de ce pays lors de mes cours dans ma demeure. Je ne savais peut-être rien faire de mes mains, mais au moins je parlais pratiquement toutes les langues des pays les plus connus. J’ai retiré mon sac de voyage de mon épaule et je suis allée chercher une petite boite à l’intérieur. Une fois cela fait, je l’ouvris délicatement devant les yeux du marchand. Il comprit de suite que je cherchais à lui revendre le contenu. Une bague en émeraude, un pendentif assorti ainsi qu’un bracelet en or. Des biens qui m’avaient été offert par mes parents pour mon seizième anniversaire. J’avais mal au cœur de devoir m’en séparer, mais je devais faire des sacrifices pour atteindre mon but.

L’homme examina longuement les objets. Il me jeta un regard en plissant les yeux avant de soupirer longuement. Pendant tout ce temps, le silence perdura. Finalement, il me lança un regard avant de se détourner pour se diriger vers l’arrière-boutique. Est-ce que cela signifiait qu’il ne désirait pas m’acheter mes bijoux ? Était-il parti chercher quelque chose pour me payer ? Tant de questions qui trouvèrent des réponses bien trop rapidement. L’homme revint se planter devant moi avec un air grave. Sa bouche s’ouvrit, mais je n’étais pas sûr d’aimer ce que j’allais entendre.

« Je suis désolé pour toi, mais je ne reprends pas de la marchandise volée. Tu vas attendre bien gentiment ici, la police militaire ne va pas tarder. Je ne sais pas où tu as pu avoir ces objets, mais le vol est interdit ici. »

Le vol ? Je n’en croyais pas mes oreilles. Je n’avais rien volé du tout ! Ces bijoux m’appartenaient ! Toutefois, je ne pouvais pas le prouver… J’étais bête de penser pouvoir vendre mes biens sans que quelqu’un ne se pose de question. Je ne pouvais donc pas rester une minute de plus dans cet endroit. J’allai me faire arrêter pour un crime que je n’avais pas commis. Sans attendre, j’ai repris le coffret et mon sac avant de me diriger vers la sortie. En ouvrant la porte, trois hommes en tenue militaire me bloquèrent la route. J’étais effrayée…. L’un deux remarqua mon arc dans mon dos et la poignet de mon épée, mal dissimulée sous ma cape. Il sortit alors son arme et la pointa vers moi avec un regard froid. Je me suis alors décalée sur la droite pour me mettre à courir en poussant l’un des hommes. J’ai entendu crier derrière moi et des gens se mettre à courir. Je savais que c’était pour moi… Ils allaient m’arrêter et m’enfermer dans une cellule jusqu’à la fin de mes jours. Je ne pouvais pas l’accepter ! Je me suis mise à courir de plus belle, esquivant à peine les gens et je me suis engouffrée dans une nouvelle rue. Je fis quelques mètres avant de trébucher sur un pavé. Je suis alors tombée sur le sol et je me suis recroquevillée sur moi-même en me mettant à pleurer. J’avais mal, j’avais peur, je ne voulais pas finir ainsi. J’ai entendu des bruits de pas se rapprocher de moi et dans un désespoir aussi profond que ma tristesse, j’ai alors murmuré mes dernières paroles entre deux pleurs.

« Que les dieux me viennent en aide. Que quelqu’un m’aide, par pitié... »  

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MessageSujet: Re: La princesse rencontre la sorcière. [PV Magilou] La princesse rencontre la sorcière. [PV Magilou] EmptyMer 14 Fév - 23:31















Sun & Lou
La princesse rencontre la sorciere

~ Hime to Madoshi~



C'était difficile à avouer pour moi, mais j'avais peut être donné un peu trop de ma personne ces derniers jours. En tout cas, c'était clair que j'avais physiquement trop donné à cette ville. J'y avais même laissé un bout de mon bras. Quelle terrible blessure ! Pensez-vous, une balle -une GROSSE balle- était venue se loger dans la chair de mon épaule, détruisant à jamais mon superbe épiderme. Mais digne de moi même, je m'étais rapidement remis de ma blessure horrible et tragique, et ayant plus d'un tour sous mon chapeau, avais aussi réussi à préserver ma douce peau. Aujourd'hui était donc un de ces jours où être moi même était fatiguant. Des jours comme ceux là, on en vivait tous au moins un par an : aujourd'hui c'était mon tour. J'en étais au point de porter une veste banc pâle qui tombait jusqu'à mi cuisse et d'en délaisser ma coiffe. En même temps, avec H dans les parages, la vie m'avait bien fait comprendre qu'il était dangereux de trop faire profiter au autre de ma stature. Ainsi avais-je décidé, appuyé par ma récente rencontre, de laisser Central dans le suspens de connaître celle qui allait sauver cette ville de sa morosité.

Il était tout de même impensable pour moi de rester enfermée, pas après ces trois années en prison. Même si j'avais réussi à devenir la reine des cellules là bas, on s'ennuyait vite à régner sur une si petite surface. Bras ballant, penchée en avant comme un zombie en manque de cervelle, je déambulais dans les rues de la ville capitale. C'était étrange, de marcher sur le bitume. L'absence de neige dans le paysage était toute récente pour moi et je devais avouer qu'il était vraiment bizarre de ne pas avoir à faire attention au moindre de ses pas pour ne pas glisser. La chute des passants était mon passe temps le plus simplet, et le plus efficace. Rien de tel que de s'asseoir sur un banc au abord d'un croisement et de regarder les gens glisser sur la plaques de verglas malicieusement cachées sous la neige.  Fixant mes pas sur le groudon, j'avançai à un rythme complètement en décalé avec celui de la vie d'ici. Les gens filaient à ma gauche, à ma droite, de manière encore plus vive que le jour où j'étais arrivée à Central. Les gens étaient-ils si pressés de vivre ? Quand on sait que la plupart d'entre eux exercent un emploi qui ne sait les satisfaire, le peuple d'Amestris était donc pressé de s'ennuyer. Peut être se disaient-ils que s'ils se dépêchaient de faire ce qui ne leur plaisait pas, ils pourraient alors commencer ce qui leur plaît plus tôt. Cette logique me semblait tellement absurde. La plupart des emplois avaient des horaires fixes, non ? Alors que l'on se dépêche ou pas … Enfin bref ! J'avais beau ne pas être dans mon assiette aujourd'hui, je n'allais pas me rabaisser à penser comme le peuple !

Une odeur singulière s'infiltra dans mes narines. Les yeux fermés, je humais l'air afin d'en trouver la provenance. Il s'agissait … De crêpes ? Oui, un stand de crêpes ! De là où j'étais, on pouvait voir la fumée qui se dégageait de l'énorme poêle. Je ne pus retenir la bave de couler de ma bouche, et tel le zombie que j'étais aujourd'hui, je me ruais vers la fontaine de jouvence. On pouvait identifier plusieurs saveurs différentes dans l'odeur qui provenait du stand : Des fruits, du café, du chocolat … Du chocolat … C'en était bien trop pour moi, je ne savais qui se cachait derrière, mais il venait de me toucher en plein coeur ! Si seulement les hommes savaient que pour me séduire, la nourriture était un bien meilleur parti que des remarques étranges sur mes seins non existant, peut être n'aurais-je pas eu à casser autant de noix au cours de mon existence. Évidement, chaque bonne nouvelle se retrouve accompagnée d'une moins bonne. Il y avait une fille d'attente longue, très longue. D'un soupir, je me plantai à l'arrière et patienta un instant. Non, je ne pouvais pas me résoudre à attendre sagement comme tout le monde. Sortant mon King de ma poche, je ricanais en l'élançant dans les airs. Je l'agrandit suffisamment pour que ma carte soit visible, mais suffisamment haute pour ne pas être reconnaissable en tant que tel.

« Oh mon dieu ! Regardez ! Un truc volant dans le ciel !! »

Profitant du mouvement de stupeur dans la foule et des nombreux doigts pointés vers mon King, je me faufilait ainsi en première place, et commandait ainsi une crêpes xxl au chocolat. Une fois le précieux en ma possession, la carte disparu soudainement du ciel et atterrit dans ma main. Profitant du contre jour du soleil, j'avais brusquement réduit sa taille au minimum afin que personne ne puisse la suivre des yeux. De cette manière, personne ne savait que j'étais derrière cette petite diversion. Sautillant d'un pied sur l'autre, j'engouffrais une première bouchée bien trop grosse pour moi de mon bien. Je ne pus retenir mes larmes tellement le goût était exquis. C'était … fabuleux. Peut être n'avais-je jamais connu l'amour, mais ça, ça en valait au moins mille. En parlant d'amour, une scène à proximité me fit remonter de très mauvais souvenir d’antan, me minant instantanément le moral. Pourtant, une personne normale ne devrait ressentir que du bonheur de de la compassion devant tel spectacle, mais pas moi. Contre le mur d'une battisse de la ville, un jeune homme plaquait une jeune femme contre le mur et l'embrassais de manière passionné. Cette image me glaçait le sang, et je m'attendais à voir surgir à tout moment une poignée de soldats déterminés à abattre l'homme. Je sursautai en échappant un petit cri aigu lorsqu'un véritable soldat passa juste à côté de moi en courant. J'étais peut être magicienne, mais pendant un instant j'avais eu peur d'aussi être devenue medium.

Posant une main sur mon cœur en soupirant, je repris ma route, ainsi qu'une bouchée de ma pâtisserie. Un drôle de bruit semblait parvenir d'une ruelle adjacente. On aurait dit un chaton blessé qui miaulait pour retrouver sa maman. Intriguée, je revins sur mes pas pour jeter un coup d’œil dans la ruelle. Il s'agissait d'un cul de sac. Une jeune femme s'y trouvait, roulée en boule en plein milieu, sanglotant et implorant une aide divine. Étrangement, le soldat qui m'avait fichu la frousse un instant plus tôt sembla être tout aussi intrigué que moi par cette ruelle. Le voyant approcher, toujours en courant, je reculai d'un pas et fit volte face, laissant glisser un gardien de ma manche. La ruelle était assez étroite, un peu plus épaisse que moi d'un demi mètre de chaque côtés, à peu près. J’agrandissais mon gardien, de sorte qu'un mur de papier bloquait dorénavant la vue de ce qui se trouvait derrière moi. Comme si de rien était, je faisais mine de m'y adosser, les bras croisés dans le dos. Malgré le contraste violent de couleur, le subterfuge semblait être suffisant pour ce militaire et ses compagnons arrivant de ma gauche. Je souris à leur passage, ce qui ne manqua pas d'attirer leur attention. Ainsi on me demandait si j'avais croisé une jeune fille, au cheveux de flamme, fuyant par ici. Faisant mine de réfléchir, tapotant ma joue de mon index, j'indiquais une direction au hasard.

« Elle est parti par ici! »

Me remerciant, ils reprirent leur courses, suivant mon précieux conseil. Attendant que les hommes soit hors de vue, je rangeais mon gardien das ma manche et m'engouffrai dans la ruelle. Toujours à terre, ce que j'avais pris tantôt pour des miaulements étaient bel et bien des pleurs. La vie avait beau m'avoir forgée telle que j'étais aujourd'hui, cette vision me brisait le cœur. Elle me rappelait tout ce que j'avais traversé dans le passé, et à quel point j'avais été seule. Cette solitude aurait sûrement eu raison de moi si je n'avais pas remplacé ce sentiment par une haine profonde. J'avais laissé la petite fille que j'étais mourir au profit de la sorcière de renom d'aujourd'hui. Aussi ne pouvais-je rester là, à ne rien faire. Prenant sur moi et ma phobie des contacts physique, je retirais mon manteau que je roulait autour de mon avant bras. Je m'avançais alors, tapotant gentiment sur son épaule.

 « Euh … tu vas bien? »

Ne laissant pas le temps à ma nouvelle rencontre de prononcer un mot, une voix s'éleva dans mon dos.

« Je savais bien que ce mur était étrange ! Toi là ! Tu nous as menti ! »

D'un long soupir, je redressais la jeune femme en face de moi, la laissant à genou. Je passais ma veste sur ses épaules et tout en rabattant la capuche, fit passer ses cheveux derrière ses épaules. Je lui confiait ainsi mon véritable trésor, ma crêpe au chocolat.

« Garde moi ceci un instant je te prie. »Je me relevai d'un bond, m'approchant avec véhémence du petit groupe de soldat, giflant le premier venu.  « traitez moi de menteuse encore une fois, juste pour voir ! Cette jeune femme vient de se blesser, et c'est ainsi que vous réagissez ? Regardez, elle n'a rien à voir avec celle que vous recherchez ! Retournez donc chez votre mère voir si elle y est avant que je vous y envoie moi même! »

C'était surprenant, l'homme en face de moi était un soldat, quelqu'un qui détenait l'autorité. Pourtant, celui ci semblait apeuré par mon sermon. Était-ce l'émeraude dans mes yeux, ou bien le ton de ma voix ? Nul ne semblait avoir de réponses, mais après avoir bafouillé quelques mots d'excuse, le groupe se retira, partant à la recherche d'un fantôme. Les mains posés sur mes hanches, j'attendis d'être certaine que cette fois-ci, ils ne reviennent pas avant de tourner ma tête en direction de la petite chose derrière moi.

« Tu va me devoir beaucoup pour cela, petite. Et soit dit en passant, s'il manque un croc à mon bien, considère toi mon ennemie jurée !»





©️Setsu Nekos
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MessageSujet: Re: La princesse rencontre la sorcière. [PV Magilou] La princesse rencontre la sorcière. [PV Magilou] EmptyMer 28 Mar - 0:44


La princesse rencontre la sorcière.

1440 mots



Je ne voulais pas que tout s’arrête maintenant. Je n'arrivais pas à me concentrer et je pouvais sentir tous mes membres trembler. Mes larmes ne cessèrent de couler sur mes joues. J'avais beaucoup de mal à respirer et à croire ce qui m'arrivait. Je n'avais pas volé ses bijoux, ils m'appartenaient. J'étais complémentent abasourdi par la situation et ce qui en découlait. Avais-je un visage de malfaiteur ? Est-ce que dans ce pays, une personne étrangère possédant des objets de valeurs, était forcément un voleur ? Si seulement je pouvais prouver tout cela... Mon innocence. Malheureusement je ne pouvais pas avouer mon appartenance à un clan réputé de Xing et dévoiler ma mission que je m'étais donné.  

Si seulement je pouvais retrouver rapidement Kei-Jian. Je n'aurais pas à subir ces méchancetés gratuites et je pourrai rentrer chez moi pour enfin me marier avec mon prince. Il me manquait terriblement et j'aurai tellement voulu qu'il soit là et qu'il me prenne dans ses bras pour me protéger de ce monde que je ne connaissais pas et qui me donnait mal au coeur. Même la présence de Jae-Ha aurait suffit. Je regrettais aussi d'être partie sans lui. Il était peut-être taquin avec moi pour une raison que j'ignorais, mais il aurait pu être un véritable soutien dans ma mission. J'étais véritablement bête de croire que je pouvais tout faire toute seule.

Sur le sol, recroquevillée et pleurant de plus belle, j'avais prié mes dieux pour obtenir une aide divine. J'ai alors entendu un bruit de papier pas très loin de moi. J'ai relevé les yeux, mais pas la tête, en direction du bruit. Un mur venait de se dresser et me cachait de la vue de la rue passante. Qu'est-ce que c'était au juste ? Mes prières étaient entendus ? Je ne savais pas qui venait de s'interposer dans ma situation désespérée, mais je sentais mon coeur se pincer dans ma poitrine. Une voix de femme se fit entendre et dirigea quelqu'un dans une direction qui m'était inconnue. J'étais presque aveugle sur les événements. Des bruits de pas qui s'éloignent puis le faux mur qui disparaît de mon champ de vision. Une femme habillée étrangement s'approcha de moi, enroulant un vêtement sur son bras avant de venir me tapoter l'épaule. C'est à ce moment-là que j'ai tourné intégralement mon visage pour la regarder correctement et mes larmes coulèrent de plus belle. Mon apparition divine... Sa silhouette lumineuse qui m'éblouissait. j'avais du mal à ne pas plisser les yeux.

Je n'eus pas le temps de répondre à sa question, qui étaient pourtant simple, qu'un des soldats qui voulait m'arrêter, arriva dans son dos. J'ai serré mes mains instinctivement alors que l'inconnue déposa son manteau sur mes épaules, par dessus ma longue cape de voyage et remonta la capuche sur ma tête pour dissimuler mes cheveux et une partie de mon visage. Elle me confia une sorte de pâte avec du chocolat à l'intérieur et se retourna rapidement vers le soldat pour lui remonter les bretelles et lui faire constater que je n'étais qu'une malheureuse blessée. Je ne bougeais pas et mes yeux étaient dirigé sur la drôle de chose que je tenais dans mes mains. Elle était déjà croquée et l'odeur me chatouilla les narines à plusieurs reprises. Mes lèvres tremblèrent d'envie et alors que les hommes s'excusèrent et s'en allèrent rapidement, ma bienfaitrice se retourna vers moi pour me parler de nouveau de son bien. Il était déjà trop tard... Le mal était déjà présent.

Quand j'ai redressé mon visage, j'avais déjà son trésor entre mes lèvres et j'en avais déjà avalé une grande partie. Les joues gonflées par l'aliment à l'intérieur de ma bouche, du chocolat tachant le coin de mes lèvres...J'ai écarquillé les yeux avant de cligner des paupières à plusieurs reprises. Dans un sens, je me sentais honteuse d'avoir céder à la tentation de cette nourriture. J'avais faim et je n'avais rien avalé de la journée. J'ai croqué une dernière fois dans le trésor avant de lui tendre gentiment le reste. Je me suis relevé doucement, tant bien que mal. Je pouvais sentir une douleur à mon genou droit. J'avais certainement une belle éraflure. Sans rien dire, j'ai retiré son manteau et avant de lui redonner, je me suis penché en avant pour la remercier.

« Merci de votre aide. Je... Je dois vous quitter avant que ces hommes ne reviennent me traquer. »

Parler la langue de ce pays n'étais une contrainte. Au contraire, je le parlais bien et je ne laissais pas mon accent Xinois gâcher mes paroles. Je me suis penché une dernière fois avant de me retourner, afin de partir au bout de la ruelle. Je fis quelques pas avant de me rendre compte que ce n'était qu'une impasse. Oh ! Je fis donc un retour en arrière en douceur avant de passer devant la jeune femme qui m'avait aidé et je me suis engagée dans la rue passante. Je tentais de marcher vite, mais la douleur à mon genou me gênait tout de même. Je devais avoir fait un peu plus de dix mètres avant d'attendre un bruit métallique sur le sol, juste derrière moi. En me retournant, j'ai alors remarqué qu'une épée traînait sur le sol. Pourquoi une épée était placée là ? Haussant les épaules, je me suis retournée avant de porter une main à ma taille. C'est à ce moment précis que j'ai constaté la disparition de mon arme. L'épée derrière moi était la mienne et j'en prenais doucement conscience.

Une marche arrière discrète et j'ai récupéré mon bien en soupirant longuement de soulagement. Puis j'ai entendu deux voix venir dans mon dos.

« Excusez-moi, avez-vous vos papiers d'identité ?   »

Je me suis retournée lentement pour voir deux nouveaux militaires. J'étais de nouveau étonnée. Combien de policiers se trouvaient dans les rues ?! Ma tête baissée pour ne pas montrer l'intégralité de mon visage, j'ai alors pointé dans la direction de la ruelle où se tenait peut-être encore la jeune femme qui m'avait aidé. Je n'avais plus le choix...

« Une femme m'a agressée et m'a volé mes biens... »

Les deux hommes tournèrent la tête et froncèrent des sourcils en regardant dans la direction pointée par mes soins.

« Mais pourquoi portez-vous une ép... »

L'homme de gauche n'eut pas le temps de terminé sa question en se retournant, que j'avais déjà pris mes jambes à mon cou. J'étais passée à côté d'eux pour me remettre à courir dans la direction que je venais de pointer. Un peu perdus, ils se sont regardés longuement avant de comprendre la situation. j'étais déjà partie et je venais de m'arrêter devant ma sauveuse avant de lui dire d'un air gêné.

« Tu devrais te mettre à courir aussi ! »

En regardant par dessus mon épaule, j'ai pu voir les deux hommes courir vers nous avec les armes en main. L'un d'eux pointa son pistolet vers celle qui m'avait aidé et lui demanda de ne pas bouger, l'autre me visait. Sans attendre un instant de plus. J'ai dégainé mon arc et pris une flèche dans mon carquois se trouvant dans mon dos. Visant maintenant celui qui menacé l'inconnue. Tirant de toutes mes forces sur la corde de mon arme, je me suis concentrée avant de tout lâcher. La flèche fila et fendit l'air avant de... choir lamentablement aux pieds du militaire. Un petit moment de silence avant de reprendre mes jambes à mon cou. Celui qui me visait, venait de baisser sa garde pendant une seconde, pour regarder la flèche devant son confrère. Si Jae-Ha était là, il se serait moqué de ma personne... Ce n'était pas de ma faute ! J'avais peur et la concentration ce n'était pas ma tasse de thé ! J'ai donc laissé l'autre jeune femme derrière moi, pensant qu'elle pouvait très bien s'en sortir toute seule. Ma vie était ma priorité avant tout !

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MessageSujet: Re: La princesse rencontre la sorcière. [PV Magilou] La princesse rencontre la sorcière. [PV Magilou] EmptyMer 11 Avr - 12:28















Sun & Lou
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~ Sacred Food~


Figée face à la jeune fille, je restais bête tandis qu'elle me rendais mon vêtement. Je constatais avec malheur que mon trésor que je tenais en main s'était presque totalement envolé. Alors que je me tenais immobile, un grosse veine battante commençait à éclore sur ma tempe. Je rêvais où … ? Ma délicieuse crêpe, mon trésor de la journée, le fruit de mon second pêché favori … envolée? Je n'arrivais même pas à prononcer de mots cohérent tant j'étais sous le choc. Seules quelques syllabes saccadées sortaient de ma bouche. La regardant faire ses courbettes, je commençais à mettre en place des stratagèmes plus farfelus les uns que les autres afin de prendre ma revanche. Je n'allais pas laisser, même compte tenue des événements passés, celle qui avait dévorer MA nourriture s'en tirer ainsi ! Je fus cependant très perplexe quand je la vis partir … dans le mauvais sens, dans la direction d'une impasse. Je me préparais à bondir, m'attendant à ce qu'elle use d'un pouvoir issu d'un autre monde afin de s'échapper … lorsqu'elle fit demi-tour. Je soupirai bruyamment en baissant la tête. Je ne pouvais décidément pas me résoudre à penser que cette petite chose avait sciemment dévorer mon bien. Elle avait l'air bien trop innocente pour cela. Ainsi repassa-t-elle devant moi, avant de se mettre à accélérer. Sa démarche saccadée laissait voir que sa blessure l'empêchait de courir sans douleur. Jetant avec tristesse la charogne de mon goûter par dessus mon épaule, je renfilais ma veste, passant mes mains dans mes poches, avant de me mettre à la suivre en marchant. Elle n'allait pas bien vite alors il n'y avait aucune raison de se presser.

La rouquine avait suscité ma curiosité et j'avais vraiment envie de savoir où elle comptait filer comme cela. Et au vu de ce qu'il se passait sous mes yeux, j'avais du mal à l'imaginer aller … où que ce soit toute seule. Elle n'était clairement pas d'ici, ça c'était évident. Mais elle semblait aussi manquer d'un petit quelque chose. Quelque chose que l'on appelle l'autonomie, ou la débrouillardise. Je voyais un peu en devant d'elle un objet brillant au sol. Long et effilé, serait-ce une épée ? Oui en effet, c'était bel et bien une lame qui traînait par terre. Cet objet ne sembla pas perturber la jeune fille outre mesure jusqu'à ce que je la voie se raidir en plongeant en toute hâte sa main à sa ceinture. Tout Central avait du être capable de ressentir le coup de stress qu'elle venait de se prendre tandis qu'elle ramassait le sabre au sol. C'était une blague, n'est-ce pas ? En fait je ne m'étais pas levé ce matin et je rêvais encore. Comment ce petit être aux cheveux de flamme pouvait se trimbaler avec une épée, et être encore en vie ? Je l'imaginais plus en train de se blesser elle même que quelqu'un d'autre.

L'espace d'un clignement d’œil, deux nouveaux militaire vinrent l'aborder. Franchement, ces hommes ne s’arrêtaient donc jamais ? Maintenant qu'elle portait une arme à sa ceinture la situation risquait d'être un peu plus délicate. Compte tenu de ce que je savais des événements récents dans le pays, ils n'étaient pas prêt de se montrer tolérants vis à vis de citoyens, ou d'étranger se baladant librement avec des armes. Je n'étais personnellement pas vraiment concerné, personne ne risquait de se douter que ma petite compagnie pouvait se révéler mortelle. Son doigt pointait dans ma direction, cela était surprenant, mais j'avais un très mauvais pressentiment. Elle n'allait quand même pas … Hein ? Si son plan était d'imiter mon stratagème de diversion de tantôt elle s'y prenait comme un manche. Telle une fusée, je la voyais se ruer dans ma direction, pris en chasse par les deux militaires. Je l'attendais, les bras croisées et le pied tapant sur le sol. Elle marqua une petite pause devant moi, et m'intima de fuir, moi aussi. Mais qu'est-ce que cela voulait dire, enfin ? Alors que je m'attrapais à la choper par le col de sa cape, une voix gronda dans mon dos. Je vis l'un des militaires me passer devant, arme au poing, dirigée vers la jeune fille. En me retournant je comprenais que le deuxième homme m'avait sans sa mire. AH NON. Pas encore ! J'avais assez donné pour toute une vie, ici !

D'un soupir prolongé, je me fixais, croisant mes bras derrière la tête. D'ordinaire, je me serais débarrassé de ces deux ingrats d'un instant, d'une manière ou d'une autre. Mais là, je préférais éviter d’attirer l'attention sur moi. Entre cet officier qui me surveillait, et ces extrémistes qui voulaient m'arracher la tête, si je pouvais éviter de faire parler de moi, ce n'était pas plus mal. Mais je n'allais pas non plus me laisser faire arrêter, c'était hors de question. Comment faire … Soudain, sortie de nul part, une flèche grinça sur le sol à proximité de ma jambe, en direction du soldat qui m'avait en joue. D'un coup d'oeil en arrière, je croisais le regard embarrassé de la jeune fille, elle venait sérieusement de lui tirer dessus, avec un arc ? J'étais touchée qu'elle ait viser celui qui me menaçait en première, mais extrêmement soulagée qu'elle ait complètement foiré son tir. Si elle avait blessé un soldat, c'était dans une autre galère que nous nous serions retrouvés. Les deux agents fixaient le sol avec incompréhension, bien plus sous le coup de l'étonnement que je pouvais l'être. C'était la diversion parfaite. Gardant les mains croisés derrière la tête, deux de mes gardiens filaient dans l'air agressivement en direction de Dupond et Dupont. D'une manœuvre vive je tranchais … les ceintures de chacun d'entre eux, se retrouvant maintenant les fesses à l'air.

Prenant la poursuite de la jeune rouquine, je regardais derrière moi. Les deux hommes ne savaient que faire entre tenir leur pantalon qui tombait sur les genoux, ou tenir leur pistolet dans notre direction. Pris de doute, ils ne firent rien et je pu m'échapper. Ils pouvaient s'estimer heureux, je n'étais pas une meurtrière, mais dans un pays plus enneigé ces hommes auraient perdus autre chose que leur crédibilité. Cependant, du temps que je me sois remise à courir, les cheveux de flammes avaient disparu de mon champ de vision. Bah, ce n'était pas bien grave, maintenant que je savais à quoi elle ressemblait, et puis surtout avec son caractère … cela n'allait pas être très difficile de lui remettre la main dessus. Surtout que je savais comment m'y prendre.

Regardant par dessus mon épaule afin de vérifier que les deux compères précédent n'avaient pas pris la décision de me poursuivre, je ralentissais le pas, glissant mes mains dans mes poches. Voyons, si j'étais une jeune fille perdue et, compte tenu de ce qui était arrivé à mon précieux goûter, visiblement affamée, où est-ce que je me dirigerais ? J'avais une petite idée la dessus. Central avait beau être une grande ville, l'on pouvait sentir l'odeur qui se dégageait de ce stand de l'autre bout du pays. Cette odeur qui lui semblerais tant familière … après m'avoir volé ! Je retournais donc vers mon point d'origine, c'est à dire cette boutique de crêpes. Il y avait presque toujours autant de monde, alors j'allais devoir ouvrir l’œil, mais elle ne semblait pas avoir hérité de talent d'une famille de ninja ultra discret ou je ne sais quoi. Et puis avec sa chevelure, cela n'allait pas être trop difficile, si elle se pointait.

M'asseyant sur le rebord d'un muret, je balançais mes jambes dans le vide tout en scrutant la foule. Je sifflotais en inclinant la tête. J'étais peut être un peu trop excité, mais elle allait devoir répondre de ses actes. Ma petite chérie, j'avais vraiment hâte de te mettre le grappin dessus !

©️Setsu Nekos
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