RSS 
 
   RSS 
  

Forum ouvert le 25/02/2014
Jetez un coup d'oeil à notre Organigramme.
Beaucoup du prédéfinis du manga sont disponibles !
Prenez le temps de zieuter nos prédéfinis des membres !

D'après les rumeurs,
Le Généralissime King Bradley aurait été vu dans les jardins du Q.G,
tondant la pelouse avec un tablier rose.

Témoin effrayé - "Faites attention à vous ! Scar n'est pas un véritable humain, c'est un Dalek déguisé... Fuyons !!!"
"EXTERMINATE"

Des gens cherchent des RPs ! N'hésitez pas à venir zieuter ici

Votez pour le forum toutes les deux heures ! Il y aura des nouvelles têtes et des nouvelles aventures !
Un post pour 250 cenz ! ~

Nous recherchons des méchants pour mettre la pagaille en Amestris ! Les infiltrés recrutent toujours !
Recevez en cadeau un bain de pied en porcelaine d'une valeur de xxxx cenz.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Dunk Low
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

Roy Mustang
Roy Mustang
Messages : 554
Dictature de la Mini-Jupe !
Who am i !

Notes
Ticket de Loterie:
Succès:

FullHorror Alchemist Empty

FullHorror Alchemist

MessageSujet: FullHorror Alchemist FullHorror Alchemist EmptySam 17 Sep - 22:26
Bonjour. Je reviens avec mes idées farfelues ! Comme le mois d'octobre arrive (presque) bientôt, j'ai eu envie de faire une fanfiction d'horreur. Celle-ci aura des moments d'humour noir et des moments d'horreur, vous l'aurez compris. Il se peut que certains passages soient gores.
Elle se fera en plusieurs chapitres. Et je vous poste ici même le tout premier.
Bonne Lecture.
J'espère que si vous tombez malheureusement sur des fautes d'orthographe ou de conjugaison, celles-ci  ne feront pas défaut à votre lecture. En sachant, que je fais le nécessaire pour qu'elle n'en contienne pas.
Enfin pour finir, il est possible que  de votre point de vue, la personnalité des personnages ne soient pas respecter à la lettre. Sachez que certains passages auront besoins d'être aérés par des moments plus "légers" et que c'est uniquement pour cette raison qu'ils peuvent différer.


FullHorror Alchemist



Personnages présents: Edward, Alphonse, Winry, May, Riza, Roy, Jean.




Edward Elric posa le pied sur la terre ferme. Il était tard, bien trop tard pour que quelqu’un vienne le chercher à la gare de Resembool. Depuis que lui et son frère avaient retrouvés leurs corps d’origines, ils n’avaient eut de cesse de voyager aux quatre coins du monde. Ce soir, Edward s’autorisait une pause. Il avait hâte de revoir sa femme, Winry. Ça faisait huit mois qu’il ne l’avait pas vu. Et bientôt trois ans qu’ils étaient mariés. Depuis qu’il était parvenu à lui avouer ses sentiments cachés, il ne se passait plus un jour sans qu’il ne pense à elle. Aujourd’hui était un jour tout particulier ; Winry attendait un bébé. Le terme approchait. Plus que un mois. Il avait hâte de retourner la voir et fêter ça !
Alors il se mit en route sous le ciel sombre, criblé d’étoiles. Le vent frais fouettait son visage. Le mois d’octobre touchait à sa fin et le givre s’installait à mesure que les jours passaient. De longues minutes défilèrent avant qu’il n’entraperçoit le toit de la maison Rockbell. La buée s’échappait d’entre ses lèvres, fendues en un sourire. Il avait hâte et en tremblait. Arrivé devant le palier, il frotta ses semelles fatiguées du voyage contre le paillasson noir. Une partie de lui retardait l’échéance pour le plaisir de savourer. Mais l’autre, enfouie sous ses mèches blondes, le bouscula pour qu’il entre ! Ce qu’il fit. L’entrée était plongée dans le noir total. Il se dit que Winry dormait, ce qu’il y avait de plus logique à une heure pareille. Il s’imagina la réveiller avec des câlins même s’il savait d’avance que la jeune femme l’enverrait sur les roses. Une Winry au naturel n’aimait pas être réveillée mais une Winry enceinte, qui plus est, en avait simplement une sainte horreur. Edward savait s’y prendre pour la calmer…
Déposant sa valise à ses pieds, le jeune homme fit couler sa veste de sur ses épaules et la pendit sur le porte-manteau. Il se décida enfin à allumer la lumière, s’aidant pour cela de son coude avant de se hâter à retirer ses chaussures. Cependant, il n’eut pas le temps de se baisser car plusieurs ombres le firent sursauter ! Il y avait la sienne, mais aussi celles d’individus mystérieux. Plus grands. Plus forts. Pourtant, il n’avait rien entendu. Il s’étrangla avec sa surprise, mélangée de peur ! Et par réflexe, entama un crochet du droit à ceux ou celles qui se trouvèrent derrière lui. Ses phalanges rencontrèrent un nez. Un bruit sourd suivit son acte alors que l’individu chutait contre la cloison ! Edward baissa les yeux pour voir son assaillant glisser sur le sol, une main appuyée contre sa blessure et les yeux clos sans demie-mesure. Il s’exclama :


 - …Colonel ?!

Les autres ombres ne tardèrent pas à exploser de rire, avant d’entonner en chœur :

 - Surprise !

Le jeune homme, hagard, observa attentivement les visages qui l’encerclaient ; Winry, plus éblouissante que jamais, tapait doucement dans ses mains, son sourire relevé par sa gracieuse beauté. Elle gloussait, gênée en voyant Roy se relever. Celui-ci fut aidé de Riza et de Jean, la cigarette aux bouts des lèvres. Ils le tirèrent chacun par un bras. Jean lui tapota fermement l’épaule comme pour l’épousseter, tandis que Riza se mordit la lèvre inférieure, refoulant son rire. Roy maugréa :

 - Ouais… Surprise.

Derrière eux, Alphonse et May partagèrent un regard emplit de tendresse. Alphonse avait énormément grandit. Beaucoup plus haut que son frère et le Colonel Mustang, il avait prit une carrure époustouflante. Pourtant, son sourire bienveillant effaçait sa présence intimidante. May, bien que plus petite que Winry, avait à présent, un corps plus féminin. Moins enfantin. Elle arborait des lèvres remplies, un nez aquilin et de beaux yeux bridés. Ce soir, cependant, ses joues étaient cramoisies et son regard fatigué. Elle adressa un petit signe de la main à Edward avant d’embrasser la joue d’Alphonse et de s’éclipser dans le salon. Les autres la rejoindraient plus tard.

 - Laissez passez la femme enceinte ! Couina Winry.

Les bras tendus, elle se faufila entre ses invités avant d’atteindre son mari. Celui-ci n’attendit pas qu’elle pose son pied pour la prendre dans ses bras et l’embrasser avec fougue, sous les applaudissements frénétiques des autres ! L’ambiance était bonne enfant, agréable. Sauf pour une personne dont le nez saignait abondamment. Riza sortit un mouchoir de sa poche et le tendit à Roy. Il l’accepta sans demander son reste, les yeux rouges à force de retenir ses larmes de douleur :

 - Oh voyons, mon Colonel, vous allez vous en remettre quand même ? Charia Jean, un sourire impérissable aux lèvres. 

Le concerné lui lança un regard noir avant de renifler et d’étendre son bras jusqu’à l’épaule du grand blond ;

- Continue comme ça et la prochaine forte poitrine qui essaye de te tuer, je la laisse faire.

C’est qu’il était de mauvaise humeur, le bougre. Riza roula des yeux au plafond avant d’ébouriffer les cheveux de Roy, sans s’inquiéter une seconde des ressorts hiérarchiques. L’ébouriffé esquissa une moue enfantine sous la main de son Lieutenant alors qu’elle dit :

- Inutile de nous rappeler des souvenirs comme ceux-là. Nous ne sommes pas ici pour ça.

- Oh, je sais pourquoi tu dis ça. Peut-être à cause des larmes qui coulaient sur tes joues, ce soir-là ? Aïe !


Elle lui tira quelques cheveux en retirant sa main, innocente. Roy et Riza étaient ensembles depuis des années. Autrefois, ils prenaient soin de le cacher aux yeux de tous, sans omettre les amis et la famille. Mais après avoir réussit à détruire les homonculus et remettre de l’ordre dans les affaires du pays, ils décidèrent de se laisser aller en présence des gens de confiance. Ceux-ci se trouvèrent principalement dans cette pièce. Le tutoiement n’avait donc rien d’exceptionnel en dehors du QG. Malgré tout, ils restaient généralement discrets, peu habitués à être très démonstratifs en présence de quelqu’un d’autre.
La tête d'Edward émergea entre eux :


- Je suis désolé, Colonel. Enfin, non. En tout cas… Je… 

Il esquissa un sourire, son regard voyageant sur chacun des visages, autour de lui ;

 - Je suis heureux de vous voir, tous. Mais pourquoi un tel événement ?

- Tu n’étais pas là pour ton anniversaire, patate ! Répliqua Winry. Et puis ça fait si longtemps…Si longtemps que nous ne nous sommes pas vus, tous ensembles. 


Il la sonda dans les yeux quelques secondes. Elle esquissa un sourire, les joues rougies et les mains ramenées sur son ventre, par automatisme. Il fit glisser ses doigts dans les siens, frôlant le futur être qui poussait en elle. Il aimait cette sensation. La vie. La mère. L’enfant. Sa famille. Et uniquement la sienne. Animé par cette flamme, il l’entraîna dans le salon, suivit des autres. Il lâcha sa main pour la laisser rejoindre la cuisine et attendit que le Colonel passe devant lui, pour le simple plaisir de l’enquiquiner. Lorsqu’on devient adulte, il y a des plaisirs auxquels ont ne résistent quand même pas. Cela se limitait à presque rien ; quand Roy pencha la tête vers Edward, celui-ci coinça sa langue entre ses dents, étirant un sourire sarcastique. Ceci suffit pour que le grand brun plisse les yeux, agacé et s’enfonce dans le salon en marmonnant dans son mouchoir. Malgré tout, Edward se dit qu’il avait eu assez de chance pour que son coup ne parte que sur lui et non sur… Winry.
   May se leva du canapé, le visage totalement pâle et les accueillit d’un fin sourire. Riza, qui fut la première à relever son état posa ses doigts contre le front de la jeune fille :


 - Tu es brûlante. Tu devrais peut-être aller t'allonger un moment.

Elle hocha la tête, incapable de déblatérer une réponse correcte. Alphonse la soutint par le bras, le regard malmené par ce qu’il voyait ;

- On aurait pas dû passer autant de temps dans les ruines de Xerxès.

- Qu’est-il arrivé ? Demanda Edward, intrigué.

- Je ne sais pas. C’est là-bas qu’elle a commencé à ressentir de la fièvre. Pas mal d'Ishvals se trouvaient sur notre chemin. Pour la plupart, ils ne nous approchaient pas, mais l’un d’eux à surpris May en train de soigner une plaie que je m’étais fais. Ils lui ont demandé de les aider. Nous avons découvert un campement clandestin. May a passée une semaine à soigner une centaine de personnes.


La concernée avait la tête chancelante, les yeux à demi-clos. Ses lèvres bougèrent, mais aucun son ne sortit de sa bouche ;

- Je reviens, fit Alphonse.

Il l’emmena dans la chambre à coucher, sous les yeux, inquiets, des autres. L’ambiance peina à redevenir plus fluide et légère alors que Winry entreposait des assiettes, des verres et sortait vin et apéritifs. Elle se laissa seconder par Jean qui profitait de chaque passage dans la cuisine pour fumer à la fenêtre entre-ouverte. Ils parlèrent ci et là de la vie de campagne, des ambitions futures quant à l’armée, des projets de la chambre d’enfant… Roy et Riza attendirent sagement que les tartes aux pommes chaudes soient disposés sur la petite table pour découper des parts égales. Quant à Edward, il ne décolla pas ses yeux de la porte de la chambre, attendant qu’elle se rouvre sur son frère. Il n’était pas particulièrement stressé, car il ne pouvait s’agir que d’une fatigue passagère à cause de l’usage prononcé de l'elixirologie. Alphonse réapparut dans l’embrasure et laissa la porte à demie-ouverte. Quand il fut sortit, Edward était devant lui, attendant son diagnostic.

- Elle dort. J’espère qu’elle ira mieux demain.

- Tu es sûr qu’elle va bien ? Elle n’est pas tombée malade ? Quand j’y suis allé, il y a un an, il m’est arrivé le même truc ! J’ai gerbé pendant quinze jours, tu te souviens ?

- Oui, mais je pense que c’est parce qu’elle a forcé en guérissant tous ces gens.


Alphonse avait donc la même conclusion que lui. Malgré tout, il trouvait ça étrange. Son petit frère engloba ses épaules de son bras et l’attira dans le salon, un sourire aux lèvres ;

- Elle ira mieux ! J’irais la veiller. Mais s’il te plaît, profite de ta soirée.

Edward hocha la tête, n’ayant de toute manière, pas trop le choix. Son frère faisait deux bonnes têtes de plus que lui et ne démordait pas quant à sa prise sur sa peau. Ses ongles, plantés dans son épaule droite lui démontra la fébrilité d’Alphonse. Il ne pouvait décemment pas être serein quand son petit frère ne l’était pas. Cependant, il joua le jeu. Assit auprès de Roy et de Jean, il prit volontiers des nouvelles de ceux-ci et des autres qui n'étaient pas ici.

- Fuery ?

- Toujours seul.

- Mais c'est pas de ça dont je parlais ! Il est où ?

- Bah à Central, répliqua Jean en désossant sa part de tarte avec sa fourchette.

- Et Breda ?

- Oh ! S’exclama le fumeur. Il est avec quelqu’un !

- Mais je m’en bat les…

- Une belle demoiselle. N’est-ce pas, Colonel ?


L’interpellé s’étouffa avec sa part de tarte, une main en suspension pour rattraper les miettes qui s'échappèrent. Riza tourna lentement les yeux vers lui, les pupilles menaçantes. Il se dépêcha de répondre, faisant fi de sa bouchée ;

- On la suivit, vous vous... Tu te souviens ! On voulait voir...

- Vous vouliez voir, corrigea Jean.

- Je voulais voir avec qui Breda pouvait bien sortir. Il faut avouer que nous avons été très étonnés.

- T'étonnés, souffla Jean.


Roy roula des yeux. Il lui arrivait souvent de ne plus savoir s’il devait vouvoyer ou tutoyer Riza à force de jouer un rôle au sein du QG. La jeune femme ne démordit pas, les lèvres pincées et le sourcil arqué. Edward, amusé, voyait bien que Riza adorait en rajouter pour intimider l’homme qu’elle aimait. Elle intercepta son regard et lui fit un clin d’œil. C'est dans cette ambiance à double tranchant que continua la soirée. Alphonse se fit omniprésent, tournant et retournant la tête en direction de la chambre à coucher.

Revenir en haut Aller en bas
Roy Mustang
Roy Mustang
Messages : 554
Dictature de la Mini-Jupe !
Who am i !

Notes
Ticket de Loterie:
Succès:

FullHorror Alchemist Empty

FullHorror Alchemist

MessageSujet: Re: FullHorror Alchemist FullHorror Alchemist EmptyDim 18 Sep - 13:27
Personnages présents: Edward, Jean, Riza, Roy, Alphonse, Black Hayate, Den, Winry.

May les entendait. Les écoutait. Mais ne comprenait rien. Sa tête, à demie-enfouie dans le coussin, lui tournait. Ses yeux papillonnèrent alors que la sueur perlait sur ses pommettes. Elle gémit, essuyant son front d'une main tremblante. Elle ne s'était jamais sentie aussi mal de sa vie. Pourtant ce n'était pas la première fois qu'elle abusait de l'elixirologie. Mais peut-être que quelqu'un l'avait simplement contaminé ?
Il n’y avait pas qu’aux ruines de Xerxès, mais aussi toutes les routes qu’ils avaient empruntés, Alphonse et elle, pour revenir au bercail. Sans parler du marché annuel qui avait eut lieu deux jours auparavant à Resembool. Il était très populaire dans les alentours, réunissant villageois et citoyens de passage. C’était un événement particulièrement beau qui se déroulait de jour et de nuit ; les bêtes de ferme se promenaient autour du village et revenaient dans leurs enclos en fin de journée. Elles étaient exposées et bon nombre de personnes les nourrissaient. C’était une manière de remercier la nature pour offrir de la viande, la fertilité des terres et le cercle harmonieux de la chaîne alimentaire. Un apéritif dînatoire clôturait la fête pendant que les alchimistes débutants, ou non, animaient les activités.
La jeune fille ne cessait de se dire qu’elle ne pouvait pas se sentir mal à cause de l'elixirologie. Elle devait avoir mangé quelque chose d’avarié. Sa fièvre continua de monter et d’alourdir ses paupières. Puis elle s’endormit, laissant dans ses songes, les voix de ses amis.


[…]

Jean termina de poser la dernière assiette dans le lavabo, frottant ses mains l’une contre l’autre avant de retourner dans le salon. Edward alla chercher un digestif dans l’armoire. Quand il l’ouvrit, il resta quelques secondes à contempler une photo de Pinako, assise avec Den, sur le palier de la maison. « La vieille », comme il l’appelait plus jeune, arborait un sourire conquis et un regard sage. Elle était décédée peu de temps après cette photo. Malheureusement. Mais le jeune homme ne se laissa pas aller au chagrin, conscient que Pinako avait vécue une vie pleine. Elle avait vu le malheur, mais aussi le bonheur. Et la satisfaction dans les yeux d’Alphonse quand il était redevenu lui-même. Puis quelque chose lui vint en mémoire et il se tourna vers Winry ;

- Où est Den ?

La jeune femme s’installa dans le canapé aux côtés de Riza et souffla ;

- Il est dans la salle de bain, avec Black Hayate. Ils sont excités comme des puces et n’arrêtaient pas d’aboyer. Je te jure que ce n’était pas vivable. J’irais les sortir tout à l’heure quand nous irons nous coucher.

- Non, je vais le faire, répondit Edward. Tu te reposeras.

- Hé… Je ne suis pas en sucre.


Il esquissa un sourire :

- Il faut savoir. Un jour tu me dis ça et le lendemain tu râles, car je ne suis pas assez do…

Il s’étrangla avec la fin de sa phrase, brusquement gêné en croisant les regards de Roy, Jean et Riza. Alphonse était repartit dans la chambre à coucher. Il se racla férocement la gorge avant de tenter de disperser le sujet actuel :

- Et vous, Jean ? Vous êtes avec quelqu’un ?

- Je croyais que tu t’en fichais.

- Bah depuis cette histoire de culottes, je…

- Mais puisque tu demandes !


Il sortit une photo de sa poche de pantalon et la scruta, un pied appuyé contre le boudoir du canapé, non loin de la tête du Colonel Mustang.

- Elle est sublime !

- Faites voir ! Rétorqua le jeune homme.

- Non. Je ne peux pas.


Il rangea la photo et se rassit. Les petits verres étaient remplis d’un liquide verdâtre. Le digestif était prêt. Edward fronça les sourcils alors que Riza, les bras croisés, esquissait un sourire quasi-maternelle ;

- Je ne comprends pas. Quoi ? Râla Edward.

- C’est une militaire, répondit Riza. Il ne peut pas nous la montrer.

- Ou bien, elle n’existe pas, rétorqua Roy en buvant son digestif d’un trait.


Jean le gratifia d’un regard plaisantin. Il décidait de ne pas se froisser car pour lui, c’était une perte de temps. Il savait totalement où sa vie privée en était et ça lui suffisait amplement. Mais si le Colonel apprenait avec qui il sortait… Ça aurait au moins l’avantage de lui faire fermer son clapet. Il avait hâte du jour où ça se produira.
Alphonse ressortit de la chambre à coucher, tout sourire. Aussitôt Edward sentit ses épaules retomber et sa nuque se détendre. Son jeune frère attrapa son digestif et le termina sans sommation avant de dire :


- Sa fièvre est tombée ! Elle dort.

- Super ! C’était pas grand-chose au final !


La nuit se déroula un peu mieux, animée par les deux frères qui racontèrent les péripéties de leurs voyages. Ils mimaient tantôt les personnes qu’ils avaient croisés, les sourires quelques peu déformés par l’alcool montant. Jean alla s’installer sous la véranda, à l’extérieur pour terminer sa cigarette. Il fut rejoins par son supérieur et ils terminèrent la soirée en parlant de politique et des projets du Généralissime. Edward se garda bien d’aller les voir car c’était un sujet, bien qu’intéressant, auquel il se prêtait peu. Lorsqu’il fut l’heure de se coucher, le canapé fut mis à disposition du fumeur invétéré tandis que le couple militaire dormait dans une chambre d’invités.

[…]

Dans la nuit, Edward était encore debout. Assis sur les marches extérieures, il laissa Den et Black Hayate dégourdirent leurs pattes. Les deux canidés, cependant, ne cessèrent de renifler le sol en levant les oreilles, les yeux rivés sur l’horizon noir. De temps à autre, ils aboyèrent, mais le jeune homme calmait illico leurs ardeurs. Il ne souhaitait pas réveiller les autres.
Fatigué de son voyage, il se laissa allé à la méditation, les yeux rivés sur le sol, oubliant ce qui l’entourait quelques minutes. La maison était calme. Il entendait le souffle fort et régulier de Jean, par la porte entrouverte. Puis un bruit, plus perçant lui fit lever les yeux ; un grondement aigu comme si quelqu’un s’étranglait ! L’oreille tendue, il cessa de respirer quelques secondes pour percevoir avec plus de précision ce qu’il avait pu entendre. Black Hayate grogna, en position d’attaque. Quelqu’un bougea dans la maison. Et le grondement se fit plus insistant ! L’on aurait dit une supplication avant qu’un coup de feu ne retentisse ! Son bruit s’étendit sur des kilomètres laissant derrière lui un silence boursouflé. Edward se leva. Derrière lui, Riza, en robe de chambre, était aux aguets. Il sursauta, impressionné par sa vitesse de réaction. Ses iris caramels décrivaient le paysage lointain. De nouveau un grondement roula dans la gorge de quelqu’un. C’était plus prêt. C’était…


- Arrête ! Qu’est-ce que tu fais ?!!

C’était la voix Alphonse ! Edward bouscula Riza pour s’approprier le couloir. Il courut jusqu’à la chambre de son frère et le surprit, à genoux, en face de May. Les bras tendus, Alphonse retenait la jeune femme par le col de son pyjama pour qu’elle ne s’approche de lui. Ses longs cheveux bruns dissimulaient la moitié de son visage, mais pas sa bouche, grande ouverte sur des dents affamées. Le grondement sourd et écœurant qui sortait de sa gorge ne lui ressemblait pas. Elle poussait pour tenter de mordre dans la chair de son bien-aimé. Ses ongles étaient plantés dans les biceps d’Alphonse !

- Qu’est-ce qu’il se passe ?! Hurla Edward.

Il n’attendit pas que l’on formule une réponse pour englober la taille gracile de May et la pousser en arrière. Aussitôt, elle se tourna vers lui, offrant ses pupilles dilatés à sa vue. Le cou offert, Edward sentit un frisson lui parcourir l’échine tandis qu’il voyait les incisives de la jeune fille s’approcher dangereusement de sa peau. Ses canines étaient plus longues et pointues. Il cria, relâchant sa proie. May s’étala contre le plancher. Fébrile. La voix remuée de sanglots et de gémissements perçants !

Ils se sentirent incapables de lui faire du mal. Roy et Jean se précipitèrent vers eux, alarmés. Alphonse se frotta le visage, les yeux exorbités. May tentait de se relever, les membres fatigués. Elle leva la tête vers celui qui était le plus proche. Edward tenta un mouvement de recul, mais elle s’empara de sa cheville. Utilisant ses dernières forces, elle se hissa, la bouche grande ouverte contre son tendon d’Achille ! Il hoqueta.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Metal Alchemist Solid
» Chronologie de Fullmetal Alchemist + Rebirth
» Fullmetal Alchemist : le film live action.
» Qui sommes nous dans Fullmetal Alchemist ?
» Strong Arm Alchemist ! Alex Louis Armstrong

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HRP :: GALERIES DES MEMBRES :: Fan-fictions-