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Roy Mustang
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MessageSujet: La première leçon et la dernière ? [PV Edward Elric.][CLOS] La première leçon et la dernière ?  [PV Edward Elric.][CLOS] EmptyLun 5 Sep - 23:24
HRP: Précédemment, dans l'épisode: Roy invite Edward à boire un verre afin de lui parler. Il souhaite le détourner d'un sujet délicat. S'en suit une rencontre hasardeuse. Et les intentions des deux hommes changent. Une jeune femme invite le Colonel à boire un verre, mais ailleurs...  Edward voit ici, une opportunité d'observer les bonnes manières Razz


Vengeance.




La jeune femme sembla hésiter, alors même qu'Edward se montra tout à fait élégant, sous ses faux airs d’enfant ennuyé.

« Je ne sais pas s’ils le laisseront entrer, mais nous pouvons essayer. Veuillez me suivre. »

Tels furent les mots de la jeune femme. Et en gentleman, je m’exécutai, le garçon à mes côtés. Le sourire collé aux lèvres, pour deux raisons ; Cette femme et la tronche de mon subordonné. Nous la suivîmes. Ainsi nous fîmes tourner les têtes qui croisaient notre chemin. La curiosité des passants fut piquée à vif de voir ainsi deux militaires de renom suivre une jolie demoiselle. La nuit nous fila discrètement alors que les pas de notre meneuse nous amenait non loin de la cafétéria que nous eûmes quittée. Mais alors, je vis précisément où est-ce qu'elle nous emmena...
[!]
Le bar de Chris Mustang !

La jeune femme devant moi, je plissai les yeux afin de la sonder. Es-ce que je la connaissais ou était-ce un pur hasard qu'elle m'emmène à cet endroit précis ?
Nous passâmes les portes du bar et une foule de personnes nous accueilli. Entre elles, la patronne des lieux, Chris, nous adressa un sourire. Elle me lança un regard familier auquel je répondis de manière crispée. Mais invisible.
Bon sang ! Je me retrouvais ici en présence du FullMetal. Si un jour, on m'aurait dit que c'était dieu possible…
Ma mère adoptive nous assigna à une table de manière aisée et ses protégées, me reconnaissant, me saluèrent naturellement. Je leur répondais. Deux d'entre elles étaient anciennement des prostituées du coin. Dont la mademoiselle que j'avais reconnue, plus tôt devant la cafétéria. Elles étaient parvenues à sortir des trottoirs grâce à Chris. Trois autres, eurent bien faillis dépasser les limites de la frontière, se voyant vendues comme des saucisses sèches. Ma mère adoptive n'avait pas manqué de jouer de ses relations au sein de l'armée pour les rapatrier ici. Tel était son combat. Sa routine. Mais de ceci, l'enfant m'accompagnant ne put le savoir. Et cela ne m'étonnerai guère qu'il puisse penser que je suis un parfait habitué de ce bar, pour une raison autre que celle d'être le fils adoptif de la propriétaire des lieux. Il n'était, en revanche, pas question qu'il l'apprenne. Cette information devait rester confidentielle au possible. Et ceci, Chris le comprit. Elle ne vint pas me saluer de manière personnelle. D'ailleurs, elle resta sagement derrière le comptoir même s'il m'arrivait de sentir son regard diverger vers moi. Cette femme était plus intelligente et aguerrie que moi. Elle ne se laissait pas facilement dévoiler. C'est sans aucun doute pour cette raison que ce ne fut pas elle qui vint prendre nos commandes.
Ma main en l'air, à l'attention des recrues de Chris, ne manqua pas de faire tiquer la jeune femme avec nous, mais je me dépêchai de reporter l'attention sur elle.
J'étais perturbé, cela va de soi mais le masquait très bien. Edward se commanda un jus de fruit. Ce soir, s'il buvait à ce rythme, il ne trouverait jamais le sommeil ! Mais ce n'était décidémment pas mon problème. Non, mon souci se trouvait être la facture... Car en gentleman, il n'était pas question que la jeune femme me faisant face paye quoi que ce soit. Et de surcroît, Edward non plus. Mais je savais, le concernant, que ce n'était que partie remise.
J'attendrais patiemment le jour où les frères Elric retrouveront leurs corps originels pour l'inciter à me payer un verre.

Pour l'heure, j'écoutai attentivement notre invitée, comblant les fins de ses phrases et lui envoyant des sourires tout à fait convaincants. Je m’emparai d’une gorgée de mon verre alcoolisé. La conversation, non pas intéressante, mais courante, me fit penser qu'Edward se lassait. Dans mon champs de vision, son visage déformé par les bâillements me parvint. Malheureusement pour moi et ma gorge qui s’étouffait souvent en sa présence, ces derniers temps, notre demoiselle attablée l'engagea sur une discussion étrange. Mon deuxième bourbon se réchauffait entre mes doigts, ma précédente gorgée coincée dans ma bouche, alors que je l'entendais dire ;

« C’est comme mon père ! »

La voix portante de l'adolescent ne manqua pas de parvenir aux fines oreilles de Chris. Un coup d’œil dans sa direction m'affirma qu'elle esquissait un sourire sarcastique. Elle n'était pas sans savoir que le garçon était Edward Elric. Elle savait que je l'avais sous ma tutelle mais c'était une première pour elle, de l'entendre dire une chose pareille. Pour moi aussi, d'ailleurs.
Quelle tête arborais-je ? Il me suffit de lancer un regard à la vitre parsemée de reflets lumineux pour voir mon visage. J'avais le glaçon collé contre la joue, me refroidissant ainsi les idées. Cette fois-ci, je ne m'étouffai pas avec ma gorgée et l'avalai paisiblement. En apparence.  Car je n'eus qu'une envie ; cramer la langue du petit blond face à moi !
J'aurai facilement pu me laisser attendrir par cette soudaine révélation. Car pour moi, ça en était une. J'ignorai qu'il me voyais ainsi. Et je ne sus si j'en étais interloqué... Ou...

« Comme vous avez le cœur sur la main, prendre avec vous ,cet enfant ! Aussi intelligent soit-il si seul ! »

Ah ? C'est bien la première fois que j'entendais cette éloge. Car il faut dire qu'habituellement, lorsque j'invitai une belle femme à boire un verre, je ne lui apportais nullement de précisions concernant mon rôle de tuteur. Je n'avais jamais songé au fait que cela puisse mettre en avant mon charme, déjà bien défini. Je souris. Et alors même que je pensais parler d'autre chose, je m'entendis lui répondre :

« Il n'est pas seul. Son jeune frère est, heureusement, là pour l'interrompre lorsqu'il ne sait pas ce qu'il dit. »

J'aimais insister sur le fait qu'Edward n'était pas le seul. Il était l'unique alchimiste d'Etat sous ma tutelle mais techniquement, Alphonse n'était pas moins intelligent et persévérant. Je reposai mon verre, n'insistant pas sur le rire familier de ma mère adoptive, au loin. Elle parlait à d'autres personnes. Mais écoutait.
Je me raclai la gorge en reposant mon attention sur la demoiselle :

« Permettez-moi de vous demander votre nom, s'il vous plaît. Je ne doute pas qu'il soit charmant, au vue de votre visage. »

Edward baillait. Encore. S'il voulait que j'agisse de manière paternelle, ici même, il allait être déçu.
J'étais contre la vitre, assis sur la banquette. La jeune femme était à ma suite sur la longueur de cette assise et Edward fermait la danse.
Mon bras se coucha sur la table, effleura la manche de la jeune femme. Elle put croire que mon geste lui était adressé et naturellement, elle ne baissa pas les yeux. De gêne ou simplement pour jouer de son charme... Peut m'importait. Cela me convint. Sans quitter la jeune femme des yeux, mes doigts glissèrent sur le verre de jus de fruit de l’intéressé. Discrètement.
Je pris mon temps, afin d'être certain que mes gestes ne soient pas interceptés. Mon index se cala contre le verre. Je le poussai et retirai ma main qui retourna contre celle de la demoiselle. Ni une, ni deux, le verre se renversa sur ses genoux ! Je jubilai intérieurement alors qu'extérieurement, je lançai un regard surpris à Edward :

« Attention, voyons ! En voilà des manières ! »

Pour moi, il ne faisait aucun doute qu'une vengeance se savourait chaude. J'attrapai la serviette sous le verre de bourbon pour la tendre à notre invitée :

« Je vous prie de l'excuser. »


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MessageSujet: Re: La première leçon et la dernière ? [PV Edward Elric.][CLOS] La première leçon et la dernière ?  [PV Edward Elric.][CLOS] EmptyMar 6 Sep - 13:00
Edward regardait l’heure à la pendule, il se faisait tard et il n’avait rien mangé a par son muffin. Le blond était, mine de rien, observateur et remarqua les regards et salutations des filles, mais aussi le regard de la patronne. Il fronça un peu les sourcils intrigués. Mais ne dit rien. La jeune femme semblait faire des éloges, impressionnés par les responsabilités du brun. Edward commençait à vrai dire à piquer du nez, il n’avait que trop peu dormir la veille. Les recherches sur le cercle lui avaient pris la nuit et quand il avait cru pouvoir dormir son frère avec fait une connerie qui porta son regard sur sa main de métal endommagé. De plus passer autant de temps avec le colonel était une sacrée épreuve aussi bien mentale que physique. Accoudé à la table, il porta de nouveau son regard sur le couple, les yeux mirent clos, les observant, surtout pour voir ce que faisait ou disait l’homme. Le garçon le trouvait assez mielleux mine de rien.

F : Ho il a un frère ! Donc deux enfants à vous occupez quel courage. Je ne sais pas si je pouvais prendre à ma charge deux adolescents. De plus, je suis sûr que ce n’est que par ce qu’il est fatigué qu’il dit toute sorte de chose, pas vraie mon petit…. ?

Une aura noire entourait le blond, il serra les poings, se contrôler ! Ne pas faire de scandale, zeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnnnnnn !!!!! Ouf Mustang détourna l’attention en demandant le prénom de la demoiselle qui reporta son attention sur le beau militaire.

F : C’est Cecilia. Cécilia Macdouglas. Je suis la petite sœur du lieutenant-colonel Amanda Macdouglas. Il est vrai que j’ai manqué a tous mes devoirs à ne pas me présenter. J’ai vingt-sept ans et je suis sous-directrice à la banque principale de Central.

Visiblement, cette jeune femme bien que trop maquiller et superficiel, soit une gentille fille, un peu en chaleur, mais une honnête citoyenne quand même. Les yeux du blond ne captèrent que trop tard la manœuvre du brun, renversant son jus d’orange que la jupe de la demoiselle. Non mais c’était quoi ce truc puéril ? Même lui n’aurait pas osé faire ça !

- Désoler.

C : Ha ! Ce n’est rien, je vais aller nettoyer cela aux toilettes. Excuse-moi Edward.

En disant cela, elle lui demandait bien sûr de se pousser ce qu’il fit, en profitant pour détendre ses jambes et se rassit par la suite. La femme partie donc aux toilettes. Elle en profiterait pour se refaire une beauté tien.

Le blond regarda son verre désespérément vide désormais, il n’y avait même pas touché encore.

- Franchement, c’est digne d’une blague de primaire ce que vous avez fait ! Vous n’avez pas apprécié la comparaison ? Pourtant, vous tenez plus le rôle d’un père que mon vrai géniteur ! Je vous vois plus souvent que je ne l’ai vu lui ! Si vous réagissez comme ça au compliment, je ne veux pas savoir ce que vous faites a ceux qui vous insultent !

Edward regarda les serveuses et fit signe a l’une d’elles, elle s’approcha, cheveux châtains pas trop long en coupe au carré, yeux vert, peau doré, une bien jolie fille. Elle sourit aux deux et Edward la regarda avec de grands yeux innocents.

- Excusez moi mademoiselle, j’ai renversé mon jus d’orange, je n’ai pas fait exprès, je peux avoir des serviettes pour nettoyer la banquette s’il vous plait !?

Dit-il avec un regard contrit et une attitude qui montrait qu’il était peiné et désoler d’avoir salit la banquette. La serveuse jeta un regard noir a Mustang puis s’adoucie sur Edward. Elle se baissa un peux pour être à sa hauteur.

S : Bien sûr ne t’en fait pas, ce n’est pas grave. Je vais te chercher ça tout de suite.

Elle se redressa et s’éloigna allant au bar, elle revins a peine deux minutes plus tard avec les serviettes, et une éponge, elle fit se lever le blond et nettoya rapidement pour que ça ne colle pas, puis une autre serveuse arriva, rousse et rayonnante, et posa un nouveau jus d’orange avec un dessous de verre en forme de tête de chat stylisé.

S : C’est la maison qui offre ce verre la, vu que d’autres sont méchant et ose s’attaqué a un petit ange comme toi.


Les deux serveuses embrassèrent le blond chacune sur une joue et repartirent, l’adolescent se rassis et lança un regard pleins de sous-entendu a son aîné avec un sourit victorieux aux lèvres.
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MessageSujet: Re: La première leçon et la dernière ? [PV Edward Elric.][CLOS] La première leçon et la dernière ?  [PV Edward Elric.][CLOS] EmptyMar 6 Sep - 19:35

Papa ?




Petite sœur d'un Lieutenant-Colonel ? Comment connaissait-elle cet endroit ? Je m'interdis de détourner les yeux sur Chris le temps que la jeune femme se lève pour s’éclipser aux toilettes.

« Franchement, c’est digne d’une blague de primaire ce que vous avez fait ! Vous n’avez pas apprécié la comparaison ? Pourtant, vous tenez plus le rôle d’un père que mon vrai géniteur ! Je vous vois plus souvent que je ne l’ai vu, lui ! Si vous réagissez comme ça aux compliments, je ne veux pas savoir ce que vous faites à ceux qui vous insultent ! »

Je reportai mon attention sur Edward pendant qu’il s’exaspérait, un coude contre la table, le corps tourné vers lui. Au fond, j'avais eus plus peur qu'il me balance sans grâce, plutôt qu'il ne revienne sur le sujet qui m'avait alarmé. Ne sachant quoi lui répondre, totalement sonné par ses propos, je ne cessai de le fixer. Sans parler. Pourtant je sentis bien qu'il fallait que je dise quelque chose. Mais quoi ?

Dans le dos du jeune homme, Chris m'envoya un regard sévère. Elle avait tout vu et murmura à l'oreille d'une de ses serveuses. Je me raidis, quelques cheveux dressés sur ma tête. Il ne fallait pas qu'Edward tourne les yeux. Les doigts refermés sur mon verre de bourbon, je le fis pivoter contre la table. J'hésitai entre finir la boisson dans sa totalité ou attraper le garçon par le pan de sa chemise pour le secouer. Mais ce n'était pas de sa faute. Il ne pouvait pas savoir qu'il s'exclamait sous le nez de ma mère adoptive. J'étais, on ne peut plus, gêné. L'adolescent ne semblait pas se rendre compte qu'il me révélait, ce soir, une chose dont j'étais totalement perturbé.
Je savais qu'il avait un certain respect pour ma personne, hiérarchiquement. Mais de là à l'entendre me dire que j'étais comme un père, pour lui ? J'avais sincèrement pensé qu'il avait dit cela pour m'emmerder. Voilà qu'il confirmait mes pensées profondes. Je m'étais, sans aucun doute, trop attaché à veiller sur eux. Je me raclai la gorge, les yeux toujours plantés sur le visage du blond.
Je portai aussitôt le verre à mes lèvres ! J'en étais à mon troisième. Cela expliquait peut-être pourquoi j'avais réagis de manière si abrupte. Là-dessus, qu'on se le dise, je ne m'en voulais nullement. Il y avait deux raisons à mon geste. Mais je finirais bien par parvenir à lui sortir une phrase, quand je me serais calmé.
Non, je n'étais pas fais pour être père. Sous n'importe quelle forme. Biologiquement. Mentalement. Il m'était impossible d'assumer de penser une chose pareille. Cela revenait à accepter l'inquiétude profonde qui entravait mon cerveau dès lors que les deux garnements partaient en mission. Et l'accepter revint à dire que je n'en deviendrais, à l'avenir, que plus impliqué. En revanche, n'étais-je justement pas en train de faire quelque chose qui dépassait les limites de mon autorité juridique ?
Bordel de...
Entre-temps, la serveuse nettoya la table et remplaça le verre d'Edward. Elle me lança un regard noir que je décelais à peine, car à travers le sien, c'était celui de Chris que je vis.

« C’est la maison qui offre ce verre-là, vu que d’autres sont méchants pour oser s’attaquer à un petit ange comme toi. »

La maison qui offre ?
Je tirai littéralement la tronche en voyant la jeune femme se pencher pour embrasser la joue du garçon, suivit d'une autre serveuse qui combla la deuxième pommette d'Edward. Chris se trouvait derrière ce subterfuge, c'était certain. Ce qui voulait clairement dire que le verre n'avait rien d'offert, mais qu'il finirait sur ma facture. Ah, après tout, j'assumai. Mais…
Edward, un petit ange ? Il faudrait que je parle à Chris de la personnalité du jeune homme pour qu'elle comprenne que je n'avais rien d'un tyran le concernant. Un petit ange ? Pardon ? Qu'ouïs-je ? Je fronçai les sourcils, un sourire aux lèvres. Les serveuses s'éloignèrent et Edward m'envoya un regard boursouflé de sous-entendus divers. Je penchai la tête, faisant mine d'être lassé.
Mon regard s'attarda sur la porte des sanitaires. Notre chère invitée devait en avoir pour quelques minutes supplémentaires, le temps de sécher correctement le liquide sur ses cuisses. Alors il fallait que je dise quelque chose. N'importe quoi. Je n'allais pas laisser un vide entre lui et moi, sous prétexte qu'il venait de me poser une... Une... Sèche monumentale !
J'avais énormément de mal à me montrer… Doux avec lui. Je n'arrivais tout bonnement pas à lui parler ainsi. Alors c'est d'un ton très professionnel et solennel que je lui dis :

« Qu'est-ce qui t'a pris de dire ça, devant une belle femme ? Me comparer à un père n'a rien de charmant. Lorsqu’il  s'agit de séduire une femme, la qualité de tes propos doivent se concentrer sur elle et non sur toi. De plus, nous ne la connaissons même pas. Elle sait que nous sommes deux militaires en vadrouille et elle n'a clairement pas le sens des bonnes manières puisqu'elle t'a nommé par ton prénom et non ton grade. Pourtant j'avais bien spécifié que nous étions en service, Major Elric. Troisièmement, saches qu'il est imprudent de déverser ce genre de boutade en lieu public. Je n'aimerais pas que l'on te kidnappe sous prétexte que tu es mon… »

J'inspirai en levant les yeux en l'air, la main faisant des cercles dans le vide.

« ...Mon... »

Je soupirai, les ridules de mon front se joignant dans ma réflexion. Je n'arrivais pas à sortir le mot. Il restait coincé. Indéniablement. Je le balayai d’un geste des doigts.

« En revanche, imprudent, tu l'es ! Et puis ce n'est pas en baillant aux corneilles que tu intéresseras qui que ce soit. Il faut être attentif à ce que ta partenaire te dit. Et... »

Je sentis mes narines se dilater alors que le rouge, qu'il soit colérique ou gênant,  menaçait de faire virer mes joues dans une toute autre couleur que leur pâleur habituelle. Je fis mine de faire rouler le verre vide contre ma joue, en songeant. La matière me refroidit les idées. Et mon malaise « arc-en-ciel » passa inaperçu. Dans quel foutu pétrin j'avais fourré les pieds ?!
Chris. Ed. Et cette femme qui se disait être la sœur d'un militaire en fonction. Je n'avais clairement pas besoin d'un dessin pour savoir que la situation était très sensible.


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MessageSujet: Re: La première leçon et la dernière ? [PV Edward Elric.][CLOS] La première leçon et la dernière ?  [PV Edward Elric.][CLOS] EmptyMar 6 Sep - 20:12
Edward l’écoutait attentivement tout en sirotant son jus de fruit. Alala ! Le colonel était intimidé, c’était amusant. En même temps que voulait-il qu’il fasse ? Il était la roue de secours là et rien de plus. Cette femme lui avait posé des questions et il avait répondu, c‘était une adulte pas lui. Elle ne l’intéressait pas et lui était dans le même cas, elle l’appelait Edward comme tout le monde, car tout le monde voyait un enfant, un adolescent et non un militaire. Seul Mustang l’appelait par son titre. Même l’équipe l’appelait par son prénom, et même par son surnom ce qui était encore plus familier. Dans tous les cas, il était évidant que l’homme était vexé. Il était drôle ce soir.

- En même temps, c’est une adulte et elle ne m’intéresse pas du tout, et elle n’a d’yeux que pour vous, c’est normal que je m’ennuie. Ensuite, tout le monde m’appelle par mon prénom même Riza, vous aussi parfois ça vous échappe. Je vous signale que les gens voient un ado avant le militaire, les adultes tutoient et appellent les mineurs par leur prénom à chaque fois, ça a toujours été comme ça, et ça ne changera pas ! J’aurais de la chance si on m’appelle par mon nom de famille quand je serai majeur. Pour finir ce n’était pas une boutade, j’ai juste répondu à ses questions. Et cela de la même façon qu’elle a répondu aux vôtres. À mon avis, votre vie, elle s’en branle ! Elle veut juste se reproduire avec vous et c’est tout !

Mustang avait l’espace d’une fraction de seconde rosi, sans doute une hallucination. La jeune femme revint alors. Malgré ses efforts, sa jupe était définitivement tachée. Edward frappa alors dans ses mains comme une prière silencieuse et toucha la jupe. L’éclair bleu fut rapide à peine distinct, mais la tâche n’était plus.

C : Hoooo incroyable !! Tu es vraiment fort mon garçon. J’ai interrompu quelque chose ?

Demanda alors Cécilia en sentant comme un malaise entre les deux hommes présents. Le blond se leva alors et prit sa veste couleur crème.

- Du tout, on disait qu’il était tard et que je devrais rentrer dormir.

C : ça va aller de rentrer tout seul ?

- Oui ne vous en fait pas, par contre le Colonel va vous raccompagner chez vous, il n’est pas bon pour une femme d’arpenter les rues seule.

Il s’éloigna un peu et s’arrêta, se retournant vers le brun

- Je pars pour Aquorya demain ! Je reviendrais pour le festival des fleurs. Bonne soirée Cécilia et « Père » !

Charriant pour le coup, l’homme, le blond parti donc, saluant les serveuses et la patronne en partant. On pouvait le dire, Edward avait été celui qui fut le plus maître de ses émotions ce soir-là.

(je te laisse clôturer lol)
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MessageSujet: Re: La première leçon et la dernière ? [PV Edward Elric.][CLOS] La première leçon et la dernière ?  [PV Edward Elric.][CLOS] EmptyVen 7 Oct - 9:36

Sujet Clos.




« En même temps, c’est une adulte et elle ne m’intéresse pas du tout et elle n’a d’yeux que pour vous, c’est normal que je m’ennuie. Ensuite, tout le monde m’appelle par mon prénom même Riza, vous aussi parfois ça vous échappe. Je vous signale que les gens voient un ado avant le militaire, les adultes tutoient et appellent les mineurs par leur prénom à chaque fois, ça a toujours été comme ça, et ça ne changera pas ! J’aurais de la chance si on m’appelle par mon nom de famille quand je serai majeur. Pour finir ce n’était pas une boutade, j’ai juste répondu à ses questions. Et cela de la même façon qu’elle a répondu aux vôtres. À mon avis, votre vie, elle s’en branle ! Elle veut juste se reproduire avec vous et c’est tout ! »

J’inspirai, les yeux plissés. J’étais prêt à lui rétorquer qu’il n’était plus un enfant ! Quel toupet de sa part de me dire ça alors que lui-même n’était pas fanatique d’entendre les autres lui rappeler cette vérité. Pourtant, il avait choisi la voie militaire et cela faisait de lui une personne responsable, qui pouvait vivre des horreurs chaque jour.
Mais comme à chaque fois, il était passé du coq à l’âne et sa dernière phrase n’était pas pour me plaire. Edward oubliait sa voix portante et pré-pubère. J’eus soudainement hâte du jour où, dans quelques dizaines d’années, je pourrais lui rappeler cette gênante conversation. Peut-être qu’il sera père et qu’il saura capable de faire la différence entre une personne qui élève un enfant et une autre, qui l’aide.

« Quoique dans une dizaine d’année… Cela voudrait dire qu’il n’aurait que vingt-cinq ans. »

Je baissai les yeux sur lui pendant qu’il faisait de l'alchimie. En plein dans mes réflexions, je ne me demandais même pas pourquoi il le faisait et me contentait de le jauger. Pour les frères Elric, c’était un sacré avenir que voilà… Si le blond en venait à avoir des enfants, ça signifierait qu’Alphonse aurait retrouvé son corps. Je leur espérais.

Si Maes avait été là, il aurait su quoi dire. C'est sans aucun doute qu'il aurait commencé par remettre le petit blond en place, lui rappelant ses manières peu apprêtées lorsqu’il est en présence de sa mécanicienne. Cela aurait fait mouche, à coup sûr.

Je remarquai naturellement la jeune femme qui revint vers nous, mais les écoutait à peine, pressé d'en finir. Fatigué de la journée et inquiet quant à la chimère, Angélica. Il fallait que je trouve un moyen efficace de le garder à distance d'elle, même s'il fallait user un peu du pouvoir qui découle entre mes doigts de Colonel.
C'est quand j'entendis le FullMetal évoquant mon grade que je relevais les yeux sur eux. Il s’apprêtait à partir, m'ordonnant presque de raccompagner la jeune femme. Ne savait-il donc pas que mes manières étaient plus raffinées que les siennes ? Je n'avais pas besoin d'un rappel éloquent de sa part. Cependant, je ne m'en offusquais pas, les bras le long du dossier de la banquette. C'est quand il se retourna vers moi, que mes doigts se crispèrent contre la matière rougeâtre :

« Je pars pour Aquorya demain ! Je reviendrais pour le festival des fleurs. Bonne soirée Cécilia et « Père » ! »

Je ne répondis pas. La tornade rouge et blonde fut de toute manière, trop rapide. La jeune femme se retourna vers moi, rieuse en commentant le caractère amusant d'Edward. Je lui rendis son sourire même si pour ma part, il était évident que son caractère n’avait rien de rigolo.

[…]

Nous continuâmes de parler un long moment durant. La compagnie de Cécilia se trouvait plus agréable sans Edward à ses côtés. Je me déridais peu à peu et la raccompagnais chez elle quelques heures plus tard. Elle habitait dans le centre-ville ce qui m’arrangea amplement étant donné que je n'en avais pas fini avec le bar de Madame Chrismas. Quand Cécilia passa la porte de son bâtiment, je revenais sur mes pas et retournais au bar. Vanessa, une des protégées de la propriétaire des lieux, sauta à mon bras :

« Alors ?! On fait des choses puériles, monsieur « je suis sérieux » ? »

Elle me fit un clin d’œil avant de glisser derrière le comptoir avec un entrain et un enthousiasme impressionnant à une heure aussi avancée de la nuit. Je baillai nonchalamment en m'asseyant sur un tabouret, en face d'elle.
Vanessa était la première protégée de Chrismas. Dans cet établissement. Je la connaissais depuis des années. Elle était devenue une sorte de présence ineffaçable. Je ne pouvais vraiment qualifier ceci de famille mais nous en avions tout l'air. Chrismas dépassa la porte de derrière, un plateau jonché de trois verres. Elle nous servit et Vanessa poursuivit, feintant la colère :

« Pourquoi tu l'as amené ici ?! C'est pas endroit pour un gamin ! »

Je fronçai les sourcils avant de boire une gorgée de lait chaud. Eh oui ! On n'est pas que des alcooliques à trois heures du matin, dans le bar de Madame Chrismas. L'ambiance était pourtant tout aussi chaleureuse. Il y avait les trois serveuses qui finissaient de ranger et de nettoyer, sans aucune pression. Chris s'accouda au comptoir pour me faire face, sa cigarette aux bouts des lèvres et pendu aux miennes en attendant une explication.
Je soupirai :

« C'est bien pour ça que j'ai essayé de mettre un terme à notre conversation. Ce n'est pas moi qui ai eu l'idée de l'emmener ici. Mais la jeune femme qui nous accompagnait connaissait apparemment l'endroit. »

Chrismas acquiesça. Elle sembla enfin comprendre la raison qui m'avait poussé à avoir un comportement inadéquat avec l'éducation qu'elle m'avait enseigné. Mais malheureusement, Vanessa n'en oublia pas les mots qu'elle avait entendu. Elle se pencha contre le comptoir, une main soutenant son menton. Ses yeux malicieux pétillèrent et elle s'exclama :

« Papa ! »

Je renversai la tête en arrière, les yeux scrutant le plafond :

« Vous avez fait la connaissance d'Edward Elric. »
« Tu n'as pas l'air très gentil avec lui ! Rechigna Vanessa. »

Chrismas ne répondit pas. Elle ne releva pas. Mais elle comprenait mieux que quiconque que ce que  Vanessa disait, était faux. Mais la jeune femme n'en avait pas finit et poursuivit :

« C'est mignon ! Pourquoi tu te braques ? »
« Parce que ça n'a pas lieu de l'être. Et parce que je ne suis pas son père. »

J'évitai soigneusement le regard de Chris. Ce que je disais et ce que je pensais me faisais furieusement songé à la première chose que Chris m'avait dit lorsqu'elle m'avait adopté. Un silence nostalgique boursoufla l’atmosphère. Mais Vanessa, ignorante de ceci, continua :

« Tu ne comprends rien. Peut-être qu'il en a besoin. Il a besoin d'un référent. C'est tout. »

Mes yeux furent attirés par ceux de Chris. Nous nous comprenions. J'esquissai un sourire :

« Je comprends ton point de vue, Vanessa. Mais il se joue beaucoup plus dans cette histoire. »

Je ne m'étalai pas plus, finissant mon verre sucré.
Edward et Alphonse avaient, certes, besoin de repères. Mais d'un père, j'en étais peu certain. La manière qu'ils avaient d'éviter le sujet quant au leur, me faisait suggérer que c'était une très mauvaise idée que d'accepter qu'il me nomme ainsi.
J'avais choisi d'être leur tuteur. D'être un soutien. Et je m'étais proclamé adulte et responsable en leurs présences. Cela ne faisait pas de moi un parent. Mais simplement un humain qui souhaite les aider et les protéger. Quand bien même ils pensent ne pas en avoir besoin.
La conversation de départ avait prit un étrange tournure. Ce soir, je ne dormirais pas beaucoup. C'était sûr.

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