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Ashline Beauchamp
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C'est le Karma! (Flashback Davis Anton)

MessageSujet: C'est le Karma! (Flashback Davis Anton) C'est le Karma! (Flashback Davis Anton) EmptyJeu 23 Jan - 19:17
C'est le karma!



Il y a des jours où je me dis que la vie est particulièrement injuste.

Exemple avec ce matin. Oui, je le reconnais, je me suis levée très tôt, et oui, j’ai dû mettre en route mon four à 5h, et donc, faire du bruit, de la fumée… Mais hey, c’est normal, c’est un salon de thé qui fournit ses propres pâtisseries. Je ne peux pas faire ça en dix minutes une fois que tout le monde est levé ! Donc c’est vrai, j’ai fait beaucoup de bruits, mais prendre des remontrances de la part de quelqu’un qui n’a visiblement jamais travaillé de sa vie, et qui orne ses mains de bagues en diamants et autres grâce à l’argent hérités de parents sûrement morts… Non.

Que j’explique un peu… En fait, il devait être 8h tout juste, quand j’ai vu une femme dans la trentaine, habillée d’une longue jupe rouge, fermée sur une large chemise à dentelle blanche et jabot orné de pierreries, une veste à motif floraux de velours rouge et rose, descendant de moitié sur la jupe, et un chapeau de plume et de pierres. Elle était blonde, aux yeux bleus, avec des pattes d’oies aux coins des yeux, et beaucoup de maquillage. Et surtout, surtout, un collier de perles de culture, assez grosses, descendant sur son jabot, et se terminant par un énorme rubis de la taille d’un macaron. Un amas d’opulence et de trop… Trop. Elle est entrée, furibonde, dans mon salon de thé, et m’a pointé du doigt. Je me souviens parfaitement de son discours d’ailleurs, parce qu’il m’est resté en travers de la gorge.

« Vous, la cuisinière ratée, vous savez l’heure qu’il est ? N’avez-vous pas honte d’emboucaner nos rues et nos fenêtres avec vos piètres sucreries. Vous avez intérêt à faire moins de bruit les matins suivants, sinon je vous ferais fermer ! » Hortensia Durlsey, propriétaire des trois appartements à l’Est du mien, était une femme riche, insensible, désagréable, et qui battait probablement son pauvre mari soumit qui lui avait offert une énorme fortune. Et elle était venue uniquement pour me menacer et me faire partir…

Je me battais depuis des mois pour obtenir le droit d’ouvrir mon salon de thé, mes diplômes avaient été valables de peu, et j’avais payé cher pour avoir la caution de cet endroit, ainsi qu’une avance sur les fournitures. Je me battais chaque jour pour pouvoir mettre mon entreprise à flot, et elle, qui ne faisait rien de ses journées, se permettait de venir critiquer et me menacer de me chasser d’ici. La vie était injuste. On lui avait offert une cuillère en or, et moi une cuillère en bois. Et celle qui n’avait pas besoin de travailler venait menacer celle qui en dépendait pour vivre. Mais hormis rester bouche bée devant le monologue, je n’avais été capable de rien. Et elle était partie en fiacre juste après, dans un reniflement pompeux.

Ma journée fut donc ponctuée de montée d’angoisse soudaine chaque fois qu’un fiacre un peu riche s’arrêtait dans la rue, me faisant craindre le retour de Mme Dursley et son envie de m’expulser. Diable, comme j’aurais voulu un retour de chance… N’importe quoi qui puisse lui faire payer son arrogance et sa méchanceté naturelle. Quelque chose qui lui rappelle qu’elle aussi, est humain, et pas au-dessus des lois, ni même des autres personnes. Mais ce n’était pas moi, la pauvre petite pâtissière garante d’un salon de thé qui allait y faire quoi que ce soit… Non, j’espère juste que quelqu’un la ramènera à la raison, et qu’elle me laissera tranquille. Je ne peux pas perdre mon salon maintenant, pas alors que ça fait quatre jours à peine qu’il a ouvert… Pas avoir combattu toute l’administration de Central pendant des mois pour y parvenir.

Le cœur gros, je nettoyais les tables de ma boutique avec un torchon et de l’eau savonneuse. J’ai eu 7 clients aujourd’hui prenant sur place, et trois à emporter. J’espère qu’ils ne seront pas les derniers. Je n’ai pas vendu beaucoup de pâtisserie, seulement quelques éclairs, et deux parts de tartes, principalement des boissons chaudes, au final. Je le comprenais, en soi, mais ce n’était pas les boissons qui me feraient vivre pour autant… J’espérais un peu plus, des gens passionnés par les saveurs, qui viendraient gouter de tout, et repartiraient avec des sacs entiers. Terminant le ménage, je verrouillais la porte d’entrée, et tirais les larges rideaux chocolatés, avant de prendre l’escalier qui menait à mon appartement. Une fois en haut, je verrouillais cette porte aussi, et passais dans ma cuisine. Il devait être vingt heures, quelque chose comme ça, et je mourrais de faim. Je m’étais réservée un peu de soupe de la veille ainsi qu’un pain de viande et des pommes de terre, il ne restait plus qu’à tout préparer.

Une fois mon repas prêt et engloutis, je me dirigeais vers la petite salle de bain avec baignoire centrale, et me passais sous l’eau chaude. Ça faisait toujours un bien fou après une grosse journée de boulot. Cependant, comme il était tard, je fus surprise d’entendre des bruits sur ma gauche, à travers la cloison du mur. Ma foi… Madame Dursley doit être en train de s’ennuyer avec ses nombreux pianos, et que sais-je ? Ou bien elle cherche un moyen de me déloger… Propre et détendue physiquement, je me séchais et enfilais ma longue robe de nuit, avant de me rapprocher de ma chambre. J’aurais pu faire comme si c’était une journée normale, mais j’étais inquiète, pour mon boulot, pour ma vie, pour tout, et naturellement, je suis allée me poster sur le demi balcon avec une robe de chambre en laine par-dessus celle de nuit. Je voulais sentir le vent extérieur, et la pénombre reprendre ses droits sur les habitants de Central.

Mais voir débarquer un homme en costume trois pièce sur mon balcon, ça ce n’était pas prévu !


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Davis Anton
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MessageSujet: Re: C'est le Karma! (Flashback Davis Anton) C'est le Karma! (Flashback Davis Anton) EmptyJeu 30 Jan - 12:17
Davis avait découvert ce petit salon de thé en venant avec son père en fauteuil roulant. Ils c'étaient installer et le brun avait passé des commandes, se laissant aller à la gourmandise. La demoiselle avait été adorable et ils étaient reparti combler.

C'était le lendemain en allant en ville qu'il avait vu cette vieille peau richissime avec cet énorme collier, qui avait attiré son œil guéri, Disputé et fustigé cette délicate jeune fille. Il n'avait pas eu le temps d'intervenir, mais il allait falloir apprendre à cette peste à respecter les autres, surtout les honnêtes travailleurs alors qu'elle, bah elle n'en foutait pas une quoi !

Davis avait alors pris avec lui le journal, et en classe avait vu un article sur ledit bijou, évidemment cette femme avait épousé un homme riche trop gentil qui cédait à tous ses caprices comme lui offrir ce bijou imposant et bien trop lourd pour les cervicales de cette peste finie ! Le jeune homme avait alors observé de loin cette famille riche, le système de sécurité était risible. Ils devaient se penser intouchable, sans doute par ce que le mari était l'homme le plus gentil du monde ! Mais comment avait il put épouse cette femme ? Ou alors avant elle était adorable et l'argent lui était monté à la tête. Dans tous les cas ce rubis serait ce soir à lui.


***********


La carte c'était glisser sous la porte, une servante l'avait ramassé puis  avait couru voir le maître et lui montrer.

C'est le Karma! (Flashback Davis Anton) Carte_13


« À la lueur de la lune montante, je viendrais vous emprunter la larme de sang qui coule au cou de l’impératrice du mal !

Faire preuve de reconnaissance et d'humilité lui fera peut être ravalé la larme sanguine !

The Thousand Burglar faces »



Le vieux monsieur rangea la carte.

Maître : Ne dit rien a ma femme ni a la police

Servante : Vous êtes sur monsieur ?

Maître : J'aime ma femme, mais une leçon d'humilité lui rappelant qu'elle n'est pas toute puissante lui fera du bien. Ne cache rien, laisse l'argenterie, laisse tout qu'ils prennent ce qu'il veut en plus ! Il le donnera à quelqu'un qui en as plus besoin que nous. Préviens juste les autres domestiques, dit leur d'être silencieux qu'ils ne disent rien non plus, vous aurez tous une augmentation ce mois-ci de salaire.


La jeune femme s'inclina et parti faire ce qui était demander.


*************

Le soir venue le gentleman en blanc regardait la maison, il était dans la rue. Il observait par la fenêtre éclairer la servante coiffer la femme assise à la coiffeuse. Le voleur fit un signe quand la servante le remarqua, un sourire narquois aux lèvres la faisant couiner et tirer les cheveux de sa maîtresse. La femme se leva d'un bon et la gifla.

Maîtresse : Sotte ! Tu m'as fait mal ! soit plus attentive ! Tu ne seras pas payé ce mois-ci si tu recommences !!

Servante : Je suis désoler madame j'ai été distraite !

Maîtresse : Et par quoi donc ?



Comme la jeune femme regardait la fenêtre elle regarda dehors, mais ne voyant rien se retourna vers la fille pour la frapper à nouveau mais une main gantée de blanc l'intercepta.

- Allons ! La violence ne sied a une si belle Dame !

La femme recula surprise et se cogna à la coiffeuse, une bouteille de parfum tomba au sol et agressa le sens olfactif de l’élégant voleur et de la jeune fille. Le jeune homme aida la servante à se relever.

Maîtresse : N'a... N'approchez pas ! Je sais qui vous êtes !

- Madame m'en voit flatté !

Dit l'homme en blanc avec une courbette bien basse signe de moquerie envers cette femme pleine d’avarice.

- Cependant il ne m'est pas nécessaire de vous approcher pour prendre ce que je convoite !

D'un geste de la main il fit apparaître entre ses longs doigts fins le rubis et les perles.

Maîtresse : Sale VOLEUR ! AU VOLEUR ! TOI REPREND LUI !!!


- Je serais honoré d'être dérobé par une si belle demoiselle !

Sans gêne il fit un baise main à la servante la faisant rougir visiblement ravie des attentions de l'invité pas si surprise que ça.

- Cependant n’ayez crainte Madame ! Vous gagnerez prochainement aux changes ! Et en plus ce que vous recevrez vous le partagerez ! Vous découvrir les bien faits sur l’âme de donner au lieu de prendre.

Maîtresse : Comment osée vous dire ça alors que vous me voler !

- Je vole oui, mais seulement a ceux qui le mérite ! Moi je ne vole pas le plus pauvre et je ne m'acharne pas sur ceux qui travaillent honnêtement alors que vous vous complaisez dans le luxe et la richesse aux dépens d'un autre sans rien donner de vous-même. Vous ne valez pas moins que des excréments abandonner sur le trottoir ! Si vous voulez revoir votre précieux bijou il va falloir faire preuve d'humilité madame ! Sur ceux, je vous laisse j'ai une commande à passer !

Il s'inclina à nouveau, puis avec un sourit séducteur à la servante il quitta les lieux par la fenêtre. Elle hurla, mais elle eut beau crier son mari ayant donné l'ordre de la laisse seul rien n'y fit.


On l’entendait encore s’égosiller alors que Thief with à Thousand faces se perchait sur le balcon voisin au-dessus du salon de thé. Le vent jouait dans sa cape, la soulevait à intervalles plus ou moins réguliers, la lune l’inondait de lumière argentée, debout sur la balustrade une main dans la poche, de l'autre il regardait la lune à travers les bijoux couleur sang scintillant. Il y avait déjà appliqué le cercle alchimique et aucune réaction ne c'était passé, ce n'était pas ce qu'il cherchait. Il rabaissa les bijoux quelques secondes après avoir entendu la jeune fille arrivée derrière lui.

- La lune est magnifique ce soir n'est ce pas ? J'ai une commande pour vous.

Il se retourna et descendit face à elle et lui tendit une carte ou était écrite la commande, toute sorte de pâtisserie en une assez grosse quantité de chaque, et une énorme liasse de billets pour la payer.
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MessageSujet: Re: C'est le Karma! (Flashback Davis Anton) C'est le Karma! (Flashback Davis Anton) EmptyJeu 20 Fév - 22:49
C'est le karma!



Je clignais des yeux, une fois, puis deux. Il y avait vraiment un homme sur mon balcon. Un homme en costume trois pièces blanc et impeccable, et qui avait sur la tête un chapeau, et sur les yeux, un loup blanc pour masquer son visage. Je ne le connaissais pas. Mais je le reconnaissais. C’était un voleur connu en ville, qui dérobait aux riches et donnait aux pauvres. Quelqu’un de bien, quoiqu’il devrait revoir sa morale malgré tout, puisqu’un vol reste un péché quoiqu’on en dise. Mais ce n’était pas le point le plus important dans l’histoire. Non. Alors certes, un bel homme me demandait si je n’avais pas remarqué à quel point l’astre lunaire était magnifique, et précisait avoir une commande pour moi. Et tout cela sonnait incroyablement romantique et plein d’aventures, ne serait-ce qu’à cause de ma robe de nuit en soie vert pâle et la grande veste en laine par-dessus. On aurait dit qu’il allait m’enlever et m’aimer sous un ciel étoilé. J’aurais pu penser à cette partie là en premier vu le fonctionnement de mon esprit.

Mais tout ce que j’ai vu, c’était qu’il y avait un homme contre mon balcon en piteux état et que la barrière de ce dernier pouvait s’écrouler d’un moment à l’autre. Alors je n’ai rien écouté, je me suis empourprée et j’ai tiré sur le bras tendu de l’homme pour le tirer à moi vers la porte vitrée et le plus loin possible de cette barrière de bois instable. Non vraiment, il n’y a pas idée de rester du côté abimé de l’appartement ! Sauf qu’en faisant ça, je l’avais précipité vers moi, et m’étais retrouvé contre. Ciel, la décence n’est pas quelque chose de connu dans ce genre de situation… « Mais vous êtes inconscient ou quoi ? Ce balcon menace déjà de s’écrouler, et vous passez sur ce dernier sans même faire attention ? Vous auriez pu vous rompre le cou ! » Je constatais finalement nos positions, puis la liasse de billets et la liste de commande qu’il me tendait, et je clignais des yeux à nouveau.

Me reculant soudainement de lui, je secouais la tête avant de refermer les pans de ma longue veste en laine sur moi. Cachant le décolleté de dentelle et de soie. Non pas que je craigne qu’il y regarde, il avait largement eu l’occasion de le faire avant que je ne réagisse, mais par esprit de contradiction. Et soudainement, les informations montent au cerveau. La liasse de billets grosse au possible, la liste, ses mots lorsqu’il avait vu que j’étais là… Le Thousand burglar face venait de débarquer sur mon balcon pour me demander de travailler pour lui… à minuit. C’était presque surréaliste. « Vous… êtes sérieux ? » Je me repris alors, secouant la tête de nouveau avant de me saisir de la liste de commandes, et détaillant les pâtisseries qu’il réclamait. Je ne touchais pas à la liasse de billet pour l’instant. Des beignets, des tartes, des cakes salés et sucrés… J’ignorais pourquoi il avait besoin de mes services, ou d’autant de pâtisseries, mais c’était dans mes compétences, et le salaire qu’il proposait largement au-dessus de ce que j’aurais demandé pour tout ça.

J’ai alors posé mes yeux sur son masque, puis sur la liste, et enfin sur la liasse de billets, le tout en alternance. Est-ce que je pouvais accepter l’argent d’un vol, même si ça venait d’une personne certainement imbue d’elle-même et mauvaise envers autrui ? Je démarrais tout juste mon entreprise, la voisine cherchait déjà à me déloger…Et le voleur qui me proposait du travail était réputé pour faire le bien malgré ses vols. J’hésitais encore une seconde, avant de prendre le bras de l’inconnu masqué encore une fois et de le tirer vers l’appartement pour de bon, fermant derrière lui. Oui, je kidnappe un voleur, tout est normal. Je l’entrainais vers la petite cuisine salle à manger, et lui fit signe de s’installer. J’allais vers la gazinière en soupirant, et préparait une théière d’eau chaude où je glissais un peu de thé sencha, de groseille séchée et de jasmin. C’était un mélange que j’appréciais particulièrement. Posant deux tasses sur la table, par-dessus des coupelles, je disposais par réflexe une petite boite de scones maison avec un sourire devant mon invité.

« Pardonnez-moi cette familiarité, mais une telle commande doit être discutée. Je ne peux pas juste produire ça et attendre qu’on vienne les chercher, parce qu’il faut commander les ingrédients chez le grossiste, certains seront prêts avant d'autres, mais aussi connaitre les quantités pour les pâtisseries à grand nombre, les possibles allergies de ceux qui les dégusteront… » Il ne fallut que peu de temps pour que l’eau dans la bouilloire soit prête. J’éteignis donc le feu de la gazinière en soufflant dessus – les boutons me font la guerre – et servais mon invité ainsi que moi-même, avant de prendre place sur la chaise devant lui. « Alors, cher cambrioleur masqué, comment allons-nous procéder ? » Je commence à me demander si ce n’est pas un juste retour des choses, cela dit…


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