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Sujet: Kimi no na wa. [PV Mallory] Ven 26 Mai - 15:39
Jake Jefferson
Mallory
Kimi no na wa.
South City – Rush Valley. 1914.
L’automne était arrivé, mais la chaleur du sud ne faiblissait pas pour autant. A cette période de l’année, beaucoup de visiteurs débarquaient dans la ville des automails avec des idées farfelues à l’esprit. Le bonheur des uns faisait l’argent des autres comme on le faisait souvent remarquer dans le coin. Dans la ville, lorsqu’on arrivait par la gare, on pouvait apercevoir des boutiques à perte de vue. Les propriétaires des lieux se postaient tous devant leurs enseignes, guettant la moindre occasion pour sauter sur un potentiel client et lui vendre du rêve. Tout cela n’avait qu’un seul but : Vider des bourses remplies d’or. Pratiquement tous les mécaniciens avaient ce genre d’approche, sauf peut-être le dénommé Jake, dont personne ne connaissait le nom. Ce dernier était un homme assez froid et distant, qui passait la plupart de son temps à rester cloîtré dans son atelier qui se trouvait plus loin dans Rush Valley. Certes, il n’avait pas un emplacement de choix, mais il préférait amplement se trouver à l’écart de ses pseudos concurrents, n’appréciant pas les attitudes avides de ses confrères.
Depuis maintenant, plus de trois ans, l’homme à la crinière sombre s’était installé dans une vieille boutique à l’abandon. L’ancien propriétaire était décédé et personne ne voulait reprendre le flambeau à cause de la position géographique de l’atelier. Jake, lui n’avait pas cherché midi à quatorze heure… A peine avait-il posé les yeux sur l’enseigne, qu’il jeta son sac de voyage à l’intérieur, décidant ainsi de s’accaparer de l’endroit. Ce fut ainsi que le « Despair Paradise » naquit. Notre homme aux multiples piercings sur le visage ne cherchait pas à faire venir du monde dans sa boutique, mais plutôt de rester à l’écart du centre-ville. La discrétion, c’était une chose qu’on pouvait lui reprocher à ce fameux jeune homme. Tous les habitants de la ville pourront vous le dire : Jake est un mécanicien avec beaucoup de talents, ayant appris sur le tas par ses propres moyens, mais ce n’était pas quelqu’un de fréquentable. Tout le monde s’accordait à dire qu’il était colérique, froid et distant. Il n’avait pas beaucoup d’amis et les rares personnes à vouloir créer des liens avec ce type, finissaient généralement avec un poing dans la figure à la moindre remarque déplacée. Qualifié de voyou par son apparence, les autres mécaniciens essayaient de dissuader les clients d’aller faire un tour au Despair Paradise, du moins si jamais ils n’avaient pas envie de finir défenestré.
La journée avait déjà bien débutée. Le soleil était à son zénith lorsque dans la boutique la plus reculée de Rush Valley, l’homme dont tout le monde se méfiait venait de sortir de sa cachette : Le dessous d’une voiture dont le capot était ouvert. Jake n’avait pas de haut, il faisait trop chaud à son gout et il n’avait pas envie de tâcher ses vêtements avec l’huile de vidange qu’il venait de récupérer dans un récipient. En se relevant, il poussa du pied le pot et s’étira longuement en levant les bras vers le ciel. Ses yeux rouges balayèrent soudainement la pièce et quelque chose attira son attention. Une petite boule de poil qui roulait sur un établi. L’homme lâcha un soupir avant de s’avancer vers la minuscule masse sombre, de la même couleur que ses cheveux. Il tendit soudainement la main vers cette chose pour l’attraper et la soulever devant son visage.
« Lily, t’as pas autre chose à faire que jouer avec mes outils ?! Pas croyable… »
Le dénommé Lily, la boule de poil avec des petites oreilles arrondies au niveau des pointes et armé d’un museau sombre avec des moustaches se mit à le fixer longuement. Un miaulement s’échappa de la petite bête qui se mit à gigoter afin de se défaire de l’emprise de son maître. L’animal posa alors une patte sur le visage de notre humain et s’amusa brusquement à essayer d’attraper un piercing avec ses coussinets. Lily était maintenant possédée par cette envie de jouer avec les petits objets sur le visage de l’humain, incapable de rediriger son attention sur autre chose. Un rire s’échappa de la gorge de Jake, qui s’empressa de mettre la petite boule de poil sur son épaule. Soudainement, la porte d’entrée s’ouvrit timidement et un homme assez potelé passa la tête, l’air inquiet.
-« Monsieur Jake ? Pardon de vous déranger, mais je voulais savoir si les réparations de mon véhicule sont terminées. Vous m’aviez demandé de repasser après l’heure du midi… »
Le mécanicien-garagiste fronça des sourcils alors que son regard sanglant foudroya cette personne. Sa lèvres supérieure se retroussa subitement avant de finalement s’approcher de la voiture, attrapa une clef à molette. Le ténébreux se penchant au-dessus du capot avant d’aller trifouiller à l’intérieur. Quelques secondes plus tard, le mécano se redressa, toujours avec le chat sur l’épaule, et ferma le compartiment de l’engin. Il jeta ensuite son outil dans un coin et fit signe au visiteur de s’approcher. Ce dernier ne semblait pas vraiment rassuré, mais il ne pouvait pas faire autrement. En observant le petit gros s’approcher, presque sur la pointe des pieds, Jake roula des yeux avant de sortir un trousseau de clef de sa poche et de les balancer vers l’autre homme qui n’avait pas vraiment de très bons réflexes.
« J’ai changé l’huile de vidange et j’ai réparé quelques trucs sur votre moteur. Maintenant ça ne devrait plus faire ce bruit sourd. J’ai pris aussi la liberté des changer vos freins… Ils étaient en mauvais états parce que vous êtes certainement trop con pour y faire attention. »
Le client sembla surprit par la dernière remarque du garagiste. Il fronça des sourcils avant de sortir une enveloppe et de la déposer sur un des établis. Il semblait très vexé, mais ne fit aucune remarque alors qu’il se dirigeait vers la portière de son véhicule. Jake secoua la tête avant de se diriger vers un rideau de fer qui prenait une grande partie du mur du fond. Il déverrouilla l’accès vers l’extérieur et entendit alors la voiture démarrer. Pas de bruits louches, voilà qui était plutôt bon signe. Le véhicule s’avance doucement vers la sortie et le propriétaire ouvre sa fenêtre pour saluer le garagiste. Finalement, le client s’en alla, laissant Jake et sa boule de poil derrière lui. L’homme qui était taché de traces d’huile sur le corps, soupira longuement avant de retourner à l’intérieur. Il laissa l’entrée des véhicules ouverte et s’arrêta devant un lavabo. Il déposa Lily sur un bord avant d’ouvrir le robinet d’eau. Il prit le liquide coulant à flot dans ses mains et s’aspergea le torse pour nettoyer les résidus avant de remettre correctement son bandeau à motif rouges sur sa tête. Il était très loin de se douter que sa journée était loin d’être finie.
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Mallory Evergreen
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Sam 27 Mai - 1:32
« Ma chère Fille, Je t'écris cette lettre aujourd'hui pour te demander de revenir à la maison. Je te le demande en tant que père, mais aussi pour ton titre d'enquêtrice au sein de l'armée. Moi Altibiade Evergreen, j'ai une faveur à te demander et beaucoup de choses à te raconter... »
Une lettre étrange qui ne pouvait qu'alerter son petit cœur dévouée. Mallory n'a pas hésiter une seconde à transmettre une demande de congés pour aller rejoindre son père dans les montagnes de Briggs. C'est peut-être la première fois que le trajet lui parut si long, elle n'avait de cesse de relire la lettre de son père, encore et encore pour espérer en décripter certaines informations cachées, mais il n'y avait rien. Rien de plus qu'une demande alarmante. Une fois sur place, elle se précipita chez elle pour venir le rejoindre, il fut bien vite informer de l'arrivée de sa fille et donc prit lui aussi la route de la demeure familiale. Une demeure bien vide sans frère et sa mère, mais une demeure riche en souvenir où il était bon de retrouver les domestiques devenus membres de la famille aussi.
Après une étreinte lourde d'amour, répondant à la frustration de ne pas avoir vue sa chère fille depuis si longtemps, Le Lieutenant-Général Evergreen invita l'enquêtrice à le suivre jusqu'à son bureau pour parler de manière, bien plus officiel. C'était étrange comme situation, jamais encore Mallory n'avait eu affaire à cette facette de son père. Il n'était plus l'homme plein de joie et de malice aux yeux qui débordent d'amour, il était désormais l'homme militaire, avec des responsabilités et de la discipline. Mallory ajusta rapidement sa casquette de Lieutenant, prenant son rôle d'enquêtrice très à cœur, surtout pour écouter la requête de son père. Une requête des plus particulières...
Il y a de cela des dizaines d'années, avant même que Altibiade rencontre Céleste, la mère de Mallory, le jeune alchimiste faisait parti d'une sorte de groupe. Une bande d'apprentis qui prenaient plaisir à échanger ensemble sur les différences d'apprentissages. Des amis de longues dates, comme on dit. Dans ce groupe, il y avait surtout son plus ancien et fidèle ami, ce qu'on pourrait même qualifier de meilleur ami, Xaldear Jefferson. Un duo qui traversa le temps et bien des aventures ensembles dont le Lieutenant-Général se garda de commentaire autre qu'un sourire lourd de nostalgie. Une relation qui devint alors épistolaire entre les deux amis aux fils des années. L'un comme l'autre, prenait le temps de raconter sa vie, ses changements et échanger des points de vue sur des problèmes plus pointus, avec un cryptage qui leur était propres, vestiges de leurs jeunesse...
Néanmoins ces derniers années, les lettres se faisaient de plus en plus rares, surtout le début de la guerre. Il était évident que pour un Lieutenant-Général alchimiste d'état, le temps venait à manquer... Mais il était de coutume de continuer, un plaisir de plus en plus espacer qu'on ne veut pas oublier. Mais il arriva un moment où il n'y eut plus aucune lettre. Bien sûr qu'Altibiade s'était inquiété au sujet de son ami, mais ce dernier était aussi le genre d'homme qui savait oublier le temps pour se consacrer à d'autres choses bien plus importantes, comme des disciples par exemple, alors... Il avait laissé couler, attendant que son ami refasse surface un jour... Mais ce ne fut pas le cas, puisque la rumeur disait que Xaldear était mort. Altibiade s'empressa de contacter toute personne capable de réfuter ou confirmer cette rumeur et hélas, son ami était bien mort il y a maintenant quelques années. Il avait été tué de sang froid par son disciple une histoire. Une nouvelle qui lui fit l'effet d'une bombe. Comment était-ce possible ? Altibiade était conscient que le dossier était déjà classé mais... Ce n'était pas logique, il y avait toujours ce petit truc qui cloche, comme s'il manquait une case à cette fin de l'histoire un peu bâclé. Il n'était pas question de faire une demande de réouverture de dossier sans preuve autre que son intuition, aussi Altibiade fit le choix douloureux mais censé d'attendre avant de relancer l'affaire. Il voulait s'assurer de ce qu'il pensait en relisant les nombreuses lettres qu'il avait pu recevoir de son ami. Mais aujourd'hui, il était donc temps de rouvrir le dossier. A ses yeux, il n'y avait pas de plus bel hommage à son défunt ami que de venir le confier à sa propre fille, Mallory.
Après ce séjour chez les Evergreens, Mallory reprit la route pour Central où elle vint exposer à ses supérieurs les nouveux éléments de l'enquête, ainsi que les nombreuses preuves qu'avait pu fournir son père. Altibiade passa en salle d'interrogatoire peu de temps après et le dossier fut confier à sa demande, comme une faveur, chose rare de sa part, à Mallory avec une grande liberté de déplacements, et une flexibilité de temps remarquable. Ce n'était pas une petite enquête, mais Mallory ne s'en effrayait pas pour autant, la petite fée prit donc connaissance de l'intégralité du dossier. A l'intérieur, il y avait des informations confidentielles et différents témoignages. Cette histoire était vraiment sordide, plus elle en découvrait à ce sujet, plus elle réalisait combien il y avait une différence entre les propres mots de Xaldear dans les lettres à son père et les témoignages répertoriés. Il était ainsi évident que cette affaires avaient été rapidement classée sans qu'on prenne le temps de creuser... Alors Mallory fit le chemin inverse, pendant un mois, elle vint à la rencontre des noms présents sur la liste de ce dossier pour entendre de vives voix ce qu'on pourrait dire, en particulier la gérante de l'Orphelinat, ancienne amie de ton père elle aussi et sa fille qui semblaient toutes deux partager le même point de vue que lui. Un mois à relier les morceaux entre eux, encore et encore, pour arriver à la conclusion que N. n'était pas un rival imaginaire comme il avait été supposer dans le dossier mais bien une personne à part entière, un second disciple. Second n’étant d'ailleurs pas le bon terme, puisqu'en se référant aux lettres de Xaldear, il serait le premier des deux. Ainsi, il était possible de dire que Z. n'était pas responsable de ce dont on l'accusait. L'armée ne recherchait pas la bonne personne depuis tout ce temps, mais pour pouvoir le prouver et ainsi l'innocenter et ensuite traquer le véritable coupable, Mallory devait trouver... Le véritable Z. ou plus précisément, Zearth Jake Jefferson.
Les premières semaines de recherches ne furent pas vraiment fructueuses, bien que la description physique qu'on pouvait en faire était très précise, il n'y avait personne qui ressemblait à cette dernière, dans les possibles endroits où elle avait cherché. C'était à n'y rien comprendre et pour le coup Mallory commençait à se dire qu'elle irait peut-être se servir de ses contacts, c'est à dire ses frères et élargir son champ de recherche pour couvrir plus de possibilités... Cette histoire devenait de plus en plus concrète, il n'était pas seulement question d’innocenter une personne, il était aussi question de venger la mort de Xaldear, l'ami de son père. Mallory redoutait que Z. ne soit peut-être plus de ce monde à la suite d'un combat en suivant les possibles traces de N. ou alors bien trop loin pour qu'elle puisse le trouver... Mallory commençait à perdre espoir quand Orphan, son grand frère, qui avait eu connaissance de l'avis de recherche officieux de sa fille, lui fit savoir qu'il avait potentiellement une personne qui pourrait répondre dans son secteur, à RushValley pour être plus précis. Il était évident qu'il chercha à en savoir le plus possible, mais Mallory connaissait que trop bien le secret professionnel alors ce fut peine perdu, pour le moment. Il était temps pour l'azure, de se mettre en route pour le sud.
Mallory est arrivée hier, elle a posé ses valises dans une petite auberge pour ne pas déranger son frère et ainsi éviter ses incessantes questions au sujet de son enquête. Elle sait où elle va pouvoir te trouver, Jake. Elle n'a pas eu de mal à regrouper des témoignages sur toi ici, et on peut dire que ce n'est pas forcément toujours très flatteurs. Tu n'apparais pas comme une personne tendre et serviable, c'est certain. Et même si tu sembles avoir un talent certain, tu n'en restes pas moins, une personne peut recommandée. Voir peu recommandable. Mallory prends soin répertorier tout cela avant de prendre la route ta boutique...
Despair Paradise, un nom intéressant, une boutique bien loin de l'agitation de la ville. Ce qu'ils peuvent être bruyant, Mallory sait se faire petite et pourtant, les vendeurs ne cessent de venir l’interpeller encore et encore. Bien qu'elle refuse avec politesse à chaque fois, jusqu'à arriver près de ton garage. Un client vient d'en sortir dans sa voiture, il n'a pas forcément l'air très content. On dirait qu'il retient son souffle pour ne pas crier, c'est amusant, vraiment amusant. Par politesse, la lieutenant se retient de pouffer de rire alors qu'elle observe l'encadrement de la porte restée ouverte... D'un pas hésitant, elle s'approche. Elle ne veut pas que tu sois en mesure de la remarquer tout de suite, elle aimerait prendre le temps de te regarder, se familiariser avec l'environnement. Mais c'est sans compter sur ton petit chat lily, qui lui remarque rapidement la fée. Il saute du lavabo pour aller dans sa direction, elle comprends assez vite son petit manège et pousse un soupire, tant pis pour la petite observation. D'un geste élégant, elle s'abaisse en tenant sa robe sombre, pour venir le saluer. Sa petite voix s'élève dans ton dos alors qu'elle le caresse avec douceur, après lui avoir laisser le temps de renifler le bout de ses doigts délicats :
« Et bonjour toi, c'est toi ton petit nom ? Tu aimes les câlins dis donc... »
Oui, elle s'est laissée distraire par le chat quelques instants, elle vient même le prendre dans ses bras avec un air très doux sur le visage. Il n'est pas un chat errant, c'est certain, vu comme il est câlin. Elle lui caresse la tête avant de se relever, lançant sans regarder devant elle pour savoir si tu es auprès d'elle ou pas désormais, comme tu étais bien loin juste avant : « Monsieur Jake ? » Puis elle relève la tête, pour te chercher des yeux. Si tu t'es avancé vers elle, tu verras cette expression de surprise dans son regard, ce souffle qui se coupe et qui montre sa surprise, ainsi que la lueur de ses joues. Sinon, elle te cherchera du regard en attente d'une réponse.
Zearth J. Jefferson
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Sam 27 Mai - 3:21
Jake Jefferson
Mallory
Kimi no na wa.
La chaleur du sud et le travail venait d’épuiser ce pauvre Jake. L’homme avait passé sa matinée à travailler sur l’automobile de ce client et il se sentait maintenant éreinté alors qu’il n’était que midi. L’homme aux multiples piercings sur le visage et sur les avant-bras venait à peine de se passer de l’eau dessus pour se nettoyer des tâches d’huile, profitant pour se rafraichir en même temps, qu’il ne vit pas arriver une jeune demoiselle derrière lui. Lily, la petite boule de poil, l’avait remarqué et ses iris observèrent l’humaine alors qu’elle se trouvait encore à l’extérieur. Le saut du chaton jusqu’au sol, n’interpella pas son maître qui était bien trop occupé à passer en revue son torse dans un miroir et de se frotter. L’animal se rapprocha alors de la nouvelle venue dans l’atelier du mécanicien. Il se met à renifler l’air et décide de se rapprocher davantage de sa nouvelle cible.
Le propriétaire de Lily referme le robinet et remarque l’absence de son compagnon à quatre pattes. Il hausse un sourcil et se tourne dans la direction de l’entrée et de l’accès des véhicules encore ouverte. C’est alors que son regard rubis se posa sur l’invitée surprise. Une jeune femme aux cheveux bleus, ce qui n’était pas commun du tout. Elle était assez petite et vêtue d’une robe assez sombre mais élégante. La couleur de sa chevelure ressortait à cause de cela et Jake continua de l’observer alors qu’il se trouvait à l’autre bout de l’atelier. L’humain décida de se rapprocher, sans même prendre le temps d’enfiler un haut pour être plus présentable. Il s’avança tranquillement alors qu’il put observer une scène des plus ou moins étranges. Lily était en train de se faire caresser par une autre personne. Voilà qui était inattendu. Ce chaton, bien qu’il n’est que quelques mois avait un passé bien particulier et qui avait donné naissance à une méfiance envers les humains. Seul Jake avait eu la chance de pouvoir l’approcher et l’apprivoiser. Depuis quelques semaines, l’animal était devenu comme son ombre, le suivant partout où l’homme allait.
Ce dernier était maintenant à quelques pas de la nouvelle arrivante et il pencha un peu la tête sur le côté afin de l’analyser. Toutefois, alors qu’il essayait de cerner la demoiselle, son regard se porta sur un bandeau que portait celle-ci. Voilà encore une chose en commun. Jake aimait aussi porter des bandeaux pour tirer ses cheveux en arrière et éviter qu’ils ne tombent devant ses yeux. Le garagiste et mécanicien haussa rapidement un sourcil avant de voir l’intrus se relever avec la boule de poil dans ses bras après l’avoir appelé « monsieur Jake ». Elle connaissait donc son prénom. Donc elle savait peut-être que personne n’irait lui conseiller de venir le voir, sauf pour une affaire délicate ou bien même désespérée. M’enfin, si elle était présente en ces lieux, c’est qu’elle avait besoin de lui.
« Ouais, c’est moi Jake. Je suis le propriétaire de cet atelier. T’as besoin d’un truc en particulier ?»
Le ton employé par le jeune homme à la crinière sombre était plutôt froid et son regard l’était devenu aussi. Il se méfiait des étrangers qui venaient le voir, bien que celle qui était devant lui, semble baigner dans l’innocence. Quel âge avait-elle ? Elle ne devait pas être majeure au vue des traits de son visage. Elle n’avait pas l’air d’avoir besoin d’un automail, non plus. Soit elle était en panne ou bien elle venait passer commande pour quelqu’un. La deuxième option était fort probable.
Jake descendit son regard vers l’animal qui ronronnait dans les bras de l’inconnue et il grimaça avant de tendre les mains devant lui. Subitement, Lily leva la tête et lâcha un miaulement avant de sauter de sa cible pour atteindre les mains de son propriétaire qui le rattrapa sans mal. L’humain plissa les yeux avant de déposer la boule de poil à terre. Celui-ci s’étira de son long, se pendant en avant puis posa son derrière à côté de son maître, fixant de nouveau la demoiselle.
« C’est bien la première fois que Lily se laisse approcher de quelqu’un d’autre que moi. Il doit sentir quelque chose en toi qui lui plais. Bon sinon ma petite, tu veux quoi ? Tes parents t’ont envoyé c’est ça ? »
L’homme croisa des bras sur son torse en lançant un énième regard à la jeune fille. Qu’elle ne lui fasse pas perdre de temps. Il n’avait pas que ça à faire de sa journée. C’est alors qu’il se retourna, sans même attendre une réponse de sa part pour aller attraper le début d’un automail qui était resté sur un des établis. Il semblait être à la recherche de quelque chose, mais en réalité, il se demandait si la petite n’était pas venue pour une commande déjà passée auparavant. Il soupira en ne trouvant pas et sans lui jeter de regard, il se contenta de lui demander.
« C’est quoi ton nom ? J’ai peut-être déjà fini la commande. J'espère que t'as le fric, parce que je fais pas ça gratuitement. Cela serait dommage que je te fiche dehors en te faisant passer par une fenêtre avant d'aller tabasser tes vieux.»
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Mallory Evergreen
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Lun 29 Mai - 0:06
Quand ses yeux quittent ceux du chaton, Elle se retrouve confronter à tes iris investigatrices et perçantes. Elle ne t'avait pas entendu venir jusqu'à elle, persuadée de devoir te chercher des yeux, elle est surprise. Alors ses joues se parent d'un rose léger tandis qu'elle écoute ta présentation un peu bancale... C'est familier et sans doute aussi brute que ton apparence. Tes yeux deviennent bien plus froid, et elle, elle ne comprends pas. Tu n'as pas l'air commode comme semblait le dire bon nombres de personnes à RushValley, pourtant Mallory, elle espère que tu sois la personne qu'elle cherche. Ce Z. qu'elle veut tant découvrir pour espérer entendre un jour la vérité de ses lèvres. L'azure ne sait pas trop quoi répondre, il y a tant de choses particulières qu'elle voudrait te demander justement. Mais par où commencer ? Et comment y parvenir ? Il y avait derrière cette simple phrase bercée d'ignorance, désormais tant de réflexions dans sa petite tête bleue. Elle en reste la bouche ouverte quelques secondes... sans donner de réponse.
Le chaton lui échappe des mains à la suite de ton regard. C'est bien la preuve que c'est le tien, c'est attendrissant. Les animaux sentent les mauvaises personnes que disait tout le temps sa mère. Elle observe la scène avec beaucoup de tendresse alors que petit animal vient rejoindre le sol rapidement. Peut-être avait-elle fait preuve d'indélicatesse en le prenant dans ses bras ? Oups. Elle se mordit la lèvre inférieure, un peu songeuse et toujours silencieuse. Ta voix profonde s'élève à nouveau, elle peut donc constater que ton petit chat n'est pas si accueillant avec tout le monde. Mallory étant une grande rêveuse, elle y voit une sorte de signe de plus qu'elle doit y croire. Qu'elle peut se permettre d'espérer un peu plus de cette rencontre. Elle écoute donc attentivement, acquiesçant tes mots jusqu'à la partie sur les parents... Viens-tu réellement de la prendre pour une enfant ? Un adolescente sans doute. Prise par cette information, elle quitte le chat à tes pieds des yeux pour te regarder à nouveau avec surprise. Il n'y a pas à dire, tu sais t'y prendre toi... Elle se murmure à elle-même : « Mes... Parents ? »
Mais voilà qu'elle n'a pas le temps de répondre réellement. Tu es déjà entrain de changer de direction pour fouiner dans tes affaires... Mais que fais-tu donc ? Tu as le chic pour attirer son attention et faire germer les questions dans sa tête de lieutenant. Elle s'approche légèrement de ton bazar, tu ne la regardes pas et elle est du genre discrète. Il faut dire avec son poids de souris, il est facile de ne pas faire de bruits. Mallory s'arrête juste à côté de toi alors que tu fouilles et t'esclaffes au sujet de commande, de fric et de violence. Est-ce-que tu viens réellement de menacer de tabasser ses parents ? Elle n'en revient pas. Entre tout à l'heure et maintenant, elle réalise combien tu fais erreur, peut-être n'as-tu pas fait attention aux traits de son visage ? Ou as-tu été berné par sa robe ample qui masque ses formes ? Peut-être est-ce les deux, il est facile de prendre les gens petits pour des enfants, et il faut dire que son visage tout en ovale, orné de ses grands yeux en amande, n'aide pas.
Mais à la suite de ton affirmation, juste à côté de toi, elle se met à pouffer de rire. Un rire polie et bien élevé, que la demoiselle cache de son poing en plissant les yeux avant de te répondre d'une voix légère et encore amusée : « Je ne comprends pas pourquoi vous voudriez vous en prendre à mes parents, ils sont bien trop loin d'ici pour cela ! Et j'ai passé l'âge d'avoir besoin d'eux pour faire quoique ce soit vous savez... » Elle se penche en avant pour venir chercher ton regard, elle a ce petit sourire enjoué et cette mine rayonnante, les yeux toujours un peu plissés elle rajoute :
« Je me nomme Mallory, Jake. J'aurais quelques questions à vous poser... Pensez-vous pouvoir me trouver un petit moment disons... en privé ? »
Une phrase sans doute un petit peu ambiguë pour un homme, mais Mallory n'est pas capable de s'en rendre compte, elle se mords même les lèvres pour ajouter tout de même avec ce même petit air amusé en prenant l'un des automails que tu dérangeais quelques secondes auparavant pour jouer avec ses doigts mécaniques songeuse : « Vous menacez souvent vos clients de cette manière ? » elle relève la main mécanique pour faire un petit signe avec avant de sourire et de préciser : « C'est pour ça que tout le monde, m'a déconseillé de venir vous adresser la parole quand je suis passé en ville ? » Elle penche la tête, l'air songeuse toujours perdu dans tes billes pourpres pour demander avec un petit sourire si doux : « Pourquoi faites-vous cela ? » La curiosité, c'est dangereux petite fée...
Zearth J. Jefferson
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Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Mar 30 Mai - 19:52
Jake Jefferson
Mallory
Kimi no na wa.
Jake faisait maintenant face à une jeune femme. Il l’avait d’abord prise pour une mineure à cause de sa taille, mais il s’était lourdement trompé. En effet, alors qu’il était sur son établi pour chercher une certaine commande, la demoiselle s’était approchée sans faire le moindre bruit. L’inconnue se mit soudainement à rire alors qu’il venait de menacer les pseudos parents de celle-ci pour avoir son argent. L’homme aux multiples piercings haussa vivement un sourcil avant de tourner la tête vers elle et de lui jeter un regard d’incompréhension. C’est alors qu’il réalisa enfin qu’il n’avait pas affaire à une simple adolescente prête à passer à l’âge adulte, mais bien à une jeune femme. Son regard rubis se posa sur les traits de cette femme aux cheveux bleus et il remarqua une chose qui attira son attention pendant quelque secondes : ses yeux. Elle avait de grands yeux noisette et elle était animée par une étrange lueur dans le regard. Le mécano ne trouvait pas comment définir cela, mais un frisson le traversa dans tout le corps alors que ses propres yeux descendaient vers le haut de la poitrine de la demoiselle. De ce qu’il pouvait constater, elle n’était pas bien grande, mais elle disposait de formes qui lui donnaient réellement l’allure d’une jeune femme d’une vingtaine d’années.
Le garagiste afficha alors un sourire amusé avant d’écouter brièvement ses paroles. De ce qu’il pouvait constater, elle n’était pas bien grande, mais elle disposait de formes qui lui donnaient réellement l’allure d’une jeune femme d’une vingtaine d’années. Allez savoir ce qu’elle voulait… Certainement pas des conseils en mécanique ou en pose d’automail, en tout cas. L’homme à la crinière sombre grogna alors qu’il s’écarta de son établi. Il se mit à croiser les bras pour enfin lui jeter un regard glacial. D’un coup, il sentait qu’une chose allait se produire… Son instinct lui hurlait qu’il ne devait pas accepter sa demande et la faire partir au plus vite. Devait-il se faire confiance ? Maaaah ! Sa curiosité était trop importante pour qu’il ne tente pas de savoir ce qu’elle voulait. Malgré tout, il resta méfiant alors qu’il lui fit signe de la tête de le suivre jusqu’à l’arrière du Despair Paradise.
« Suis-moi. Tu parles comme un membre de la police militaire. J’ai tué personne, enfin ces derniers temps. »
Il se mit à ricaner avant de passer devant. Jake se dirigea sans trop détours vers un bureau qui se trouvait dans un coin de l’immense pièce. Celle-ci était protégée par de simples murs en plâtres et ne disposait pas de portes, juste une ouverture qui servait d’encadrement. L’ancienne porte avait été démolie par le mécanicien qui avait eu une altercation avec un client peu commode. Une courte bagarre qui avait duré seulement cinq minutes et s’était finie par un K.O de son adversaire après qu’il passe à travers l’entrée de ce fameux bureau. Depuis, Jake n’avait jamais pensé à la faire remplacer. Pas l’envie et pas le temps de s’occuper de cela. Une fois à l’intérieur, l’homme aux longs cheveux noirs s’avança vers un fauteuil en cuir sombre et s’installa. Il prit quelques instants pour déblayer la pagaille qui se trouvait sur son espace de travail d’un geste de la main, faisant tomber des morceaux de métaux sur le sol à côté de lui et fit signe à la demoiselle de prendre place sur un siège juste en face, où se trouvait des vêtements lui appartenant.
« Pour te répondre sincèrement… Ouais, je menace souvent mes clients. Je n’ai pas envie de passer mon temps à réparer des trucs ou faire des automails pour rien avoir en retour. L’argent, c’est important si on veut survivre. J’ai des fournisseurs à payer et un loyer comme tout le monde. »
Un sourire presque sadique s’afficha sur ses lèvres alors qu’il se cala correctement dans son siège en ne quittant pas les yeux la dénommée Mallory.
« Je vois que ma réputation m’a précédé et ce n’est pas plus mal. Ces imbéciles de marchands passent leur temps à attirer du monde dans les boutiques, moi, je n’ai clairement pas besoin de ça. Je suis un génie de la mécanique alors ça fait des jaloux dans le coin. Que des abrutis qui ne se préoccupent pas de la qualité des services, mais aux chiffres d’affaires. »
Jake se mit à rire avant de se pencher vers l’avant et poser ses coudes sur le bois de son bureau. Il posa ensuite sa tête sur le reverse de ses mains avant de plisser les yeux.
« Tu voulais me poser des questions en privé ? C’est maintenant ou jamais poulette. Je n’ai pas de temps à perdre en bavardages inutiles et le temps, c’est de l’argent. En plus, si quelqu’un débarque en nous voyant tous les deux ici, ça risque de penser à autre chose qu’une banale discussion, si tu vois où je veux en venir. »
Sur ces mots, il se leva de son siège et fit le tour de son bureau pour venir poser son derrière directement sur ce dernier. L’homme aux cicatrices visibles sur les bras, mêlées à d’autres piercings enfoncés dans sa peau, était maintenant juste à quelque centimètre de la position de la jeune femme. Il s’amusa à la regarder de haut en bas encore une fois et se passa la langue sur ses lèvres. Il fallait bien avouer qu’elle était pas mal comme petit bout de femme. Trop petite peut-être, mais mignonne tout de même. Peut-être qu’elle était venue dans un autre but que d’avoir une conversation avec lui ? Ce ne serait pas la première fois qu’une femme vienne le voir avec des idées derrière la tête. Si ce n’était pas le cas, qu’elle en finisse vite. Il n’avait pas envie de rester trop longtemps à écouter quelqu’un qu’il allait trouver ennuyeux. Alors petite femme aux cheveux bleus, que veut-tu savoir ?
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Mallory Evergreen
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Sam 3 Juin - 0:14
« Tu parles comme un membre de la police militaire. » Si seulement tu savais combien tu peux être dans le vrai. Une alchimiste d'état, gradée lieutenant et spécialisée dans les enquêtes et les affaires classées, venue spécialement pour te trouver toi, disciple de Xaldear. Il faut avouer que tes mots viennent lui arracher un très léger sourire en raison de leur exactitude. Tu lui demandes de te suivre, sans doute dans l'arrière boutique pour parler plus tranquillement comme elle te l'a demandé. C'est que Mallory est prévoyante, elle ne voudrait pas faire trop de vagues en public. C'est un sujet délicat et elle doit s'assurer de ton identité en priorité avant d'envisager la suite des événements. Elle acquiesce donc d'un signe de tête avant de te suivre avec ce même petit sourire. Bingo ! C'était bien l'arrière boutique ! Et un bureau dans un état disons, douteux. Elle ne connaît pas vraiment la raison de ce massacre mais elle imagine sans mal un client qui passe la porte à la suite d'un impayé par exemple. C'est qu'elle n'a pas oublié que tu avais quand même menacé ses parents quelques minutes auparavant. En parlant de ça, Mallory est quand même, vraiment contente que tu acceptes de prendre un peu de ton temps pour elle et ses questions, c'est pour ça qu'elle a ce petit sourire perpétuel. Elle se doute cependant que la conversation risque fortement de changer de ton à la suite de quelques informations qu'elle pourrait te divulguer. Mais naïvement, elle espère que tout se passera à merveille...
Pour le moment, elle se contente de prendre place sur le fauteuil que tu lui as désigné. C'est étrange comme cette disposition vient donner un côté très solennel et professionnel à cette rencontre. Elle reste assise bien droite sur le siège, trahissant sans doute un peu son côté fille de bonne famille. Devant tes iris si froides qui ne cessent de la dévisager, elle est parfois un peu gênée. C'est que... Tu la fixes avec tant d'insistance. Est-ce que tu cherches un quelconque signe ? Un détails ? Les yeux de l'azure observent les lieux pour ne pas se perdre dans les tiens, cela donnerait une autre dimension à la rencontre, elle s'amuse des morceaux d'acier sur le sol et les traces ici et là de paperasse et dossier inachevé. Ainsi contemplative elle n'en oublie pas pour autant de t'écouter avec attention. Dans un sourire, elle acquiesce devant tes réflexions.
En effet, elle ne compte plus le nombre de mise en garde qu'on a pu lui faire et les remarques vis à vis de ton talent. Mais c'est amusant de voir combien tu en es conscient, une prédisposition pour la mécanique n'est-ce pas ? Mallory ne peut que pouffer de rire devant tant de franc parler. Mais qui dit venus de la mécanique pourrait dire génie de l'acier, Non ? Un point pour toi à ses yeux. C'est qu'elle en connaît un petit bout de ton histoire, Zearth. Même si devant ses yeux, tu n'es toujours que Jake. Uniquement ce garagiste et mécanicien à l'air mécontent en permanence qui ose l'appeler poulette sans pudeur et faire des drôle de sous-entendus sur la raison de votre isolement. Une remarque qui trouve d'ailleurs sa place dans la tête de là lieutenant qui voit ses joues devenir à nouveau un peu rose. Ce n'est pas pour cela qu'elle est venue voyons ! La petite fée s'apprête à te répondre quand elle te voir te lever. Elle te suit des yeux avec une grande curiosité, se demandant complètement ce que tu vas encore faire. Mais tu ne fais que réduire la distance entre vous. Elle sent à nouveau ton regard qui passe et repasse sur son corps et préfère détourner le regard en se raclant la gorge. Elle précise dans un premier temps :
« Oh vous savez, je n'ai que faire des "qu'en diras-tu" qu'il pourrait voir le jour si nous sommes surpris tout les deux dans votre bureau... »
Mallory vient habiller ses lèvres roses d'un petit sourire plein de malice, un trait de son caractère qu'on ne découvre pas si facilement normalement. Elle se perds dans tes yeux pourpres avant de se pencher un peu vers toi, plaçant sa main près de sa bouche, imitant les confidences d'enfants :
« C'est que nous ne faisons rien de mal vous et moi, Jake. »
Ce petit bout de femme est un rayon de bonne humeur, tu ne peux pas imaginer combien c'est important pour elle d'être ici devant toi. Tu ne sais pas non plus, tout les espoirs qu'elle peut placer en toi. Combien elle espère que tu sois le disciple qu'elle cherche à innocenter et non celui qu'elle doit enfermer. Et elle y croit, elle y croit déjà tellement qu'elle ne peut pas s'empêcher d'être si ... rayonnante devant toi. Elle ajoute avec complicité sur le ton de la confidence :
« Ce n'est qu'une simple conversation... Hum ?»
Elle se permet de hausser les épaules en plissant les yeux avec son air de petite chipie adorable et rieuse. Après avoir pouffer de rire à sa petite plaisanterie, elle revient visser ses yeux dans les tiens. Mallory sent qu'il est temps d'aller plus loin. Délicatement, elle pose ses mains sur les plis de sa jupe pour les serrer dans ses petites mains, puis elle penche la tête et t'offre un autre sourire bien plus doux et profond, avant de prendre une grande inspiration :
« Voila, si je suis ici... C'est parce que je cherche quelqu'un en particulier... »
Nerveuse, elle se mords la lèvre. C'est un vilain tic qu'elle n'a jamais su perdre. Elle laisse le silence s'installer avant de souffler. Puis, cherchant son courage, elle préfère poser les yeux sur ses mains qui malmènent le bas de sa robe. Elle déglutie avant de te préciser de sa voix hésitante :
« Il serait un génie de la mécanique, mais.. aussi de l'acier. Capable de faire des choses.. inimaginables avec... »
La lieutenant relève doucement la tête pour revenir chercher tes yeux, elle a les lèvres pincées et le rose aux joues. Elle sait que c'est une information à demi-mot, en référence à ton alchimie sans en parler directement. Elle ne veut pas que tu sois directement méfiant envers elle. Néanmoins avec toute la sincérité dont elle peut faire preuve, les yeux dans les tiens avec cette mine plaintive, elle te murmure en serrant plus fort sa jupe pour calmer cette nervosité vorace :
« C'est vraiment important pour moi, Jake. Je vous assure... »
Zearth J. Jefferson
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Dim 11 Juin - 14:13
Jake Jefferson
Mallory
Kimi no na wa.
L’homme à la crinière noire était loin de se douter des événements à suivre. Il était maintenant dans son bureau, qui lui servait plus de dépotoir et de réserve qu’à l’administration. La jeune femme aux cheveux azurs était assise sur le fauteuil et semblait vouloir lui parler de quelque chose en particulier. Pour la narguer un peu, Jake avait fait des insinuations quant à leurs présences dans ce coin reculé de l’atelier pour voir sa réaction. Peut-être avec un peu de chance, la petite Mallory allait s’en aller et prendre peur. Toutefois, ce ne fut pas le cas. Ce qui surprit notre fabricant d’Automail. Elle semblait pourtant timide et fragile aux premiers abords. Il pensait qu’en lui faisant peur, elle partirait sans même poser ses questions à la noix. Mais apparemment, elle était résistante. Bien au contraire, la demoiselle au visage d’ange lui indiqua que ce genre de chose ne lui faisait pas peur. Etre la cible de rumeurs n’était pas important à ses yeux. Jake avait pensé le contraire. Il pensait qu’elle ne pourrait pas supporter le regard des autres et qu’elle finirait par s’en aller avant que ça dégénère. Devait-il la pousser plus loin dans ses retranchements ?
Assit sur le bord de son bureau, face à la jeune femme, notre mécanicien plissa son regard et la détailla pour mieux la cerner. Cela pourrait l’aider à trouver une faille dans le système. Elle est petite. Peut-être pas plus d’un mètre cinquante. Elle a de grands yeux noisette qui semblaient habités par une étrange lueur. C’était bizarre. On aurait presque dit qu’elle attendait cette rencontre depuis des lustres. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui vouloir au juste ? Soudainement, elle se pencha en avant comme pour lui confier un secret. Le garagiste en fit de même, haussant un sourcil à demi. Il s’attendait à une grande révélation, mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, elle lui indiqua qu’ils ne faisaient rien de mal dans cette pièce et que cela n’était qu’une simple conversation.
Au fond de lui, Jake savait que quelque chose allait se passer et qui changerait sa routine habituelle. Il tentait de savoir ce qui avait pu amener cette jeune femme jusqu’à son atelier. Il avait beau la dévisager, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. L’avait-il déjà rencontré par le passé ? Non, certainement pas. Il avait une très bonne mémoire. L’homme se souvenait des personnes qu’il avait déjà rencontrées par le passé et il n’oubliait jamais un visage. Pour le moment, il devait continuer à la faire parler pour en savoir un peu plus. Jake décida de rester dans son pseudo-jeu de provocation envers la jeune femme et afficha un grand sourire avant de lui répondre d’une voix assez basse.
« Oui, c’est une simple conversation, en effet. Une femme et un homme qui parlent sans arrière pensé dans un bureau au fond d’un atelier, ouais. Rien de mal… Vraiment rien de mal en perspective. »
Il fallait bien avouer que les rumeurs qui pouvaient traîner à son égard n’étaient pas très importantes à ces yeux. Les gens voyaient en Jake, un jeune homme avec un sale caractère et une tendance à être violent dès qu’il était contrarié. Ce qui n’était pas totalement faux. Seulement, personne ne se doutait que ce caractère bien forgé n’était qu’une illusion qui cachait la vraie personnalité de l’homme depuis un certain événement. Le mécano gardait pour lui ses secrets sur une ancienne vie qu’il avait menée juste avant son arrivé dans ce coin du pays et personne, sauf une poignée de personnes étaient dans la confidence. Par chance, ces gens-là étaient très loin. Une part d’ombre autour de l’homme qui menait une existence factice pour se protéger d’une chose qui le tourmentait depuis bien des années. Aucun des habitants n’essayaient d’en savoir plus, n’ayant pas l’occasion d’enquêter sur notre garagiste. Ce dernier ne laissait vraiment pas le droit au doute. Son attitude, ses gestes, tout était calculé pour éviter qu’une personne ne tente d’en savoir plus sur lui. Mais les prochains mots que la jeune femme allaient mettre en danger ce monde qu’il s’était créé.
En effet, la demoiselle aux cheveux bleus, qui semblait innocente au premier regard, venait de lui avouer qu’elle était à la recherche d’un homme, génie de la mécanique, mais pas seulement. Un génie de l’acier, capable de faire des choses que personne ne soupçonnait. Cette phrase résonna dans la tête de notre mécanicien qui était toujours un peu penché en avant, vers la demoiselle. Il était en train de tendre une main vers son visage dans l’optique de la charrier un peu et de continuer ses petites provocations et ses sous-entendus, lorsqu’il s’arrêta net. De l’acier, hein ? Parlait-elle de ses fabrications d’auto-mail ? Non… Le ton employé par cette Mallory faisait sans nul doute référence à quelque chose d’autre. Une autre confidence que la jeune demoiselle était pratiquement certaine que personne ne connaissait. Voulait-elle parler de l’al… Non, cela n’était pas possible. Une simple coïncidence.
« Je suis désolé de te décevoir ma belle, mais je ne vois pas de quoi tu parles. »
Brusquement, il se mit sur la défensif et se redressa rapidement. L’homme laissa sa main retomber et se leva du bord de son bureau. Jake refit rapidement le tour pour se mettre de l’autre côté et commença à ranger ses affaires qui traînaient dans le coin. Il fronça des sourcils et jeta des regards à la jeune femme qui se trouvait dans la même pièce, puis il se mit à ricaner.
« Je ne suis qu’un mécanicien et un garagiste. Je passe mon temps à fabriquer des auto-mails pour faire du profit. Rien d’exceptionnel en soi. Tu cherches au mauvais endroit. Maintenant, si tu permets... J’ai encore du boulot alors, si tu n’es pas là pour mon travail, je vais te demander de te casser rapidement. Je n’aime pas perdre mon temps.»
D’un geste de l’index, il lui montra la sortie puis reporta son attention sur son rangement improvisé. L’homme à la chevelure en bataille et soutenue par un simple bandeau se sentait piqué à vif. L’espace d’un instant des images de son passé venaient de lui être renvoyés. Cette fille se trompait… Elle devait certainement se tromper de type. Cela était impossible qu’elle soit au courant pour… Soudainement, Jake serra des poings alors que son esprit cogitait. Il leva un regard agacé vers la dénommé Mallory et sa lèvre supérieure se retroussa par instinct. Il ne l’avait pas vu venir… Qui était-elle en réalité ? Qu’est-ce qu’elle cherchait ? Pourquoi ces questions sur lui ? Etait-elle une menace sous ses airs d’ange ? Devait-il tout faire pour qu’elle s’en aille et qu’elle lui fiche la paix ? Oui, faites qu’elle s’en aille sans demander son reste. Qu’elle disparaisse et que rien ne vienne perturber sa routine. Sinon, il ne lui pardonnerait pas.
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Mallory Evergreen
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Lun 21 Aoû - 22:26
Une simple conversation, n'est-ce-pas, Jake ? C'est sans doute ce que tu espères depuis le début, c'est sans doute ce que Mallory espère elle aussi. Oui, elle aurait voulu que tu continues ce geste vers son visage, que tu glisses sur cette pente délicieuse de la provocation entre adulte derrière les préjugés de la société. Tout aurait été si différent, mais hélas, Mallory ne sait pas mentir, elle ne sait pas se tenir. L'impatience lui rongeait l'esprit depuis des mois, elle qui avait mis tout en oeuvre pour te trouver, toi le disciple, la dernière lettre de l'alphabet. Le mystère de son enquête. Alors c'était un rêve, un espoir pour elle que tout restes simple et que ce soit une discussion qui se solde par une farandole gargantuesque de bonnes nouvelles pour un avenir radieux. Une simple discussion qui se brise en quelques mois.
Mallory n'est pas aveugle, Elle sait voir les détails, elle remarque les changements les plus imperceptible. Tu es sur la défensive. En une fraction de seconde, tout vient de changer. Ton arrière boutique semble bien froide, presque hostile. Elle ne sait même plus si elle doit te regarder par crainte que tu ne te renfermes davantage. Avouons-le Jake, intérieurement, la petite demoiselle est déjà entrain de culpabiliser. Mallory se persuade déjà d'avoir tout foirer, que ce n'était pas la bonne manière de le dire, les bons mots, le bon moment. Peut-être aurait-elle dû gagner ta confiance avant de te dire la vérité ? Mais cela aurait été irrespectueux envers toi. De la manipulation, du mensonge et ce n'est pas ce qu'elle souhaite pour toi, pour elle, pour l'ensemble de cette histoire. Alors elle t'écoute la tête basse, les mains sur les cuisses avec une allure bien élevée, feignant à merveille la déception de ta confession de mécanicien et garagiste. Oui, elle écoute chacun de tes mots. Elle analyse et reste calme. Attentive, elle vient essuyer ton renvoi.
Tu ne veux plus la revoir, n'est-ce-pas ? Tu ne veux pas affronter ce que ces simples mots véhiculent. La vérité, le passé que tu cherchais à oublier est venu frapper à ta porte avec une allure de petite fée aux ailes bleues. Tu ne veux rien savoir de plus. C'est fini pour aujourd'hui, inutile d'insister. Mallory sourit à la fin de ta phrase, elle acquiesce d'un petite hochement de tête hésitant en murmurant un "oh oui oui biensûre" à la saveur de politesse. Encore ses bonnes manières, petite fille bien élevée. La demoiselle se lève, comme tu lui as demandé, elle attrape son sac en bandoulière qu'elle pose sur son épaule, elle se dirige vers la sortie quand elle repose ses yeux sur toi.
Jake, tu peux la voir cette lueur. Ce n'est de la peur, ce n'est pas du chagrin. C'est un sentiment bien étrange qui fait écho à ton agressivité, à ton agacement. La culpabilité, la frustration, l'étrange sentiment que tout reste encore à faire. L'espoir derrière une profonde bienveillance. Oui, c'est ainsi qu'elle te regarde. Ses grands yeux d'or qui se glissent dans les yeux, son souffle qui se coupe et sa main tremblante qui vient serrer la hanse de ce fichu sac à main. Les mots, les politesses voudraient sortir mais quand ses lèvres charnues s'ouvrent, il n'y a rien de plus qu'un silence. Devant ton expression si sévère et sauvage, Mallory vient de perdre ses moyens, elle est vulnérable et si sincère. Un petit soupire, elle détourne le regard pour répondre d'une voix très douce :
« Je... Je vous présente mes excuses Monsieur Jefferson. »
Et tout pourrait se finir ainsi n'est-ce-pas, Jake ? C'est que tu aimerais. Mallory le sait. Mais ce n'est pas dans l'idée d'une tempête de neige de s'arrêter aux premiers arbres. Alors prise de courage, elle te regarde une nouvelle fois. Dans une grande inspiration, elle vient te sourire et hausser les épaules en te précisant ceci :
« Je ne vous demande pas pardon pour vous avoir fait perdre votre temps aujourd'hui, ni pour ce que je viens de vous dire... Je vous présente mes excuses, car je ne vous crois pas. Je suis convaincue que vous savez de quoi je suis entrain de vous parler... Néanmoins si... Si ce n'est pas aujourd'hui ce n'est pas grave... »
D'une main délicate, elle vient remettre son bandeau en place pour ne pas laisser échapper une de ses mèches ondulés. Puis elle se mords la lèvre pour ajouter en commençant son chemin loin de toi. Elle te regarde une dernière fois par dessus son épaule, avant de te tourner le dos pour reprendre son discours :
« Je peux comprendre que vous soyez occupé, mais je serais présente, chaque jour, jusqu'à gagner assez votre confiance pour que nous poussions enfin avoir cette conversation, je cherche depuis très longtemps, alors je peux attendre encore un peu... »
Un petit rire, elle serre sa robe pour combattre le stress, elle n'ose pas se retourner de peur de craquer son coeur est sur le point d'exploser littéralement. Elle fonce tout droit vers la sortie, la lumière, l'air de dehors, loin de cette étrange tension. Reprendre ses esprits, retrouver son calme. Au moins, on peut dire qu'elle est restée polie, non ?
« Promis, je serais sage et discrète. Au revoir, Monsieur Jefferson ! »
Un signe de main, des pas qui se pressent, pitié que tes grandes jambes ne puissent pas la rattraper tout de suite. Son cœur est sur le point d'exploser... Les derniers mètres vers la lumière.
Zearth J. Jefferson
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Mar 22 Aoû - 16:06
Jake Jefferson
Mallory
Kimi no na wa.
Qui était cette jeune femme en face de lui ? Pourquoi elle venait lui poser ces questions ? Elle semblait chercher quelqu'un mais malgré sa soit disant tête d'ange, elle cachait quelque chose. Jake en était certain. Ce n'était pas une coïncidence. Le petit bout de femme était venu le voir lui pour une raison particulière. Un homme génie de la mécanique et de l'acier capable de faire des choses extraordinaires. Tels étaient ses mots... Avait-elle fait des recherches sur lui ? Comment pouvait-elle savoir pour son alchimie alors que l'homme faisait attention à ne plus l'utiliser depuis le meurtre de son maître ? Il était loin d'être idiot, même si le ténébreux laissait penser le contraire. Il savait parfaitement où elle voulait en venir. Cette Mallory... Elle venait fouiner pour obtenir des informations et peut-être plus. Allez savoir.
Jake voulait qu'elle s'en aille de son atelier. Cette simple discussion commençait à l'énerver sérieusement. Il se pensait à l'abri ici, mais finalement, quelqu'un l'avait retrouvé en trouvant des informations sur lui. Si cette fille l'avait trouvé, d'autres viendraient ensuite. Il n'était peut-être plus en sécurité dans le sud. Après le départ de cette fouineuse, il ferait certainement ses affaires pour s'enfuir loin d'ici. Peut-être dans un autre pays, pour éviter de se faire suivre. Juste le temps que les choses se tassent. Il avait beau observer la demoiselle, il ne voyait aucun danger venant d'elle, mais peut-être qu'elle n'était pas seule. Il devait se méfier le plus possible et la faire partir.
Le garagiste s'était finalement emporté et lui avait demandé d'une manière assez agressive de quitter l'endroit, lui montrant la sortie du bureau. Il l’espérait vraiment qu'elle s'en aille sans faire de vague. Elle s'excusa en se levant, remettant son sac sur l'épaule. Elle s'éloigna et se fut d'abord un soulagement. Il avait réussi à la faire partir sans histoire. Toutefois, il ne se doutait pas que la jeune femme aux cheveux bleus allait se retourner pour lui dire qu'elle reviendrait tous les jours pour "gagner sa confiance" et avoir la conversation qu'elle désirait tant. Non mais pour qui elle se prend celle-là ?! Pas question pour qu'elle revienne ! D'un coup, il déboula hors de son bureau pour se précipiter vers la sortie. Il se plaça entre elle et la porte avec un regard aussi noir que sa chevelure. Pensait-elle qu'il allait vraiment la laisser partir après ce genre de phrase ? Certainement pas. Il plissa les yeux et attrapa l'un des poignets de la dénommée Mallory pour la tirer vers lui, forçant son poignet à se trouver en l'air, au dessus de sa tête. Elle avait l'air si fragile, mais pleine d'entêtement. Devait-il la briser mentalement pour avoir la paix ?
« Tu veux une conversation avec moi ? Bah allons-y alors. Je ne te laisserai pas partir sans savoir ce que tu veux de moi. »
Sur ces mots, il tira sur son bras pour la mener contre le mur juste à côté de la porte et la coincer. Il venait de lâcher son bras mais sa main s'était dirigée brutalement juste à côté de sa tête pendant que l'autre lui maintenant la hanche.
« Que sais-tu sur moi ? Qui t'envoie ? C'est impossible qu'une fragile comme toi soit aux commandes de quoique ce soit. Tu dois certainement bosser pour quelqu'un. Parles et j'envisagerai de te laisser partir sans abîmer ce petit minois. »
Il était penché vers elle, le visage à quelques centimètres du sien pour l'oppresser. Il voulait se faire craindre, il voulait qu'elle ait peur de lui en s'imaginant ce qu'il était capable de lui faire. Il voulait l'intimider pour la forcer à parler et obtenir à son tour des informations. Il était hors de question de la voir revenir tous les jours ici pour l'emmerder avec quelque chose qu'il tentait de fuir. Subitement, une étrange idée lui traversa l'esprit. Et si elle travaillait pour le compte de Neal... L'assassin de son mentor. Elle était peut-être envoyé par lui pour lui faire pression... Lui rappeler qu'il n'était pas en sécurité et qu'il allait toujours le retrouver pour en finir avec lui. Et merde... Qu'est-ce qu'il devait faire si c'était le cas ? Il n'allait quand même pas la tuer ?! Il devrait certainement se défendre si c'était le cas... Mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas utiliser son alchimie. Il ne pourrait que se servir de sa force contre elle.
Soudainement, quelque chose lui attaqua la jambe droite. La petite boule de poil venait de lui sauter dessus pour le mordre à plusieurs reprises et enfonçait ses petits griffes dans son pantalon. Surprit par l'attaque, il porta son attention sur l'animal. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Il défendait la jeune femme coincée contre le mur ? Mais pourquoi ? Essayait-il à sa manière de remettre les idées de notre garagiste en place ? Il était vrai que l'homme venait de partir sur une théorie du complot et commençait à voir le mal partout. Fronçant des sourcils, il baissa de nouveau les yeux vers la demoiselle et se mit à grogner, serrant des dents. C'était le moment de parler. Après, il allait la laisser partir et il ne voudrait jamais la revoir ici. Mais, il devait savoir si elle représentait un danger quelconque pour lui et si l'homme devait partir rapidement du sud pour se trouver une autre planque.
« Dis-moi tout et je te laisserai partir. Tu as ma parole. »
Ses traits s'étaient adoucis. Il avait l'air toujours en colère mais beaucoup moins. Lily avait réussi à le calmer quelque peu, de lui remettre les idées en place. Jake en profitant pour plonger son regard dans celui de la jeune femme, toujours en fronçant des sourcils. Il avait beau la regarder dans les angles, elle n'avait vraiment pas l'allure d'être un danger pour lui. Il pouvait certainement la casser en deux avec sa force... Une petite brindille. Il allait certainement savoir un peu plus sur elle et connaître enfin la raison de sa présence dans ce coin du pays.
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Lun 18 Sep - 11:01
La sortie n'était pourtant pas loin. Mallory ne pensait pas que tu réagirais avec tant de vigueur devant ses paroles. Oui, elle ne pensait pas à mal. Alors devant tes yeux si graves, elle vient perdre ses moyens une nouvelle fois. Il est envisageable qu'elle riposte pour se dégager et engager le combat mais ce n'est pas ce qu'elle désire. Pas devant ces yeux-là. Derrière le Lieutenant déterminé et prêt à savoir la vérité, il y a toujours celle demoiselle plus douce et rêveuse qui veut croire en toi encore un peu. Même si ta poigne est douloureuse, très douloureuse, même si ton regard est aussi sombre que le pétrole, Mallory ne flanche pas. La petite azurée se laisse balloter jusqu'au mur. Qu'il est froid ce mur d'ailleurs, un frisson traverse son corps. Elle n'ose plus te regarder dans les yeux. Une petite grimace, tu es entrain de lui faire mal, mais fort heureusement tu viens enfin lâcher prise pour venir complètement l'emprisonner de ta présence. Une carrure massif pour une si petite fée. La sortie n'est plus une option possible. Elle écoute attentivement chacun de tes mots, il n'est donc plus question de faire demi-tour... Car Mallory ne désire pas te mentir. Pour elle, cela reviendrait à trahir la confiance qu'il pourrait y avoir entre vous. C'est un pari risqué de sa part, elle le sait. Mais elle ne peut pas s'empêcher d'espérer et d'y croire alors elle relève la tête pour soutenir ton regard.
Les questions s'enchaînent. Tu ne lui laisses que peu de répit, entre menaces et cherche d'informations tu te montres toujours plus proche et dérangeant. Mallory ne sait pas quoi te répondre, ni par où elle devrait commencer. Elle qui se pensait prête, réalise qu'elle s'est peut-être surestimée. La petite fée n'a jamais été bonne pour faire semblant, elle lutte chaque jour contre sa petite timidité. Surtout devant les hommes grands et imposant. Mais sa raison vient se mêler à ses émotions. Alors qu'elle ne cherches qu'à fuir ton regard et ce souffle qui dessine son visage, elle réalise ce que véhiculent tes mots. Oui, tu montres en cet instant un intérêt si fort qu'il prouve combien tu es troublé toi aussi... Mallory comprends alors que tu es méfiant et inquiet à ta façon. Peut-être même cherches-tu à lui faire peur, non ? Son visage s'adoucit lentement, elle prends une profonde inspiration en fermant les yeux pour calmer ce cœur qui tambourine... Quand l'adorable chaton s'interpose à sa manière.
Les animaux reconnaissent les bonnes personnes. C'est ce que Mallory s'est toujours dit. Et si ce petit chat est là aujourd'hui à oser se dresser contre son maître pour la défendre cela veut dire beaucoup de chose vis à vis d'elle mais aussi vis à vis de toi... Tu ne peux pas être une mauvaise personne, sinon il n'oserait pas faire ça. Un petit soupire, elle redresse la tête pour te regarder, toi. C'est presque instantané, elle peut voir ton visage qui s'ouvre un peu plus à elle. Vous échanger un long regard qui vient lui faire monter légèrement le rose aux joues et avant toute chose comme pour montrer sa bonne volonté, elle remonte doucement ses deux mains pour les poser sur ton torse. Cela n'a rien d’ambiguë, elle ne cherche qu'à créer une sorte de contact et montrer qu'elle n'a rien contre toi. Un regard pour rester concentrée. La petite demoiselle murmure alors en baissant les yeux sur ses mains :
« Je... Je suis désolée, je ne voulais pas vous mettre en colère ou vous agacer. Je ne savais pas trop comment je devais m'y prendre avec vous alors j'ai... Fait comme je pouvais. »
Ce qu'elle peut avoir l'air innocente quand elle se montre si sincère. C'est une situation un petit peu inconfortable pour elle, cette proximité, aussi ajoute-t-elle en relevant son visage de plus en plus rouge vers toi : « Est-ce.. Est-ce-que nous sommes o-obligé de discuter ainsi ? C'est que vous êtes quand même... Très proche de moi... » Elle penche la tête sur le coté, l'air coupable avant de se pincer les lèvres pour ne pas se les mordre puis elle ajoute avec un ton plus sérieux, bien qu'encore intimidé : « Je... Je vous assure que je ne suis pas venue dans le but de vous faire du mal... Il n'y a personne qui m'envoie à proprement parler, je suis venue de mon propre chef... Je vous en fait la promesse.» Elle serre un petit peu sa main sur ton torse, essayant de cacher un léger tremblement sous l'émotion. Car il y a tant de choses à gérer pour son cœur de fée, qu'elle commence vraiment à perdre ses moyens :
« Je... Ne suis pas là pour vous nuire, au contraire... je cherche à faire valoir la vérité... Croyez-moi, s'il vous plait. »
Zearth J. Jefferson
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Dim 24 Sep - 21:13
Jake Jefferson
Mallory
Kimi no na wa.
Il n’avait toujours pas de réponses à ses questions. Jake était sortit de ses gonds pendant l’espace d’un instant. Il s’était montré brutal, odieux comme la pire raclure qu’il puisse paraître afin d’obtenir des aveux. En réalité, si l’homme s’était avait manifesté cette colère, c’était pour cacher sa détresse. En réalité, l’homme avait peur d’une chose : que l’ont découvre son secret et son identité. Il avait bien raison d’avoir ce sentiment qui venait d’émerger du plus profond de son être… Après tout, la jeune femme en face de lui, venait de lui laisser croire qu’elle savait quelque chose que tout le monde ignorait. Son alchimie, personne ne savait rien sur ce sujet. Dans le sud d’Amestris, on le pensait être un pro de la mécanique, un garagiste et un mécanicien hors-pair, mais cette capacité de modeler l’acier… Seuls les connaissances de son défunt maître, et les habitants de son ancien village où il avait vécu pendant des années étaient au courant. Même son véritable nom était resté un secret depuis la tragédie. Zearth Jake Jefferson. Des Jefferson, il pouvait en avoir à la pelle, mais pas des Zearth. Ce prénom qu’on lui avait donné à son adoption signifiait la Terre, le monde. The Earth.
Bien entendu, la jeune femme n’avait pas clairement dit son nom, mais elle avait insinué qu’elle était au courant pour son alchimie. Elle pouvait le prendre pour un idiot et lui dire qu’elle parlait tout simplement de son don inné pour la mécanique, il ne la croirait pas. Dans son regard noisette, elle lui avouait la vérité. Les yeux ne savent pas mentir. Comme ceux de notre homme, qui la fixait intensément en cet instant. Sous cette couche de rage et de colère, on pouvait y voir de la crainte. Elle n’avait pas l’air d’être idiote, elle finirait certainement par le voir tôt ou tard. Et cela l’effrayait un peu plus. Si elle était réellement une envoyée de Neal, elle pourrait aisément en tirer avantage et le mener par le bout du nez… Comme son ancien frère à l’époque. L’azurée semblait si fragile, si délicate aux premiers abords, mais cela pouvait être une mascarade… Une toile qui cachait sa véritable nature. Quoique en y regardant de plus près, au fil des secondes qui défilaient, il commençait à ne plus y croire… Qui était cette fille ? Il l’observe longuement, elle fuit son regard. Elle cherchait la vérité ? Qu’elle daigne l’affronter alors. Non… Il ne fallait pas qu’elle découvre sa petite faille dans la lueur de ses yeux, dans sa rage…. Qu’elle ne le regarde pas…
Lily venait de le mordre brutalement, comme pour protéger la demoiselle de son maître. Pourquoi ? Et si elle était réellement dotée de mauvaises intentions à son égard ? Qu’est-ce que tu fous Lily ?! Laisses-le faire. Pour le moment, il maîtrisait parfaitement la situation. Il venait de la bloquer contre un mur, une main à proximité de son visage et l’autre posée sur la hanche de la jeune femme. Elle ne pouvait pas s’enfuir à moins d’user de la force. Chose qu’il était persuadé qu’elle ne fasse pas, vu le petit gabarit de son corps. M’enfin, valait mieux prendre des précautions. Leurs regards venaient de se croiser et l’homme aux yeux pourpre plonge son regard dans le sien. Il tentait vainement de la sonder pour en savoir plus, mais impossible, il ne savait pas lire en elle. Il n’y voyait qu’une chose… Un petit éclat de lumière dans ses prunelles. Le visage de sa prisonnière passa un peu au rose au niveau de ses joues. Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? A quoi elle pensait exactement ? Et si jamais elle n’était pas ce qu’il pensait… Venait-il de faire une erreur ? Mais après tout, elle venait de lui dire qu’elle savait quelque chose et qu’elle ne lâcherait pas l’affaire avant d’avoir une discussion avec lui. Raaaah ! Que c’est compliqué d’un coup. Sa main venait soudainement de se crisper sur la hanche de la dénommée Mallory. Merde, un réflexe… Est-ce qu’elle avait mal ? Devait-il la lâcher et la laisser partir ? Pourquoi venait-il de s’inquiéter pour elle alors qu’il n’avait toujours pas de réponses à ses questions ? Et merde… C’était le bordel dans sa tête.
« Tu ne savais pas comment t’y prendre ? T’aurais jamais dû venir ici. Tu débarque et tu lâches une bombe. Comment veux-tu que ça se passe bien entre nous ? Enfin, j’veux dire la conversation… »
Il grimaça longuement et détourna le regard pendant un bref instant. Il avait complètement oublié la proximité de son visage avec celui de l’azurée. Elle semblait tellement timide… Elle venait de détourner la tête sur le côté en lui avouant qu’il était trop proche. Le naturel, enfin le faux naturel, revient au galop et un sourire s’affiche en coin sur les lèvres du mécanicien. C’était pas faux…. Il n’était qu’à quelques centimètres de son visage. Il avait voulu l’intimider en réduisant considérablement la distance, mais là… Il avait mis le paquet. Jake baisse les yeux pour apercevoir les petites mains de la fille contre son torse. Depuis quand elles étaient là ? Il n’avait rien remarqué… Trop concentré sur son visage ou perdu dans ses pensées. Elle ne le repoussait pas, bien au contraire… c’était comme si elle cherchait à s’agripper à lui pour lui montrer quelque chose d’évidant. Qu’elle ne cherchait pas à lui faire de mal… Il ne l’aurait jamais deviné si la demoiselle n’avait pas prononcé ces mots. Il se sentait con. Méfiant, mais con. La petite fragile lui avoua vouloir faire valoir la vérité et qu’elle ne cherchait aucunement à le nuire. Ouais bah c’était pas l’impression qu’il avait eut dans le bureau quelque instants plutôt. Mais au mieux de rebondir directement sur ces paroles, il dériva sur un sujet qui n’avait strictement pas d’importance sur le moment à ses yeux.
« Tu trouves que je suis trop proche ? T’es gênée qu’un homme soit aussi près de ton visage ? T’es une vraie timide en fait…»
Sans gène, il décolla sa main se trouvant sur le mur et attrapa doucement le menton de la demoiselle afin de tourner son visage. Maintenant, elle et lui se faisait de nouveau face. Son regard ne manque pas de la dévorer pendant un petit moment avec un grand sourire, oubliant sa colère… Il passa sa langue sur ses propres lèvres avant d’avancer un peu plus son visage du sien, grignotant la petite distance qui sépare les deux visages. Jake pouvait maintenant sentir le souffle de la jeune femme se mêler au sien, il pouvait presque effleurer les petites lèvres de la dénommée Mallory. Et là ? Elle trouvait pas cela un peu trop près ? Il resta ainsi pendant quelques secondes avant de lui lâcher le menton et venir tapoter le haut de sa tête d’un air amusé.
« Désolé, mais t’es vraiment pas mon genre. Les petites timides comme toi, ce n’est pas assez distrayant. »
Sur ses mots, Jake se recule et lâche enfin prise sur elle. Il fit deux pas en arrière, faisant attention de ne pas écraser Lily qui était toujours accroché à sa jambe, et croisa les bras en soupirant longuement.
« Bon. On va dire que je vais te croire pour le moment. Avant tout, je veux savoir qui tu es vraiment, sans détour et ce que tu sais sur moi. Tu cherches à faire valoir la vérité ? Bah désolé de te décevoir, mais ça va pas te plaire du tout. Si tu sais réellement quelque chose sur moi, tu dois savoir que c’est foutu d’avance. Mon cas est sans appel. Au fait, tu t’appelles bien Mallory ou bien c’est un prénom inventé pour te rapprocher de moi ? Tu sais, comme les noms de code des espions… »
Le visage de Jake est toujours aussi froid, mais seulement en apparence. A l’intérieur, la glace a déjà fondue depuis quelques instants. Peut-être qu’elle venait de le rassurer un tout petit peu, mais il restait néanmoins méfiant. Après tout, il ne savait qu’une chose sur elle, son prénom et si cela n’était pas un faux…. Ce n’était pas équitable. Elle savait des choses sur lui. Peut-être qu’enfin, elle allait lâcher le morceau et tout déballer. Il était près à réagir à toutes les éventualités. Rester sur ses gardes, c’est ce qu’il faisait le mieux depuis ces dernières années.
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Dernière édition par Zearth J. Jefferson le Jeu 19 Avr - 20:00, édité 1 fois
Mallory Evergreen
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Lun 25 Sep - 14:29
Proche, toujours plus proche. Mallory ne peut te résister. Tes mains sont fermes, ton corps est grand. Elle ne peut s'échapper. Elle ne peut y échapper. La petite prisonnière te laisse malmener ses sens, malmener son corps. Oui ta main, serre un peu trop fort. Ta colère est un fardeau pour son cœur en émois. Mallory, ne comprends pas. Elle ne peut imaginer ce qu'il se passe dans ta tête, bien que cette lueur de crainte devant la vérité qu'elle pourrait te relever, elle arrive à la remarque. Alors, elle se laisse faire et emporter. Le chaton semblant toujours à la défendre, elle ne le remarque même pas. Il n'y a que tes yeux, uniquement tes yeux. Perçant et inquisiteur, assoiffé d'un savoir et de réponses qu'elle porte au bout de la langue. Une lange qui semble menacer...
Parce que le vice s'approche. Derrière tes mots, elle sent que tu commences à noyer ta colère , dévoré par ton impatience d'en savoir plus. Mais le vice n'est pas loin de tes lèvres n'est-ce-pas ? Il porte les vêtements étroits de la provocation. La séduction perverse et interdite... Tu ne fais que t'amuser d'elle, elle le sait. Elle et sa pudeur, elle et sa timidité. Ce petit souffle qui anime son cœur devant ton essence. Mallory est désemparée devant tant de proximité. Et plus tu en ajoutes, plus son cœur s'affole. Tu cherches à la déstabiliser, elle le sait. La faire craquer, la faire avouer... Mais, pourquoi ainsi ? Que fais-tu ? Comment en êtes-vous arrivé, ici ? Est-ce-que tu serais entrain de la trouver jolie ? Non c'est impossible. Mais... C'est la première fois qu'on est aussi... Intense avec elle. Souvent, entre sa taille et sa timidité, on a tendance à être doux ou protecteur mais jamais aussi... entreprenant. Sauf que tout s'arrête en une fraction de seconde. Elle qui pouvait presque chavirer, se prendre à ton jeu, tombe de haut. Dure réalité.
Tu ne faisais que te moquer. Jouer de ses sens et ses sentiments, encore un point sur lequel la demoiselle devra travailler pour gagner en contrôle de soi. Mais d'un autre côté, c'est aussi un soulagement. Trop de proximité, trop de contacts. Trop d’ambiguïté pour un sujet si sérieux. Que tu viennes t'éloigner ainsi, envoyant voler l'espoir de ce dire que dans tes yeux, elle est jolie. C'est un mal pour un bien. Dans le fond maintenant, elle sait à quoi s'en tenir. La lieutenant retrouve doucement son calme. Elle serre encore légèrement le bout de ses manches et n'ose pas te regarder. Mais elle t'écoute, elle t'écoute toujours appuyée sur ce mur...Donc tu veux savoir ? Tu veux comprendre ? Tu commences à ouvrir légèrement ton esprit à la conversation ? Mallory en entendant tes mots commence à relever la tête. La demoiselle se permet même un petit sourire... Mais par où devrait-elle débuter ?
Délicatement, elle quitte le mur. La tempête de tes tourments semble être passé, on ne peut pas dire que tu fasses preuve une présence chaleureuse mais c'est déjà mieux. Alors elle ose à nouveau t'approcher, un simple pas comme pour te prouver qu'elle est prête à parler. La petite fée cherche ton regard avec son innocence en guise de bouclier. Tu voudrais qu'elle parle, tu aimerais qu'elle te dise la vérité. Sur son identité, sur ce qu'elle cherche comme vérité. Mallory sourit tout de même à ta dernière marque, celle sur les pseudonymes. On peut dire que t'es le mieux placé pour en parler, non ? Intimidée, elle tire sur les manches de son gilet avant de croiser ses bras. Elle te scrute comme pour chercher un repère où s'accrocher puis, elle se lance. Sa voix est calme, un peu hésitante par moment à la fin des mots, mais elle fait de son mieux pour te donner ce que tu attends d'elle :
« Monsieur Jefferson, nous savons tout les deux que votre cas n'est pas sans appel. Du moins, il l'est à vos yeux, mais il n'est pas le reflet de la réalité au sujet de cette histoire n'est-ce-pas ? »
C'est un retour au discours formel, elle ne le fait pas exprès pourtant. Quand elle le réalise, elle rougie un petit peu en détournant le regard, se mordant la lèvre pour calmer sa nervosité. Comment doit-elle amener la vérité ? Elle se frotte un petit peu le bras et sa voix se fait plus craintive, comme un murmure, une confidence qui n'appartiendrait qu'à toi :
« Je n'ai pas menti je me nomme … Mallory Evergreen. Et je suis persuadée au fond de moi, que je suis en face de la bonne personne. »
Il y a tant de conviction dans son regard, elle semble si sincère et plein d'espoir quand elle te dit cela. Il n'est pas difficile de voir combien ça lui tient à cœur quand ses poings remontent devant son cœur pour se serrer avec détermination. Dans tes yeux, elle cherche des signes, des lueurs qui pourraient faire échos aux siennes. Puis elle se ravise, persuadée qu'elle ne peut pas encore tout t'avouer… Oui mais alors, comment te l'avouer ? Elle revient se poser contre le mur espérant sans doute trouver un équilibre qui s'est perdu dans son esprit. La demoiselle ravale sa salive et détourne le regard ainsi que son visage, puis il lui vient une idée… Une nouvelle lueur dans les yeux quand se posent à nouveau sur les tiens. Avec cet air légèrement malicieux, elle penche la tête sur le côté puis te dit :
« Même si cette personne cherche à se jouer des autres... Parce que… Pour une personne qui n'est pas votre genre… Vous sembliez quand même drôlement aimer en être proche…. »
Ce petit sourire qui s'étire, un peu espiègle, vraiment exquis. Mallory te fais face prête à lâcher la boum qui ponctuera sa phrase avant que tu ne puisse dire ou faire quoique ce soit. Un peu nerveuse, bien que souriante, il faut reconnaître que ton regard n'est décidément pas facile à soutenir tant il est troublant. Mais prise de courage, elle termine vient terminer sa phrase par :
« N'est-ce-pas, Jake ? Ou peut-être préférez-vous les prénoms qui commence par … Un Z.» Maintenant, ça passe ou ça casse….
Zearth J. Jefferson
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Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Lun 25 Sep - 19:31
Jake Jefferson
Mallory
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Avait-il raison d’être méfiant avec la jeune femme en face de lui ? Très certainement. Derrière ses airs de grande timide, elle cachait certaines choses, certaines informations. Jake s’était reculé de quelques pas en arrière pour la laisser souffler un peu. Il aurait aimé qu’elle parle rapidement, sans détour. Seulement, comme jouant dans un jeu, la demoiselle ne lâchait pas facilement le morceau. Peut-être qu’en la mettant en confiance, notre mécanicien allait pouvoir lui soutirer les paroles qu’il attendait tant. Quelles paroles au juste ? Qu’est-ce qu’il espérait de cette prochaine conversation ? Juste la vérité ? Non… Cela risquait de le décevoir. Pourquoi pas un mensonge… Histoire qu’il arrête de la persécuter et qu’il puisse passer à autre chose. Il n’en savait rien. L’homme à la crinière sombre était complétement perdu à l’intérieur de lui. Il souhaitait de tout cœur s’être trompé depuis le début, que tout cela n’était qu’une mauvaise blague ou un quiproquo, mais il était pourtant évident que ce n’était pas le cas. Il savait que la situation n’allait plus jamais être à son avantage… Elle n’avait qu’à lui dire seulement quelques mots pour que son monde s’écroule sous lui.
Jake venait de lui dire que son cas était désespéré. Une perche tendue en avant pour analyser les prochains mots de la dénommée Mallory. Il ne fut pas surprit de l’entendre prendre sa défense, qu’aux yeux de l’azurée, sa situation n’était pas sans appel… Toutefois, il grimace intérieurement lorsqu’elle lui demanda si cette fameuse situation ne reflétait la réalité. Encore une fois, il avait un nouvel indice sur ce qu’elle savait. Bien sûr que sa situation, son existence en tant que Jake n’était qu’un mensonge pour dissimuler quelque chose de sombre… de sanglant. Un meurtre avait été commis et le principal suspect dans cette histoire n’était nul autre que ce bon vieux Zearth. Neal avait joliment placé ses pions sur son jeu pour faire en sorte que son existence ne soit pas traçable par les autorités. Aux yeux du monde, Neal Jefferson n’existait pas… Il n’avait jamais été le premier disciple du célèbre Xaldear. Seul Zearth était reconnu comme le seul enfant adopté par cet homme. Même les villageois n’avait jamais fait le rapprochement entre Neal et Xaldear. Neal ne s’était jamais montré en présence du maître. Seul quelques rares personnes savaient pour lui, mais les autorités compétentes n’ont rien voulu savoir. Tout désignait Zearth comme étant l’assassin de son maître, des sources avaient même donné des preuves contre lui. Jake était dans une impasse et Neal courrait toujours… C’était peine perdue.
Notre homme poussa un long soupir et son regard s’était soudainement voilé pendant quelques secondes. Une fois de retour, ses iris pourpre allèrent chercher ceux de l’azurée. Mallory Evergreen… Alors c’était son vrai nom. Plutôt mignon, ça lui allait parfaitement bien. Un nom charmant pour une timide comme elle. Jake se rendit compte que la jeune femme aux cheveux azurs ne mentait pas depuis le début. Elle lui avait avoué son vrai prénom, sans avoir peur d’un retour de flamme. Il serait assez facile pour le mécano d’aller chercher des informations sur elle et d’en apprendre un peu plus… Savoir ce qu’elle cherchait en venant le voir ici, à son atelier. Il garde le silence, attendant la suite alors que la timide se remet contre le mur et détourne la tête ainsi que le regard. Il devait bien avouer que chacun de ses gestes étaient presque mignon. Sa posture, sa voix, son regard et son allure… Son attitude qu’elle daignait bien lui montrer. Trop de lumière face à un être perdu dans les ténèbres. Il continua de la regarder et ses yeux s’arrêtèrent sur ses lèvres. Un peu plus tôt, il avait remarqué qu’elle s’était mordue la lèvre inférieure juste avant de lui donner l’intégralité de son identité. Elle avait peut-être l’air timide, mais sans le vouloir, elle venait s’attirer les foudres de l’homme en face. Si elle savait… Il devenait presque fou de voir cela. Une sainte ? Mon œil… Elle avait dû le faire exprès pour attirer son attention sur autre chose que la conversation…Après tout, pourquoi serait-elle revenue contre le mur et lui lançait maintenant un regard si particulier, que Jake aurait pu prendre cela comme des avances de sa part ? Puis cette phrase sortie de nulle part…. Graaah.
Notre ancien disciple de Xaldear n’allait pas l’avouer tout de suite, mais il avait menti sur son attirance envers les femmes timides. Qu’importe le genre, il s’en fichait. Il en avait vu des femmes défiler dans son atelier… Certaines avaient des tenues très provoquante…Trop provoquante pour venir chercher un simple automail ou réparer un truc. Elles espéraient peut-être avoir des ristournes, mais au final, elles perdaient plus qu’autre chose avec lui. Il aimait jouer dans les jeux de ces femmes pour mieux briser leurs rêves par la suite. Il n’était pas dans le sud par gaité de cœur, son atelier était sa nouvelle vie et son gain pain. Pas question de baisser d’un cenz la note. Pourtant, cette fois-ci, s’était totalement différent. La jeune femme en face de lui, qui lui lançait un certain regard… Qu’est-ce qu’elle attendait exactement ? Sous ses airs de sainte se cachait peut-être autre chose… Elle voulait jouer à ce jeu avec lui ? Tsss. Alors, elle n’était pas si différente des autres. Jake continua de la regarder en plissant un peu les yeux. Un large sourire s’afficha alors sur ses lèvres et il se rapprocha de nouveau, lentement mais surement. Il allait lever la main pour venir toucher du bout des doigts la joue de Mallory et rentrer à son tour dans le jeu lorsqu’elle termina sa phrase… Des mots qu’il espérait ne pas entendre de sa bouche. Cette lettre… Le Z… Pour Zearth.
Le regard de notre homme à la crinière sombre, changea du tout au tout. Peut-être qu’elle s’attendait à le voir exploser. Peut-être avait-elle dit cela pour le provoquer… Pas de réaction, juste cette lueur de malice qui était venue s’installer quelques instants plus tôt, qui venait de disparaître en un claquement de doigt pour laisser place au vide. Depuis le début, il avait raison… Elle savait pour lui. Il ne pouvait pas y croire… Une si charmante demoiselle venait de le faire basculer de nouveau dans un gouffre. Il était là, juste à un mètre d’elle, la main relevée… Et il ne bougeait pas. Comme pétrifié par la vérité. Ze…arth… Zearth… SALOPERIE DE ZEARTH ! Pourquoi cela venait gâcher sa tranquillité ?! Pourquoi maintenant ? O était l’intérêt dans tout ça ?! Finalement, son visage se renfrogna, mais il tirait plus vers la tristesse qu’autre chose. L’homme au bandeau laissa tomber son bras le long de son corps et baissa lentement les yeux, puis la tête vers le sol. Il entrouvrit la bouche, mais c’est presque un murmure qui s’en échappait.
« Pourquoi ?...Comment sait-tu cela ? Tu sais qui je suis… Alors tu sais ce que je suis capable de te faire, non ? Pourquoi être venue ? La vérité ? Bien…. Alors je vais tout t’avouer, si c’est ce que tu veux… »
Relevant la tête, il lança alors un regard presque effrayant à la jeune demoiselle. Lily qui se trouvait encore dans le coin, feula avant de s’éloigner pour se cacher derrière un meuble. Jake la fixa longuement tout en grignotant la distance qu’il pouvait y avoir entre eux. Doucement, sans gestes brusques, il posa sa main droite sur la joue de Mallory. Il la laissa dériver dans sa chevelure, se plaça contre la nuque de l’azurée alors que son torse touchait le corps de celle-ci. Son visage, sans sourire s’approcha lentement du sien et il plongea son regard dans celui du petit bout de femme. Avait-elle peur de lui ? Il s’en fichait… Il allait lui montrer qu’elle n’aurait jamais dû se trouver ici. Son autre main se posa sur la hanche de la demoiselle, la bloquant de nouveau contre lui. Il zieuta vers le bas de son visage pendant une fraction de seconde et un sourire presque malsain se dessina immédiatement. Il lâcha un souffle chaud alors que ses lèvres étaient proches de celle de la fouineuse. Sans dire un mot, il rongea la courte distance entre leurs visages pour venir embrasser ses lèvres avec tendresse. Un baiser qui dura longtemps…Il osa même mordiller cette lèvre inférieure qui le tentait depuis son geste provoquant puis il laissa sa langue aller à la rencontre de la sienne pour approfondir cet échange. Un baiser qui aurait pu être tout autre chose… Mais Jake l’utilisait pour obtenir un moyen de venir glisser jusqu’à son oreille et venir lui murmurer d’une voix glaciale.
« La vérité… C’est que je suis un assassin. Bravo, tu as réussi à me retrouver… Mais si tu tiens un tant soit peu à la vie. Je te conseille de partir et d’oublier ce que tu sais sur moi. Tu as eu ce que tu voulais, maintenant pars… »
Il recula son visage, mais se laissa une seconde pour la regarder en coin de ses yeux sanglants et plissés. Cet air malsain, presque amusé sur son visage… Il ne voulait pas en arriver jusque-là, mais elle l’avait finalement poussé dans ses derniers retranchements. Elle devait partir… Si elle ne savait clairement pas dans quoi elle s’était fourrée. Si elle continuait sur cette voie… Elle finirait par mourir. Alors autant l’éloigner de son but et qu’on en parle plus. Jake fit demi-tour, lâchant ainsi cette petite femme et d’un geste de la main, le dos face à elle, il montra la porte.
« Mallory Evergreen… Tu connais mon nom, mais je connais le tiens maintenant. Dommage qu’on se soit rencontré de cette manière. Je regrette sincèrement… T’es plutôt jolie, mais tu n’es pas une idiote. Tu sais parfaitement que ta vie est bien plus importante que cette chose que tu essayes de faire valoir… C’est peine perdue. Je suis un monstre et j’en serais toujours un. Tu as eu tort de venir me trouver. »
Elle ne peut pas le voir... Voir ce visage qui a de nouveau changé. La tristesse est revenue d'elle-même. Même si sa voix est toujours glaciale, ses yeux supplient le ciel pour qu'elle ne reste pas. Sincèrement... Du fond de son coeur déjà bien meurtri... Il ne voulait plus voir quelqu'un mourir par sa faute. Zearth... Cet homme faible qui n'avait pu rien faire pour sauver son maître... Celui qui n'avait pas réussi à sauver son frère... Celui qui ne méritait pas de fouler cette terre en portant son nom.
Kimi no na wa- Ton nom. Il était très beau, Mallory Evergreen.
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Mallory Evergreen
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Mar 26 Sep - 10:24
La saveur amère de la vérité. Lorsqu'elle se permet de te dire ces mots, c'est couverte d'hésitation. Elle ne sait pas si ce sont les bons, ceux qu'elle doit te dire ou ce que tu aimerais entendre. Mallory ne désire pas te mentir, elle n'a jamais chercher à le faire depuis qu'elle s'est permise d'entrer dans ton atelier. D'entrer dans ta vie. Et aussi longtemps qu'elle le pourra, elle ne te mentira pas. Alors Oui, elle te laisse cette lettre en guise de réponse, espérant avoir le temps de discerner la vérité dans ton regard, dans tes actes. Elle veut se prouver qu'elle a eu raison d'espérer. Si tu n'es pas cette lettre, alors à quoi bon lutter ? Elle devra t'enfermer. Et la petite timide redeviendra le lieutenant de glace qu'elle est... Les espoirs ruinés, elle te fera payer pour le mal que tu as fait et repartira à la rechercher de ce Z. pour l'innocenter. Mais au fond de son coeur un peu naïf, elle espère que tu es celui qu'elle recherche depuis si longtemps...
Le temps se fige. Son cœur aussi. La petite azurée réalise le mal qu'elle vient de te faire avec cette simple initiale. Symbole d'un passé que tu voudrais fuir ou oublier. Traqué, recherché, condamné, diffamé pour le meurtre de l'homme qui te considérait comme son fils et qui était si fier de toi, Z. Mallory sait, elle en sait tellement qu'elle s'est prise d'une affection profonde pour cette initiale. Pour cet enfant dont elle a tant entendu parler. Oui, elle voudrait que tu sois cet enfant-là, ce disciple a qui elle cherche à rendre justice. Cette personne qui doit lire les lettres de son Père adoptif. Alors devant ta réaction quand tes doigts s'arrêtent à la lisère de sa peau, quand tes yeux se parent d'une tristesse sans pareille. Mallory ne peut retenir la sienne devant la pluie de questions qui filtre entre tes lèvres. Oui, elle sait, elle sait toute la vérité. Une vérité que tu chercheras sans doute à... Bafouer à nouveau. Ça aussi, elle le sait.
La colère de tes yeux. Ce changement si soudain dans ton attitude. Qu'est-ce-qu'elle devrait en penser ? Se mettre sur ses gardes ? Devrait-elle te craindre ? Ou te redouter ? Ce n'est pas possible. Tu ne peux pas être autre chose que... Z. Surtout pas après une réaction comme la tienne, ou alors... est-ce la crainte qu'elle ne puisse croire qu'aux calomnies qui trônent sur ton nom ? Mallory s'inquiète. La petite demoiselle ne pourra sans doute pas te repousser... En a-t-elle seulement envie ? Cela ne pourrait que... te mettre sur la défensive. Alors elle te laisse approcher. Prédateur et dangereux. Si imposant que même le chaton décide de mettre les voiles... Peut-être aurait-elle dû se méfier ?
Mais Mallory te laisse l'effleurer. Elle laisse ta grande main glisser de sa joue diaphane aux nuances d'un rose timides jusqu'à sous ses cheveux ondulés. Elle te laisse prendre possession de sa nuque et de ses yeux... Cette douceur n'a rien de sincère, pourtant Mallory ne peut pas détacher son regard du tien. Vos corps se rapprochent, elle se sent prisonnière de tes bras comme de ton souffle. Vas-tu oser l'embrasser ? Pourquoi viens-tu faire cela ? Ce n'est pas raisonnable. Ce n'est pas conventionnel. Ce n'est pas ainsi que ça devrait se passer n'est-ce-pas ? Plus tu approches plus elle sent son cœur qui s'affole, l'incertitude de ses yeux se transforme en crainte. La crainte que tu ne dépasses la limite du convenable.
Cette limite, tu ne la dépasses pas. Tu l'écrases littéralement en venant te service à la source de son souffle fébrile. Un baiser à la douceur éphémère. Tu sais comment t'y prendre. Trouver la faille pour mieux la dévorer. Mallory ne sait plus si elle doit te repousser ou t'embrasser. C'est étrange comme sensation, cette situation. Pourquoi fais-tu cela ? Une manière de te venger ? Mais, pourquoi ? Est-ce-qu'elle le mérite ? Mallory ne sait plus comment se concentrer. Ses sens sont en émois, sa langue danse avec la tienne et son souffle commence à manquer. Tu malmènes ses lèvres de tes dents et elle vient te le rendre. Cette échange n'a plus rien de respectable. La demoiselle sent combien tu peux la tenir fermement. Cela n'a pas de sens vraiment jusqu'à ce que tu viennes à son oreille lui chuchoter ce mensonge éhonté.
Tu n'es pas un assassin. Mais tu fais comme-ci, sans doute pour espérer la faire fuir. Le cœur trouble et le visage coloré de honte et de plaisir, elle reprends son souffle et ses esprits en t'écoutant attentivement. Ce n'est qu'un voile de mensonges de plus. Comme ce baiser, qui n'était qu'un moyen de l'approcher, de l'effrayer, de l'humilier peut-être ? Mais surtout... Tu parles d'oublier et de partir pour ne plus jamais revenir. Comment le pourrait-elle ? Tu as déjà dévorer, presque trois mois de sa vie. Encore incapable de parler, elle te laisse t'éloigner, continuer de jouer le rôle du méchant qu'il faut châtier. Du monstre à craindre et fuir... Mais pourtant, tu viens te mettre dos à elle pour la menacer, lui montrer la porte pour fuir avec ses informations. Quel monstre ferait une chose aussi gentille ? Mallory tousse, elle se frotte les lèvres puis les yeux pour essuyer les larmes qui se sont échapper après ton baiser....
Comment doit-elle s'approcher ? La lieutenant, ne sait pas comment s'y prendre. Que devrait-elle te dire ? Elle s'approche alors vers ce dos crispé pour y déposer sa main. Puis la tête, une profonde inspiration pour espérer avoir la force et le courage de te répondre. Chamboulée et encore un peu fébrile, elle serre ton haut dans sa main. Pourquoi fais-tu cela, cracher sur ce que tu es... Sur qui tu es. Elle voudrait te hurler de ne pas le faire. Elle voudrait te frapper de ses mains qui tremblent pour te réveiller. Elle voudrait prendre ton cœur le protéger. Parce que c'est injuste, les accusations qu'on a porté sur toi, sont cruelles et aveugles. Mallory déteste ce côté de ce monde, cette ignorance qui laisse les hommes se croient capable de tous les jugements et châtiments. Oui, tu es un homme condamné pour un crime que tu n'as pas commis. Elle ne doit pas pleurer, ce n'est plus la femme qui doit parler mais le lieutenant. Mais devant toi, elle n'a été qu'une femme. Une femme dont tu as kidnappé les lèvres et la pensée. Une femme fragile, guidée par ses espoirs. Une nouvelle larme vient rejoindre le sol, sans être bercée de sanglot. Ils n'ont pas leurs places ici. Elle se reprends pour te dire :
« Je suis... le lieutenant Mallory Evergreen. Je travaille pour l'Armée. Je suis ici pour le trouver le disciple de Xaldear car je désire laver son honneur et l'innocenter... »
Elle se redresse, passant sa main sur son visage pour essuyer les larmes qui viennent si perdre, puis elle fait le tour de ta personne, si tu ne t'es pas retourner à la suite de ses mots, pour te faire face. Elle ne peut pas te regarder dans les yeux, pas encore. Ce serait trop difficile de contenir davantage ses émotions, elle se frotte à nouveau le visage avant de croiser les bras devant toi, précisant timidement :
« Pardonnez-moi avec tout ce qui vient de se passer, j'ai du mal ... à gérer mes émotions. Vous l'avez dit vous êtes même, je ne suis pas une femme idiote. Mais je n'en reste pas moins une femme sensible et surtout très timide. »
Précision donnée, elle souffle doucement avant de remonter ce visage aux sillons de larmes qui ornent désormais ses joues, vers toi. Elle te regarde comme au commencement, cherchant à déceler la vérité qu'elle espère trouver. Son cœur est toujours paniqué et son souffle désaccordé. Mais elle tient bon et te murmure en guise de preuve :
« Je suis au courant... Pour l'existence de N. Moi je crois en vous... »
C'est trop, elle baisse la tête et les larmes commencent à couler avec plus d'abondance. Oui, elle croit en toi si sincèrement qu'elle souffre de te voir souffrir. Elle croit si fort en toi qu'elle ne peut pas te laisser plus longtemps bafoué de la sorte, entre deux sanglots elle chuchote : « Il y a tant de choses que je dois vous dire... Et vous montrer... » Elle cherche à se contenir mais la pression redescend parce qu'elle sait au fond d'elle que c'est toi. C'est toi n'est-ce-pas ? Mallory doit avoir l'air si petite et fragile à nouveau. Difficile de s'imaginer qu'elle est lieutenant, n'est-ce-pas ? Elle te précise même : « Cela fait des mois que je vous cherche... »
Ton vrai nom commence par un Z. Elle, elle le sait.
Zearth J. Jefferson
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Kimi no na wa. [PV Mallory]
Sujet: Re: Kimi no na wa. [PV Mallory] Mar 26 Sep - 18:27
Jake Jefferson
Mallory
Kimi no na wa.
Pitoyable. Jake était pitoyable de réagir ainsi. Qu’espérait-il en l’embrassant ainsi, en lui murmurant ces mots d’une voix froide ? Est-ce qu’il voulait la protéger d’un danger ou tout simplement se protéger et nier encore une fois la vérité ? Les deux peut-être. Ce qu’il ressentait à cet instant, il ne pouvait que haïr cette sensation de se retrouver à nouveau dans une situation qu’il ne maitrisait absolument pas. Il pensait qu’en agissant de la sorte avec la jeune femme, il pourrait enfin retrouver la paix, la sérénité… Mais c’était impossible. Cette bombe que cette Mallory venait de larguer, elle venait de bouleverser tous les choses qu’il avait pris tant de mal à construire. Un château de cartes qui venait de s’effondrer, en même temps que son mur qu’il avait bâti pour se protéger. Tout ce travail pour rien. A présent, l’homme à la crinière sombre et en bataille, devait face à ce passé qu’il voulait tellement effacer de sa mémoire. On ne pouvait pas occulter aussi longtemps son vécu. Il finissait toujours par nous rattraper. Pour Jake, ce jour était arrivé. Il pouvait revoir toutes ces images de son terrible passé, lui remonter à l’esprit et vivre encore une fois, ce passé qui le rongeait de l’intérieur.
Elle était toujours là. Mallory n’avait pas quitté les lieux. Il ne pouvait pas voir son visage, mais il se doutait bien de l’expression qu’elle pouvait avoir en cet instant. Il était tellement odieux. Lui faire subir cela alors qu’elle n’avait rien demandé à personne. Il avait des remords. Des regrets. Etrangement, il lui en avait fait part à sa manière, lui avouant qu’il aurait aimé la rencontrer d’une autre manière. Qu’est-ce que tu fous, Jake ? Cela ne lui ressemblait pas. D’ordinaire, il l’aurait traîné jusqu’à la porte pour la faire déguerpir. Mais elle… Il n’en éprouvait pas le besoin. Sa présence, ses mots… Des choses qui l’avaient presque apaisé sur le coup. Elle lui avait dit qu’elle croyait en lui. C’était la première personne à lui dire ce genre de phrase. Personne n’avait cherché à le croire, ni lui, ni les autres qui étaient au courant de l’existence de Neal. Il ne connaissait pas les détails, mais il n’arrivait pas à douter des paroles de l’azurée qui se trouvait derrière lui. Elle devait avoir des informations sur les événements de cette nuit-là ou bien, elle avait placé une foi aveugle en un homme qu’elle ne connaissait pas et qu’elle voulait rencontrer pour élucider le mystère. Il n’en savait rien… Il ne savait pas vraiment quoi penser. Il voulait juste que tout s’arrête. Pouvoir remonter le temps et défaire ses erreurs d’antan. Si seulement c’était possible. Il n’aurait jamais eu l’occasion de traiter cette femme de la sorte et elle ne serait plus là pour risquer sa vie inutilement. Oui, cela était inutile… Une personne ne pouvait rien faire contre les preuves accablantes contre lui et les témoignages d’une cinquante de personnes.
Lui tournant toujours le dos, il tenta de se calmer pour mettre de l’ordre dans son esprit. Cela n’était pas si simple. Il ne pensait qu’à une chose. Déballer son sac… Il en avait gros sur le cœur et personne pour l’écouter. Pour une fois que quelqu’un pensait qu’il était innocent… Il venait de lui faire subir des préjudices pour l’éloigner. Est-ce que Mallory était toujours là, d’ailleurs ? Dans un long silence, ne se retournant toujours pas. Il peut entendre la respiration de la jeune femme. C’était étrange. Il pouvait sentir au loin les tremblements du corps de la demoiselle. Comme si Mallory était toujours entre ses mains. Il pouvait même voir son visage triste se dessiner devant lui et des larmes couler le long de ses joues pour s’écraser sur le sol. Offensée, triste et prise au dépourvue. Il avait fait fort notre Jake. Il était tellement désolé. Tellement. Ce visage qu’il s’était dessiné de la jeune femme… Il n’arrêtait pas de regarder des yeux… des yeux humides, mais un regard qui se veut sincère et innocent. Pourtant, les mots qu’il avait employés… Certains étaient en partie la vérité. Il se voyait ainsi à chaque fois qu’il osait se regarder dans un miroir. Un assassin. L’homme qui avait laissé mourir son maître et n’avait pas vu les alertes de son frère alors qu’il tombait dans les ténèbres en essayant de tendre la main à la seule personne qui pouvait le sauver. Zearth.
Presque un sursaut alors qu’il sentait une main toucher son dos. Ce geste l’avait surpris, mais il était rassurant. Elle était toujours là. Même après tout cela. Elle restait toujours quoiqu’il puisse faire ou même dire. Elle venait de se raccrocher à son haut et un léger frisson le traversa. Cette main innocente et fragile, ces doigts délicats qui se refermaient sur son vêtement qui prouvait encore qu’il ne se faisait pas d’illusion, que son imagination ne lui jouait pas des tours. Elle était bien là, juste derrière lui. La tête de cette femme qui se collait à présent à lui… Tant de douceur alors qu’il n’en méritait pas. Est-ce qu’elle ne le détestait pas ? Tient, c’est drôle… Il se surprend à s’inquiétait depuis un bon moment du ressentie du petit bout de femme. Depuis quand était-il devenu comme ça ? Il avait eu tort. Elle n’était pas comme les autres. Elle était bien différente et certainement bien plus intéressante que les greluches qui venait le voir dans son atelier. Aaah Mallory Evergreen. Depuis son arrivée dans le repaire de Jake, elle l’avait totalement subjugué et chamboulé. Une fille si fragile, si timide avait évincé notre grand gaillard qui était craint par tous dans le coin. Comment cela pouvait-il être possible ? De la magie ?
Lieutenante de l’armée. Alors voilà toute son identité. Il aurait parié sur une petite détective privée ou bien un agent de la police militaire. Il n’avait pas vu si haut. Les apparences sont tellement trompeuses. Cette fois, le nom de son père adoptif est prononcé, sans détour. Le mécanicien lâchant un profond soupir et ferma les yeux. Pouvait-il y croire ? Allait-elle vraiment l’innocenter et rétablir la vérité sur l’assassinat de son défunt mentor ? Comment pouvait-elle s’y prendre pour faire avouer à Neal ? Avec sa gentillesse et sa bonté d’âme ? Sa timidité ou bien en lui lançant ce même regard qu’elle lui avait lancé en reprenant place contre le mur, juste avant de larguer cette lettre. Pour la dernière hypothèse, il espérait bien que non. Par pur égoïsme, il souhaitait sincèrement que ce regard serait, et sera uniquement pour lui. Bah tiens… Toutefois, il ne devait plus prendre la menace à la légère. Cette femme n’était pas n’importe qui et peut-être parviendrait-elle à rétablir les choses. Seulement, cela voudrait dire qu’elle serait en danger à chaque fois qu’elle se rapprocherait un peu plus du véritable coupable. L’idée de lui venir en aide, lui traversa l’esprit pendant une fraction de seconde, mais fut très vite balayée par cette image du corps meurtri de Xaldear, pendu au lustre et transpercé par des lames. Il ne fallait pas s’aventurer plus loin. Pour l’amour de dieu… Plus jamais quelqu’un ne devait mourir.
Elle fit le tour pour venir lui faire face. Enfin il pouvait découvrir ce visage ravagé par les larmes. Il baissa la tête, honteux de lui avoir fait cela, mais ne put s’empêcher de lui jeter des petits regards de temps à autre. Mallory n’osait pas poser son regard sur lui. Elle ne voyait pas son visage se transformer au fil des secondes. Il commençait à s’apaiser de nouveau et le début d’un sourire s’était dessiné sur ses lèvres. Finalement, le regard de l’azurée se dirigea vers lui. Dans un réflexe de protection, l’homme tenta de détourner la tête, mais se ravisa en pleine action. Il ne devait pas avoir peur de montrer ce qu’il était en cet instant. Elle disait lui faire confiance, croire en lui… Alors pourquoi ne pas en faire de même et lui accorder la même confiance et la même croyance à son égard. Pour une fois, Jake… Sois raisonnable et arrête de fuir. C’est terminé, tu as perdu. La lettre N fut prononcée et une fine grimace se fit discrète sur le visage du mécano au bandeau pourpre. Il devait s’y faire. Elle était au courant de toute l’histoire. Elle termina sa phrase, des larmes s’écoulaient doucement de ses yeux déjà bien rougis par les précédentes. Jake sentait quelque chose de serrer dans sa poitrine alors qu’il plissait les paupières devant cette scène.
« Je n’ai jamais vu un lieutenant de l’armée qui soit si sensible et si timide. Ce mélange n’est pas courant, mais il n’est pas déplaisant. »
Il finit par craquer en l’observant encore pendant un temps. Il s’avança vers elle et leva une nouvelle fois sa main pour venir toucher du bout des doigts les larmes sur son visage. Il ne savait pas ce qui lui passait par la tête, mais il ressentait le besoin de faire ce genre de chose. Soudainement, son pouce alla caresser sa joue pour essuyer ce petit torrent qui la rendait bien plus humaine que n’importe qui sur cette terre.
« Tu as des choses à me dire et à me montrer. Soit. On prendra le temps de faire tout cela, mais pas maintenant…. »
Il penche la tête sur le côté et un petit sourire assez doux apparaît sur son visage. Ses yeux cherchent ceux de la petite lieutenante puis, sans même en demander la permission, il se penche en avant pour venir l’emprisonner dans ses bras musclés. Sa tête alla se nicher dans le cou de la demoiselle, sentant sa chevelure lui chatouiller une partie de son visage. Il serra doucement la jeune femme contre lui en poussant un long soupir. Un soupir pour évacuer tous ces sentiments qui se mélangeaient en lui. Il ferma les yeux et murmura simplement.
« Désolé… J’ai peut-être l’habitude de voir des femmes pleurer, mais je déteste qu’on pleure par ma faute. Pardonnes-moi pour tout à l’heure et tout ce que je t’ai fait. Je pensais que tu allais lâcher l’affaire, mais t’as l’air sacrément têtu pour une timide et une sensible. C’est la première fois qu’une personne croit en moi depuis ce drame. Ça m’a fait flipper, mais je te crois aussi. Ces larmes que tu verses… Elles ne mentent pas. Tu as dû travailler si dur pour en arriver là. »
Jake laissa un petit silence s’installer et il profita de cette étreinte pour laisser ses mains lui caresser doucement le dos, comme pour la rassurer et apaiser son chagrin. Par mégarde, une de ces mains descendit un peu trop et alla se perdre sur une délicieuse courbe se trouvant en bas de ses reins. « Oh pardon… » La main sursauta et remonta pour rejoindre le centre et finalement, il emprisonna encore un peu plus la petite lieutenante. Elle avait un si petit corps… Comme une petite fée dans les contes qu’il avait déjà entendu à son orphelinat. Les gardiennes de l’espoir et de la vie… Cette image collait parfaitement à Mallory Evergreen. Il ne la connaissait pas depuis très longtemps, mais il avait comme la sensation de l’avoir toujours connue. Etrange comme sensation. Son visage s’enfouit un peu plus dans le cou de la demoiselle aux cheveux bleus et il lâcha encore une phrase qui ne serait jamais sortie à l’ordinaire.
« Si tu me le permet, j’aimerai me reposer encore quelques instants sur son épaule. Pour une fois que je peux me sentir délivré de ce mensonge que j’ai inventé sur mon identité… C’est peut-être égoïste, mais j’en ai besoin pour me reprendre. Juste quelques secondes…. »
Il prit une grande inspiration et l’odeur sucrée de la petite fée lui chatouilla les narines. Elle sentait bon. L’une des rares fois où Jake pouvait se reposer un peu avant de reprendre son rôle. Juste quelques instants, de retour en étant Zearth Jefferson. Cela lui faisait un bien fou… Comme se sentir de nouveau vivant, d’être enfin rattraper dans ce gouffre où il était tombé pendant de si longues années sans toucher le fond. Un moment de calme et de sérénité avant le retour de sa barrière qu’il s’était forgée. Elle serait la seule à le voir ainsi… Qu’elle le veuille ou non. Son visage glissa une dernière fois, se frottant délicatement contre la joue de la jeune demoiselle et ses lèvres s’arrêtèrent à son oreille. Contrairement à la dernière fois, il n’allait pas lui cracher des méchancetés pour la faire partir, mais plutôt lui avouer un secret qu’il gardait lourdement au fond de lui.
« Cela fait des mois que tu me cherche. Moi, cela fait des années que je t’attends, Mallory Evergreen. »
Sur ces paroles, il se redressa lentement et défit son étreinte autour de la petite fée. Il lui offrit un sourire avant de le faire disparaitre et se reculer pour venir s’adosser contre une table en acier, un plan de travail. Il croisa les bras et détourna le regard vers un autre endroit. Jake était de retour.
« Alors mademoiselle la lieutenante d’Amestris. Comment ça se fait que tu sois sur cette affaire classée ? Enfin pas si classée que ça, vu que le meurtrier court toujours. Je parle de Neal, bien que tout le monde soit persuadé que c’est moi le coupable. Qu’est-ce que tu as trouvé sur Neal ? Cet enfoiré s’est bien arrangé pour ne pas exister ou effacer son existence de la surface de la planète. Alors comment se fait-il que toi, la petite fée coincée, tu puisses savoir qu’il est bien vrai alors que tes collègues de l’ouest n’ont jamais pu rien confirmer ? »